mercredi, novembre 19, 2008

NIMES/MONSEMPRON LIBOS/BESSIERES/TARBES/TOULOUSE/BORDEAUX/PARIS

Une ville par jour depuis jeudi!
Je suis parti de Paris jeudi, apres avoir retouché quelques mixages de mes nouvelles chansons.
J'ai pris le train en gare de Lyon, direction Nimes. J'etais attendu par Geraldine, qui travaille a la fnac et organise des concerts. Nous nous somme rendus a la fnac, pour un showcase. Il n'y avait personne. Donc, je n'ai pas joué. Par le passé, j'aurais relevé le défi, serais allé jouer dans les allées de la fnac. Je m'en suis empéché, car ce genre de performances m'a souvent fait passer pour un débile. Je suis donc allé faire ma balance. Le Libanim est un restaurant libanais qui organise des concerts dans sa cave geante, une jauge a 200 places! Le concert etait complet. L'affiche etait 22 Pisterpirko/ Kim. Faire une balance dans une ambiance de guichet fermé est tres agréable. Toute l'organisation est détendu. Tellement détendu que j'ai piqué du nez dans la loge. Une loge un peu sombre, avec des canapés mauves et pourpres, des pieres du sud de la France. Je me serais cru en Italie. Apres plusieurs café avec le patron libanais, je monte mon decor avec beaucoup de difficultés. Certains endroits un peu voutés ne sont pas simples pour mon decor. Puis une balance expédiée, comme d'habitude. Je ne suis pas fan des balances. Je suis seul. Prendre mes marques avec moi meme, j'ai toujours trouvé çà un peu ridicule. J'avais une requette: pas de reverb. Pas d'effets. Rien sur la table de mixage. Mais le sonorisateur m'a expliqué que c'etait mieux, avec de la reverb. Je lui ai dit que non. Il m'a dit que si. Il m'a ensuite expliqué comment c'etait de faire un mixage, et que toujours, toujours, tout le monde mettait de la reverb sur des disques. Je lui ai demandé de l'enlever.
Le soir, je rencontrais Scott, un tourneur avec qui je devais faire des dates en 2000. Mais çà ne s'etait pas fait. Tres gentil, Scott. Puis ai fait mon concert. Je l'ai chargé un peu rock. Peu de gens etaient attentifs. Il a bien fallu 6 chansons pour avoir un peu d'attention. Puis la sauce a pris sur une ballade tres douce. J'ai alors pensé tenir les gens, mais "Boogie Masturbation" a peut etre était une erreur. J'ai alors arrété la partie "folk" du set pour la partie "synthé". En enchainant mes chansons un peu new wave, j'était plus bruyant, plus rythmique, et donc plus armé. Le concert s'est bien passé. Meme si le sonorisateur avait rajouté la reverb! J'ai joué 45 minutes, ce qui est deja beaucoup en premiere partie.
Le lendemain, je jouais a Monsempron Libos. Je rejoignais Martial, ami de Stephan (Dionysos), et chanteur solo. Martial a fait mes trois premieres parties sur les dates suivantes. Le premiere, Monsempron Libos, donc, etait assez difficile. Le bar etait peuplé de gens qui n'avaient qu'une envie: boire. Et vous savez tout le mal que je pense de l'alcool. Martial a fait un concert dans un vacarme atroce. Puis j'ai joué dans le double de bruit. Une experience. Une epreuve pour l'orgueil et la patience. Mais en etant optimiste, une occasion de tenter de nouvelles choses. Un solo par là, une transposition ici. J'ai réussi à y trouver mon compte. Et puis j'ai réussi à accrocher une personne, et c'est deja çà!
Le 15, Martial et moi etions a Bessieres. L'attention etait maximale durant le concert de Martial. Quand çà a été mon tour, idem. Un vrai tabac. Il y'avait Stephan. Nous avons joué une ou deux chanson ensemble, Martial, Stephan et moi. Ravi de cette soirée.
Le lendemain, nous partions, toujours Martial et moi, pour un concert a Tarbes. Là, çà a franchement été un triomphe. Il faut dire que ma précédente date a Tarbes avait été un succes. Les gens etaient revenus. Martial etait en premiere partie, les gens écoutaient ses chansons. Quand çà a été mon tour, je me suis permis de commencer par un solo de clavier un peu expérimental. Tout d'abord parceque j'ai un nouveau clavier supplémentaire pour mes concerts, et aussi parceque ce meme clavier ne peu se jouer qu'assis, puisque c'est un "roll key", c est a dire un orgue roulable et parfaitement souple. Tres pratique. J'ai fait beaucoup de claviers de "Don Lee Doo" avec ce dernier. La derniere raison de cette ouverture avec un solo de clavier est que "Archiconventionnel Volume 1 synthetique" a reçu un tres bon accueil dans cette ville. Je ne sais pas pourquoi, mais il se trouve que les gens de Tarbes préferent ma facette lofi experimentale. Certains m'ont meme dit que "Don Lee Doo" etait un peu trop FM pour eux. Dingue. Si j'avais su çà du temps de mes disques des années 90, je serais passé par Tarbes au lieu de me faire prendre pour un clochard a Reims en 99, en plein boum de la French Touch. Bref, a Tarbes dimanche, j'étais plus qu'à l'aise. Tout passait. Mes ballades folk, mes coté rock, mes claviers. J'ai meme rejoué une chanson de "Radio Dub". Sans la répéter avant pour avoir le maximum de trac.
Le lendemain, je partais rejoindre le groupe Bogart and the additives pour une répétition dans les anciens locaux de Gold pres de Toulouse.
Nous préparions enfin de concert de "Kim & Bogart ATT". Un live où je joue mes chansons, mais accompagné de Bogart en backing band. Ils avaient déja préparé toutes leurs parties. Ils savaient quoi jouer et la répétition n'a pas duré trop longtemps. Nous avons une heure de concert possible. Il me tarde de les rejoindre a Toujouse, a nouveau, mais ce coup ci pour le grand soir!
Nous avons répété des chansons de "Don Lee Doo", mais aussi un peu de "Rock N Roll Calvaire" et de "Is dead".
Quant à "When the river turns around", elle m'a toujours fait pensé à du Gold. Vous voyez ce groupe français de années 80? Pour ceux qui connaissent Gold et "When the river turns around", imaginez ma chanson avec des paroles d'Emile, le chanteur. Et oui! Ca marche. Donc, jouer ce titre dans les meme locaux que ceux ou Gold répétaient il y'a 20 ans, çà m'a fait une drole d'impression.
Etant libéré plus tot de cette répétition du lundi, je me suis rapproché de chez moi, prenant un train improvisé pour Bordeaux, en compagnie de Floriane de Kamionette prod. J'ai rejoins Hugo à Bordeaux chez qui je dormais, puis m'échappais vers Paris, au matin, en vue de rentrer chez moi apres 5 jours de vadrouille. Sur le quai, je croise Guillaume et Philippe de Vicious Circle avec qui j'ai pu faire le trajet, dejeuner, et meme improviser une reunion (telle que l'a dit Philippe).
Là, je reçois un coup de fil de Mathias Malzieu: "mec, où es tu? On a besoin de toi au studio accousti dans le 6 eme arrondissement pour l'enregistrement de l'album d'Olivia Ruiz. A quelle heure tu peux y etre? Amene ton monichord!".
A peine arrivé à Paris, je pause ma valise, prend mon omnichord, un taxi et fonce au studio. Là, j'y enregistre de l'omnichord pour Olivia Ruiz. Mathias est le réalisateur du disque. Quant à Olivia, elle installe dans le studio une ambiance tres "sud de la France". Elle parle espagnol à ces amis musiciens espagnols qu'elle a invités, il y'a du fromage délicieux, Robin, son guitariste jazzy, et du café. Le studio est magnifique. Plein de pianos, des guitares, des gens. Super. Je fais ma prise d'omnichord et les ingénieurs prennent le son qui sort du l'engin. Ce qui m'etonne! Je le fais plutot en jack! Les micros sont tres chaleureux. Mathias me demande si il est possible de jouer une mélodie avec l'omnichord. Normallement, l'omnichord est un instrument harmonique où la péllicule digitale égraine les accords sélectionnés par des boutons.Mais le défi m'a plu et a donné des idées à Olivia. Je n'avais jamais joué de mélodies à l'omnichord. Voila qui est fait sur une idée d'Olivia Ruiz. Il me tarde la prochaine session.
Le soir, de retour chez moi, une grosse fatigue me tombe dessus. Je repars demain pour Reims et Metz.
Ciao.

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