J'ai appris tardivement que le Sud Ouest, ma région d'adoption, avait été particulierement touchée par de graves problemes climatiques.
J'ai donc une pensée pour eux et leur adresse un message sur le weblog. Particulierement à mon amie Melanie Valera, plus connue sous le nom de Tender Forever, qui vient de voir la maison de ses parents détruite dans les landes. Je ferai ce que je peux. On parle d'un concert de soutien, vu que les assurances risquent d'etre peu clementes. Peut etre ce concert aura t il lieu en Californie ou Melanie vie actuellement. Dans ca cas, je n'y serai pas, bien sur. Alors une bise pour elle d'un coté du globe et sa famille dans les Landes. Une pensée aussi pour son frere. Et pour la Dune du Pyla, qui parait il, a beaucoup souffert de la tempete. Une pensée aussi pour Nicolas Auger qui craint tous les jours que le fleuve innonde sa maison, elle meme privée d'electricité, depuis cette tempete. Il s'agit de mes amis, mais aussi de ce fleuve, la Garonne, et de ce magnifique endroit, Le Pyla.
Ciao.
mercredi, janvier 28, 2009
mardi, janvier 27, 2009
LE CHANT
Pas facile cet instrument à la con!
Ce matin, j'ai beaucoup chanté. Comme prévu, je ne suis pas retourné devant ma console d'enregistrement tant que je n'avais pas fini les paroles des couplets de "My Family" et de la nouvelle version de "Can you hear me this way?". Ca a été tres dur. Je m'etais imposé un chant lexical et quelques sonorités dont j'avais besoin pour chaque chanson. En meme temps, et pour me detacher un peu, j'etais sur facebook, parfois je discutais. Parfois non.
Les nouvelles paroles de "Can you hear me this way?" sont beaucoup mieux. La chanson est tres technique à chanter. J'ai écrit des paroles avec les titres de "Don Lee Doo" pour faire un petit jeu de piste. Et aussi parceque la chanson est trop bluesy pour que je chante quelque chose de trop personnel. Alors je prends le role de Don Lee Doo.
Pour "My family", au contraire, la chanson est autobiographique.
Ce matin, j'ai fait 3 heures de prises chant. J'ai mis trop d'energie dans "My family" et peut etre trop de mots. Pour "Can You hear me this way", en revanche, je pense avoir fini. Il faut s'arreter là. Le mixage va me prendre du temps car la texture de cette chanson est tres differente du reste.
Les derniers mixages de "No one is there" commencent à etre tres fluides.
"Solenn" sonnnent tres bien aussi, mais quelques notes sont un peu fausses.
Ces 5 chansons vont etre mises de coté pour l'instant. Je les reprendrai plus tard. Je vais commencer d'autres choses.
Ciao.
Ce matin, j'ai beaucoup chanté. Comme prévu, je ne suis pas retourné devant ma console d'enregistrement tant que je n'avais pas fini les paroles des couplets de "My Family" et de la nouvelle version de "Can you hear me this way?". Ca a été tres dur. Je m'etais imposé un chant lexical et quelques sonorités dont j'avais besoin pour chaque chanson. En meme temps, et pour me detacher un peu, j'etais sur facebook, parfois je discutais. Parfois non.
Les nouvelles paroles de "Can you hear me this way?" sont beaucoup mieux. La chanson est tres technique à chanter. J'ai écrit des paroles avec les titres de "Don Lee Doo" pour faire un petit jeu de piste. Et aussi parceque la chanson est trop bluesy pour que je chante quelque chose de trop personnel. Alors je prends le role de Don Lee Doo.
Pour "My family", au contraire, la chanson est autobiographique.
Ce matin, j'ai fait 3 heures de prises chant. J'ai mis trop d'energie dans "My family" et peut etre trop de mots. Pour "Can You hear me this way", en revanche, je pense avoir fini. Il faut s'arreter là. Le mixage va me prendre du temps car la texture de cette chanson est tres differente du reste.
Les derniers mixages de "No one is there" commencent à etre tres fluides.
"Solenn" sonnnent tres bien aussi, mais quelques notes sont un peu fausses.
Ces 5 chansons vont etre mises de coté pour l'instant. Je les reprendrai plus tard. Je vais commencer d'autres choses.
Ciao.
lundi, janvier 26, 2009
"SOLENN"
J'avais fait une faute à ce prenom. Je m'en suis rendu compte. Ca n'a pas altéré plus que çà la chanson. C'est donc une de mes nouvelles chansons. Elle a ses chances sur mon prochain disque. Plus l'enregistrement avance, plus l'album semble avoir besoin de cette chanson. Tout d'abord car c'est une ballade americana comme je n'en avais plus fait depuis "Ocean bird", mais en moins folk. J'avais enregistré le fender rhodes chez Ben des Bewitched Hands à Reims. C'est une partie de clavier tres ryhtmique que j'avais de coté pour une autre chanson prévue pour "Married On" en 2001, mais abandonnée. Lorsque j'ai eu quelques notes dans la tete de cette nouvelle chanson, "Solenn", c'etait pendant l'enregistrement de "Don Lee Doo". Mais rien à faire, quelque chose manquait et je n'avais pas fini son enregistrement. En melangeant la chanson à la partie de rhodes de l'autre chanson, le rythme etait enfin intéressant. J'ai pris une partie de batterie que j'avais enregistrée juste avant de quitter Bordeaux, pour une autre chanson. Le melange du chant de "Solenn", de la batterie d'un brouillon de janvier 2008 avec le clavier rejoué de cette chanson de 2001 fonctionne tres bien, et donne ainsi ma premiere chanson "californienne 70's". Du moins c est ce que je ressens en la chantant. Moins molle qu' "Ocean Bird", mais plus electrique avec la production seche de "Don Lee Doo". L'ambiance est plus reposante, etrangement. La chanson est une sorte de boucle. Si bien que je l'ai étirée sur 7 minutes en attendant de savoir quelle sera sa place dans le disque. Une fois que je le saurai, je pourrai décider d'y mettre des solis ou non. Il faut attendre. Je verrai. Les paroles parlent plus ou moins de la fille de PPDA, dans le sens ou je ne cite rien d'autre que son prenom, et parle d'une maladie que les jeunes filles ont, et en particulier elle, Solenn, dont je parle au passé, dans l'ombre d'un pere celebre. C'est discret, mais on peut comprendre qu'il s'agit d'anorexie et de la fille de PPDA. Je ne voulais pas d'un hommage clair et net, car je n'ai pas connu cette jeune fille, et n'apprécie pas particulierement son pere. En revanche, cette maladie mentale m'a toujours touché. De plus, le refrain dans lequel je dis le prenom m'est venu spontanemment. Alors il fallait bien faire une chanson sur une Solenn. J'ai fait les paroles hier. J'ai mis beaucoup de temps. Puis j'ai fait les prises chant. A la réécoute, je pense que je rechanterai les couplets plus tard car la voix n'est pas assez reposée. Mais pour çà, il va falloir un peu d'entrainement. Je me suis rendu compte que je ne savais plus trop faire ce genre de chants tres tres tres calmes que je faisais beaucoup, pourtant, vers 1996. Je vais me servir des prochains concerts comme entrainement. A Anglet, par exemple, ou je joue la semaine prochaine, je vais essayer de chanter une chanson a la limite du chuchottement. Mais avec de la presence quand meme, et de la justesse. Et puis je referai le chant dans un mois surement, le temps de prendre du recul. J'ai aussi fait un premier mixage de "never come back to 2U" dans laquelle je chante entre une voix de tete claire et une voix de funk bluesy, comme dans "Don Lee Doo on Belly Bay". Mais moins gag, plus ambigue. Le theme de la chanson est assez sombre et fait reference à quelques situations personnelles vecues. Du coup, j'ai chanté pile entre deux feelings. J'espere que cela se ressent. Je vais attendre un peu avant d'écouter. De plus, si le mixage me semble assez net, je ne sais pas encore si je garde l'introduction avec des flutes synthétiques. Je déciderai çà suivant la place qu'occupera la chanson dans le disque. Enfin, j'ai fait un deuxieme mixage de "No one is there", que je trouve maintenant tres bien mixée. Je ne pense pas pouvoir faire mieux. A laisser reposer donc. Je dois desormais m'attaquer à "My Family" dont le mixage est bien entamé, mais pour laquelle je n'ai fait que les paroles et les prises chant du refrain. Pour ce qui est du couplet, j'ai un peu plus de mal. Il faut que ce couplet soit interprété plus rock. J'ai besoin d'un chant lexical gutural et de placements judicieux pour combler l'absence volontaire d'instruments groovy sur les couplets. J'ai mon sujet, puisque c'est une chanson sur la famille, mais je dois etre sincere, lisible, funky, rock, et ajuster tout çà à la voix, tout en gardant un peu d'energie pour ne pas ecraser le refrain et la coda. Ca va etre tres dur. Je planche là dessus et aussi sur de nouvelles paroles pour "Can you hear me this way?". Je n'aime pas son sujet. Je n'aime pas non plus le mixage des equalisations. Je dois refaire çà. Si mes textures commencent à etre nettes et energiques pour les autres chansons, il y'a encore quelques ajustements à faire pour celle ci. Mais pas tant que le chant n'est pas fait. Je sais que la voix sera tres medium, et si je prepare trop mon instrumental au point de vue du mixage, je risque de tout devoir refaire une fois le chant enregistré, et ainsi perdre du temps, et donc de la motivation. Alors patience. L'appartement est calme, car je dois absolument et avant tout finir les paroles de "My family"et de "Can you hear me this way?". Je ne reprendrai pas les enregistrements tant que ca ne sera pas au point. Pour tester les paroles, je joue la chanson au piano, testant chaque note sans parole, pour voir si une version instrumentale au piano est possible. Si la melodie se joue a la main droite, c est que la melodie est solide. J'ai pas dit bonne, j'ai dit solide. Une fois ecrite, je joue la chanson a la guitare pour voir si elle peut se chanter debout, aisemment. Si les paroles resistent plus ou moins aux deux tests, j'enregistre une version. Plus l'air de la chanson est "solide", plus il est possible de le reproduire, et donc de l'interpreter. Exemple, "yesterday" de Mc Cartney. Reprise dans le monde entier. L'air est solide, on peut le jouer sans paroles avec une instrument melodique. Le ressenti se placera donc dans l'interpretation. Tout l'inverse de l'ecriture à la Dylan. Il chante autre chose que des notes. Je m'en suis rendu compte l'autre jour en enregistrant une cover de "Don't think twice, it's allright". On ne peut pas en faire une version sonnerie de portable! On ne pas pas jouer le theme à la guitare. C est ni mieux ni moins bien, c est different. J'aime les deux. Mais pour mon disque, je veux des melodies "solides". J'ai deja beaucoup fait "d'airs diffus", et interpretables uniquement par moi. Je veux essayer autre chose. Bien sur, comme souvent, cette obsession me passera, et je decreterai dans 6 mois que les melodies trop lisibles n'ont plus aucun interet à mes oreilles. Mais pour l'instant, j'en suis là.
Hier, j'ai joué quelques chansons de Madonna, Prince et Bangles à une fete avec Julien Bonny et Owen Stewart. Tres chouette.
Ciao.
Hier, j'ai joué quelques chansons de Madonna, Prince et Bangles à une fete avec Julien Bonny et Owen Stewart. Tres chouette.
Ciao.
samedi, janvier 24, 2009
SFARR, LES BLOGS ET LA BATTERIE.
La journée d'hier fut formidable. Je suis arrivé à 10h30 au studio Ferbere dans le 20eme arrondissement de Paris. Une batterie des années 60 m'attendait, siege haut, comme j'avais appris en 1987 dans mon ecole de jazz. Apres le costume, le maquillage et la coiffure, il y'a eu pour moi un peu de rasage. En effet, l'idée de la coupe "banane" a été abandonnée par Sfar. Je retrouve ce dernier sur le plateau de tournage, avec Olivier Daviaud, mais aussi Jerome Goldé et les autres musiciens figurants de cette scene. L'idée etait de me transformer en anglais sixties. Sfar s'approche de moi, papier et stylo dans la main, et me dessine avec des rouflaquettes, en indiquant au coiffeur de me faire ce genre de moustache. Meme si je connais peu les dessins de Sfar, je suis extremement fan de la bande de déssinateurs à laquelle il appartient. Lewis Trondheim par exemple. Et pour moi etre en face d'un dessinateur est vraiment impressionnant puisque depuis tout petit je reve d'etre dessinateur de bandes déssinées. Lui ne le sait pas. Il faut tout de meme un film de Sfar sur Gainsbourg pour que je rencontre ce dessinateur. Le voila réalisateur, et me voila acteur figurant. On me coupe la moustache comme sur la photo, puis on va sur le plateau. J'avais appris l'improvisation de batterie par coeur la veille. Nous avons fait plusieurs prises. Je ne peux pas devoiler ce qu'il se passe dans cette scene, ce serait enlever du mystere. Et puis de quoi aurais je l'air si elle est coupée au montage?
En revanche, une fois le film sorti, je vous parlerai plus longuement de cette journée où je jouais de la batterie, certes, mais en tant que figurant pour le cinema.
Pour ma part, il y'avait aussi cette motivation de m'habituer à la camera. Et elle etait enorme cette camera, donc, je pense avoir appris beaucoup hier.
Je veux apprendre tout çà afin de peaufiner mes prochains clips.
D'apres le directeur de casting, je devrais postuler à d'autres castings. Je vais essayer. Tout çà peut creer des accidents. On verra.
Aujourd'hui j'ai retouché quelques mixages, mais n'ai pas fait de prises chants sur mes nouvelles chansons.
En revanche, j'ai rédigé plusieurs articles pour un blog duquel je serai l'editorialiste la semaine prochaine.
Ciao.
jeudi, janvier 22, 2009
SOLENE,JOE MEEK et ma WEBCAM:
Joe Meek etait ce producteur expérimentale et homosexuel qui arrangeait des groupes de surf dans les années 60 et quelques girls band. Le plus connu de ses tubes est "I hear a new world" sur lequel il passe ses voix en accéléré. Mais c'est aussi le nom d'un pré ampli. Nous en parlions ce matin au téléphone avec Jean François PacoVolume qui vient de me vendre son pré ampli "Joe Meek". Le premier de ma vie. Je n'avais jamais eu de préampli avant. Entre le micro qui prend le son et la table de mixage, il existe le "pré ampli" qui traite le son avant son enregistrement. J'en ai desormais un. J'ai donc chanté toutes la journée puisque j'avais dédié cette journée à l'enregistrement des chants de mes dernieres chansons. Le son est terriblement présent. C'est un vrai plaisir de chanter dans ces conditions. J'ai enregistré çà et là des voix en profitant de l'effet de nouveauté, sans vraiment etablir de liste des chants à enregistrer. Ainsi j'ai refait les couplets de "No one is there", puis ceux de " never come back 2U", puis les refrains de "My Family" et ceux de "Solene". Je suis vraiment content de mes prises. J'ai meme rajouté une courte intervention de guitare folk sur "Solene" tellement le son etait chaleureux. "No one is there" a subi encore un petit lifting. En effet, ce week end en concert à Epinal, j'ai joué cette nouvelle chanson pour tester ce qu'elle rendait. Rien de tel que le live pour çà. Et chose à laquelle je ne m'attendais pas, elle pose une ambiance tres mélancolique ainsi interprétée à la guitare et à l'harmonica. Je l'ai joué à nouveau hier soir à Simon, internaute avec qui j'avais rendez vous pour un concert en webcam. Le concert s'est tres bien déroulé. Simon ne pouvait pas me repondre car il n'avait pas de micro alors il réagissait en écrivant dans l'endroit prévu pour écrire dans Skype. Comme Panpan master est de passage à Paris et qu'il etait chez moi, nous avons meme joué un morceau ensemble. J'ai donc joué "No one is there" et ai trouvé que la version folk etait peut etre meilleure que celle que j'avais enregistrée. Je faisais écouter ce matin à Jean François qui pense que la version est bien telle quelle avec guitare basse clavier batterie et omnichord. En revanche d'apres lui la grosse caisse etait trop bavarde. J'ai enlevé la moitié des coups et ai accentué le sextolet par un maracas. Je pense que le refrain s'envole un peu mieux. Mon probleme en ce moment est que je me remets à faire des chansons avec des refrains. J'avais perdu l'habitude. "My Family" a un refrain. Sa nouvelle version fonctionne mieux mais la structure A/B/A/B ne me plaisait pas. J'ai rajouté un "C" auquel j'ai pensé l'autre jour dans le metro avec que des accords majeurs mais dans une suite tragique. Ou rock. Comme vous voudrez. Mais à ce tempo, je trouve çà un peu sombre. Les envies de hurler reviennent sur cette version. Et je repense à "Z and Zoe", un peu déçu que "Don Lee Doo" ne contiennent aucune chanson hard rock. Avec "My Family" me reviennent mes envies de "disco/hardrock" comme "Rock N Roll Calvaire". Ce qui me fait peur car je m'eloigne un peu de mon souhait de suite à "Don Lee Doo". A la fois, il faut lacher un peu prise. Pas facile. En enregistrant les chants de "Solene", au contraire, j'avais l'impression de revenir à des ballades americana comme "ocean bird". Pourquoi pas. J'espere arriver à quelque chose de sec comme "Don Lee Doo", un peu funky, un peu bluesy, un peu new wave, mais en rajoutant un zeste de rock car j'ai ce coté là qui sort en concert, et un poil de folk pour les meme raisons. C'est peut etre faisable. Tout est une question de dosage.
Ce soir, je dois interompre cette journée d'enregistrement pour répéter encore ma partie de batterie que je dois jouer demain en playback pour le film de Sfar.
Ciao.
Ce soir, je dois interompre cette journée d'enregistrement pour répéter encore ma partie de batterie que je dois jouer demain en playback pour le film de Sfar.
Ciao.
mercredi, janvier 21, 2009
HORS FORMAT
Je viens de faire une interview par telephone avec Mikael qui travaille dans une radio pres d'Epinal. L'emission s'appelle "hors format". C'etait super. J'ai joué plusieurs chansons a moi au banjo, a l'omnichord a la guitare ou a l'harmonium. On prevoit une autre rencontre, ce coup ci dans les studios de sa radio. Il aimerait me faire rencontrer des gens d'Epinal qui jouent d'une instrument spinalien traditionnel.
Vivement mon prochain concert a Epinal!
Ciao.
Vivement mon prochain concert a Epinal!
Ciao.
mardi, janvier 20, 2009
DE VIEILLES CHANSONS SUR LE BLOG DE STEPHEN , DISQUAIRE ET FOUINEUR:
http://austinringo.musicblog.fr/2/
De vieilles chansons a moi en ecoute là.
Ciao.
De vieilles chansons a moi en ecoute là.
Ciao.
lundi, janvier 19, 2009
EPINAL
Samedi, j'ai joué à Epinal, au lavoir, grace à l'association des "voyageurs du son". Le concert s'est tres bien passé. J'ai été reçu de maniere formidable par cette association spinalienne qui en etait a son 14eme concert pour sa premiere année d'existence.
En ce moment, je joue assez peu en concert et cela me repose. C'est du à l'enregistrement de mon prochain album qui me prend tout mon temps. Et aussi au vieillissement de mon dernier, "Don Lee Doo", que je commence à avoir joué dans un paquet d'endroits.
Mais il est préférable pour faire de bons concerts de rentrer dans une dynamique de frequence. Une série de concerts permets d'instaurer un échauffement tant du point de vue physique que creatif, ce qui sert au spectacle. C'est valable d'une maniere generale pour tout en musique. Ainsi, mes sessions d'enregistrements que je faisais cet automne en pleine tournée n'etaient pas assez compactées dans le temps, je ne pouvais pas assez me concentrer et ainsi il etait difficile de produire des choses satisfaisantes. J'ai jeté un paquet de chansons cet automne. Les mois de decembre et ce debut janvier m'ont au contraire permis d'avancer avec plus de temps. Mais le vase communiquant m'a fait perdre un peu de mon energie pour le live. Donc, meme si je suis content de ce concert à Epinal, j'ai trouvé mes moments rock pas assez energiques, sur le plan vocal par exemple. Quant aux moments plus calmes, ils n'etaient pas assez intenses à mon gout. C'est tout le probleme avec une date isolée.
Mais dans l'ensemble, je suis content.
Je retourne à mes enregistrements.
Ciao.
En ce moment, je joue assez peu en concert et cela me repose. C'est du à l'enregistrement de mon prochain album qui me prend tout mon temps. Et aussi au vieillissement de mon dernier, "Don Lee Doo", que je commence à avoir joué dans un paquet d'endroits.
Mais il est préférable pour faire de bons concerts de rentrer dans une dynamique de frequence. Une série de concerts permets d'instaurer un échauffement tant du point de vue physique que creatif, ce qui sert au spectacle. C'est valable d'une maniere generale pour tout en musique. Ainsi, mes sessions d'enregistrements que je faisais cet automne en pleine tournée n'etaient pas assez compactées dans le temps, je ne pouvais pas assez me concentrer et ainsi il etait difficile de produire des choses satisfaisantes. J'ai jeté un paquet de chansons cet automne. Les mois de decembre et ce debut janvier m'ont au contraire permis d'avancer avec plus de temps. Mais le vase communiquant m'a fait perdre un peu de mon energie pour le live. Donc, meme si je suis content de ce concert à Epinal, j'ai trouvé mes moments rock pas assez energiques, sur le plan vocal par exemple. Quant aux moments plus calmes, ils n'etaient pas assez intenses à mon gout. C'est tout le probleme avec une date isolée.
Mais dans l'ensemble, je suis content.
Je retourne à mes enregistrements.
Ciao.
jeudi, janvier 15, 2009
LES COUPES DE CHEUVEUX.
Aujourd'hui, j'ai recommencé une sixieme version de "my familly". Legerement plus rapide, et un peu plus disco. Je pense peut etre tenir enfin la bonne cadence rythmique. J'avais peu de temps puisque je devais aller repeter la scene du film dans lequel je suis silhouette musicale. Il s'agit donc du film de Sfar sur Gainsbourg. Nous avons répété la scene dans laquelle nous sommes en studio et jouons de la musique. Je ne connaissais pas le guitariste, ni l'acteur qui joue Gainsbourg. En revanche je connaissais bien Jerome, le contrebassiste, qui joue tres souvent avec Maxime Garoute. Ce dernier m'apprend d'ailleurs que Maxime part en tournée avec Johnny Halliday. Ce qui est une bonne nouvelle pour lui, car il etait deja batteur du dernier album. Mais ce qui est une mauvaise nouvelle pour moi puisque j'avais prévu quelques concerts avec Maxime. Devant l'autre chanteur, je ne fais pas vraiment le poids. C'est d'autant plus embettant que je n'aime pas sa musique. Ca n'a rien à voir, mais c'est embettant.
Dans les gens que je connaissais cet apres midi, il y'avait Olivier Daviaud, que j'ai rencontré par Mathias Malzieu puisque Olivier est l'arrangeur du dernier Dionysos. C'est aussi lui qui est responsable de la musique du film de Sfar, et non pas Gonzales comme je le lis partout sur le net. Meme si dans le playback sur lequel nous jouions, il est vrai que ce dernier a joué le piano.
Enfin il y'avait Sfar, que je ne connaissais pas et qui m'a fait penser à Truffaut dans la nuit américaine. Calme, determiné, tres à l'aise dans ses pompes. Nous avons répété, et tout s'est parfaitement passé.
Puis nous avons essayé les costumes. C'est la qu'il y'a eu un petit soucis. On ne m'avait pas prevenu qu'il fallait avoir les cheuveux courts. Le coiffeur m'a coiffé en banane pour etre raccord avec la scene qui se passe en 1964, mais çà n'était pas évident. Peut etre cela posera t'il probleme lors de la scene filmée. Ce qui est contrariant car j'ai tres envie de jouer cette scene. On m'a conseillé d'amener ma casquette de gavroche en cas de probleme, car il est évident que je ne peux pas me raser la tete pour une scene.
Ca m'a fichu un coup, car du coup je suis un peu dans l'expectative.
On verra.
Je retourne à mes enregistrements.
Ciao.
Dans les gens que je connaissais cet apres midi, il y'avait Olivier Daviaud, que j'ai rencontré par Mathias Malzieu puisque Olivier est l'arrangeur du dernier Dionysos. C'est aussi lui qui est responsable de la musique du film de Sfar, et non pas Gonzales comme je le lis partout sur le net. Meme si dans le playback sur lequel nous jouions, il est vrai que ce dernier a joué le piano.
Enfin il y'avait Sfar, que je ne connaissais pas et qui m'a fait penser à Truffaut dans la nuit américaine. Calme, determiné, tres à l'aise dans ses pompes. Nous avons répété, et tout s'est parfaitement passé.
Puis nous avons essayé les costumes. C'est la qu'il y'a eu un petit soucis. On ne m'avait pas prevenu qu'il fallait avoir les cheuveux courts. Le coiffeur m'a coiffé en banane pour etre raccord avec la scene qui se passe en 1964, mais çà n'était pas évident. Peut etre cela posera t'il probleme lors de la scene filmée. Ce qui est contrariant car j'ai tres envie de jouer cette scene. On m'a conseillé d'amener ma casquette de gavroche en cas de probleme, car il est évident que je ne peux pas me raser la tete pour une scene.
Ca m'a fichu un coup, car du coup je suis un peu dans l'expectative.
On verra.
Je retourne à mes enregistrements.
Ciao.
mercredi, janvier 14, 2009
PLEIN
Plein de choses. J'ai encore une fois animé l'open mic du Pop in ce dimanche avec Guillaume de Go Go Charlton. Il y'avait beaucoup de monde. Nous avons comme d'habitude commencé l'open mic en jouant chacun deux chansons pour encourager les autres participants. J'avais attrapé quelque chose de mauvais a la gorge et çà n'a pas été facile pour moi.
Le lendemain, j'etais malade une fois de plus. En ce moment, c est tres souvent.
Et puis ce matin, je me suis mis à l'enregistrement d'une reprise de Dylan pour une possible compilation. J'ai aussi reçu aussi par mail la version de "Laetitia" pour le film Gainsbourg. Nous repetons la scene demain pour le film et je dois apprendre la partie de batterie. J'ai jonglé entre un bout de repetition dans ma chambre, un peu d'enregistrement, puis ai fait les chants de "no one is there", une de mes nouvelles chansons. Les refrains sonnent bien, mais pas encore les couplets.
Ce soir passe le film de Laurent Jarrige au cinema quelque part dans Paris. Il y'a quelques musiques que je lui avais faites, mais je ne pourrai pas aller voir le film, je dois avancer encore sur mes enregistrements.
Ciao.
Le lendemain, j'etais malade une fois de plus. En ce moment, c est tres souvent.
Et puis ce matin, je me suis mis à l'enregistrement d'une reprise de Dylan pour une possible compilation. J'ai aussi reçu aussi par mail la version de "Laetitia" pour le film Gainsbourg. Nous repetons la scene demain pour le film et je dois apprendre la partie de batterie. J'ai jonglé entre un bout de repetition dans ma chambre, un peu d'enregistrement, puis ai fait les chants de "no one is there", une de mes nouvelles chansons. Les refrains sonnent bien, mais pas encore les couplets.
Ce soir passe le film de Laurent Jarrige au cinema quelque part dans Paris. Il y'a quelques musiques que je lui avais faites, mais je ne pourrai pas aller voir le film, je dois avancer encore sur mes enregistrements.
Ciao.
lundi, janvier 12, 2009
SOIREE "HERMAN DUNE & FRIENDS", LA BLOGOTHEQUE, "SOIREE DE POCHE", LES PHOTOS ET BIENTOT LA VIDEO.
dimanche, janvier 11, 2009
MON CONCERT D'HIER SOIR AU TRUSKEL, PARIS.
J'ai été invité hier soir à jouer à Paris, au Truskel, par mes amis de Bewitched Hands On The Top Of Our Heads. N'ayant pas réussi à joindre Antoine Boistelle ces derniers jours, je n'ai pas pu prevoir ce concert avec lui. J'ai donc appelé Cirylle Bardinet et David Argellies pour m'accompagner. Henry Caraguel m'avait parlé d'un concert qu'il avait donné avec Cocktail Bananas, apres mon depart de Bordeaux, avec une contrebasse et une batterie, et lui à la guitare folk. Aussi m'avait il conseillé d'éssayer un jour. Hier soir, c'etait l'occasion. Et franchement, quel plaisir! Ces trois instruments sonnent tres bien ensemble. J'ai bien sur refusé toute répétition avec David et Cirylle et toute playlist pour jouer comme j'aime, c'est à dire dans l'urgence et le trac, tres concentré. Les deux avaient donc écouté une vingtaine de chansons à moi, parmi lesquelles je leur avais dit que je piocherai le moment venu, c'est à dire une fois sur scene. Depuis que j'habite à Paris, j'avais prevenu par un post blog de myspace que je donnerai plein de concerts, tous differents, avec plein d'intervenants differents, ou parfois seul, parfois accompagné d' instruments qui n'ont rien à voir avec mes versions studio, dans des endroits de toutes tailles, dans toutes sortes de scenes, avec ou sans electricité, courts ou longs, mais jamais répétés, toujours improvisés, afin d'éviter la peinible "release party" que l'on fait tous à la sortie d'un nouveau disque et qui me gonfle singulierement. Ainsi, depuis la sortie de mon dernier disque en avril, j'ai donné des concerts débranchés, electriques, electroniques, accompagnés par Antoine, ou Antoine et Maxime, ou seul au piano, ou seul et annoncé comme "concert calme", bref, plein de formules diverses. Je faisais pareil à Bordeaux, mais les gens ne cessaient de me faire des remontrances: "quand est ce que tu vas faire un seul concert par an, mais vraiment annoncé comme evenement, nianiania". Insupportable. Je n'aime pas çà. J'enregistre mes disques seul chez moi. Lorsque je sors de chez moi pour chanter mes chansons, je veux vivre le plus de moments eclectiques possible. Tant pis si les gens n'y comprennent rien. Il y'a internet,des blogs, toutes sortes de com pour comprendre quel genre de concert je vais tenter de faire. Un peu de curiosité et les gens comprennent. Je fais un effort de lisibilité, alors je demande un petit effort de curiosité. Et bien çà marche enfin! Meme si les claviers et les batteries sont omnipresentes sur mon dernier disque, les gens qui viennent me voir en ce moment en concert ( et que je reconnais au fait qu'ils chantent les paroles) jouent le jeu. Enfin ils savent que cette demarche sert à essayer d'étonner et non pas à jouer à cache cache comme l'ont souvent (mal) compris les bordelais. Je vais donc pouvoir continuer dans ce sens sans probleme à Paris. Hier soir, le concert s'est tres bien passé. Evidemment çà n'etait pas parfait sur le plan technique, mais çà n'est de toute façon pas du tout ce que je recherche. Le jeu de Cirylle à la batterie, avec ballets et presque jazz , apportait quelque chose de different de mon jeu disco qu'il y'a sur mes disques, ou encore du jeu californien 70's de Maxime Garoute lorsqu'il m'accompagnait au Point Ephemere en septembre, ou encore le jeu de Antoine Boistelle à la fleche d'or cet été, tres rock, ou encore les percussions de Neman Herman Dune lorsque ce dernier m'accompagnait en mars au BaronSamedi. Quant à la contrebasse de David, rien à voir avec mes basses synthétiques sur mes disques, ou encore les basses d'Antoine au Point Ephemere en septembre.
Le mieux, c 'est que vous jetiez un oeil:
Une fille a filmé, je la remercie:
Quant au Bewitched Hands, ils ont fait un carton. Leur concert etait parfait. De toutes les façons, c'est pour moi un des meilleurs groupes en ce moment.
Ciao.
Ciao.
Le mieux, c 'est que vous jetiez un oeil:
Une fille a filmé, je la remercie:
Quant au Bewitched Hands, ils ont fait un carton. Leur concert etait parfait. De toutes les façons, c'est pour moi un des meilleurs groupes en ce moment.
Ciao.
Ciao.
vendredi, janvier 09, 2009
GAINSBOURG SFAR LE FILM
Je viens de recevoir un coup de fil qui me donne rendez vous la semaine prochaine et celle d'apres pour le tournage du prochain film de Sfar. C'est un film sur Gainsbourg. J'étais allé au casting le mois dernier. On cherchait des musiciens pour jouer dans une scene. C'est maintenant programmé. Je repette la semaine prochaine une version de "Laetitia" pour tourner la semaine d'apres. La scene se passe dans un studio d'enregistrement. "Gainsbourg" est avec ses musiciens, et je suis l'un d'eux. Je vais jouer de la batterie, et donc jouer le role du batteur. A mon avis, je n'aurai rien a dire. Simplement jouer de la batterie. Tant mieux car je ne suis pas acteur. Neammoins, cette experience va aussi me servir a me familliariser avec la camera. Je trouve, lorsque l'on voit mon dernier clip, que la camera et moi ne sommes pas encore de bons amis. Il me tarde. Ca fait tres longtemps que je revais de jouer de la musique dans un film. Avoir le role d'un musicien en etant moi meme musicien, je trouve que c'est une experience tres interessante. Vivement.
Ciao.
Ciao.
GENT
Il faisait -20° a Gent, mardi 6 janvier. Dur dur. Je suis arrivé dans cette ville, impatient de jouer ailleurs qu'en France, et qui plus est en Belgique. Le matin, j'avais fini l'instrumental de "Can you hear me this way?" pour de bon, ce coup ci. Tous les problemes de guitares et de claviers sont desormais résolus. Mon tout nouveau petit ampli est vraiment parfait pour le son clair. Je suis ravi de mon achat. Quant aux sons de claviers que Clement m'a envoyés, ils sont parfaits aussi. Du Prophet. Un clavier volumineux, rare, tres beau, que je n'ai pas. Clement, du groupe Alb, a une sacré collection de claviers a Reims. Mais je ne me voyais pas prendre un train, meme si Reims est pres de Paris, pour squatter dans le home studio de Clement, inquiet de savoir si je n'aller pas passer trop de temps a faire mes prises claviers, apres avoir choisi un son a l'aveuglette, puis douter, puis repartir, peut etre pour rien. J'ai besoin de resultat en ce moment. Clement m'a envoyé une quarantaine de notes faites avec le clavier qu'il pensait etre le bon par rapport a la description que je lui avais faite du son. De plus, il me semblait l'avoir entendu en jouer a Reims. Certes, j'ai du monter chaque note une a une dans mon enregistrement, mais au moins je n'ai pas perdu une journée à aller a Reims. Et puis c'est un drole de montage puisque ces notes dans le desordre ont été jouées par Clement qui n'a meme jamais entendu la chanson. J'aime bien cette idée. En tout cas, la chanson est prete à etre chantée.
Donc je pars a Gent mardi, content d'avoir bouclé cette chanson, a propos de laquelle je continue de douter. Mais les doutes se deplacent alors vers un autre sujet, mon concert. Jouer en dehors de la France est toujours excitant, mais un peu de trac me gagne au moment ou mon train arrive a Gent. Et si les gens ne comprennent rien a ce que je raconte? La bas, parler Français est mal vu. On est en Flandres. Le Kinky Star est l'endroit ou je joue, et c'est un club autant qu'une emission de radio, qu'un label et qu'une ecole de musique. Je m'installe, balance habituel. Puis je mange. Puis je fais mon concert. Une panique me prend tout a coup. La panique numero 5, celle qui me rend hysterique. Je ne peux pas jouer sur la scene, je me sens attaché. Je debranche mon jack et commence le concert au bar, là où sont les gens. Et je crie beaucoup. Je suis tres nerveux. J'essaie de me calmer, puis pars sur scene pour quelques chansons au clavier. Je suis surpris de voir que le club se remplit, les gens s'avancent. Je baragouine en anglais, nerveux. Le concert passe vite. J'ai une grosse envie de jouer du rock, et je m'apperçois que mes chansons les plus catchy sont déja passées. Je n'ai plus que des ballades. Je rajoute une chanson des Stray Cats pour finir, et le concert est terminé. Incroyable. J'etais tellement sur les nerfs que je n'ai rien vu passer de cette heure de concert. Et puis depuis quelques jours, j'ai un rhume épuisant. Ca n'arrange rien.
Dehors, il fait -20°. Dingue.
Le lendemain, je rentre chez moi, et jette une oreille sur mes derniers enregistrements. "Can you hear me this way?" est tres propre, mais elle me plait moins. Puis je tombe sur "My family" que je trouve tout a coup lourde. Ma nuit est alors fouttue car mon obsession se porte sur l'agencement rythmique de la chanson. Ca ne va pas. Je fais 3 nouvelles versions au brouillon avec le MIDI de mon ordinateur pour tester d'autres tempi, d'autres placements. Je me couche découragé. Ce matin, je continue. J'y ai passé la journée pour arriver a un tempo legerement plus elevé, une basse beaucoup plus disco funk et une envie terrible de rajouter un skank reggae. Chose faite. La chanson ressemble desormais à une sorte de mix improbable entre Ace of base et Kelis. Je ne sais plus du tout quoi penser de tout çà. Dans les premiers essais de la chanson il y'a aussi une version qui demarre comme une intro de Led Zepelin. J'avais fait çà un matin de septembre, je me souviens. Mais comment toutes ces idées vont elles rentrer dans la meme chanson? Il va falloir faire le menage. Fatigué de cette chanson, je suis passé à une autre, "no one is there", pour laquelle j'ai attaqué les chants. Ca avance.
Ciao.
Donc je pars a Gent mardi, content d'avoir bouclé cette chanson, a propos de laquelle je continue de douter. Mais les doutes se deplacent alors vers un autre sujet, mon concert. Jouer en dehors de la France est toujours excitant, mais un peu de trac me gagne au moment ou mon train arrive a Gent. Et si les gens ne comprennent rien a ce que je raconte? La bas, parler Français est mal vu. On est en Flandres. Le Kinky Star est l'endroit ou je joue, et c'est un club autant qu'une emission de radio, qu'un label et qu'une ecole de musique. Je m'installe, balance habituel. Puis je mange. Puis je fais mon concert. Une panique me prend tout a coup. La panique numero 5, celle qui me rend hysterique. Je ne peux pas jouer sur la scene, je me sens attaché. Je debranche mon jack et commence le concert au bar, là où sont les gens. Et je crie beaucoup. Je suis tres nerveux. J'essaie de me calmer, puis pars sur scene pour quelques chansons au clavier. Je suis surpris de voir que le club se remplit, les gens s'avancent. Je baragouine en anglais, nerveux. Le concert passe vite. J'ai une grosse envie de jouer du rock, et je m'apperçois que mes chansons les plus catchy sont déja passées. Je n'ai plus que des ballades. Je rajoute une chanson des Stray Cats pour finir, et le concert est terminé. Incroyable. J'etais tellement sur les nerfs que je n'ai rien vu passer de cette heure de concert. Et puis depuis quelques jours, j'ai un rhume épuisant. Ca n'arrange rien.
Dehors, il fait -20°. Dingue.
Le lendemain, je rentre chez moi, et jette une oreille sur mes derniers enregistrements. "Can you hear me this way?" est tres propre, mais elle me plait moins. Puis je tombe sur "My family" que je trouve tout a coup lourde. Ma nuit est alors fouttue car mon obsession se porte sur l'agencement rythmique de la chanson. Ca ne va pas. Je fais 3 nouvelles versions au brouillon avec le MIDI de mon ordinateur pour tester d'autres tempi, d'autres placements. Je me couche découragé. Ce matin, je continue. J'y ai passé la journée pour arriver a un tempo legerement plus elevé, une basse beaucoup plus disco funk et une envie terrible de rajouter un skank reggae. Chose faite. La chanson ressemble desormais à une sorte de mix improbable entre Ace of base et Kelis. Je ne sais plus du tout quoi penser de tout çà. Dans les premiers essais de la chanson il y'a aussi une version qui demarre comme une intro de Led Zepelin. J'avais fait çà un matin de septembre, je me souviens. Mais comment toutes ces idées vont elles rentrer dans la meme chanson? Il va falloir faire le menage. Fatigué de cette chanson, je suis passé à une autre, "no one is there", pour laquelle j'ai attaqué les chants. Ca avance.
Ciao.