lundi, octobre 31, 2011

"THE SUNLIGHTS NEVER CAME"

"The sunlights never came" arrive en 7e position sur mon disque. C'est souvent à cet endroit là dans un enregistrement que je commence à me permettre des rythmes complexes. L'auditeur a été entrainé durant la première partie de l'album, si il en est à cette deuxième partie, c'est qu'il me fait confiance. J'ai enregistré une première version de cette chanson au studio Bonus Track de Yarol Poupaud au printemps 2010. Je trouvais les accords très proches de "My family" sur l'album "Mary Lee Doo", ce qui m'encourageait à l'inclure à "Radio Lee Doo" mais m'orientait sur une mauvaise piste rythmique: celle du ternaire folk. La première version de cette chanson, que je compte publier dans quelque temps sur mon blog Coussinet, était une sorte de ballade country. Je n'ai pas aimé cette version. J'ai du refaire une paterne de batterie, en binaire. J'avais envie d'éviter le premier temps, comme en reggae. La caisse claire est placée sur le temps numéro 4 mais elle est jouée en premier dans la chanson, ce qui nous piège et nous fait penser que c'est le temps 1. Puis les grosses caisses accompagnées de charleys ouverts jouent sur des croches faibles autour du "1". Les futs ne font que compléter ce "trompe l'oreille". Une fois votre oreille déconcertée, je place la basse sur des croches faibles avant le temps fort 1, et renverse tout mes arpèges de guitares en soignant un placement à contretemps. Avec ces placements, impossible de trouver un vrai temps fort. Le chant peut survoler la chanson. J'ai écrit des mélodies sur gammes asiatiques, une fois de plus, et j'ai divisé mes strophes en jours de la semaine, ce qui n'est donc pas symétrique. J'ai enlevé le mercredi pour la surprise et déroulé une histoire qui montre la semaine d'un musicien. Le banquier qui ironise et l'appelle "Elvis" par moquerie, les rumeurs qu'il entend sur lui, l'envie qu'il a de chanter ses chansons, la semaine qui passe sans que les choses qu'il doit faire n'aboutissent, le week end qui arrive, et la météo peu clémente pour la fin de semaine. Le tout est une image autour du besoin tragique de reconnaissance que ressentent les musiciens, cherchant des activités pour se rassurer et sentant bien que les gens en attendent toujours plus d'eux. Une chanson sur la déception, sur ces phrases que les musiciens entendent tout le temps quant à des résultats que les gens attendent d'eux. Le risque d'exposer ce que l'on produit entraine cette pression. Mais les musiciens n'en parlent jamais. Il y'a ceux qui considèrent qu'il ne faut pas se plaindre par pudeur et ceux qui mentent et affichent une sorte de satisfaction d'eux même permanente. Cette chanson est pour les deux cas de figure. Car ce qui m'intéressait, c'était de livrer une chanson entre l'hommage et la critique. Je déplore ce théâtre, il n'a rien à voir avec la musique. J'ai tenté avec ce blog de montrer ma vie de musicien pour que les lecteurs puissent entrer dans mon intimité d'activité musicale. Le mystère que cherchent à provoquer les musiciens est improductif. Ces derniers cherchent un public en quête de projections. Ils cherchent à divertir alors que je pense qu'il vaut mieux chercher à convaincre. Cette chanson décrit tout cela. A la fin, elle est enchainée directement avec "The candidate" qui décrit la même chose. Pour ce qui est des instruments, j'ai tout joué, comme d'habitude, de la batterie aux guitares en passant par la basse fretless, l'orgue hammond, les percussions ( que je pensais comme un bruit de tribu ), et la guitare préparée. J'ai beaucoup aimé jouer ce solo. J'ai fait plusieurs prises de guitares solo, mais j'ai gardé celle que j'avais faite en prenant d'abord le soin de désaccorder la guitare n'importe comment. Une fois ce solo immonde enregistré, je me suis obligé à le découper à l'ordinateur et le modifier, lui injecter des reverbérations, des delays idiots, puis j'ai inversé la lecture, découpé, accéléré, copié des mini évènements de façon aléatoire. Ce solo est extra terrestre. Clément Daquin a mixé tout cela.
Ciao.

"UPTOWN":

Nous voici à la sixième chanson de mon nouvel album, "Radio Lee Doo" qui sort demain en CD partout. La semaine dernière ont été servis certains magasins indépendants et lundi dernier les plateformes de téléchargement légal. "Uptown" est une chanson qui parle de la vie en HLM et l'envie d'habiter de beaux quartiers. J'avais eu en tête le refrain. Mais le jour où je suis parti enregistrer des batteries, orgues et piano au studio CBE, la chanson n'était pas finie. C'était en novembre 2010. Je me souviens m'être dit sur le chemin "cette chanson n'est pas finie mais j'ai son refrain et son rythme. Les accords doivent être FAM/SOLM/LAm, quant au couplet, ca pourrait être un Lam et un ReM, suivi d'un MiM. Si j'ai le temps, je tente une version". Comme la journée se passait bien et que j'avais besoin de me détendre après avoir joué la partie de batterie fatigante de "I'm getting old", je décidais de tenter un peu d'improvisation. Dans le temps j'avais fait ca pour "Babe's got the noawne" dans mon album "The Hard Rock" de 2000. J'ai donc tenté le coup. J'ai joué la batterie en improvisant et en découvrant mes idées au fur et à mesure que je jouais. Il y'a un moment de flottement dans la chanson, après deux refrains. C'est que je ne sais pas du tout vers où je vais. Je cherche une fin. A ce moment là, je me suis souvenu que j'utilisais la fin de "Girl" sur mon album "Don Lee Doo" pour terminer "Turn me on" ( toujours sur "Don Lee Doo") en live. J'ai pensé qu'utiliser une nouvelle fois cette capsule pouvait être un renvoi de plus à la trilogie "Lee Doo". Je me sens alors rassuré et improvise une fin pour "Uptown". Grâce à cette prise on peut entendre tout ce que je viens de décrire. Puis j'ai joué le wurlitzer, l'orgue, et en rentrant chez moi j'ai joué la basse et les guitares. Le chant du couplet est venu naturellement et je fus surpris par autant de spontaneité dans ce titre. J'ai entendu des cordes que j'ai fait joué par Julien Tirbois, puis le tout est parti au mixage chez ALB. Aujourd'hui et pour l'instant, "Uptown" est la préférée de beaucoup de gens sur ce disque. Amusant de voir le peu de questionnement qu'elle m'a demandé.
Ciao.

samedi, octobre 29, 2011

"I'm getting old"

Cette chanson est la cinquième de mon album. Depuis quelques années, je n'avais plus de chanson agressives. Pourtant j'aime hurler dans un micro. La trilogie "Lee Doo" ne me laissait pas assez de place pour le rock n roll. Puis en décembre dernier j'ai écrit une chanson pour un groupe de rock français un peu secret. Le simple fait de me mettre dans une attitude rock m'a fait écrire ce titre encore inédit avec un texte en français quelque peu choquant. La chanson n'a finalement pas été enregistrée à ce jour et si ca arrive je pourrai dire qu'il s'agit d'une reprise d'une chanson à moi désormais! Content de la mélodie et du changement d'accord qui se transforme de majeur à mineur sur le Do# du refrain, et soucieux de n'avoir pas encore de chanson rock dans mon album, j'ai décidé d'inclure ce titre en le modifiant un peu. Pour commencer, un texte en anglais pour la cohérence. Comme la chanson était rock et que je savais que ceux qui avaient suivi les deux albums précédents de la trilogie ne pouvaient pas s'attendre à ça, j'ai décidé de surprendre par un texte qui évite le ton sur ton. Le sujet: la vieillesse. Ironique, donc, que la chanson la plus énergique du disque parle de ca. J'ai voulu décrire l'angoisse d'un musicien qui sent des générations plus jeunes arriver et comprendre mieux les attentes d'un public toujours neuf. J'ai observé certains musiciens, obsédés par ce que l'on pense d'eux, abonnés à des alertes google qui citent leur nom, méfiant quant à la nouveauté, cherchant un héritage à peu près partout, et j'ai écrit le texte à la première personne pour donner dans le drame. La batterie que j'ai jouée au studio CBE a été particulièrement jouée comme une brute. Il y'a dans mon deuxième couplet des syncopes longues et irrésolues comme j'aime en jouer et comme j'avais fait pour "take me on" sur l'album "Don Lee Doo" de 2008. Le refrain contient un passage mineur/majeur que je voulais accentuer. J'avais mis un stylophone dans le fond mais Clément Daquin, qui a mixé la chanson, a choisi de le mettre en avant dans le mix. Ca rajoute de la tristesse à la chanson. A la fin, j'ai superposé plusieurs soli de guitare harmonisés qui jouent le thème du refrain de "Muriel". Ca donne l'illusion que cette mélodie est familière. J'avais beaucoup joué à ce jeu là sur mon album "Married On" de 2002. Dans le texte, plusieurs allusions à "when the river turns around", quelques histoires de blogs, bref, on est bien dans la trilogie. La chanson ne respecte pas exactement les codes de la trilogie. Normal, c'était le moment où jamais de surprendre. Les deux premiers volets sont presque jumeaux, je pouvais enfin casser ce qui commençait à ressembler à du mimétisme. A la fin de cette chanson, on termine ce que je considère comme la FACE A et il y'a le premier blanc. Je continue de penser mes disques en face a et face b, même si ils sortent en cd sans promesse de vinyles. Mais dans le cas de "Radio Lee Doo", le label me parle parfois d'une possibilité de 33 tours.
Ciao.

vendredi, octobre 28, 2011

"LA DOLCE LEE DOO":

Le descriptif personnel de mon nouvel album continue. La quatrième chanson du disque s'appelle "La Dolce Lee Doo". Il s'agit d'une chanson aux accents jazz latins, ce qui est assez rare dans mon répertoire. Elle fait référence à l'album "Don Lee Doo" dans les paroles. Les accords, eux, tendent vers "Solid Rock" dans l'album "Mary Lee Doo". Un renversement d'accords de guitare à la tierce que j'utilise depuis mon album "Fatal Mambo" de 2007. J'ai joué la batterie, les guitares, les percussions et les basses fretless. Je suis passionné par cet instrument depuis "Mary Lee Doo". Il y'a dans "La Dolce Lee Doo" quelques phrases musicales dont je rêvais depuis un moment. C'est une chanson dans laquelle je me suis exprimé copieusement puisque la batterie y est bavarde, les guitares jouent 2 soli, la basse un, et le chant lui aussi a son moment lorsque je superpose 6 chants différents. Il y'a dans ce passage ma note la plus aigue au chant. Je chante un peu faux naturellement, mais j'ai presque 4 octaves de chant, ce qui n'est pas commun. J'aime beaucoup les utiliser sur la longueur d'un album. "La Dolce Lee Doo" est chanté très haut. J'ai invité Johane Myran à jouer le sax, la clarinette basse et la trompette sur cette chanson. Il joue des vents pour Olivia Ruiz. J'aime beaucoup ce musicien. Son oreille harmonique est incroyable. J'avais écrit les arrangements sur les passage à trois sons soufflés mais il a renversé mes accords en plaçant des trompettes dans les graves et une clarinette basse dans les aigus. J'avais pensé mon arrangement comme un arrangement de guitare. Moment d'apprentissage intéressant. Pour la partie solo, je lui ai commandé une improvisation sur gamme japonaise, ce qui renvoie à la dernière chanson de l'album "Don Lee Doo" de 2008 qui en contenait une. Pour la partie free jazz avec tous les vents, je lui ai demandé quelques notes bluesy au sax et quelques notes "out". Il a fait tout ce qu'il fallait, parfaitement. J'ai adoré ce moment de l'enregistrement. "La Dolce Lee Doo" est dans la suite de "Weblog Miracle". Des chansons qui me montrent que le jazz, la première musique que j'ai appris à jouer en batterie, est en train de me rattraper. Et j'en suis ravi.
Ciao.

jeudi, octobre 27, 2011

MK MACHINE MUSIC:

Je rêvais depuis longtemps de pouvoir publier une pièce de musique électro acoustique. Cette musique doit être réalisée à partir de sons de synthèse pris dans un ordinateur et manipulés. C'est assez différents de la musique concrète qui prend ses sons dans la vie de tous les jours. J'ai enregistré "Mk Machine Music" un samedi, il y'a quelques semaines. Refaire ce genre de musique m'a fait beaucoup de bien. Je sais aussi que la publier sous mon nom peut éloigner les gens de mes chansons pop. J'ai donc pris une identité mystérieuse pour ce projet et l'ai appelé comme le titre. Je sais bien que cette musique rassemble assez peu de gens, et trouver un budjet pour pouvoir m'exprimer à travers la musique expérimentale me prendrait un temps précieux. La publier en Cd serait une dépense d'énergie inutile. Alors il existe le digital. Et qui plus est le streaming. Voici donc la première réalisation de "Mk Machine Music". On peut écouter en entier ce morceau d'une heure ici

Ciao.

"TO KREMLIN" troisième chanson de mon nouvel album, "Radio Lee Doo":

Je continue le descriptif de mon nouvel album que vous pouvez entendre ici: La troisième chanson s'appelle "To Kremlin". Elle parle d'un hypothétique voyage à Moscou entre deux personnes dans un couple, dont l'une a envie de voyage. L'autre pas. La chanson se divise en cycles de trois mesures sur trois accords. Je la souhaitais donc avec trois sonorités seulement pour rester dans le chiffre trois. Ici la chanson contient de la batterie, des claviers et du chant. Pour la partie de batterie, j'imaginais quelque chose de très statique et épuré. Mais pour faire une surprise, j'ai joué ma partie en commençant par un long roulement de triolets ( encore un multiple de trois ) joué très fort et qui peut faire penser à une introduction de chanson heavy metal. Puis, lorsque la chanson se lance, je garde la même partie de batterie tout du long. La répétition et le son sec de l'instrument, joué uniquement sur caisse claire et grosse caisse renvoie à "when the river turns around" sur "Don Lee Doo" de 2008 ( elle aussi jouée seulement à la grosse caisse et à la caisse claire ) et donne l'impression d'une séquence répétitive électronique. L'homme machine. Un sujet que j'aime beaucoup. La partie de clavier est elle aussi sectionnée en trois coups d'accords de claviers. J'ai joué les parties claviers chez moi mais j'ai demandé à Clément Daquin de tout rejouer lui même, à Reims dans son studio car il est connaisseur en matière de synthétiseur et a l'habitude de par ses projets de faire sonner la musique synthétique, de Alb à Yuksek en passant par tous ces autres projets. J'ai toujours rêvé de faire un album entier avec lui, enfermé dans son studio durant un mois. Peut être qu'on le fera un jour. J'aimerais beaucoup. Je voulais d'ailleurs mettre de coté "To Kremlin" pour cet éventuel projet mais Clément l'aimait beaucoup. A la réécoute, je n'avais pas de chanson sur une descente espagnole pour cet album. Or j'avais besoin de rester dans les même schémas harmoniques durant trois albums. Ce titre avait beaucoup de similitude avec la grille d'accords de "Radio Grady" sur l'album "Don Lee Doo" de 2008 et la tonalité de La Mineur m'est agréable à chanter. Elle sonne folk chez moi. Une chanson à la couleur folk mais pleine de synthétiseurs? Ca me disait bien. Clément aimait bien le synthétiseur MIDI que j'avais fait jouer en arpégiator. Il trouvait la ligne mélodique étrange. Ce qui est normal car elle n'était pas exécutée par un clavier séquencé. En effet je ne sais pas séquencer un arpège en rythme sur une séquence jouée au clic. Alors j'ai écrit dans la séquence MIDI ce que je voulais entendre et pas ce que le clavier voulait faire avec mes accords. Caprice. Je l'ai saturé en audio et Clément a aimé. Nous avons gardé cela. J'ai ensuite chanté seul un choeur de 50 chanteurs que j'imaginais russes. Il y'a ma note la plus grave au chant dans cette partie. Je savais que la chanson d'après dans l'album contiendrait ma note la plus aigue au chant. J'aime les ambitus élevés en musique vocale pour leur romantisme. Dans "To Kremin", je ne joue que de la batterie et du chant et une petite programmation synthétique écrite à l'ordinateur. Pour le reste, les synthétiseurs sont joués par Clément Daquin.
Ciao.

mercredi, octobre 26, 2011

"MURIEL", deuxième chanson de mon nouvel album, "Radio Lee Doo":

Je continue à vous décrire chaque chanson de mon nouveau disque. "Muriel" est la deuxième chanson. Pour chaque disque de ma trilogie "lee doo", j'avais prévu de centrer une chanson sur une personne avec son prénom. Pour l'album "Don Lee Doo", il s'agissait de Sylvie dans "Because of Sylvie", dans "Mary Lee Doo", il s'agissait de "Solenn", et dans "Radio Lee Doo", il s'agit de "Muriel". Dans le premier volet, Sylvie est une jeune fille pleine de doutes qui a injustement mauvaise réputation pour son absence de choix. Solenn est une fille malade au milieu d'un famille du show business, ce qui faisait référence à Solenn Poivre d'Arvor. Dans "Radio Lee Doo", je parle de "Muriel", femme divorcée élevant seule ses enfants. Une working girl avec beaucoup de pression et beaucoup de courage. Comme souvent, je finis par rencontrer les gens dont je parle dans mes chansons dans la vrai vie. Ainsi, j'ai rencontré Muriel alors que j'enregistrais la chanson. J'avais bien une amie qui portait ce nom mais elle n'a pas d'enfant et n'est pas divorcée. Bref, cette chanson est enchainée directement avec "Radio Lee Doo" par un fondu d'orgue sur wurlitzer. La tonalité passe de DoM pour le premier titre à Do mineur pour "Muriel". La montée d'accord peut rappeler "when the river turns around" dans l'album "Don Lee Doo" de 2008, et c'est assumé. La façon d'enchainer les accords a été pensée pour renvoyer à "Black Flag" dans mon album de 2005. La chanson étant plus social que mes récentes chansons, comme ce qui est le cas dans "Black Flag". Pour "Muriel", je voulais une batterie plus bavarde que celles que j'avais pu jouer ces dernières années. Elle a été enregistrée au studio CBE avec David Mestre à la console. J'ai aussi enregistré la partie de Wurlitzer et l'orgue. J'ai joué la batterie, l'orgue, le wurlitzer, une guitare, une basse, un omnichord et des tambourins, puis ai chanté. J'ai finalement effacé la guitare. Puis ai demandé à Julien Tirbois de jouer des cordes. Quand j'ai envoyé les pistes à mixer à Clément Daquin à Reims, dans son studio de ALB, il a rejoué la basse et les tambourins.
Ciao.

mardi, octobre 25, 2011

"RADIO LEE DOO" sorti hier en digital.


Mon nouvel album sort enfin. Il s'appelle "Radio Lee Doo" et il est le troisième volet d'une trilogie commencée en 2008. Il y' eut des soucis de changement de label qui ont retardé sa sortie que j'aurais aimé pour l'an dernier. Je suis désormais chez Gimme Shelter/Modulor. Hier est sorti le disque en digital, c'est à dire chez toutes la plateformes de téléchargement et streaming. La semaine prochaine il sortira en cd un peu partout.
Je commence déjà à avoir eu des chroniques. Comme pour chaque disque, je ferai suivre les liens ici. Mais avant ca, je vais me charger d'apporter un peu de lumière, jour après jour sur mon album. Ce que j'ai voulu faire, comment, et pourquoi.
Aujourd'hui, je vous en parle dans son ensemble puis de la première chanson.
Tout d'abord cette trilogie a pour sujet la notion de rassemblement, de groupement et de ce fait l'isolement par ailleurs. "Don Lee Doo", sorti en 2008, était axé sur les sectes, les confréries, les groupes exclusifs d'amis, les blogs. "Mary Lee Doo", sorti en 2009, était d'avantage axée sur la famille, le couple. "Radio Lee Doo", quant à lui, est axée sur le groupe social. Je parle dans cet album de personnages qui tentent d'intégrer des cercles. Ainsi, je parle souvent des musiciens, mais aussi de femmes divorcées, de bohémiens, des candidats. Musicalement la trilogie se définit par un son volontairement sec et froid avec des batteries percutantes et répétitives, des claviers aux sons étranges, des guitares de hard rock, des instruments perturbants ( omnichord, flutes, guitares préparées ) , et des tonalités qui tournent autour du Ré Majeur, couleur beaucoup trop haute pour moi et qui m'oblige à un manque de confort vocal choisi pour exprimer l'urgence.
Dans "Radio Lee Doo", en revanche, j'ai choisi d'aller en studio enregistrer les instruments bruyants comme la batterie et le piano afin de faire mixer mon disque par Alb et récupérer une largeur et une stéréophonie dont j'avais besoin pour accompagner des textes tendus et une musique plus classique et pop que par le passé.
La première chanson s'appelle comme l'album, "Radio Lee Doo". Elle parle d'un musicien qui cherche un contrat discographique. Je n'y décris pas ce que j'ai vécu, mais ce que vivent tous les musiciens. Ce moment désagréable où l'on se place en candidat et où l'interlocuteur se place naturellement en juge. J'aurais pu parler de quelqu'un qui va postuler pour un emploi plus classique, mais je connais moins ce cas de figure. Pour accompagner cette chanson, j'ai décidé que la musique serait entrainante sur une tonalité majeur de DO. Le rythme dansant et pop renvoie à "Solenn" sur mon disque précédent. J'ai voulu des cordes pour rendre la chanson la plus classique possible. J'ai demandé à mon ami Julien Tirbois de les jouer. J'ai pour ma part joué la batterie, la guitare, le piano, l'orgue hammond, puis j'ai joué une partie d'accordéon pour faire chier le monde. En majeur, c'est laid, et j'aime le laid. Les charleys n'en sont pas. Je les joue à la voix. J'aime de plus en plus les percussions vocales. Clément Daquin a joué le minimoog basse, des claps, des tambourins et a mixé. Le tout a été enregistré à CBE par David Mestre avec quelques caisses claires enregistrées à Bonus Track par Yarol Poupaud.
La tonalité a été choisi pour renvoyer au début de "Mary Lee Doo".

Demain, je vous parlerai de "Muriel".
Ciao.

vendredi, octobre 21, 2011

DONALD ABAD

Donald Abad, prof d'arts plastiques, videaste, performer ( entre autres pour les concerts de Victorine ) va réaliser mon prochain clip. Voici son site web http://www.donaldabad.com/
Ciao.

"RADIO LEE DOO" teaser 3:


Mon nouvel album "Radio Lee Doo" sort très bientôt.

Ciao.

AVA CARRERE, premier album.

Je joue avec Ava Carrere depuis quelques mois maintenant. Nous nous sommes rencontrés un soir où nous partagions l'affiche, il y'a trois ans, puis à Berlin, par hasard, alors que j'y jouais. Elle m'a demandé d'être guitariste. Nous avons fait trois concerts, dont deux en duo. Elle sort son album le 25 octobre. Un live est organisé, et je passe à la batterie. Je joue de plus en plus de batterie. My Broken Frame, Victorine, Ava Carrere, A Part Time Punk me font jouer de la batterie. Je reviens d'ailleurs d'une mini tournée de 4 concerts en trois jours avec My Broken Frame. Nous avons joué dans le TGV à l'aller et au retour, et joué en concert à Bordeaux et à Auch. Les concerts étaient vraiment chouettes. Il faisait très chaud. Nous avions quelques jours avant ce voyage, joué au Gibus ou nous n'étions qu'en trio car Clea Vincent, notre pianiste, jouait en solo le même soir. Deux jours plus tard, nous étions en dj set à Pigalle, au Sans Souci, Guillaume Léglise ( le chanteur guitariste de My Broken Frame ) et moi même. Puis au retour le dimanche, nous animions l'open mic du Pop In. Le lundi, j'étais fatigué mais j'avais deux interview pour mon prochain disque. Une pour le magasine 3 couleurs et l'autre pour un site bordelais. J'avais aussi des repérages et essais à faire avec le plasticien Donald Abad pour mon prochain clip. Je vais sûrement, dans quelques jours, enregistrer des parties de batteries du prochain disque de The Big Crunch Theory. Nous répétons après demain matin.
Mais revenons à Ava Carrere, voici le teaser de son album. J'aime beaucoup ce qu'elle fait.

Ciao.

A PART TIME PUNK, nouveau single chez MK LABEL:

Alors que je vies de signer chez Gimme Shelter, le label de mon éditeur qui sort dans quelques jours mon 19eme album, je produis parallèlement des singles en digital d'autres musiciens que j'aime sur mon label qui, jadis, publiait aussi du physique. Voici le troisième single d'A Part Time Punk, ex Koko Von Napoo, qui vient par ailleurs d'être sélectionné par les Inrockuptibles pour un concours. A Part Time Punk me propose de jouer de la batterie en live avec lui.
Ciao.

"EMMA" le nouveau single de Victorine:



Voici le nouveau single de Victorine. Il est disponible en digital depuis le 20 octobre. Cette chanson a été au départ enregistrée il y' a plusieurs années par la chanteuse. Je lui ai proposé d'en faire une nouvelle version. L'enregistrement a commencé chez moi au printemps. J'ai joué la basse, les programmations et quelques samples. En cours de route, et après avoir fait les prises chants de la chanteuse, Gael Etienne, ex Koko Von Napoo et actuel A Part Time Punk, a proposé de terminer cet enregistrement. Il a ajouté des guitares, des claviers et a mixé la chanson. Manuel Abela, qui a réalisé les teasers pour mon prochain album et la première vidéo de Victorine, a monté le clip de "Emma" à partir d'une idée de Victorine: filmer des gens en train de danser et de se transformer en vampire, le tout filmé à l'Iphone. On y voit un dancefloor durant lequel Guillaume Léglise et moi même sommes djs. Petit à petit Victorine fait entendre ses chansons. Et mon label, Mk Label, recommence à avoir un peu d'actualité. En digital tout au moins. J'ai à me concentrer sur mon prochain album qui sort chez le label Gimme Shelter, donc, je dois faire attention à ne pas non plus proposer trop de choses, sinon les gens s'y perdent. Par exemple il est difficile pour les gens de comprendre que je sors mes disques chez des labels, et que d'autre part j'ai le mien pour les productions que je fais d'autres musiciens.
Ciao.

mardi, octobre 11, 2011

TOURNAGES:

La semaine dernière a été pour moi la semaine des tournages. La coïncidence m'a amené à être figurant sur le prochain film produit par Farrugia. La scène se déroulait au Biz'art. En arrivant dans ce bar, j'ai tout de suite reconnu l'ancien "opus café", endroit dans lequel j'ai donné mon premier concert parisien en 1995. Le soir je jouais ensuite de la batterie avec Victorine en concert au Pop In. Deux jours plus tard je me retrouvais figurant danseur dans le prochain clip de Dionysos. Je garde secret ce tournage pour les surprises. Puis mon label m'a expliqué qu'il fallait tourner assez vite un clip pour la chanson "Radio Lee Doo", qui ouvre mon prochain album. Ainsi c'est l'époque des tournages! J'ai prévu cela pour la semaine prochaine avec l'aide de mon ami plasticien Donald Abad. Le reste de la semaine dernière a été ponctuée d'une répétition de My Broken Frame (en vue des prochains concert du groupe que nous donnerons ce soir au Gibus, Paris, puis Bordeaux le 14 et Auch le 15) et d'un concert de Grand West au Vieux Leon divisé en deux parties. Dans la première nous avons fait un concert de nos chansons et dans la deuxième nous avons accompagné Guillaume Léglise, Ava Carrere, Guillemette Foucard, Victorine et Mathias Malzieu pour tantôt des covers, tantôt des chansons originales à eux ou bien des improvisations.



Le lendemain j'ai terminé quelques enregistrements pour CALME, ce groupe de new age à géométrie variable. J'ai invité Rémi Foucard à jouer de la flute à coulisse. L'enregistrement sera disponible dans deux mois environ. Puis il y' eut l'Open Mic dominical avec Guillaume Léglise et le lendemain un séance photo avec Mélanie Elbaz.
Ciao.

mercredi, octobre 05, 2011

LE RECAPITULATIF.

J'ai assez peu écrit dans le blog ces derniers temps. Depuis le mois de décembre, j'écris peu. Mais ca va changer. Je fais un récapitulatif de toutes les casseroles que j'ai sur le feu en ce moment, musicalement. Tout d'abord, mon dix neuvième album sort le 24 octobre. Il s'appelle "Radio Lee Doo", c'est le dernier volet d'un trilogie entamée en 2008 avec "Don Lee Doo", puis "Mary Lee Doo". J'y avais pensé en commençant ce blog, en 2005. J'avais à l'époque des albums à terminer. Puis j'avais commencé à écrire des chansons en vue d'une couleur que je voulais développer sur trois albums. Les premiers enregistrements de "Don Lee Doo" ont commencé fin 2006. Donc, en ce moment, avec la sortie de "Radio Lee Doo", je vis la fin d'une période commencée en 2005 et qui se terminera dans un an, quand j'aurai beaucoup joué mes dernières chansons. Cette histoire de trilogie m'aura occupé partiellement 7 ans. Certes, j'ai fait d'autres choses, mais cette envie de couleur musicale m'a beaucoup occupé. Donc, depuis le mois de mars, je suis soulagé et impatient de terminer cette période. J'ai changé de label et de tourneur. Je suis désormais chez Migal pour le booking et chez Gimme Shelter pour le label. Je suis distribué par Modulor et toute cette période de remaniement des partenaires à été, elle aussi, perturbante. Je ne tarderai pas à expliquer le pourquoi du comment. Depuis cette période, je n'ai plus trop grand chose à faire sur mon disque. J'ai fait faire une photo par Caroline Keî, une pochette par Cyrille Bardinet des Wackies, un mixage par Clément Daquin de Alb, un mastering par Alexis Bardinet à Globe Audio, et un teaser vidéo par Manuel Abbela. La promo est assurée par deux attachés de presse dont je vous parlerai bientôt. Tout ceci me laisse du temps. Je joue donc avec plein de gens. Pour commencer, Victorine, la petite blonde qu'on voit dans certains de mes clips. J'ai publié une chanson d'elle sur Itunes et les plateformes par le biais de mon label, puis ai trouvé des dates de concerts. Au fur et à mesure je suis passé de la guitare à l'omnichord, puis à la basse synthétique, puis la batterie, pour elle. Je l'accompagne, j'ai joué dans son clip, et ai produit le prochain single. Nous avons fait 4 concerts pour le moment et les endroits se remplissent super vite. Il faut dire que Victorine a un gros charisme et que la scène est complètement son élément. D'autre part, j'ai aussi joué avec Grand West ces derniers temps. Un concert par mois. Nous avons sorti un 5titres sur internet il y' a quelques mois. Je joue de la guitare, je chante et j'écris les chansons de ce trio. J'ai aussi fait trois concerts en guitariste d'Ava Carrère, qui sort son album dans quelques semaines. Je suis toujours batteur de My Broken Frame avec qui nous avons aussi fait quelques concerts. J'ai aussi fait des concerts avec Cocktail Bananas cet été, en banjoiste. Ce groupe devient de plus en plus un groupe de l'été! J'ai aussi commencé des enregistrements avec CALME, un groupe que je souhaite à géométrie variable. Il s'agit de musique zen, ambiant et de relaxation. J'ai publié 4 albums sur Itunes sous ce nom. De prochains enregistrements sont en cours avec des musiciens, car pour l'instant j'ai réalisé ca seul. J'ai aussi enregistré deux chansons avec Band Of Bubs, un autre nouveau projet avec Sebastien Adam de Bewitched Hands. Ce groupe sera à géométrie variable et nous publions notre premier single sur internet dans 3 semaines. Si mon album solo sort en cd et digital, j'ai aussi publié des choses uniquement sur internet sous d'autres noms. Beton Plastic a déjà sorti 3 singles que j'ai réalisés seul, mais les lecteurs du blog doivent garder le secret afin que le mystère suscite la curiosité chez l internaute qui tombe dessus par hasard. Idem pour Jean Pierre Fromage qui a enregistré 5 singles Itunes déjà. Pour Jean Pierre Fromage c'est différent car je joue de la guitare et chante avec un accent du Sud Ouest, mais je n'ai écrit que deux chansons. Les autres ont été écrites par Clément Daquin, Victorine ou Mathias Malzieu, avec un peu ma participation. Je continue d'ailleurs à écrire des chansons avec Clea Vincent, qui joue beaucoup en concert. J'ai aussi sorti un single web parodique sous le nom de Cent Severinul. J'ai sorti aussi en tant que producteur un single de Nicotine Toy, un dj minimal parisien, ainsi que trois singles web de A Part Time Punk. Je suis aussi Dj avec Guillaume Léglise de My Broken Frame et nous animons ensemble toujours l'Open Mic du Pop In, créé par Yaya Herman Dune il y'a des années. J'ai aussi sorti deux singles web sous les noms de Olympiques et Vide Merde. J'ai produit 11 titres d'April Shower actuellement en cours de mixage. Je pense avoir fait le tour récapitulatif de toutes mes récentes activités.
CIAO.