Tout d'abord merci au lecteur qui m'a laissé un commentaire sur mon precedent post. Ca m'a fait un grand plaisir.
Peut etre ai je été un peu pessimiste quant a ce concert ci.
Finalement.
Mais il faut voir aussi que je suis tres exigeant quant a mes concerts.
Le 22 mai, je suis parti jouer à Rennes, en premiere partie de Laetitia Sheriff. Elle fetait la sortie de son nouvel album. Je suis arrivé au moment de sa balance. Ses nouvelles chansons sont tres belles. Quant a sa voix, toujours aussi emouvante. J'ai rencontré Olivier Melano, son guitariste, qui fut aussi celui de Dominique A et de Miossec. Grand, blond, avec une voix de jeune gars de 15 ans. Etrange cette voix. Avant d'arriver a Rennes, je reçois un coup de fil de sa part:"Allo, Kim, c' est Olivier Melano, j'ai oublié un truc à Paris, tu pourrrais me recuperer un colis a la gare?". J'ai cru qu'un enfant etait au bout du fil. Marrant. En fait, il s'agit bien d'un grand blond d environ 37 ans. Tres bon guitariste. Precis sur les histoires de reglages d'amplis et les effets.
Laetitia etait un peu stréssée par la sortie de son disque qui a été repoussé de quelques jours.
Mon decor avait de la gueule ce soir là. Tendu par trois pieds de micro, c'etait çà la solution. Ok. Retenu. Ok.
Je voulais absolument faire un bon set. J'etais concentré comme un dingue. J'avais 45 minutes devant moi et une salle de 400 personnes. Une grande scene.
Le frere de Melano m'a présenté.
Puis j'ai démarré par "You really are a woman". Marre de la jouer celle ci a force.
J'ai enchainé par un peu de clavier. Les chansons sombres passaient bien. "Boogie Masturbation" aussi, que j'ai démarré par un sketch d'impro debile. C'est passé. Ouf. J'etais content.
Laetitia Sheriff a fait un show superbe. A la fin, j'ai fais dj avec Olivier Melano. J'etais peu inspiré. Meme si "Hey Fellows" de Samba Wallace a encore fait son effet. Puis hotel.
Le lendemain, je partais pour Rouen. J'ai fait mon changement de train a Paris. Ce qui etait etrange. En tournée, mais on repasse par la ville ou on habite. Ok. Burgers a midi. Mal au ventre. Je m'endors dans le TER. Puis arrive a Rouen, cours a la fnac, faire un show case.
Tres bon forum. On me sert des biscuits, j'en mange trop, du coca, j'en bois trop, du café, j'en prends plein, je parle. Je regarde les mises en place effectuées pour mon disque. Ca roule. Balance faite en 1 minute. Je rencontre les deux personnes de l'association Europe and Co qui me font jouer le soir. Le meilleur accueil que j'ai eu dans ma vie. Je fais mon show case a la Fnac. La plupart du temps, je me debranche. Ca me donne envie de faire une tournée des fnacs. Ca va etre compliqué. Bref. Je joue. Il y a un peu de monde. Ce disque commence a marcher, c est sur maintenant. Je pars faire ma balance a l' Emporium Galorium. La serveuse est russe, on parle. Ce lieu ressemble à un bar rock du debut des années 90, une association de theatre ou un club libertin. Je ne sais pas. En tout cas, je sens en arrivant que je vais pouvoir faire un concert intime comme j'aime en faire en ce moment. Je rencotre Yvas Labbe de Mr Lab. Il nous raconte ses concerts. On mange. J'ai sommeil. Mon concert a duré 1h45. Il etait tres sombre au debut, puis j'ai ripé avec "Boogie Masturbation", que j' introduis en ce moment par une longue explication qui vire parfois à l 'improvisation/stand up. Quand je le sens. Là, je le sentais. D'accord, çà n 'a rien a voir avec l'ambiance de mon disque, mais merde, j'aime bien faire le con. Parfois. J'ai fait mon meilleur concert de l'année. "Europa" m'a troublé, comme souvent en ce moment. Puis, hotel. Un super hotel. "Hotel de l'Europe". On m' a demandé un dessin pour le livre d or. Ok.
Puis depart pour Miramont de Guyenne. Rouen/Paris. Encore un changement à Paris? C est fou, je passe tous les jours dans ma nouvelle ville durant cette tournée. Il y a un changement de 1h30 entre les deux gares. Je consulte mes mails. Je reçois des devis de salles de répétitions à Paris. Et puis des mails de Johann Dalgaard, ou Maxime Garoute. Et puis des textos de Antoine (Ant One). Mon "backind band parisien d'une seule date" sera surement constitué de Johann Dalgaar (actuel organiste de Yael Naim ,Benjamin Biolay et Maya Barsoni), Maxime Garoute (batteur pour plein de gens, la liste est longue), et Antoine (Ant One, The Film). Johann n'aura surement pas beaucoup de temps. Mais il est ok pour un live. Maxime pareil. Ant One a plus de temps. Je risque faire des duos avec lui. On verra. J'ai rencontré Johaan et Maxime sur l'enregistrement de l'album d'Uminski, quant a Antoine, on se connait depuis The Film.
Bref, apres ce changement de train a Paris, et apres avoir consulté mes mails, je prends un nouveau train. Celui là m 'amene a Bordeaux. Un changement de deux heures dans mon ancienne ville. Bonjour le blues. Re cyber café.
Puis TER en direction de Miramont de Guyenne. Une heure de train. Et puis 30 minutes de voiture. En tout, 9 heures de trajet. Dur.
Arrivée au Festival Abracada Sons. Je croise les Kitchen Men, groupe yéyé avec Nico de Deche Dans Face, Fredovicth, et Frandol ( l ex Roadrunners). Je crois aussi Syd Matters. On discute. Et puis je fais la premiere partie de mon concert. Mon live etait divisé en deux parties. La premiere etait nule. Il n y avait personne, j'ouvrais le festival. La deuxieme, bien meilleure. J'ai fait un concert rock. Pas du tout comme les concerts intimes que je donne en ce moment. Un concert ou je bouge la tete, ou je hurle. Sauf que çà m'a fait beaucoup de bien. C'est bon, j' ai repris gout a ce genre de concerts. Ceux que je faisais il y a deux ans, par exemple en premiere partie de Dionysos, et qui, au bout d'un moment, m'ont lassé. Peut etre est ce le jeu de batterie de Nico pendant sa balance des Kitchenmen qui m'a mis les nerfs. Ce fameux truc nerveux qui donne du rock partout.
Le concert etait chouette. J'etais content. Comme on etait pres de Bordeaux, il y'a eu le petit moment d'agréssivité lorsque je vendais mes disques, tranquille a la fin de mon concert, sur un stand. Un mec que je connais s'approche avec ce regard mi pretentieux mi jaloux mi frustré. Cette attitude qu ont beaucoup de gens à Bordeaux issus des concerts rock indé. Ce fameux truc qui m'a fait arreter les concerts dans cette ville dont j'aime pourtant vraiment l'architecture et le climat. Ce truc qui m'a fait partir de Bordeaux: "Qu'est ce que tu fous là, toi? Tu joues au con dans ton coin, c est çà?". Moi, de retorquer "Pardon, comment çà. Bonjour tout d'abord". "T'es dans ton coin là, tu vends tes trucs. Pfff". N'empeche que j'en ai vendu de mes trucs.
Le lendemain, je rentrais a Paris. Epuisé. Je suis crevé en ce moment.
Ce matin, je me reveille avec l'envie monstrueuse d'enregistrer des nouvelles chansons pour un nouveau disque. Allez, c'est reparti pour un tour.
Ciao.
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