vendredi, octobre 24, 2008

"ELD 3", "ELD 4" je persevere.

Il y'a parfois certaines chansons qui demandent de passer beaucoup de temps sur le cas de leur production. Les fois où cela m'est arrivé, çà a parfois donner des chansons assez solides. Le cas de mes deux derniers enregistrements me rappelle un peu le cas de "Don Lee Doo on Belly Bay", ou de "She's a lion" sur mon dernier disque. J'ai passé un temps fou sur "She's a lion". A telle point qu'elle est deja plus ou moins presente en teaser sur "Archiconventionnel volume 2: synthetique" sous le titre de "Jingle: lion". Je voulais annoncer que cette chanson finirai bien un jour par etre sur disque. Ca a été long. (voir archives du blog).
Pour "Eld 3" et "Eld4", c'est un peu le meme cas. Ces derniers jours, au lieu commencer l'enregistrement d'autres nouvelles chansons, je me suis replongé sur "Eld 3". Je tiens le bon bout. Le rythme de batterie est enfin judicieux. Le chant n'est pas tres bon. Je le referai. Peut etre en ameliorant les paroles. Meme cest sur. Quant aux synthétiseurs, ils me posent un peu probleme, je trouve çà un peu chargé. Puis ce matin, j'ai écouté "Eld 4", que je ne trouve pas si mal. Le fait d'avoir passé plusieurs journées sur un titre peut parfois donner envie de vomir.
Je vais devoir refaire une version de "Eld 3" car le tempo est peut etre un peu rapide. C'est une chanson avec beaucoup d'omnichord. J'en ai peut etre mis trop. Elle est assez mélancolique. Pas tres dansante. Ca avance.
Ciao.

mardi, octobre 21, 2008

LE HAVRE/LIMOGES

Je suis allé jouer au Havre le 17 octobre. Je n'y etais jamais allé. Il faut dire que du temps où j'habitais à Bordeaux, je ne pouvais pas vraiment me déplacer jusqu'en Normandie. C'étais couteux et assez loin en train. Bordeaux-LeHavre, çà doit etre 6 heures de trajet avec une correspondance a Paris. Donc, je dépendais de dates parisiennes. Bref, chiant. J'ai decouvert Rouen recemment, et l'association Euope and Co. Et là, je decouvre LeHavre et l'association Porc Epic. Meme accueil chaleureux, meme sens de la promotion. Pas etonnant que ces deux là soit cul et chemise. Il y'avait une centaine de personne au Bebop Café. J'étais le seul a jouer. J'ai fait un set malgré tout basé sur l'energie. Pas de blagues, peu de ballades. Du clavier, plein, et des cris. Peu de temps avant, dans le train, je pensais à mes enregistrements. Mais une fois que j'avais vu la mer, j'étais concentré sur le concert.
Hotel nikel, nuit parfaite. Soirée réussie.
Le lendemain, je jouais à Limoges pour le festival "Pop sur la ville". Beaucoup de train pour le coup, pour arriver là bas. Il y'avait Cocosuma, que je ne connaissais que musicalement et Amelie, qui a fait beaucoup de chemin depuis qu'elle est partie de Bordeaux pour Lille. J'étais ravie de la voir. L'association Melting Pop aussi reçoit tres bien. Je les connaissais car j'ai deja joué plein de fois pour eux. Mais le bureau change tout le temps. Je ne connaissais plus personne de chez eux. Melting Pop est aux associations musicales ce que Fleetwood Mac est aux groupes de rock. Un veritable concours de chaises musicales.
Le concert d'Amelie etait tres calme.
Le mien un peu moins. J'étais content d'etre sur une grande scene. Le hic, c 'est que durant la balance, mes cables ont commencé à me lacher. Eux, mais aussi mes cables de rechange. A force de ne pas servir, mes cables de secours s'étaient cassés. Le comble. La balance a duré un peu, ce qui m'a mis la honte. Quant au concert, j'avais peur d'un probleme technique, mais tout etait ok. Le public etait tres receptif et tres à l'écoute. Ce qui m'a permis de discuter un peu plus que lors des dernieres dates. Enfin!
Cocosuma m'ont fait rire a gorge déployée. Surtout leur batteur. Sorte de croisement improbable de Neman Herman Dune pour le flegme et de Nicolas Auger pour le coté "pince sans rire". Ceux qui connaissent comprendront. Pour les autres, je suis navré.
Suis rentré le lendemain. Ai eu rendez vous avec Philippe de Vicious Circle de passage a Paris, puis dodo.
Aujourd'hui, ai fait un phoner avec une radio du Havre. Une interview par telephone si vous préférez.
Puis suis allé jouer et me faire interviewer par Nicolas Rey sur le plateau de Star Mag, une émission de Tps Star.
Je suis arrivé là bas, à 15h00. On m'a pris ma guitare, servi un café, proposé du thé, du coca, des bonbons, et du cake. Puis on m'a amené au maquillage. J'y suis ressorti avec 10 ans en moins. Il y'avait plein de stagiaires serviables dans ces studios de télé de Saint Ouen. J'ai fait une balance. Puis j'ai rencontré Nicolas Rey. Une fois mon café terminé, une main était tendue à coté de moi pour receptionner le gobelet. Une technicienne avait réagit à la situation. Troublée par ma discussion avec Nicolas Rey ,que je n'avais croisé que dans mon poste de télévision, je me suis surpris à mettre mon gobelet vide dans la main de cette charmante assistante sans un regard. Apres quoi je me suis excusé dans la seconde: "mais qu'est ce que je fais là? Désolé, vous me chouchoutez depuis 30 minutes, on y prends vite gout!". Et elle de me retorquer "je suis là pour çà". Tout de meme, je peux le mettre moi meme a la poubelle. Je me suis imaginé vivre çà tous les jours. Y a de quoi perdre les pédales, je pense. Pas étonnant de voir la mégalomanie de certaines personnes du petit ecran.
J'aime beaucoup jouer à la télé. Je n'avais fait que France 3 en plateau ainsi que TV7. Des télés locales bordelaises. Là, c'était ma premiere nationale. Et je repensais à mes précédentes en locale. J'avais pensé à l'époque "allez, mec, çà va t'entrainer pour de prochaines, qui sait , peut etre nationales". Car j'avais un trac dingue sur France 3 ou TV7. J'aimais autant que çà me génais. Comme j'avais bien fait. De ce fait, j'étais beaucoup plus à l'aise. J'ai clairement senti que mes précédents passages m'avait un peu donné de l'entrainement. Ca et mon passage au "Fou du Roi", en mai. De la radio, mais en public. J'ai meme refait le coup de me faire accompagner par le public en claquant des mains. Ca a marché et j'en étais ravi. C'est un truc que j'ai appris en jouant dans la rue. On regarde froidement le public en globalité, puis on se focalise sur celui qui semble avoir plus de caractere que les autres, on claque des mains et on reprends la musique sans le regarder. En général, le "leader" du public se sent investi de la mission de taper dans les mains, et le public de le suivre. Avec pas mal de fermeté, çà marche. J'avais tenté çà dans l'émission de Bern, et là, de le refaire. Content. J'ai joué "when the river turns around", puis "Turn me on" apres une courte interview de Nicolas Rey.
Bien sur, j'ai fait un pain à la guitare, mais vous savez combien j'aime la patisserie. Pas grave. Rien à fouttre.

Vous pourrez voir çà sur TPS STAR demain à 19h40.
Ciao.

"ELD 4" suite.

J'en étais resté à samedi dernier. Suis ensuite parti à Bordeaux pour jouer sur un bateau. L'Alienor. J'y jouais du banjo avec Cocktail Bananas. C'était une soirée privée. Il y'avait aussi Dj Moule qui m'a beaucoup surpris. Du bootleg, encore du bootleg et toujours du bootleg. Notre concert avec Cocktail Bananas était tres court. Mais amplifié. Nous étions 5: Henry, Hugo, Nicolas, Julien Perujini et moi meme. Julien jouait de la contrebasse à la place de David qui ,lui, était à Caen avec Adam Kesher. Je n'avais pas joué avec Cocktail Bananas depuis un moment. Nicolas chante tres souvent, Henry enormement. D'ailleurs, ce dernier mène totalement le groupe en ce moment. Ce qui est normal puisqu'il est en l'unique membre permanent ces derniers temps. Il est arrivé que ce soit moi, mais depuis mon depart à Paris, Henry est l'element stable du line up.
Le soir, j'empruntais une basse à Julien, que j'ai ramené à Paris en vue de mes enregistrements. La basse est le point faible de mes chansons, avec les paroles. Je compte donc me concentrer un peu sur cet instrument. Puis, tres tard le soir, je rejoignais un autre Julien: Julien Pullwood, violoniste avec qui j'ai beaucoup joué, et qui vient de se réinstaller à Bordeaux. Nous avons parlé jusqu'au petit matin, puis j'ai pris un train.
Le lundi, j'étais à nouveau la tete dans mes enregistrements, pour une nouvelle version de "ELD 3". Un tempo plus lent, un rythme simplifié et un piano rythmique avec un ambitus sur 4 octaves. A la fin de la journée, je n'aimais toujours pas la version que je trouvais varietoche.
Le soir, j'avais un set "DJ SUCEMAB" aux disquaires. J'avais été programmé par Guido, et le lundi est un jour difficile. Cependant, quelques personnes étaient au rendez vous pour me voir etre dj. Je commence meme à reconnaitre des tetes. Des gens que je vois aussi bien lors de mes live que lors de mes dj sets.
Ce fut l'occasion pour moi d'écouter plein de disques et de réfléchir au lendemain. En effet, le mardi, j'avais quelque chose à faire: j'avais reçu un mail de la part de Guillaume, attaché de presse de mon label, Vicious Circle. La radio Le Mouv me proposait de faire un "minimix". C'est à dire un bootleg assez court avec des chansons de ma selection. C'est ce que j'ai fait. Un mix de 4 minutes dans lequel on pourra entendre Beatles, Prince, New Order, Sade, White Stripes, M.IA en rythme et mixés. Ce minimix passera sur Le Mouv bientot. Je vous dirai.
Puis je m'atelais à l'enregistrement d'une version folk de "She's a lion" pour une prochaine compilation "Iceberg".
Enfin, je replongeais dans l'enregistrement de mon prochain album. La chanson que j'avais commencée la semaine d'avant était prete à recevoir un chant. Je passais une matinée à écrire des paroles. Le point de vue que j'avais trouvé m'enchantais: une chanson de seduction mais orientée vers un poisson. J'imaginais le clip avec la chanson funky. Une vraie scene de drague, bien vulgaire, mais chez le poissonier, avec comme cible un cabillaud. L'idée me plaisait beaucoup. Je prenais ma plume, mon lexique de produits maritimes, et en avant. Pas peu fiere de mes paroles, je tente une prise chant, avec une voix aigue gorge étoufée comme j'ai pu en faire sur "Don Lee Doo on Belly Bay". Sorte de voix funky un peu vulgos. Le tout avec cette scene de drague à un poisson, dans laquelle je lui explique que je le désire.
Je passais trois heures à faire les prises chant. Pour de la merde. A l'écoute, çà ne me faisais pas rire du tout. Le soir, j'étais dépité. Le lendemain, je mangeais avec Mathieu Muller. Nous avons regardé le montage d'une chanson qu'il avait filmé Point Ephemere lors de mon dernier concert là bas. C'étais super. Il va surement me filmer encore lors de lives pour faire un dvd.
Je rentrais chez moi pour faire des interviews par telephone avec deux radios de Limoges en vue de la promo de mon prochain concert là bas. Le tout pendant des prises basses pour mes enregistrements. Et puis, Maxime avait besoin des chants que j'avais fait sur ses instrumentaux il y'a quelque mois (voir archives du blog). Et ç'est là qu'internet est un outil merveilleux: quelques exports, et hop, on envoie le fichier par internet. Gain de temps. Que j'utilisais pour me repencher sur cette chanson, "Eld4" (pas encore de titre). Je décidais, enervé, de faire tourner l'enregistrement, puis d'ouvrir une piste pour le chant, d'attendre, puis de me laisser aller. J'avais bien la melodie du chant mais l'interpretation était pourrie et les paroles minables et pas droles. Puis j'ai hurlé. Un chant hurlé comme j'aime tant en faire. Puis j'ai encore hurlé, le tout durant 15 minutes. Je n'avais pas utilisé cette technique depuis "David Cicone", en 2006 sur "Rock N Roll Calvaire". L'enregistrement tourne en boucle, je chante, j'improvise, les prises s'empilent, puis se stabilisent sur une sorte de cellule. Au bout d'une demi heure, j'avais mon chant. Il fallait finalement parler de mes amis que je vois peu, et chanter le tout avec une voix tres rock et tres rauque. Bref, tres masculine. Je n'y aurais jamais pensé. Une voix comme j'en fais en concert. Bien sur il y'a des fautes çà et là, bien sur je peux faire mieux, mais cette orientation presque garage donne à cette chanson de disco funk en coté voyou batard qui me plait beaucoup. Quelque chose d'urbain, un truc de rue. Et j'aime la rue. Chanter dans la rue par exemple. C'est le genre de timbre de voix que je prends en concert et que j'ai appris à utiliser dans la rue. Tout me parait bien plus coherent desormais. Je pense etre sur la bonne voie.
Je dois partir aujourd'hui pour Le Havre où je joue ce soir, puis pour Limoges où je joue demain.
Lundi, j'ai une interview à faire par telephone avec une radio, puis je par sur le plateau de Star Mag pour me faire interviewer par Nicolas Rey. L'émission passera mardi 21 à 19h40 sur TPS Star. Ce sera ma premiere télé nationale! Elle sera suivie par une interview pour M6 mobile dans quelques semaines.
Je suis archi ravi!
Ciao.

samedi, octobre 11, 2008

"Eld4".

Hier, j'ai passé la journée entiere sur une nouvelle chanson. Un bout de mélodie un peu bluesy qui m'est venu en attendant Maxime et Antoine devant le Point Ephemere le soir de mon concert en trio. Me suis levé tres tot car j'y pensais la veille dans mon lit. Ai fait quelques percussions, puis un synthétiseur le matin. Ce qui me motivait dans cette chanson, c'est une simple note bleue présente à la fin d'une mesure de chant. Ce genre de cliché me rassure toujours. Je sais que je peux l'utiliser avec de la distance ou de l'ironie, et c'est déjà un peu un jeu. Le ludique etant présent, l'enregistrement de la chanson se déroulait sans accroc. Jusqu'à ce que je me rende compte que la grille harmonique n'allait pas. Allez, on recule de trois cases. Ca arrive souvent avec les mélodies bluesy. Comme elle taquine le "out", on ne sait jamais vraiment comment l'entendre. C'est d'ailleurs cette ambiguité qui garantie le succes des mélodies bluesy depuis plus d'un siecle, du swing novelty jusqu'au disco en passant par le rock lui meme. Pour etre plus clair, avoir un mi bemol incrusté dans une mélodie apparemment en do majeur est toujours délicat. On peut avoir une harmonie mineur à base de la mineur/re mineur/mi mineur, mais aussi des choses plus ouverte avec des do majeur/fa majeur, et meme, si la note traine aux bons endroits de la cellule rythmique, du La majeur, du Re majeur, du Si mineur, et meme du mi majeur, ce qui rends la chanson tres lumineuse. Bref, on peut tout de meme mettre un paquet d'accords. C'est cette ouverture possible que l'on appelle "out", due à une note qui sort de la gamme et meme parfois des gammes. On s'oriente vers une musique atonale. C'est ce meme gout jazzy des notes bleues qui a permis voila une dixaine d'années à toute une frange de remixeurs electro de passer à la moulinette toute sorte d'échantillons de vieux jazz, de samples de blues, et bien sur de remixer Portishead 10 000 fois grace au chant trainant de la chanteuse, garantissant aux djs peu à l'aise avec l'harmonie de ne jamais se tromper de gammes. Malgré çà, la note bleue n'est pas à prendre à la legere, et à etre trop feignant, on peut tomber dans un cliché facile et bas de gamme qui sent pas du tout bon la pseudo frime chic. Dans le sens inverse, à trop vouloir exploter un tapis harmonique nouveau et ambitieux, on peut passer à coté de son sujet melodique. Parfois donc, la grille d'accords la plus bete est LA solution. Mais çà fait mal de s'en rendre compte. Jack White sait tres bien cela. Prince, lui, ne veut rien savoir, et continue de tordre le cou à la note bleue, de "Girls and Boys" à "Sign o the times".
Pour revenir à mon enregistrement, j'ai décidé d'écouter Jack White: "Mec, la suite d'accord la plus simple, reste modeste!" tandis que Prince me tirait la tronche: "Oh le nul! Aucune ambition!". Ces deux spectres à nouveau évaporés par ma fenetre, j'ai pu reprendre serieusement cet enregistrement et ,au bout d'une poignée d'heures, me faire la réflexion que la chanson a déja de l'energie et du groove. Je n'ai pu faire que l'instrumental, hier. Je ferai le chant la semaine prochaine. Il y'a de la batterie dépouillé, du synthé, du synthé basse et de la guitare distorsion pour le moment. Pas de titre pour l'instant. Appelons la "Eld 4".
Je pars à Bordeaux aujourd'hui, jouer du banjo avec Cocktail Bananas. Je n'étais pas avec eux pour les derniers concerts des mois de septembre et octobre. Ils auront surement fait de nouvelles choses. Nous jouerons sur un bateau. J'écrirai des paroles dans le train.
Ciao.

vendredi, octobre 10, 2008

"Eld1" "Eld2" "Eld3":

Raté. Je viens de terminer hier au soir un nouvel enregistrement. Pas de titre pour l'instant. "Eld3" est donc finie. Du moins dans cette version, et c'est raté. J'ai donc 3 chansons issues de cette nouvelle session d'enregistrement en vue de mon prochain album, et tres franchement, je n'aime pas du tout ces chansons. Je sens qu'il y'a pourtant quelque chose dans chacune d'elles. Les titres "Eld" servent a vous donner des reperes. Pas tres clairs comme reperes,d'ailleurs. Il n'y a pas encore de titre, il faut bien trouver quelque chose. "Eld1" est une chanson avec une atmosphere tropicale, mais çà n'est pas aboutie. "Eld 2" qui est une ballade en ternaire, ne décolle pas. Peut etre le chant est il mauvais. Il est possible cepdendant que l'harmonie soit interessante, avec beaucoup de 7eme majeures, comme je faisais du temps de "Married on". Enfin, la derniere de toutes a deux passages melodiques auxquels je m'attache scrupuleusement, mais il se peut que la direction de la chanson n'aille pas. C'est une chanson assez energique et dont le refrain est a un tempo plus lent. J'étais emballé par cette idée, et çà ne rends rien. Je vais devoir la fixer dans un tempo constent sinon çà ne marche pas. Moi qui voulait casser un peu mes rythmes répétitifs, çà ne va pas.
Déçu, je suis parti à une interview hier soir avec Elecktra, une jeune fille qui s'occupe du blog Rock Telegraph chez Blogger. Nous avions rendez vous au Point Ephemere mais il y avait trop de bruit pour l'interview. Alors nous avons fait çà dans un café non loin du metro Jaures. J'étais tres bavard et çà a été tres long. Pour une fois j'ai parlé de disques, car c'était une interview orientée vers la discotheque personnelle. J'y ai parlé de Kate Bush, de Balavoine, de Cure, de Pink Floyd et de Prince. Et puis un peu de Mark Hollis, de Slint, du silence, des années 90, des années 2000, de Coluche, de Keith Harring, des mouvements libertaires, des clips des années 80, de la plage et des home studios. J'ai beaucoup aimé cette interview. Elle sera bientot lisible sur le net.
Le soir, j'allais voir Natasha en concert chez Regine, un club dans le 8eme. Natasha est l'ex chanteuse d'As Dragon et aussi la petite amie, depuis peu, de Benjamin Lebeau (The Film/The Shoes). Antoine Boistelle joue de la batterie avec Natasha. Plein de bonnes raisons d'aller à ce concert. Et puis Benjamin et Natasha voudraient que je fasse une chanson pour l'album de cette derniere. Je n'ai pas trop d'idée. Il faudrait manger de la pizza ensemble, çà viendrait surement. Il faut dire que j'ai la tete à mon disque en ce moment. Avant d'aller à cette soirée, j'ai passé une petite heure à faire des musiques pour le long metrage de Laurent Jarrige et je me trouvais fort peu concentré. Je ne pense qu'à mon prochain disque. Ca devient une obscéssion. Dans ce genre de cas, quand j'habitais à Bordeaux, aller jouer dans la rue me faisait beaucoup de bien. J'allais jouer du banjo pendant une heure ou deux rue Sainte Catherine, et quand je revenais chez moi, avec mes machines et mes instruments, les solutions tombaient toutes seules dans ma cervelle. Ici, à Paris, j'ai plus de mal à me concentrer. J'ai perpetuellement l'impression que Prince est dans le coin et que je vais le louper. C'est une image mais c'est a peu pres ce que je ressens.
En fin de soirée, chez Regine, j'ai rencontré Katerine pour la troisieme fois de ma vie. Il était au concert car il a fait un texte pour l'une des chansons de Natasha, sur une musique de Benjamin et Natasha. Je lui ai dit mon nom, et il s'est souvenu de moi. Ou du moins de mon dernier album, car il l'a. Vicious Circle avait envoyé un exemplaire à son agent que je connais depuis longtemps et à qui j'envoie mes disques depuis plus de dix ans. Katerine me situe et me dis "J'ai ton dernier disque, j'en suis fou". C'est bien la premiere fois que j'entends des mots comme çà sur un de mes disques. Quant à moi, je suis "fou" des disques de Katerine, et cette phrase m'a fait tres plaisir. Puis nous avons un peu discuté de cette fois à Colmar où nous avions joué ensemble. Et puis je suis rentré chez moi. A pied. J'aime beaucoup marcher dans Paris la nuit. Meme si la fin du trajet me coupait les jambes avec la côte de la butte Montmartre. Un taxi pour traverser la place Clichy qui est un tantinet craignos la nuit tres tard, et hop, j'étais chez moi.
Ce matin, apres avoir fait le plein de billets de train en vue de mes prochains concert, ai bu un café avec Jean François, puis suis rentré faire de la musique. Un nouveau debut de chanson. Je pense qu'apres mes trois echecs, il se pourrait que je tienne le premier morceau de mon prochain disque. Tout au moins je sais que le rythme est énergique, que j'ai envie de disco, que le chant est tres aigu, et que le début de caneva que j'en ai fait est bien plus prometteur que le reste. L'ideal serait d'avoir fini cette chanson avant de partir au Havre et à Limoges la semaine prochaine. J'ai beaucoup de train à faire le 17 et 18 octobre, çà me laissera le temps d'ecrire des textes pour de prochaines chansons.
Ciao.

mercredi, octobre 08, 2008

plein de dates et des enregistrements et des projections:

J'ai mail joué ce week end. C'est dommage car ces dates étaient chouettes. Vendredi, je jouais à Rennes, au Jardin Moderne, pour l'anniversaire des dix ans de ce lieu. Une salle superbe, divisée en plusieurs parties: une grande salle, une caféteria, un jardin. Des conditions parfaites, un chef tres gentil, un programmateur, Pierre, adorable, des techniciens carrés, un bon repas, une belle balance, une super organisation, un hotel tres chouette, et seulement deux heures de trains depuis Paris. Malgré çà, j'ai mal joué. Je suis toujours tres stréssé de jouer à Rennes. Il y'a dans cette ville quelque chose qui m'angoisse. Et puis j'étais tres fatigué. J'avais beaucoup enregistré au Mk Lab la semaine derniere pour mes nouvelles chansons, et j'etais insatisfait de mes prises. J'y pensais sans cesse. Comme ma balance etait à 15h00 et mon passage sur scene à 22h30, j'avais du temps. J'ai donc ré écrit des paroles pour de nouvelles chansons. Puis les ai jouées et rejouées. J'ai aussi fait une interview par téléphone pour une radio de Rennes dans la journée. A 22hoo, à force de doutes et de questionnement quant à mes actuels enregistrements, je n'etais pas du tout à ce que je faisais. Ce qui est dommage. J'espere pouvoir revenir jouer dans ce lieu un de ces jours. Certes, je pourrais vous raconter des salades, et dire que ce concert était super. Faux. La soirée était super, mais mon concert était moyen.
Le lendemain, je me levais à 5h45 pour prendre un taxi puis un avion pour Toulouse. La bas, j'avais rendez vous avec l'équipe des siestes electroniques pour un festival des hommes orchestres dans le cadre du printemps de septembre. C'etait une date bookée par Summery Agency. D'ailleurs, là bas m'attendait Vanina, de mon agence de booking, autrement dit une de mes deux tourneuses. Ce qui était tres confortable pour moi. A 9h, les gens de l'organisation m'avaient deja amené à l'hotel, dans le centre ville. Je ne sais pas combien il y'avait d'étoiles, mais il y'avait un seche cheuveux. Ce qui veut dire que c'etait un bon hotel. Je pense. Puis on me donne une enveloppe avec de l'argent pour dejeuner. Dodo, puis dejeuner asiatique. Une autre voiture vient me chercher pour ma balance. Un grand jardin en plein air, une balance parfaite, je retrouve Vanina qui gère tout, me présente l'organisatrice, m'accompagne à une interview radio finalement annulée, puis au restaurant pour diner. Je rencontre David X, un grand human beatboxer qui fabrique ses instruments lui meme, joue seul du violon, de la guitare et du human beatbox. Le restaurant est super et le festival est classieux. Je vois Armand, puis Bogart and the addictives. On cale un futur répétition à Toulouse, dans leur studio, pour ce projet d'un de mes concerts accompagné par Bogart en backing band. Puis j'entre en scene. Mou. Tres mou. A peine plus en verve que la veille. Archi fatigué. Le concert était tout de meme meilleur que celui de Rennes, mais je n'etais pas au mieux de ma forme. J'invite David X à jouer du human beatbox avec moi sur "because of Sylvie". Il assure a fond. Super ce mec. Le lendemain, heureusement, apres un gros dodo dans le super hotel, je retrouve Vanina, lui raconte ma vie dans un Corail Teoz long. Tres long. Tres tres long le trajet. Je mets 6 heures à rentrer chez moi. Fatigué et pas tres content de moi.
Le lendemain, je vais à la soirée court metrage de l'association Bayonne Arrive. On y projette des petits films au Vieux Leon, dans le centre de Paris. Est programmé un de mes clips, "Macadam Vacarme" que je présente aux gens. Une minute trente de movie maker/paint sur grand ecran. J'etais ravi de cette experience.
Aujourd'hui, j'ai passé beaucoup de temps sur "Eld 1". La chanson prend enfin forme. Tout n'est pas perdu. Je partais faire mes dates dépité, puis à mon retour, avec des oreilles fraiches, je trouve la dynamique assez bonne. Depuis que j'ai remplacé les maracas par un charleyston, tout va mieux. J'ai beaucoup mixé et creusé les mediums, mon point faible. Puis j'ai creusé un peu une guitare en distorsion assez tranchante que je trouvais maladroitement sale. Elle est maintenant insisive.
Dans l'apres midi, je suis passé chez Laurent Jarrige. Il me montre son film. Il lui manque beaucoup de musique que je dois faire. J'ai dix jours pour çà. Puis Benjamin Lebeau me téléphone. Il veux que j'aille voir Natasha en concert apres demain. Il veut que je luis fasse une chanson.
Ciao.

mardi, octobre 07, 2008

lundi, octobre 06, 2008

LES PHOTOS DE MON CONCERT A REIMS PAR ELECTROCKCHOCK






Cette photographe de Paris m'a envoyé quelques photos de mon concert a Reims du 18/9/8. Merci a elle.
Ciao.

mercredi, octobre 01, 2008

"ELD 2", "ELD 3", bof pas terrible!

J'ai de gros soucis de tempo pour "Eld 1", ce qui m'a obligé à passer à l'enregistrement de deux nouvelles chansons. Pas de titre pour l'instant. Appelons les "Eld 1" et "Eld 2". La premiere d'entre elles m'a pris un temps de fou car j'ai mis beaucoup d'instruments. Comme par exemple le Kalimba, dont je ne sais pas jouer, et qui donc a été une succession de prises tres difficiles. Puis j'ai ajouté des ukulele, des percussions, jusqu'à ce que tout bascule dans du hard rock. Je n'ai pas compris du tout ce qu'il se passait. J'ai tout d'abord cru avoir une nouvelle chanson tres etrange mais je pense en fin de compte que c'est de la merde. Je suis dégouté. Je me suis en suite penché sur une autre chanson. Quelque chose qui me trote dans le crane depuis plus de dix ans. 2008 ne sera pas son année non plus. Durant l'enregistrement, j'étais emballé, mais à la réécoute, je trouve çà minable. Semi ballade ternaire de mon cul, guimauve et sans interet. Je suis archi dégouté. Je vais me reconcentrer sur "Eld 1".
PacoVolume m'a prété un tres bon micro. J'espere que çà fera la difference.
Ciao.