Le 16 aout je publie donc mon nouvel album "and then we take another road", édité chez Gimme Shelter. Je n'en ai pas parlé dans ce blog car je voulais garder la surprise et ne pas couper le chemin a mon album précédent que j'étais en train de jouer en live.
Ainsi, "and then we take another road" a été enregistré par mes soins de avril 2011 à avril 2012. Il s'agit d'une disque assez sombre dans la lignée de "Melodin Sane" ou "Metalic Sane", c'est à dire des disques avec très peu d'instruments et que je chante avec une voix calme. J'ai pensé un temps à faire une vraie suite à "Melodin Sane" ( 1997) et "Metalic Sane" ( 2000 ) mais j'ai pensé qu'après ma précédente trilogie cela allait m'enfermer dans un concept. J'ai pensé ce nouvel album comme un disque singulier, rattaché à rien d'autre qu'à mon humeur de ces mois là. Et il est vrai que mon humeur était assez sombre. De plus le disque m'est venu par hasard, dans la rue, en avril 2011. Je marchais quand j'ai entendu la première chanson. Je sentais bien que seuls deux instruments suffiraient. J'ai enregistré la chanson titre d'une traite avec seulement une guitare classique, un piano et un chant. Puis j'ai eu envie de continuer avec cette instrumentation minimaliste. Un soir, par internet, je discute avec Lisa Li Lund et lui témoigne mon manque de parole pour une chanson très simple avec une guitare et une voix. Spontanément elle m'écrit la moitié du texte qui servira à "tight like the tide", notre chanson écrite ensemble sur mon disque. Une autre fois c'est à Ava Carrere par téléphone que je demande des coups de mains pour un refrain, puis j'enregistre "Jackie song", une de mes nouvelles chansons qui fait allusion à Jacques Brel. Pour le reste j'ai tout écrit seul, avec ma guitare ou mon piano. Il y'a un peu de clappements de mains dans une chanson, "claps", mais sinon le reste du disque ne contient pas d'autres instruments que de la guitare et du piano, rarement joués ensemble d'ailleurs. Très peu de choeurs ou de double voix. Les textes sont beaucoup moins narratifs que par le passé, ce qui m'a donné une envie intense de chansons à images. Cet album m'a donc donné aussi l'impulsion d'enregistrer une tonne de nouvelles chansons pop sans direction particulière. Avec ma trilogie j'avais fermé quelque peu la porte à certaines de mes chansons qui n'entraient pas dans les caractéristiques que je cherchaient pour mes trois albums de 2008, 2009 et 2011. Mais désormais je n'ai plus de dogme. Cet album est donc arrivé par hasard dans ma tête et je me suis laissé faire. J'ai ensuite eu l'envie de le publier en vinyle, puis en cassette, puis en digital, mais pas en CD. Puis j'ai eu envie de dessiner chaque pochette à la main, avec toujours la même illustration, ainsi que le dos de la pochette et le disque lui même. Exercice obsessionnel, certes, mais qui garantie l'unicité de chaque exemplaire.
Il y'a 11 titres dans "and then we take another road". Je dois confier qu'il correspond à une période un peu mélancolique pour moi. Mais je n'ai pas réellement versé dans la confession. Si ce n'est dans la volonté chronologique de l'enregistrement qui laisse entrevoir une période plus optimiste. J'avais envie que l'on sente cela. Et je crois qu'on le sent. Le disque est par ailleurs assez court et ce retour au calme m'a fait un grand bien. J'espère qu'il vous fera le même effet. Car le tohu bohu pop des années 2000, tant chez moi que chez les autres, et cette recherche absolue et dépressive de chanson immédiate pop est une quette qui m'a épuisé. Je ne supporte plus le mot "tube" et les musiciens sont devenus obsédés par l'énergie à tout prix. Je pense être tombé dans le piège de l'époque moi aussi. Je ne regrette rien, mais j'avais besoin d'une pause dans ce vacarme. Elle s'appelle "And then we take another road".
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Ciao.
Ainsi, "and then we take another road" a été enregistré par mes soins de avril 2011 à avril 2012. Il s'agit d'une disque assez sombre dans la lignée de "Melodin Sane" ou "Metalic Sane", c'est à dire des disques avec très peu d'instruments et que je chante avec une voix calme. J'ai pensé un temps à faire une vraie suite à "Melodin Sane" ( 1997) et "Metalic Sane" ( 2000 ) mais j'ai pensé qu'après ma précédente trilogie cela allait m'enfermer dans un concept. J'ai pensé ce nouvel album comme un disque singulier, rattaché à rien d'autre qu'à mon humeur de ces mois là. Et il est vrai que mon humeur était assez sombre. De plus le disque m'est venu par hasard, dans la rue, en avril 2011. Je marchais quand j'ai entendu la première chanson. Je sentais bien que seuls deux instruments suffiraient. J'ai enregistré la chanson titre d'une traite avec seulement une guitare classique, un piano et un chant. Puis j'ai eu envie de continuer avec cette instrumentation minimaliste. Un soir, par internet, je discute avec Lisa Li Lund et lui témoigne mon manque de parole pour une chanson très simple avec une guitare et une voix. Spontanément elle m'écrit la moitié du texte qui servira à "tight like the tide", notre chanson écrite ensemble sur mon disque. Une autre fois c'est à Ava Carrere par téléphone que je demande des coups de mains pour un refrain, puis j'enregistre "Jackie song", une de mes nouvelles chansons qui fait allusion à Jacques Brel. Pour le reste j'ai tout écrit seul, avec ma guitare ou mon piano. Il y'a un peu de clappements de mains dans une chanson, "claps", mais sinon le reste du disque ne contient pas d'autres instruments que de la guitare et du piano, rarement joués ensemble d'ailleurs. Très peu de choeurs ou de double voix. Les textes sont beaucoup moins narratifs que par le passé, ce qui m'a donné une envie intense de chansons à images. Cet album m'a donc donné aussi l'impulsion d'enregistrer une tonne de nouvelles chansons pop sans direction particulière. Avec ma trilogie j'avais fermé quelque peu la porte à certaines de mes chansons qui n'entraient pas dans les caractéristiques que je cherchaient pour mes trois albums de 2008, 2009 et 2011. Mais désormais je n'ai plus de dogme. Cet album est donc arrivé par hasard dans ma tête et je me suis laissé faire. J'ai ensuite eu l'envie de le publier en vinyle, puis en cassette, puis en digital, mais pas en CD. Puis j'ai eu envie de dessiner chaque pochette à la main, avec toujours la même illustration, ainsi que le dos de la pochette et le disque lui même. Exercice obsessionnel, certes, mais qui garantie l'unicité de chaque exemplaire.
Il y'a 11 titres dans "and then we take another road". Je dois confier qu'il correspond à une période un peu mélancolique pour moi. Mais je n'ai pas réellement versé dans la confession. Si ce n'est dans la volonté chronologique de l'enregistrement qui laisse entrevoir une période plus optimiste. J'avais envie que l'on sente cela. Et je crois qu'on le sent. Le disque est par ailleurs assez court et ce retour au calme m'a fait un grand bien. J'espère qu'il vous fera le même effet. Car le tohu bohu pop des années 2000, tant chez moi que chez les autres, et cette recherche absolue et dépressive de chanson immédiate pop est une quette qui m'a épuisé. Je ne supporte plus le mot "tube" et les musiciens sont devenus obsédés par l'énergie à tout prix. Je pense être tombé dans le piège de l'époque moi aussi. Je ne regrette rien, mais j'avais besoin d'une pause dans ce vacarme. Elle s'appelle "And then we take another road".
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