mardi, octobre 25, 2011

"RADIO LEE DOO" sorti hier en digital.


Mon nouvel album sort enfin. Il s'appelle "Radio Lee Doo" et il est le troisième volet d'une trilogie commencée en 2008. Il y' eut des soucis de changement de label qui ont retardé sa sortie que j'aurais aimé pour l'an dernier. Je suis désormais chez Gimme Shelter/Modulor. Hier est sorti le disque en digital, c'est à dire chez toutes la plateformes de téléchargement et streaming. La semaine prochaine il sortira en cd un peu partout.
Je commence déjà à avoir eu des chroniques. Comme pour chaque disque, je ferai suivre les liens ici. Mais avant ca, je vais me charger d'apporter un peu de lumière, jour après jour sur mon album. Ce que j'ai voulu faire, comment, et pourquoi.
Aujourd'hui, je vous en parle dans son ensemble puis de la première chanson.
Tout d'abord cette trilogie a pour sujet la notion de rassemblement, de groupement et de ce fait l'isolement par ailleurs. "Don Lee Doo", sorti en 2008, était axé sur les sectes, les confréries, les groupes exclusifs d'amis, les blogs. "Mary Lee Doo", sorti en 2009, était d'avantage axée sur la famille, le couple. "Radio Lee Doo", quant à lui, est axée sur le groupe social. Je parle dans cet album de personnages qui tentent d'intégrer des cercles. Ainsi, je parle souvent des musiciens, mais aussi de femmes divorcées, de bohémiens, des candidats. Musicalement la trilogie se définit par un son volontairement sec et froid avec des batteries percutantes et répétitives, des claviers aux sons étranges, des guitares de hard rock, des instruments perturbants ( omnichord, flutes, guitares préparées ) , et des tonalités qui tournent autour du Ré Majeur, couleur beaucoup trop haute pour moi et qui m'oblige à un manque de confort vocal choisi pour exprimer l'urgence.
Dans "Radio Lee Doo", en revanche, j'ai choisi d'aller en studio enregistrer les instruments bruyants comme la batterie et le piano afin de faire mixer mon disque par Alb et récupérer une largeur et une stéréophonie dont j'avais besoin pour accompagner des textes tendus et une musique plus classique et pop que par le passé.
La première chanson s'appelle comme l'album, "Radio Lee Doo". Elle parle d'un musicien qui cherche un contrat discographique. Je n'y décris pas ce que j'ai vécu, mais ce que vivent tous les musiciens. Ce moment désagréable où l'on se place en candidat et où l'interlocuteur se place naturellement en juge. J'aurais pu parler de quelqu'un qui va postuler pour un emploi plus classique, mais je connais moins ce cas de figure. Pour accompagner cette chanson, j'ai décidé que la musique serait entrainante sur une tonalité majeur de DO. Le rythme dansant et pop renvoie à "Solenn" sur mon disque précédent. J'ai voulu des cordes pour rendre la chanson la plus classique possible. J'ai demandé à mon ami Julien Tirbois de les jouer. J'ai pour ma part joué la batterie, la guitare, le piano, l'orgue hammond, puis j'ai joué une partie d'accordéon pour faire chier le monde. En majeur, c'est laid, et j'aime le laid. Les charleys n'en sont pas. Je les joue à la voix. J'aime de plus en plus les percussions vocales. Clément Daquin a joué le minimoog basse, des claps, des tambourins et a mixé. Le tout a été enregistré à CBE par David Mestre avec quelques caisses claires enregistrées à Bonus Track par Yarol Poupaud.
La tonalité a été choisi pour renvoyer au début de "Mary Lee Doo".

Demain, je vous parlerai de "Muriel".
Ciao.

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