dimanche, octobre 31, 2010
CALENDRIER JAZZ 2011:
Le voici désormais disponible à l'achat pour de bon! L'offre précédente n'est plus d'actualité. Ceux qui ont profité du prix vert ont déjà reçu ce calendrier que j'ai dessiné aux crayons. 12 portraits de jazzmen pour 12 mois.
Ciao.
samedi, octobre 30, 2010
PHOTOS DE MON SHOWCASE AU SOUFFLE CONTINU:
Un disquaire riche et passionnant qui ne vend que des disques classieux, orienté jazz, musique nouvelle, new wave, indus, indie, avec des ouvrages, des collectors. La boutique est tenu par mon ami Théo Jarrier que j'ai rencontré quand je jouais en première partie de concerts de Carmine, vers 1994 , dont il était le batteur alors que j'enregistrais mon premier album chez ce groupe qui produisait mon album et gérait le label qui le publiait. A cette époque, je remplaçais aussi leur bassiste absent parfois. Théo et Julien ( le chanteur/guitariste de Carmine ) avait joué une version sublime de "Roland Alphonso" , le thème joué par Don Cherry et Ed Blackwell sur l'album "El Corazon" car nous jouions un soir à Marseille au moment même du décès de Ed Blackwell. Uniquement joué à la batterie et au mélodica, Julien et Théo jouait ce thème sublime pendant que j'accordais ma basse en coulisses. Le thème m'est resté dans la tête puis m'a poursuivi à chacun de mes chorus de mélodica durant des années. J'avais proposé à Théo que l'on joue ce thème ensemble, comme il m'invitait à un concert dans son lieu. Mais j'ai oublié le mélodica, trop déconcentré par une semaine fatigante que je raconterai plus tard. J'ai donc joué le thème tout de même à la guitare tandis que Théo m'a accompagné sur trois chansons. J'ai joué une petite heure. En voici les photos. Nous étions peu. C'est aussi la raison pour laquelle je vais d'avantage espacer mes prochains concerts parisiens, afin que les gens viennent plus nombreux par la suite.
Ciao.
lundi, octobre 25, 2010
"GOODBYE LADY LANE" (2001) REEDITION DIGITALE
L'album "Goodbye Lady Lane" est le dernier disque que j'ai publié avec une série de photomatons en guise de pochette. Celle ci est signée Chloé et c'est un montage de photos entre elles. Le jeu de piste y est présent puisque l'on peut apercevoir "David Lespes" ami et guitariste de Pull/Calc a qui je dédie une chanson sur "The Hard Rock" ( 2000 ), ainsi que Gaelle, la fille qui pose sur la pochette de "The Hard Rock". J'apparais aussi dans les photos. Pour ce qui est des paroles, cet album clôt une période autour des personnages Melodin Sane et Lady Lane, d'où son titre. Il a été enregistré en quasi parallèle de "The Hard Rock", d'où une similitude dans le son analogique du huit pistes à bandes. A chaque prise d'une chanson agressive de "The Hard Rock", j'entamais une prise pour une chanson plus sombre de "Goodbye Lady Lane". L'album devait d'ailleurs sortir sur le même label, Spirit/Wagram mais j'ai été viré du catalogue, ainsi que tous les autres du label, quelques mois avant sa sortie. Dans l'urgence je rencontre Odette, un label orienté chanson, mais qui prendra un virage rock anglophone et sortira Pull l'année d'après. Pour ce qui est des instruments je suis seul dans toutes les chansons, à l'exception de "the songs we ever played" (une relecture de "the songs you ever played" sur l'album "Metalic Sane" de l'année d'avant ) dans laquelle on peut entendre Jorge Vega à la batterie et Geoffrey Torres à la basse et aux choeurs. La chanson "his real name" est la première dans laquelle j'évoque mon changement de nom de famille à l'adolescence, presque 10 ans avant "My Family" sur l'album "Mary Lee Doo". "Goodbye Lady Lane" est sorti en décembre 2000, exclusivement en vinyle. Il fut épuisé deux ans après. Le voici enfin disponible et remasterisé sur toutes les plateformes digitales mondiales type Itunes.
Ciao.
Ciao.
lundi, octobre 18, 2010
REEDITION DE "MARRIED ON" ( 2002 ):
Ce disque a une histoire un peu spéciale. En 2000 le label sur lequel je m'apprête à sortir "The Hard Rock" se retrouve licencié par Wagram, ce qui veut dire que Spirit ( label de l'époque situé dans les Alpes ) associe son catalogue à celui de la maison mère Wagram, profitant ainsi de la distribution, mais aussi de perfusions financières. Par exemple, alors que je n'ai pas de tourneur à ce moment là, on me propose une enveloppe pour me soutenir financièrement, louer un camion, payer de l'essence afin que j'aille jouer même quand les cachets sont minuscules. J'ai aussi à ce moment là une avance monétaire sur royautés qui me permet d'envisager de quitter mon travail de l'époque, enquêteur chez Ipsos. Je prend de plus en plus de congés et songe à vivre de la musique. David Argellies parle de jouer dans la rue et nous formons Cocktail Bananas. En 2001, alors que "The Hard Rock" a bénéficié d'une couverture médiatique comme je n'en ai jamais eu à ce moment là, j'ai un autre disque en poche, "Goodbye Lady Lane", que j'ai enregistré presque en même temps que "The Hard Rock". Spirit prévoit de le sortir en 2001, m'en parle tout le temps, me dit que le disque est super, qu' après "The Hard Rock" çà va créer une surprise. Je suis au mieux de ma forme. Je quitte Ipsos pour de bon, gonflé à bloc, rassuré d'avoir une maison de disque avec de l'envergure. David Argellies m'a offert un piano l'année d'avant, je décide que mon prochain disque sera centré autour de cet instrument. Avec une assurance comme je n'en ai pas eu depuis des années j'imagine un concept album autour d'une histoire de Rome, d'Italie et de voyage initiatique. Mais l'été 2001, j'apprends que le label chez qui je suis vient de déposer le bilan, que Wagram ne récupère pas le contrat. Ces derniers m'expliquent que mon disque est retiré des bacs, que sortir un disque de rock en 2000 est une idée débile, que l'electro est roi et que le rock ne reviendra jamais. Je me retrouve alors avec "Goodbye Lady Lane" sur les bras et un projet avorté nommé "Married on". Quelques jours après, alors que je pars en concert avec Geoffrey et Jorge ( bassiste et batteur qui m'accompagnent sur scène à ce moment là ), nous nous faisons cambrioler tout notre matériel. Puis quelques semaines plus tard mon appartement est cambriolé et je n'ai plus rien dans mon home studio. Eté 2001 je joue en concert avec Cocktail Bananas comme un dingue et tente de garder du courage pour continuer quoi qu'il arrive. Je n'ai plus d'emploi, plus d'instruments, plus de maison de disques. Je décide dans un premier temps de chercher à sortir "Goodbye Lady Lane" et un autre album que j'avais fini aussi quelques temps avant, "La cuisine selon certains principes". Le premier sort chez Odette Production, que je rencontre en septembre 2001, le deuxième chez Mk Label, ma structure. Le label Odette me propose une avance pour me racheter du matériel, puisque l'assurance propose une somme trop faible. Le temps de trouver les bons outils, je décide de finir "Married on" en l'écrivant sur partitions. De septembre 2001 à mars 2002, je n'ai rien pour enregistrer et je termine le disque au préalable sur papier afin de gagner du temps. Je redécouvre alors les accords 9eme, les accords 7eme Majeurs, les 11eme, les 13eme, mon envie de claviers 70's et d'improvisations. Je rencontre Benjamin Lebeau, qui joue à l'époque dans un duo au nom de Benja et Fatalis, futurs The Film, futurs The Shoes. Je propose à Benjamin de rejoindre les musiciens qui m'accompagnent sur scène. Jorge vient de céder sa place à Yann Stofer. Je rencontre des jazzmen à Bordeaux, issus groupes de free. Benjamin me prête un Solina et une chambre à échos. En mars, je suis prêt à terminer "Married On". Je m'enferme avec un cahier de bord pour noter toutes mes idées ( mon premier blog en quelques sortes ) mon piano et passe beaucoup de temps à jouer de la batterie au local l'Assonette. La guitare disparait naturellement de mes enregistrements puisque je n'en ai plus, et le disque est en effet orienté vers le piano. Je cherche un label que je ne trouve pas, et Odette/Mosaic me propose une sortie pour octobre 2001. Je voulais faire un disque fortement inspiré par mon idée d'un vieux Paris. On m'a souvent parlé des "brigades du Tigre" par rapport à "Married On". Une sorte de disque de musique française chanté en anglais. Je me suis fait des amis avec ce disque, PacoVolume m'a souvent parlé de cet album comme un de ses préférés et çà me touche beaucoup. Ben Pinard habitait Bordeaux à l'époque et me parlait souvent de cet album, ainsi que son ami Nicolas. Plus tard, ces deux là repartiront à Reims, l'un avec Bewitched Hands on the Top Of our Heads, l'autre avec Alb, puis les Bewitched. Je me souviens, au Milos de la rue du Parlement, boire des cafés avec eux et parler de piano. Derrière il y'a Jean François qui me regarde d'un mauvais oeil. On ne se connait pas encore mais il ne m'apprécie guère car il n'aime pas que je joue du banjo dans la rue. Il habite Bordeaux et ne s'appelle pas encore PacoVolume. On se rencontrera deux ans plus tard lors de son aménagement à Paris, étrangement, et on passera des soirées entières à faire des soli de guitare dans mon salon. Dans la rue, en jouant du banjo, je rencontre Benjamin Bardinet et toute une bande de gens qui écoutent de la soul, pour eux je suis un gentillet de la pop qui vient de sortir un disque chiant avec du piano. Des années plus tard je me retrouve à jouer avec lui dans Grand West. Je ne connais pas encore Henry mais je le croise parfois à l'Assonette, il sait que j'aime les orgues, il note çà dans sa tête, et je rejoindrai son Samba Wallace en tant qu'organiste l'année d'après. Pour moi, l'album "Married On" restera une étape étrange dans ma vie. C'est aussi le premier disque dans lequel j'arrête de coller des photomatons sur la pochette, persuadé que mes problèmes d' identité s'arrangeront bien mieux si je rencontre mon vrai père (chose que je ferai l'année d'après) que si je colle des photos d'identités dans mes disques pour noyer le poisson. Dans ce même élan, je comprend grâce aux Jellybears ( groupe garage que je rencontre cette année là ) que je suis un chanteur, et qu'un chanteur doit se mettre en couverture de ses disques pour donner des repères au gens. Pierre des Jellybears dirige un label, Time Tunnel Records, et me propose un 45 tours pour 2003. Mais je dois réfléchir à cette histoire de pochette et être dessus. Trop timide pour être en photo, je décide de me dessiner. Ainsi, sur la pochette de "Married On", il y'a pour la première fois un portrait de moi, même si c'est un de mes dessins. Plus tard je serai de plus en plus en photo, mort sur "Kim is dead", déguisé en loup sur "Rock n Roll Calvaire", dessiné sur "Archiconventionnel 2", en fille sur "Fatal Mambo", en batteur sur "Don Lee Doo", puis en quadruple portrait sur "Mary Lee Doo". Un zooming progressif. "Married On" est aussi le dernier disque dans lequel je tente de faire des jeux de mots passerelles entre l'anglais et le français. En effet, dans ce disque il y'a beaucoup de mélange des deux langues. Ce ne s'entend que très peu. Il faut prêter attention. J'ai enregistré tous les instruments sauf la trompette ( Matthieu Hauquier ), le vibraphone ( Helene Marseille), les trombones ( Domi du groupe Aspo ), les violoncelles ( Dorothée ). Il y'a aussi une chorale sur une chanson avec beaucoup de gens, dont Mélanie Valéra ( futur Tender Forever ) pour sa première apparition discographique.
Ce disque est enfin disponible en digital:
Ciao.
Ce disque est enfin disponible en digital:
Ciao.
samedi, octobre 16, 2010
LE NOUVEAU CLIP DE MY BROKEN FRAME:
Il s'agit de ce groupe dont je vous parle et dans lequel je joue de la batterie en ce moment. Voici le nouveau clip, réalisé par Caroline Keî, une photographe que j'aime beaucoup.
Ciao.
Today - My Broken Frame from Caroline Keî on Vimeo.
Ciao.
lundi, octobre 11, 2010
REEDITION DE "ARCHICONVENTIONNEL VOLUME 1: REPETITIF" EN DIGITAL SUR TOUTES LES PLATEFORMES STYLE ITUNES:
J'ai enregistré cet album en 2003 avec la participation du groupe LFE ( La Formation Eclectique ). J'avais deux titres à enregistrer: une chanson très courte, "Ice Cream", qui durait 30 secondes et qui faisait office de sketch durant mes concerts, et un instrumental de deux minutes à la guitare que je ne me décidais pas à finir. A la suite des concerts correspondant à mon album "Married on", je sentais bien que le groupe qui m'accompagnait s'entendait bien. Nous avons décidé de faire durer "ice cream" jusqu'à l'épuisement avec son bourdon compulsif plus qu'assumé. Quant à l'autre instrumental, l'idée était la même: allonger le titre au maximum quitte à tomber dans la répétition tribale. C'est devenu le sujet de ce disque. Cela faisait un moment que je voulais séparer mes disques "chansons" de mes disques "expérimentaux". J'ai eu l'idée d'un titre ironique auxquels j'ajouterai des numéros de volume. Ainsi a été enregistré " Répétitif", premier essai de la série des "Archiconventionnel". La sortie en vinyle était obligatoire pour accentuer la durée des titres. Ainsi, seuls deux titres sont présents sur cet album, un par face, de plus de 20 minutes chacun. Une fois les deux morceaux enregistrées, j'ai pensé à intituler celui de la face B "Geoffrey Torres mk theme", du nom du bassiste de ce titre, Geoffrey, qui a une improvisation de basse particulièrement longue. Il y'a donc dans ce disque Geoffrey à l'orgue et à la basse, Benjamin Lebeau à la basse et au korg, et Yann Stofer à la batterie. Je joue la guitare, le korg et quelques orgues. Il y'a ensuite en invité Guillaume Brière aux Korg et Hugo Berrouet à la guitare qui sont venus se greffer lors des mixages. La prise live a eu lieu au local "L'assonette"à Bordeaux avec mon matériel analogique. Le mixage est signé The Film ( actuels The Shoes ).
Aujourd'hui, ce disque est enfin disponible en digital, grâce aux éditions Gimme Shelter.
Ciao.
dimanche, octobre 10, 2010
samedi, octobre 09, 2010
vendredi, octobre 08, 2010
LE CALENDRIER JAZZ 2011
Je suis actuellement en train de vous préparer mon nouveau calendrier pour 2011. Ce coup ci la thématique est le Jazz. Douze mois, douze portraits de jazzmen, dessinés au stylo avec les couleurs au crayons. Le format sera plus petit que pour le précédent et sera disponible des le mois de novembre. Pour ceux qui souhaitent déjà le commander, il est même moins cher qu'il ne sera dans un mois.
CIAO.
mercredi, octobre 06, 2010
LIVE PARIS MOFO SAINT OUEN , KIM & LFE ( feat DAMO SUZUKI puis THE BLOW ), JUILLET 2004:
Un internaute m'a envoyé cette vidéo. Il s'agit d'un concert à MOFO, SAINT OUEN, en 2004. Il y'a Hugo Berrouet à la guitare, Yann Stofer à la batterie, Geoffrey Torres aux claviers, moi même à la guitare et au chant. A la fin, j'avais osé demander à Damo Suzuki, qui jouait aussi à ce festival, de venir chanter sur Ice Cream. Il s'agit du chanteur de Can, tout de même. Puis la chanteuse de The Do nous rejoint, puis c'est la fin. Merci à l'internaute mystère:
CIAO.
KIM live Paris Mofo 2004 feat LFE, DAMO SUZUKI, THE BLOW from kimgiani on Vimeo.
CIAO.
DU NEUF SUR COUSSINET, ENCORE!
Mon blog Coussinet continue de se remplir de mes enregistrements inédits, au moment même où les plateformes digitales se remplissent de mes albums réédités. Tant mieux. Inondation numérique. Je viens de publier 5 enregistrements sur Coussinet: deux chansons inédites de 2004 issues des sessions d'un album jamais sorti, un instrumental qui a été retiré de "Archiconventionnel volume 2: synthétique", et deux live de l'an dernier, un à Quebel, l'autre à Gent, et tous deux capturés au dictaphone mono. Passez faire un tour sur mon blog voisin Coussinet.
Ciao.
Ciao.
mardi, octobre 05, 2010
REEDITION DE "KIM IS DEAD" ( 2005 ) SUR TOUTES LES PLATEFORMES DIGITALES:
"Kim is dead" est antérieur au début de ce blog. J'ai commencé l'enregistrement de ce disque fin 2003. L'idée était du label Time Tunnel Records: ré enregistrer mes meilleurs titres en compagnie de musiciens que j'apprécie. J'ai ainsi pu apporter un peu de frais à certains de mes enregistrements. J'ai invité Herman Dune à rejouer "Ocean bird" avec moi, "LFE" à rejouer "Ice Cream" avec moi, "Grand Six", super groupe de jazz à ré adapter "la grande traversée". Pour ces derniers, je n'étais pas là pour l'enregistrement. Leur version est tellement personnelle que je l'ai renommée en "La GRANDe traverSIX" laissant apparaître leur nom dans le verso du disque. Idem pour Ant One ( plus connu maintenant comme Antoine Boistelle , batteur qui a joué avec moi, mais aussi avec The Film, PacoVolume, Gaetan Roussel etc ) qui a ré enregistré seul une version de mon "Ecobi the mistake" avec Emilie Campesato au chant. Je suis absent de cette version. Il y' aussi Cocktail Bananas, Call Gate, Royal Woodpecker, et des membres de Calc, The Film, Pull qui sont invités dans ce disque, ainsi que Aspo et Improvisators Dub que j'avais réunis pour enregistrer un de mes inédits de Ska. Il y'a aussi deux autres chansons parues nulle part précédemment: "Black flag" et "the antitheist". Le disque est sorti chez Time Runnel Records, label de garage, en juin 2005, en cd. Le voici désormais disponible en digital.
Ciao.
Ciao.
DU CHANT, DU THEATRE, ET CHRISTOPHE:
Le 23 septembre, j'ai commencé un nouveau projet fort intimidant: conduire la chorale de Mains d'Oeuvres. Ce grand complexe à Saint Ouen avait pour projet de monter un choeur formé des employés, des bénévoles, et des résidents du lieu. Une quinzaine de personnes se sont abonnées à cette chorale. Camille, la directrice du lieu cherchait quelqu'un pour diriger cet ensemble. Maud, actuelle tourneuse ( plus pour très longtemps ) de Cocktail Bananas, et master chief de l'agence La Bise Fraiche, avait parlé de moi à Camille. Après une présentation intimidante lors d'une réunion à Mains d'Oeuvres, me voila conducteur du projet. J'aide toutes ces personnes à organiser la répartition des voix sur un répertoire qu'ils choisissent. Je les guide, je les initie à l'harmonie et le solfège, et je les fais chanter, tous les jeudis à partir de maintenant. C'est une expérience enrichissante. Les choristes veulent déjà se produire sur scène. Nous avons chanté du Pj Harvey et du Beatles pour l'instant. On parle des Frères Jacques. Quelques jours plus tard, j'apprenais des chansons du chanteur Christophe à chanter en duo avec De Rinchy et commençais des répétitions pour "sous la falaise", la pièce de théâtre de Nicolas Kerszenbaum. Le guitariste bassiste de ce projet, également co compositeur avec Guillaume Léglise de la musique de la pièce, a quitté le projet et Guillaume m'a demandé de remplacer ce jeune homme. Hors, cette semaine là, je venais aussi d'apprendre que la totalité des cinq musiques de pub que j'ai réalisées ces derniers mois n'étaient pas retenues par les différentes agences. Un coup de fatigue mélangé à un coup d'anxiété m'a soudain empêché de dormir durant plusieurs nuits. Les répertoires se mélangeaient dans me tête: ici Christophe, là Sous la falaise, parfois mes chansons, parfois celles que j'avais préparées pour les pubs, tout cela dans un chaos technique un peu flippant. A çà s'ajoutent quelques projets secrets que je monte actuellement et qui m'angoissent un peu autant qu'ils m'excitent. Comme par exemple ce tournage très étrange auquel j'ai participé le 21 septembre, un peu au dernier moment: déguisé en chien et vétu de cuir, j'étais figurant sur le tournage d'une pub de Kourtrajmé que l'on verra sur internet dans quelques mois et qui m'a fait beaucoup rire. Cette semaine d'insomnie a aussi été alourdie par un conflit entre le boss du label Vicious Circle et moi même. Nous n'avons pour l'instant trouvé aucun compromis et la sortie de mon prochain disque sur cette structure est un sujet actuellement mis en pause. Nous n'arrivons pas à nous entendre sur certains lignes du projet, or la souplesse n'a jamais fait partie de mes qualités. Je respecte le travail de ce label et des gens qui l'animent, mais nous reportons nos discussions à dans quelques mois, c'est à dire lorsque j'aurai terminé mon prochain album. Il se trouve que ce disque semble plus long à préparer que mes précédents. La couleur que je cherche est difficile à cerner. Aussi ai je décidé de ne pas parler de cet enregistrement. Certes, ce blog est un véritable exutoire pour moi et il allège la réalisation de mes projets. J'y vois plus clair lorsque j'écris mon blog. Mais il semblerait que je ne sois pas le seul à y voir plus clair. Certaines de mes idées ont servi çà et là à d'autres musiciens, que ce soit au sein d'enregistrements, de concerts, ou bien d'opinions glissées dans leurs interviews. Je souhaite désormais garder mes formules secrètes jusqu'à la réalisation de mes projets. C'est pourquoi depuis cet été, je suis plus discret dans ce blog. Je cherche donc à raconter différemment les choses. Peut être exclusivement au passé, désormais, et vous surprendre plus dans la vraie vie que dans celle virtuelle d'un blog malheureusement plagié. Vous saurez des choses issues de l'envers du décor, mais un peu plus tard qu'avant.
Les jours se sont écoulés, j'ai retrouvé le sommeil. Je jouais à Toulouse le 1 octobre, au Beaux Arts de Toulouse, dans le cadre du Printemps de Septembre, ce festival d'art contemporain génial organisé par la Fondation Cartier. Je rejoins De Rinchy, cette récente rencontre enthousiasmante, avec son ami Régis Victor. Nous mangeons, il m'explique son rôle dans ce festival: " je suis à la radio, en public, les conversations s'enchainent sur l'art contemporain et moi je demande aux artistes si ils ont bien pris leurs cinq fruits et légumes dans la journée". Nous répétons brièvement, Régis, De Rinchy et moi même pour mettre au point trois chansons de Christophe. Régis joue du clavier, De Rinchy du banjo et moi de la guitare. Je peste car je n'aime pas répéter. De Rinchy me confie: "moi non plus je ne suis pas un grand fan des répétitions car l'essentiel de ce que je fais est basé sur le ratage". On rit beaucoup, puis je pars faire ma balance. On mange, j'apprends que Neman est dans le coin car Zombie Zombie joue le même soir dans le même festival. On s'appelle, on se loupe. Je pars jouer après un flipper relaxant avec De Rinchy et Régis. Une heure de concert solo durant laquelle je me sens bien. Tout passe: le rock, le calme, les blagues, la folk, les synthés, les jouets. Plus tard, je donne donc un deuxième concert bordélique avec mes deux nouveaux comparses. Le bronx. Christophe chanté par trois mecs plus ou moins sérieux. Super. Après le concert, on parle de toutes sortes de projets avec De Rinchy. A suivre.
Le lendemain, je prend l'avion pour Paris. Je retrouve Guillaume Léglise à la la Loge, nous jouons un extrait de "Sous la falaise", lui au piano, moi à la basse. Puis nous enchainons avec un concert de My Broken Frame. Je n'ai pas de cymbales, c'est Benjamin Bardinet qui les a depuis le dernier concert de Grand West, et je m'en fous. Je rencontre Fernando, d'un label espagnol, par Julien de Gimme Shelter. Le lendemain, je n'anime pas l'open mic du Pop In, je pars à une soirée à l'Hotel Particulier de Montmartre, organisé par Ullman à l'occasion de la résidence de Dita Ventis.
Cette semaine, je finalise mon nouveau disque: un 45 tours qui sortira dans deux mois chez Moelleux Records.
Ciao.
Les jours se sont écoulés, j'ai retrouvé le sommeil. Je jouais à Toulouse le 1 octobre, au Beaux Arts de Toulouse, dans le cadre du Printemps de Septembre, ce festival d'art contemporain génial organisé par la Fondation Cartier. Je rejoins De Rinchy, cette récente rencontre enthousiasmante, avec son ami Régis Victor. Nous mangeons, il m'explique son rôle dans ce festival: " je suis à la radio, en public, les conversations s'enchainent sur l'art contemporain et moi je demande aux artistes si ils ont bien pris leurs cinq fruits et légumes dans la journée". Nous répétons brièvement, Régis, De Rinchy et moi même pour mettre au point trois chansons de Christophe. Régis joue du clavier, De Rinchy du banjo et moi de la guitare. Je peste car je n'aime pas répéter. De Rinchy me confie: "moi non plus je ne suis pas un grand fan des répétitions car l'essentiel de ce que je fais est basé sur le ratage". On rit beaucoup, puis je pars faire ma balance. On mange, j'apprends que Neman est dans le coin car Zombie Zombie joue le même soir dans le même festival. On s'appelle, on se loupe. Je pars jouer après un flipper relaxant avec De Rinchy et Régis. Une heure de concert solo durant laquelle je me sens bien. Tout passe: le rock, le calme, les blagues, la folk, les synthés, les jouets. Plus tard, je donne donc un deuxième concert bordélique avec mes deux nouveaux comparses. Le bronx. Christophe chanté par trois mecs plus ou moins sérieux. Super. Après le concert, on parle de toutes sortes de projets avec De Rinchy. A suivre.
Le lendemain, je prend l'avion pour Paris. Je retrouve Guillaume Léglise à la la Loge, nous jouons un extrait de "Sous la falaise", lui au piano, moi à la basse. Puis nous enchainons avec un concert de My Broken Frame. Je n'ai pas de cymbales, c'est Benjamin Bardinet qui les a depuis le dernier concert de Grand West, et je m'en fous. Je rencontre Fernando, d'un label espagnol, par Julien de Gimme Shelter. Le lendemain, je n'anime pas l'open mic du Pop In, je pars à une soirée à l'Hotel Particulier de Montmartre, organisé par Ullman à l'occasion de la résidence de Dita Ventis.
Cette semaine, je finalise mon nouveau disque: un 45 tours qui sortira dans deux mois chez Moelleux Records.
Ciao.