dimanche, décembre 27, 2009

ALB, LE DISCO, ET BERNARD FEVRE.

De retour à Paris, le 18 decembre, j'ai passé une journée entière à répéter à Mains d'Oeuvres, Saint Ouen, avec le groupe ALB de Reims. Je ne l'avais pas raconté dans mon dernier post. En effet, ces derniers sont venus de Reims jusqu'à Paris pour que l'on s'entraine à jouer "My family" et "Bette Davie's eyes" ( reprise de Kim Carnes ) pour mon passage à l'émission "le fou du roi", sur France Inter, présentée par Stephane Bern, le 5 janvier au matin. Nous devions aussi nous faire la main sur quelques autres titres en vue du concert que je ferai à Reims, le 23 janvier, et pour lequel je serai encore accompagné par ALB. Il faut dire que ce backing band comptera un membre en plus: Guillaume Leglise au claviers. Ce dernier joue dans My Broken Frame, et sa présence aux claviers pour ces deux prestations va etre un petit plus. Il y'aura Clement Daquin à la basse et Thomas Dupuis à la batterie. C'est à dire 2/3 du groupe ALB. Par la suite, et puisque Guillaume Leglise est desormais intégré à mon backing band, je changerai le nom du groupe. Pour l'instant, il s'agit encore de "KIM et ALB BACKING BAND". Mais j'ai envie d'aller un peu plus loin avec ce groupe, et le fait que Guillaume ne fasse pas partie de ALB m'oblige à trouver un nom pour ce backing band.
Cette répétition était vraiment intéressante. Clement a beaucoup de bonnes idées. Il a programmé nos claviers, modifié la structure de "My family", et j'ai rajouté l'introduction hard rock que j'avais enregistrée puis supprimée de la version album. Nous avons aussi racourci quelques passages. Je suis sur que ce groupe peut apporter beaucoup de choses à mes chansons. De plus, une fois un nom donné à ce backing band, je pourrais ajouter des membres selon. Le fait d'avoir un nom pour son backing band permet de lui donner une légétimité et un statut de groupe. Ainsi je m'en extrais et ressors comme étant chanteur solo accompagné d'un groupe. Je réfléchis à pouvoir répéter plus souvent avec eux, meme si ce mot de répétition ne me plait pas. Je préfère dire "jouer". On doit tous s'amuser ensemble, et le plus souvent possible, afin de trouver la couleur de ce groupe.
Nous n'avons pas trop répété en vue du concert à Reims, ce 18 decembre, trop occupés par cette version de "My family", que nous tenons desormais pour de bon.
Nous nous reverons le 4 janvier.
Le 22, je me retrouvais à enregistrer de l'omnichord dans le studio de Bernard Fevre, qui est peut etre l'ancetre d'ALB. Un fanatique du synthétiseur, qui en 1978 sortait un album avec son projet "Black Devil". Musique disco et étrange qui ne trouva pas son public. Plus tard le projet s'appelle "Black Devil Disco Club". Bernard Fevre passe les années 80 et 90 a faire de la musique de pub, puis se retrouve par hasard samplé par les Chemical Brothers, puis réédité sur Reflex par Aphex Twin. Une fois culte, Black Devil Disco Club existe à nouveau, sort des disques, et tourne dans le monde entier. Bernard est le croisement entre François de Roubaix et Cerrone. Il a aujourd'hui 64 ans, et il m'a contacté par le biais de Olivier, un ami commun, pour que je joue de l'omnichord sur son prochain disque. Je suis allé dans son studio. Je lui jouais les accompagnements de sa chanson, mais Bernard me trouvait trop scolaire. Il me demande de jouer des notes, comme me l'a demandé Olivia Ruiz l'an dernier pour son album, chose difficile avec cet instruments, puis me demande des glissendi, que je joue difficilement au moyen d'un tourne vis qui désaccorde l'instrument. Puis Bernard me demande d'improviser des accords sur un passage avec une pédale en Do#mineur. A 64 ans, ce musicien culte m'a donné une sacré leçon de punk. J'en suis ressorti décoiffé. Quel garçon sage je fais avec mon omnichord. Entre Black Devil Disco Club et Olivia Ruiz, les deux m'ont poussé au bout de mon omnichord. J'en suis ravi.
Ciao.

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