jeudi, janvier 31, 2013

TOURNEE DES OPEN MICS INROCKS LAB

Les 22-23-24 janvier nous sommes partis sur la route, Victorine et moi même, afin d'animer les open mics des Inrocks Lab/Soh avec l'équipe de Konbini, des Inrocks Lab et de Sosh. L'idée de cette plateforme étant de découvrir des musiciens en chair et en os, pour les accueillir plus tard au sein d'un concours Inrocks Lab. Le rôle de Konbini était de filmer. Leur équipe était constituée de trois personnes. Victorine et moi devions animer comme des MC chaque soirée et faire quelques sketchs dans les villes. Nous sommes partis à Nantes, Caen et Rennes. J'ai vu une quinzaine de groupes par soir, j'ai même eu des coups de coeur. Mais je ne fais partie d'aucun jury, donc mes avis ne sont que les miens. Cela étant, Moustache Musuem à Nantes m'ont beaucoup plus. Ainsi que Scoop & J;Keuz. A Rennes, j'ai beaucoup aimé Minou et Les Gordon. A Caen, j'ai un peu oublié les noms mais c'était une chouette soirée aussi. A mon avis les groupes amènent beaucoup trop de matériel. La tradition des open mics n'est donc pas encore entré dans les moeurs. Pourtant je pensais que depuis Grand Corps Malade, ou même Jamel ( dans un registre comique ), et bien sûr ceux qu'animait Yaya à Paris, inspirés des open mics de New York, et que j'anime aujourd'hui avec Guillaume Léglise, je pensais donc que cet espace convivial et rudimentaire allait être investi par des groupes légers d'instruments. Mais non. A Bordeaux il y'a des années nous avions monté un open mic dans notre salle ( Calc, Tender Forever, etc) et des groupes s'étaient formés suite à ces soirées. Plus tard nous avions tenté d'organiser ces open mics dans des bars, mais les groupes ne voulaient pas jouer le jeu, soucieux de leur son. Je trouve ça dommage. 
Pour en revenir à cette tournée des trois villes, j'ai passé un super moment. L'équipe des Inrocks nous a bien encadrés, et les sketchs avec Konbini ont été de supers moments. J'ai hâte de voir les vidéos. Le niveau des groupes m'a beaucoup surpris. Victorine a beaucoup parlé aux groupes car elle s'occupait de prendre leurs infos pendant que je faisais des points sur le matériel technique. Et elle m'a rapporté que la plupart des groupes citaient Arctic Monkeys comme étant leur référence. J'ai aussi constaté beaucoup de pédales d'effets type chorus ou reverb. Peu de folk, un peu de rap, et beaucoup d'indie anglaise. Le français dans le texte revient en force. C'était très intéressant d'animer ces soirées. Nous avions des rôles un peu définis avec Victorine. Je suis calme et parle de musique avec deux trois blagues, Victorine drague tout le monde et saute partout avec des costumes. ll fallait à la fois mettre le public à l'aise et gérer le stress des musiciens, chose à quoi je suis habitué. Je suis surpris de voir que je suis de plus en plus appelé pour animer des soirées en MC et ça me plait beaucoup. J'avais fait cela une première fois à Bordeaux pour les 15 ans du Krakatoa, puis nos open mics bordelais, puis les open mics du Pop in, puis mes soirées mensuelles à l'International ( je viens d'inviter Seb Adam des Bewitched Hands à rencontrer Adam H sur la scène de l'Inter avant hier) ou encore le Cabaret Ephemère que j'ai monté en octobre pour la Fondation Cartier, ou bien les open mics du Vieux Leon. Victorine et moi allons animer une soirée du groupe P.O.U.F bientôt. Je trouve cette activité de MC vraiment motivante. Je dis des blagues, je rencontre des gens, je joue de la musique, parfois je suis Dj un peu. Tout ça est une bonne surprise. 
Nous avons encore 12 villes à rencontrer avec Victorine et j'ai hâte.
Ciao.

lundi, janvier 28, 2013

DES PHOTOS DE MON CONCERT A NANTES, au Lieu Unique, par Jim Bwazill, le 26/1/13












Le 25 et 26 janvier 2013, après une tournée en animateur des Inrocks Lab ( que je raconterai plus tard ), je jouais à Angers, puis Nantes, au Lieu Unique. Jim Bwazill prenait des photos.
Merci à lui.

Ciao.

mardi, janvier 22, 2013

Le mot "clip"est peut être un peu fort

A propos de mon projet de 52 clips cette année, peut être ai je manqué de précisions: En effet, dans mon projet de singlesclub, le clip n'est qu'un bonus et le mot "clip" lui même est peut être un peu fort. Je ne prétends pas publier des clips au sens le plus abouti du terme. Simplement, depuis quelques temps YouTube est devenu un objet de streaming qui dépasse les envies de vidéos. Vous pouvez acheter mes singles sur les plateformes de téléchargement légal, mais vous pouvez aussi écouter en streaming via deezer ou spotify. Mais vous utilisez aussi YouTube pour cela, et même lorsqu'il n'y a qu'une image fixe à regarder. Je me suis dit que tant qu'à utiliser Youtube pour vous faire écouter mes singles, je pouvais en profiter pour mettre un peu d'image dedans, sans que ça me prenne 50 ans, il ne s'agit pas de se lancer dans la super production, c'est juste un bonus, et pour moi l'occasion d'essayer des choses à réaliser vite. A ma grande surprise pleins de gens ont aimé le clip de "berenice panic". Le fait de tourner quelque chose d'absurde à la va vite m'a permis de me libérer de certains codes et de chercher des idées simples. Ainsi, lors des 49 prochains clips, ne vous attendez pas à voir des films épatants. Je ferai de petits objets vidéo pour accompagner l'image, m'entrainer à tourner, et, qui sait, à force et par hasard, il y'aura peut être des choses plus abouties que d'autres, sans qu'on sache pourquoi. Bref, il faut un nouveau mot pour ces clips. Ce seront des "PLUS OU MOINS CLIPS".
Ciao

lundi, janvier 21, 2013

"around the trees and the lake", mon nouveau single, clip et récit d'enregistrement ici

Voici mon nouveau single "around the trees and the lake". Il sort en digital. Je continue mon pari d'un single digital chaque lundi de 2013 avec son clip et son récit: ici
Il est disponible partout en téléchargement légal. Par exemple ici

CIAO

A PROPOS DE MON SINGLE CLUB

J'ai donc commencé à publier de façon digitale mes 52 singles pour l'année 2013. Le rendez vous est pris pour tous les lundis et je suis ravi de constater le relais qu'effectuent tout un tas de personnes sur les réseaux sociaux. En effet, publier 52 singles pour l'année est certes un défi musical, mais aussi un défi commercial. Je développe: pour promouvoir de la musique, il va sans dire qu'il faut publier rarement et si possible au meilleur moment. En publiant à outrance j'élimine le facteur désir chez l'internaute. En effet, la rareté est un pion fréquemment utilisé pour donner l'envie au public de consommer de la musique. Or, je trouve que cet outil est néfaste pour certaines musiques. Je veux parler de celles, moins immédiates que des pop songs radio, qui se dégustent et se découvrent petit à petit. Je veux aussi parler de celles qui marchent en équipe. Des chansons qui dépendent les unes des autres pour offrir toute leur saveur. En publiant 52 titres je propose de faire l'effet d'un album, c'est à dire cette architecture dans laquelle la troisième chanson influence l'écoute de la quatrième et ainsi de suite. L'ennui c'est qu'aujourd'hui on décortique les albums par manque de patience. Comme il ne sert à rien de râler, j'ai décidé de passer par un autre biais pour vous faire ressentir le même plaisir que le format album a longtemps proposé. Pour cela, je me sers du format "singles à outrance". Je sais d'avance que vous louperez certains singles, et tant mieux. Car ici et là se cacheront des chansons plus expérimentales et plus timides qui auront besoin de votre déconcentration. D'autres au contraire viendront vous chercher. En organisant une sorte de feuilleton régulier, je pense réussir à vous redonner la concentration requise pour un album. En étirant le temps. Cet album de 52 titres s'écoutera durant un an. Il faudra de la patience, bien plus que pour un réel album. Le monde actuel ne nous permet pas la concentration de jadis, mais avec ce procédé, je crois pouvoir vous dérober l'attention dont j'ai besoin. Il faut aussi dire qu'à la fin de l'année sortira le format physique avec toutes les chansons. 
Mais dans cette démarche il y' aussi un défi qui ne nous concerne pas, vous et moi. Ce défi est quasi perdu d'avance. Il s'agit du défi médiatique. Quel média pourrait me consacrer une page tous les lundis pour parler de mon nouveau single et de mon nouveau clip? C'est simple: aucun. Même si j'étais Madonna on ne m'offrirait pas cet espace. 
Ainsi mon projet de singles club est il impossible à promouvoir. Et c'est justement cet aspect là, auquel j'avais réfléchi en en parlant à des journalistes, qui m'a séduit. Non pas que je souhaite à tout prix l'ombre pour mes chansons, mais simplement je pense que parfois la lumière est à doser. En proposant ce projet de singles club, je sais que l'outil en lui même est inconfortable d'un point de vue médiatique. Donc, d'avance, je dois m'attendre à une faible audience. Mais est ce grave si celle ci est de qualité? J'entends par là conviviale, suivie et passionnée? Je crois que ça ne me dérange pas du tout. J'ai tenté d'exposer au maximum ma musique de 2008 à 2011 sur un projet de trilogie ( "lee doo"). Aujourd'hui j'ai envie de tenter que les choses se fassent plus naturellement. Que certaines chansons soient plus éclairées que d'autres simplement parce qu'elles auraient résonné chez des gens, qu'ils soient auditeurs ou journalistes. Ce projet de singles club loge tout le monde à la même enseigne. Si un journaliste veut parler d'une chanson, je suis là pour l'aider, si un auditeur veut des renseignements, aucun souci. 
Je suis donc ravi qu'en un coup de clic la semaine dernière avec "Berenice Panic", l'info ait été autant relayée par les auditeurs. Comme d'habitude, Magic a réagi aussi, ainsi que Modzik et je les en remercie. Je n'ai rien contre la promotion, ni contre les journalistes, mais sachez que leur travail est difficile tant tout le monde souhaite exister à tout prix de nos jours. D'un autre coté, les auditeurs ont besoin d'être informés. Il arrive souvent, aujourd'hui, que les productions payent autant voir plus un attaché de presse qu'une production discographique. Je refuse d'avoir un attaché de presse sur ce projet de singles club. Je souhaite que les choses se fassent naturellement. C'est un pari qui devient le votre et qui semble être impossible à réaliser, mais j'y crois. Je n'ai rien demandé à personne et vous avez relayé mon single de la semaine dernière, et vous êtes en train de faire la même chose sur le nouveau. Rendez vous compte de mon émotion: nous passons au travers de règles promotionnelles dont nous n'avons pas besoin et qui, je pense, fatiguent aujourd'hui autant les journalistes que les auditeurs, autant les producteurs que les musiciens. Refusons tout ceci, amusons nous ensemble et redonnons à la musique une de ses principales armes: le hasard. Je tente le coup. Vous aussi, il me semble. Merci à vous. 

lundi, janvier 07, 2013

"BERENICE PANIC"

Voici mon nouveau single. Cette année j'en publierai un chaque lundi en digital. Et parfois avec un clip. J'ai enregistré cette chanson seul, mais j'ai filmé le clip avec Henry Caraguel, Celine Garnavault et Dinaig Stall.
Le voici:

Ciao