Comme prévu Juin fut plus calme que les mois précédents. Tout d'abord car je n'avais pas des tonnes de projets en cours mais bel et bien un principal, celui de jouer comme musicien du spectacle Mistinguett, et ce en alternance avec mes remplaçants. J'eus bien sûr quelques dates, mais le rythme est redescendu un tantinet. A l'inverse de la chaleur, qui, elle, n'a pas cessé d'augmenter. Sur le plan personnel et familial, Juin fut un mois chargé en mauvaises nouvelles. Mais ce blog n'est pas censé parler de ces choses là. Il y'a la musique, avant tout, qui doit être racontée ici.
Alors voilà, le 21 juin, je continue de me souvenir que nous avons passé, mes amis et moi, une fête de la musique formidable, telle que nous la concevons et telle que nous la défendrons longtemps. Elle a mauvaise réputation, cette fête. Tout d'abord car le français est râleur. Mais aussi parce que certaines personnes se sont servi, c'est vrai, de cet événement pour vendre toutes sortes de saucisses et de boissons. C'est vrai. Puis aussi car les grandes marques et autres enseignes ont su également tirer profit de ce jour le plus long de l'année pour vendre leur saloperie de catalogue musical, montant ça et là dans la ville des podiums de plus en plus gros, avec des musiciens archi exposés pour faire venir toujours plus de public et vendre toujours plus d'espaces publicitaires. Cette grosse merde n'est pas notre fête de la musique. Non. Nous, mes amis et moi, considérons la fête de la musique comme un défouloir autour de la musique. Et le terme de "autour" prend tout son sens quand on imagine que la musique doit être jouée, ce jour là, avec des gens autour. Gamin, je me souviens très bien d'avoir entendu, en plein Bordeaux, des gens jouer du zouk, à même le bitume. Etre plongé dans la sphère d'un groupe si près était enivrant. On entendait parfaitement bien les amplis, le son tout proche de la batterie, et même les phrases que les musiciens s'échangeaient, les erreurs qu'ils jouaient. La fête de la musique c'est quand tous ensemble, musiciens, public, répertoires, improvisations, climats se rencontrent sur le bitume, et ce au delà des règles habituelles du spectacle: on ne sait pas combien de temps ça dure, ni si on reste là, on ne sait rien, on ne paye rien, on écoute ou on joue de la musique. C'est le jour de la musique. Ainsi je tente chaque année de jouer en total bénévole ce jour là, quitte à refuser des contrats. Puis j'installe du matériel dans la rue avec des amis, et nous jouons. Tout simplement. Et le plus longtemps possibles. Parfois nous n'avons aucune inspiration, parfois si. Les choses bougent. Il s'agit de musique. Parfois bonne, parfois médiocre. Mais de la musique. Rien que de la musique jouée ensemble. Ce jour là, nous avons fêté la musique.
Puis à la fin du mois nous avons fêté la sortie du premier EP de Victorine. Je jouais un concert, mon remplaçant batterie un autre, et le clip sortait aussi.
J'eus un peu de promotion à faire encore, avec mon disque solo "Kim sings the blues at Midnight Special Records", des articles publiés ça et là, comme dans TGV Mag, pour la première fois.
Aussi nous publiâmes notre premier mini album avec Les Chansons de Ma Tante, encore un groupe dans lequel je suis batteur.
Au début du mois de juillet, la canicule fut de plus en plus forte au Comédia. Le spectacle Mistinguett devint éprouvant à jouer, et pourtant j'adore ce spectacle.
J'en profitais pour monter une nouvelle exposition de dessins au 10H10, un bar de la rue de Clery. Puis j'enchainais un concert au dobro et deux jours de studio pour enregistrer la musique du prochain spectacle de Céline Garnavault pour la compagnie La Boite A Sel. En effet, elle m'a confié la musique et je dois avancer la dessus.
Enfin nous avons terminé la saison de Mistinguett au Comédia. Et nous fûmes émus, tous et toutes. Puis nous perdîmes l'une d'entre nous. La troupe est en deuil.
J'avoue une certaine fatigue due à cet événement tragique. Je jouais deux fois mon répertoire en concerts, cette semaine, une en trio, une en solo et pensais à tout ceci. L'été commence d'une façon étrange.
Alors voilà, le 21 juin, je continue de me souvenir que nous avons passé, mes amis et moi, une fête de la musique formidable, telle que nous la concevons et telle que nous la défendrons longtemps. Elle a mauvaise réputation, cette fête. Tout d'abord car le français est râleur. Mais aussi parce que certaines personnes se sont servi, c'est vrai, de cet événement pour vendre toutes sortes de saucisses et de boissons. C'est vrai. Puis aussi car les grandes marques et autres enseignes ont su également tirer profit de ce jour le plus long de l'année pour vendre leur saloperie de catalogue musical, montant ça et là dans la ville des podiums de plus en plus gros, avec des musiciens archi exposés pour faire venir toujours plus de public et vendre toujours plus d'espaces publicitaires. Cette grosse merde n'est pas notre fête de la musique. Non. Nous, mes amis et moi, considérons la fête de la musique comme un défouloir autour de la musique. Et le terme de "autour" prend tout son sens quand on imagine que la musique doit être jouée, ce jour là, avec des gens autour. Gamin, je me souviens très bien d'avoir entendu, en plein Bordeaux, des gens jouer du zouk, à même le bitume. Etre plongé dans la sphère d'un groupe si près était enivrant. On entendait parfaitement bien les amplis, le son tout proche de la batterie, et même les phrases que les musiciens s'échangeaient, les erreurs qu'ils jouaient. La fête de la musique c'est quand tous ensemble, musiciens, public, répertoires, improvisations, climats se rencontrent sur le bitume, et ce au delà des règles habituelles du spectacle: on ne sait pas combien de temps ça dure, ni si on reste là, on ne sait rien, on ne paye rien, on écoute ou on joue de la musique. C'est le jour de la musique. Ainsi je tente chaque année de jouer en total bénévole ce jour là, quitte à refuser des contrats. Puis j'installe du matériel dans la rue avec des amis, et nous jouons. Tout simplement. Et le plus longtemps possibles. Parfois nous n'avons aucune inspiration, parfois si. Les choses bougent. Il s'agit de musique. Parfois bonne, parfois médiocre. Mais de la musique. Rien que de la musique jouée ensemble. Ce jour là, nous avons fêté la musique.
Puis à la fin du mois nous avons fêté la sortie du premier EP de Victorine. Je jouais un concert, mon remplaçant batterie un autre, et le clip sortait aussi.
J'eus un peu de promotion à faire encore, avec mon disque solo "Kim sings the blues at Midnight Special Records", des articles publiés ça et là, comme dans TGV Mag, pour la première fois.
Aussi nous publiâmes notre premier mini album avec Les Chansons de Ma Tante, encore un groupe dans lequel je suis batteur.
Au début du mois de juillet, la canicule fut de plus en plus forte au Comédia. Le spectacle Mistinguett devint éprouvant à jouer, et pourtant j'adore ce spectacle.
J'en profitais pour monter une nouvelle exposition de dessins au 10H10, un bar de la rue de Clery. Puis j'enchainais un concert au dobro et deux jours de studio pour enregistrer la musique du prochain spectacle de Céline Garnavault pour la compagnie La Boite A Sel. En effet, elle m'a confié la musique et je dois avancer la dessus.
Enfin nous avons terminé la saison de Mistinguett au Comédia. Et nous fûmes émus, tous et toutes. Puis nous perdîmes l'une d'entre nous. La troupe est en deuil.
J'avoue une certaine fatigue due à cet événement tragique. Je jouais deux fois mon répertoire en concerts, cette semaine, une en trio, une en solo et pensais à tout ceci. L'été commence d'une façon étrange.