jeudi, décembre 08, 2011
dimanche, novembre 13, 2011
MY BROKEN FRAME EN STUDIO:
Guillaume Léglise, Angy de Marmont, Olivier Cavaillé.
Kim Giani.
Je suis actuellement en studio durant trois jours avec My Broken Frame. Nous sommes au studio Microbe à Saint Cloud avec Angy De Marmont ( Chateau Marmont ) à la réalisation. Je joue les batteries et l'objet est un album produit par Gimme Shelter, notre label. J'ai presque fini mes parties. Ce soir j'animerai l'open mic du Pop In avec Guillaume Léglise ( compositeur, pianiste, guitariste, chanteur de My Broken Frame ) comme tous les dimanches et nous fêterons ça.
CIAO.
Kim Giani.
Je suis actuellement en studio durant trois jours avec My Broken Frame. Nous sommes au studio Microbe à Saint Cloud avec Angy De Marmont ( Chateau Marmont ) à la réalisation. Je joue les batteries et l'objet est un album produit par Gimme Shelter, notre label. J'ai presque fini mes parties. Ce soir j'animerai l'open mic du Pop In avec Guillaume Léglise ( compositeur, pianiste, guitariste, chanteur de My Broken Frame ) comme tous les dimanches et nous fêterons ça.
CIAO.
vendredi, novembre 11, 2011
"RADIO LEE DOO" le scopitone.
Voici "Radio Lee Doo", le scopitone réalisé par le plasticien et performer Donal Abad. Un clip de jogging dans lequel je donne des disques aux gens sur le timing exact de la chanson, tout en rencontrant des copains ( Camille Rouillon, Victorine, Vaness La Bomba, Mathias Malzieu, Emma, Clea Vincent, Julie Green, Guillaume Léglise, Ava Carrere, Audrey, Eileen, Olivier Wetzel, Marion, Marie A, Benjamin Bardinet ) avec Julien Deborgher qui conduit le vélo.
Ciao.
vendredi, novembre 04, 2011
APRIL SHOWER, L'ENREGISTREMENT:
J'ai découvert April Shower par hasard il y'a un an et demi. Rémi, ancien guitariste des Wackies, avec qui j'ai joué de nombreuses fois, me parlait parfois de sa cousine musicienne, Ayla. Plus tard, Cocktail Bananas avaient joué au Cap Ferret, au 44, dans la même soirée que April Shower. Je n'étais pas là ce soir là, j'avais un autre concert en solo quelque part et Cocktail Bananas avait joué dans une formule Henry (guitare), Hugo (batterie), Julien Perujini (contrebasse). Henry m'avait beaucoup parlé de ce groupe de filles. Lorsque j'ai vu le clip de "Boy you're an alien", j'ai tout de suite aimé la partie de chant de Lucie, la batteuse: une seule note répétée comme un "ohm". Quelque chose d'indien aussi dans les tablas, et la présence à l'écran de Guillemette, l'une des deux chanteuses. J'ai écouté quelques titres de plus et eu l'impression que ce groupe avait quelque chose de world music en plus de la pop. J'ai aussi beaucoup aimé le jeu de basse qui me faisait penser au Marine Girls, et le lâcher prise qui me faisait penser aux Raincoats. J'ai eu tout à coup envie de produire ce groupe. Pour quel label? Pour faire quoi? Je ne savais pas. Mais j'avais envie de les faire jouer dans un studio, d'en payer la scéance, d'en réaliser la session et de voir après. Je leur ai proposé, on s'est rencontrés, et nous sommes partis sur l'idée d'une seule journée de studio à CBE, Paris. Puis nous avons discuté, j'ai appris à les connaitre et la musique du monde est arrivée sur le tapis, ainsi que leur entourage, que ce soit l'amie d'enfance qui écrit un texte, l'ami réalisateur qui a des idées de clip, le père des deux soeurs ( Ayla et Blandine ) qui arrange. Les filles ont voulu investir dans une deuxième journée de studio, et de mon coté je continuais à vouloir une prise live de 11 chansons. April Shower, c'est Ayla ( chant, ukulele, saz etc), Guillemette ( chant ), Blandine ( basse, guitare, claviers, chant ), Margaux ( ukulele, guitare ), Lucie ( percussions, chant ). Ayla écrit beaucoup, soit avec Margaux soit avec Guillemette. Blandine écrit aussi, et Lucie rape en portugais des textes à elle. J'ai demandé en cours de route à Mathias Malzieu de m'aider à réaliser ces deux jours de studio, et Rémi, le frère de Guillemette a été invité à jouer du violon, du théremin et à chanter. Une fois les prises faites les 4 et 5 juillet, l'été est passé, et j'ai du faire quelques éditions de fichiers sur les prises des 11 titres. Puis nous avons commencé les mixages. Cette étape est longue car les filles ont plein d'idées. Parfois, je manque d'outil et j'appelle à la rescousse Guillaume Léglise ( My Broken Frame ) ou Gael Etienne ( A Part Time Punk ) pour m'aider à finaliser les mixages. Nous en sommes à 5 titres bientôt. C'est long, mais ca avance dans le sens du groupe et non dans le sens d'un mixeur qui ferait sa propre sauce sans que le groupe soit content. Il me semble qu'il vaut mieux un enregistrement que le groupe assume durant des années plutôt qu'un compromis efficace mais peut être maladroit quant aux attentes du quintet. C'est que les filles savent vraiment ce qu'elles attendent et entendent mais ne savent pas toujours l'exprimer. Alors on prend le temps. Cette rencontre m'a aussi permis de mieux connaitre Blandine à qui j'ai demandé de jouer de la basse à la place de Clément Daquin qui m'a accompagné deux ans mais qui vient de se faire engager comme sideman de Yuksek pour un long moment. Qui sait, peut être sera t il libre plus tard, mais pour le moment j'ai fait deux concerts avec Blandine et suis très content de son jeu à la fois dub et jazz. Nous feront deux dates avec elle le 7 décembre à Paris, La Boule Noire, et le 14 décembre à Bordeaux, Barbey Club. Hugo Berrouet sera le batteur de ces dates ca Thomas qui jouait avec mois ces deux dernières années a été embauché par The Shoes et manque de temps. Il y' aura aussi Guillaume Léglise aux claviers.
Ciao.
Ciao.
jeudi, novembre 03, 2011
REVUE DE PRESSE "RADIO LEE DOO":
POUR COMMENCER, MEME SI CA N'EST PAS DE LA PRESSE, VOICI UNE COPIE ECRAN DU TOP ITUNES.
ICI LA PAGE DES INROCKUPTIBLES DECRIVANT LE SAMPLER CD D AUTOMNE 2011 DANS LEQUEL JE SUIS.
UN ARTICLE DANS LONGEURS D ONDES DU MOIS D OCTOBRE 2011.
BE MAGAZINE, DANS UNE PLAYLIST.
UN ARTICLE DANS LE ROCK AND FOLK D OCTOBRE 2011.
CIAO.
ICI LA PAGE DES INROCKUPTIBLES DECRIVANT LE SAMPLER CD D AUTOMNE 2011 DANS LEQUEL JE SUIS.
UN ARTICLE DANS LONGEURS D ONDES DU MOIS D OCTOBRE 2011.
BE MAGAZINE, DANS UNE PLAYLIST.
UN ARTICLE DANS LE ROCK AND FOLK D OCTOBRE 2011.
CIAO.
"GOODBYE LEE DOO"
Cette chanson a été écrite en dernier, chronologiquement. Et c'est aussi celle qui termine l'album "Radio Lee Doo" et en même temps la trilogie elle même. Je voulais absolument terminer par un slow. L'introduction de la chanson renvoie à "Solid Rock" sur l'album "Mary Lee Doo" de 2009. Puis, lorsque le chant commence, je reprends la première phrase de "Don Lee Doo on Belly Bay", première chanson de l'album "Don Lee Doo" de 2008 et donc première phrase de la trilogie. Dans la chanson de 2008 j'ouvre une porte, et ici je la referme. Voilà ce que disent les paroles qui, ici, sont plus imagées que les autres de l'album. Mes amies Adeline et Damienne m'ont donné un coup de main pour quelques mots que je ne trouvais pas. Il faut dire que terminer cette chanson était symbolique pour moi. J'ai commencé à réfléchir à cette trilogie en 2005. Je m'y suis mis en 2006 et ai enregistré des chansons à partir de l'année suivante. Ca a été un vrai constat: axer les mélodies sur des gammes asiatiques, jouer principalement en mineur, grossir le trait sur mes tendances disco, sur mes syncopes, mes sons désuets, mes guitares heavy metal, chanter une bonne tierce au dessus de ce que je faisais auparavant, faire une série de trois disques qui s'empruntent des motifs mélodiques dans tous les sens, tendre vers le funk et le blues, écrire une chanson par disque avec un prénom féminin, parler d'eau, de cercles, utiliser le mot "turn" le plus souvent possible, etc. Pendant 5 ans j'ai tenté de me concentrer sur ces protocoles, laissant de coté d'autres choses que j'aime faire en musique pour peut être m'y concentrer plus tard. Désormais je vais jouer ces trois albums en live, sans jouer une seule chanson de mes précédents disques. Les concerts vont me demander encore un an de concentration. Finalement cette trilogie m'aura pris de la concentration durant 7 ans. Je trouve ca long, mais je suis content de l'avoir fait.
Pour cette chanson, j'ai presque tout joué: batterie, piano, mellotron, banjos, mélodica, basse fretless, orgue, synthétiseur. Clément joue du tambourin. Il a mixé aussi. Comme tout le reste du disque. Comme chaque disque de la trilogie, j'ai terminé par une longue chanson sur des accords mélancoliques et répétitifs. 10 ans après mon album "Goodbye Lady Lane", "Goodbye Lee Doo" m'a fait une impression étrange.
Ciao.
Pour cette chanson, j'ai presque tout joué: batterie, piano, mellotron, banjos, mélodica, basse fretless, orgue, synthétiseur. Clément joue du tambourin. Il a mixé aussi. Comme tout le reste du disque. Comme chaque disque de la trilogie, j'ai terminé par une longue chanson sur des accords mélancoliques et répétitifs. 10 ans après mon album "Goodbye Lady Lane", "Goodbye Lee Doo" m'a fait une impression étrange.
Ciao.
mercredi, novembre 02, 2011
"DON LEE DOO" la neuvième chanson de mon album "Radio Lee Doo":
Peut être est ce compliqué de comprendre que la neuvième chanson de mon nouvel album "Radio Lee Doo" s'intitule "Don Lee Doo", c'est à dire exactement comme le titre de mon album de 2008. Comme je l'ai expliqué plein de fois, mes trois derniers albums fonctionnent ensemble car c'est une trilogie: "Don Lee Doo" en 2008, "Mary Lee Doo" en 2009, et "Radio Lee Doo" en 2011. Pour boucler cette trilogie, j'avais prévu de revenir au fur et à mesure de "Radio Lee Doo" sur des similitudes avec l'album de 2008. Ainsi, "The Candidate" ressemble beaucoup à "When the river turns around" ( deuxième chanson de l'album de 2008 ), et "Don Lee Doo" emprunte le titre au premier disque de la trilogie. Une sorte d'arsis thesis conceptuel et discographique. Car en plus de renvoyer au titre de l'album de 2008, "Don Lee Doo" renvoie aussi à la première chanson de la trilogie, "Don Lee Doo on Belly Bay" par son rythme, sa mélodie et son harmonie, ainsi que par l'aspect sectaire de la chanson. Je voulais qu'on imagine une tribu. Un peu comme les dessins que j'avais fait pour l'album "Don Lee Doo" et que j'avais postés sur des blogs à l'époque. La tribu est illustrée par les sons de balafon et de flute. Il se trouve que j'ai pris cette partie là à une chanson que je n'ai pas finie. Je me dis qu'un jour, peut être, je la terminerai et on entendra l'emprunt à postériori. En tout cas, cette longue intro nous prépare à la chanson la plus tribale que j'ai pu enregistrer à ce jour. Après avoir joué des flutes et des balafons, j'ai enregistré le reste à CBE avec David Mestre à la console. Pour cette chanson, j'ai joué deux batteries. Je n'avais pas fait ca depuis des années. J'adore jouer deux parties de batteries pour le même titre. Puis j'ai joué cette gamme asiatique au mellotron. Chez moi j'ai joué la basse et les guitares reggae, puis j'ai chanté sur ce texte sectaire "Don Lee Doo Wa". Ensuite j'ai fait un solo de percussions pour la fin. Je m'étais entrainé sur un titre expérimental ( que j'avais publié l'an dernier sur mon blog Coussinet ) et j'avais apprécié la texture de certaines percussions étranges comme la tasse de café dans laquelle on jette une cuillère ( et qui renvoie à mon album expérimental "La cuisine selon certains principes" de 2001 ) ou encore le sifflet, les saccades de syncopes aux tambours. Je voulais quelque chose qui rappelle le Brésil. Dans cette chanson, je voulais qu'on voyage le plus possible. On commence dans la jungle équatoriale, on part en Asie avec le thème, puis en Afrique avec le rythme, puis au Brésil. En 2008, pour la promotion de "Don Lee Doo", j'avais été invité à une émission de radio sur France Culture dans laquelle il y' avait Combas. J'avais expliqué que dans mon album j'utilisais des gammes asiatiques, des rythmes allemands, des harmonies bluesy américaines, des claviers new wave frenchy et un chant anglais pour que, discrètement on écoute une musique world sans s'en rendre compte. Combas m'avait un peu calmé en rétorquant "oui, mais quand on vous écoute en acoustique ca sonne folk et puis voilà". J'avais expliqué que, d'après moi, il allait bientôt falloir ouvrir notre métissage car la world music allait devenir une grammaire et non plus un label garantissant l'exotisme. On avait beaucoup parlé hors antenne. Effectivement, je n'avais pas assez grossi le trait. Lorsque j'ai enregistré la chanson "Don Lee Doo", j'ai repensé à Combas. J'ai fait des recherches sur beaucoup de musiques de beaucoup d'endroits du globe, les ai partagées sur facebook et me suis posé beaucoup de questions sur le métissage en musique. Dans les années 90, mon obsession du métissage était plus située autour des problématiques de timbres qu'autour des problématiques de mélodies. Je voulais, pour schématiser, mélanger le hip hop à la new wave, le hard rock à la folk, et tenter toutes sortes de combinaisons pour trouver l'invariant émotionnel de toutes ces couleurs. Aujourd'hui, il me semble qu'au contraire, la démolition des chapelles se situerait plutôt dans l'apprentissage expert des différentes grammaires mélodiques du monde. Nous ne sommes plus en 1985, époque à laquelle Peter Gabriel et plein d'autres tentaient un passage en force teinté de messages politiques. C'est une époque que j'adore, mais je me demande quelle est la suite aujourd'hui. Mes récentes collaborations avec Ava Carrere qui chante en 5 langues, ou April Shower et leurs instruments du monde, me font me poser des questions. J'ai tenté quelque chose avec la chanson "Don Lee Doo".
Ciao.
Ciao.
mardi, novembre 01, 2011
"THE CANDIDATE":
"The candidate" ressemble beaucoup à "when the river turns around" de mon album "Don Lee Doo" de 2008. Il renvoie même au pont de cette chanson. Il y'a aussi un emprunt à "she's a lion". Les paroles sont la suite de la chanson numéro 7 de l'album "Radio Lee Doo". J'y décris une jeune fille qui souhaite devenir chanteuse. J'y place mon point de vue, des clins d'oeil sur les années 90, avant l'internet 2.0. J'ai joué les batteries, les guitares, le piano, le wurlitzer, les chants, quelques basses, et Clément Daquin a joué la basse et quelques percussions. J'ai joué mes parties de piano sur la dernière croche pointée de la mesure, ce qui donne l'impression que la chanson est décalée. Je souhaitais une chanson symétrique avec deux pics de progression uniquement. Quelque chose de court. Clément Daquin a mixé ce titre. Il y' a deux parties de batteries différentes dans cette chanson. Une que j'ai jouée à Bonus Track studio avec Yarol Poupaud comme ingénieur du son, et l'autre à CBE avec David Mestre à la console. Le reste à été fait à CBE ou chez moi.
CIAO.
CIAO.
lundi, octobre 31, 2011
"THE SUNLIGHTS NEVER CAME"
"The sunlights never came" arrive en 7e position sur mon disque. C'est souvent à cet endroit là dans un enregistrement que je commence à me permettre des rythmes complexes. L'auditeur a été entrainé durant la première partie de l'album, si il en est à cette deuxième partie, c'est qu'il me fait confiance. J'ai enregistré une première version de cette chanson au studio Bonus Track de Yarol Poupaud au printemps 2010. Je trouvais les accords très proches de "My family" sur l'album "Mary Lee Doo", ce qui m'encourageait à l'inclure à "Radio Lee Doo" mais m'orientait sur une mauvaise piste rythmique: celle du ternaire folk. La première version de cette chanson, que je compte publier dans quelque temps sur mon blog Coussinet, était une sorte de ballade country. Je n'ai pas aimé cette version. J'ai du refaire une paterne de batterie, en binaire. J'avais envie d'éviter le premier temps, comme en reggae. La caisse claire est placée sur le temps numéro 4 mais elle est jouée en premier dans la chanson, ce qui nous piège et nous fait penser que c'est le temps 1. Puis les grosses caisses accompagnées de charleys ouverts jouent sur des croches faibles autour du "1". Les futs ne font que compléter ce "trompe l'oreille". Une fois votre oreille déconcertée, je place la basse sur des croches faibles avant le temps fort 1, et renverse tout mes arpèges de guitares en soignant un placement à contretemps. Avec ces placements, impossible de trouver un vrai temps fort. Le chant peut survoler la chanson. J'ai écrit des mélodies sur gammes asiatiques, une fois de plus, et j'ai divisé mes strophes en jours de la semaine, ce qui n'est donc pas symétrique. J'ai enlevé le mercredi pour la surprise et déroulé une histoire qui montre la semaine d'un musicien. Le banquier qui ironise et l'appelle "Elvis" par moquerie, les rumeurs qu'il entend sur lui, l'envie qu'il a de chanter ses chansons, la semaine qui passe sans que les choses qu'il doit faire n'aboutissent, le week end qui arrive, et la météo peu clémente pour la fin de semaine. Le tout est une image autour du besoin tragique de reconnaissance que ressentent les musiciens, cherchant des activités pour se rassurer et sentant bien que les gens en attendent toujours plus d'eux. Une chanson sur la déception, sur ces phrases que les musiciens entendent tout le temps quant à des résultats que les gens attendent d'eux. Le risque d'exposer ce que l'on produit entraine cette pression. Mais les musiciens n'en parlent jamais. Il y'a ceux qui considèrent qu'il ne faut pas se plaindre par pudeur et ceux qui mentent et affichent une sorte de satisfaction d'eux même permanente. Cette chanson est pour les deux cas de figure. Car ce qui m'intéressait, c'était de livrer une chanson entre l'hommage et la critique. Je déplore ce théâtre, il n'a rien à voir avec la musique. J'ai tenté avec ce blog de montrer ma vie de musicien pour que les lecteurs puissent entrer dans mon intimité d'activité musicale. Le mystère que cherchent à provoquer les musiciens est improductif. Ces derniers cherchent un public en quête de projections. Ils cherchent à divertir alors que je pense qu'il vaut mieux chercher à convaincre. Cette chanson décrit tout cela. A la fin, elle est enchainée directement avec "The candidate" qui décrit la même chose. Pour ce qui est des instruments, j'ai tout joué, comme d'habitude, de la batterie aux guitares en passant par la basse fretless, l'orgue hammond, les percussions ( que je pensais comme un bruit de tribu ), et la guitare préparée. J'ai beaucoup aimé jouer ce solo. J'ai fait plusieurs prises de guitares solo, mais j'ai gardé celle que j'avais faite en prenant d'abord le soin de désaccorder la guitare n'importe comment. Une fois ce solo immonde enregistré, je me suis obligé à le découper à l'ordinateur et le modifier, lui injecter des reverbérations, des delays idiots, puis j'ai inversé la lecture, découpé, accéléré, copié des mini évènements de façon aléatoire. Ce solo est extra terrestre. Clément Daquin a mixé tout cela.
Ciao.
Ciao.
"UPTOWN":
Nous voici à la sixième chanson de mon nouvel album, "Radio Lee Doo" qui sort demain en CD partout. La semaine dernière ont été servis certains magasins indépendants et lundi dernier les plateformes de téléchargement légal. "Uptown" est une chanson qui parle de la vie en HLM et l'envie d'habiter de beaux quartiers. J'avais eu en tête le refrain. Mais le jour où je suis parti enregistrer des batteries, orgues et piano au studio CBE, la chanson n'était pas finie. C'était en novembre 2010. Je me souviens m'être dit sur le chemin "cette chanson n'est pas finie mais j'ai son refrain et son rythme. Les accords doivent être FAM/SOLM/LAm, quant au couplet, ca pourrait être un Lam et un ReM, suivi d'un MiM. Si j'ai le temps, je tente une version". Comme la journée se passait bien et que j'avais besoin de me détendre après avoir joué la partie de batterie fatigante de "I'm getting old", je décidais de tenter un peu d'improvisation. Dans le temps j'avais fait ca pour "Babe's got the noawne" dans mon album "The Hard Rock" de 2000. J'ai donc tenté le coup. J'ai joué la batterie en improvisant et en découvrant mes idées au fur et à mesure que je jouais. Il y'a un moment de flottement dans la chanson, après deux refrains. C'est que je ne sais pas du tout vers où je vais. Je cherche une fin. A ce moment là, je me suis souvenu que j'utilisais la fin de "Girl" sur mon album "Don Lee Doo" pour terminer "Turn me on" ( toujours sur "Don Lee Doo") en live. J'ai pensé qu'utiliser une nouvelle fois cette capsule pouvait être un renvoi de plus à la trilogie "Lee Doo". Je me sens alors rassuré et improvise une fin pour "Uptown". Grâce à cette prise on peut entendre tout ce que je viens de décrire. Puis j'ai joué le wurlitzer, l'orgue, et en rentrant chez moi j'ai joué la basse et les guitares. Le chant du couplet est venu naturellement et je fus surpris par autant de spontaneité dans ce titre. J'ai entendu des cordes que j'ai fait joué par Julien Tirbois, puis le tout est parti au mixage chez ALB. Aujourd'hui et pour l'instant, "Uptown" est la préférée de beaucoup de gens sur ce disque. Amusant de voir le peu de questionnement qu'elle m'a demandé.
Ciao.
Ciao.
samedi, octobre 29, 2011
"I'm getting old"
Cette chanson est la cinquième de mon album. Depuis quelques années, je n'avais plus de chanson agressives. Pourtant j'aime hurler dans un micro. La trilogie "Lee Doo" ne me laissait pas assez de place pour le rock n roll. Puis en décembre dernier j'ai écrit une chanson pour un groupe de rock français un peu secret. Le simple fait de me mettre dans une attitude rock m'a fait écrire ce titre encore inédit avec un texte en français quelque peu choquant. La chanson n'a finalement pas été enregistrée à ce jour et si ca arrive je pourrai dire qu'il s'agit d'une reprise d'une chanson à moi désormais! Content de la mélodie et du changement d'accord qui se transforme de majeur à mineur sur le Do# du refrain, et soucieux de n'avoir pas encore de chanson rock dans mon album, j'ai décidé d'inclure ce titre en le modifiant un peu. Pour commencer, un texte en anglais pour la cohérence. Comme la chanson était rock et que je savais que ceux qui avaient suivi les deux albums précédents de la trilogie ne pouvaient pas s'attendre à ça, j'ai décidé de surprendre par un texte qui évite le ton sur ton. Le sujet: la vieillesse. Ironique, donc, que la chanson la plus énergique du disque parle de ca. J'ai voulu décrire l'angoisse d'un musicien qui sent des générations plus jeunes arriver et comprendre mieux les attentes d'un public toujours neuf. J'ai observé certains musiciens, obsédés par ce que l'on pense d'eux, abonnés à des alertes google qui citent leur nom, méfiant quant à la nouveauté, cherchant un héritage à peu près partout, et j'ai écrit le texte à la première personne pour donner dans le drame. La batterie que j'ai jouée au studio CBE a été particulièrement jouée comme une brute. Il y'a dans mon deuxième couplet des syncopes longues et irrésolues comme j'aime en jouer et comme j'avais fait pour "take me on" sur l'album "Don Lee Doo" de 2008. Le refrain contient un passage mineur/majeur que je voulais accentuer. J'avais mis un stylophone dans le fond mais Clément Daquin, qui a mixé la chanson, a choisi de le mettre en avant dans le mix. Ca rajoute de la tristesse à la chanson. A la fin, j'ai superposé plusieurs soli de guitare harmonisés qui jouent le thème du refrain de "Muriel". Ca donne l'illusion que cette mélodie est familière. J'avais beaucoup joué à ce jeu là sur mon album "Married On" de 2002. Dans le texte, plusieurs allusions à "when the river turns around", quelques histoires de blogs, bref, on est bien dans la trilogie. La chanson ne respecte pas exactement les codes de la trilogie. Normal, c'était le moment où jamais de surprendre. Les deux premiers volets sont presque jumeaux, je pouvais enfin casser ce qui commençait à ressembler à du mimétisme. A la fin de cette chanson, on termine ce que je considère comme la FACE A et il y'a le premier blanc. Je continue de penser mes disques en face a et face b, même si ils sortent en cd sans promesse de vinyles. Mais dans le cas de "Radio Lee Doo", le label me parle parfois d'une possibilité de 33 tours.
Ciao.
Ciao.
vendredi, octobre 28, 2011
"LA DOLCE LEE DOO":
Le descriptif personnel de mon nouvel album continue. La quatrième chanson du disque s'appelle "La Dolce Lee Doo". Il s'agit d'une chanson aux accents jazz latins, ce qui est assez rare dans mon répertoire. Elle fait référence à l'album "Don Lee Doo" dans les paroles. Les accords, eux, tendent vers "Solid Rock" dans l'album "Mary Lee Doo". Un renversement d'accords de guitare à la tierce que j'utilise depuis mon album "Fatal Mambo" de 2007. J'ai joué la batterie, les guitares, les percussions et les basses fretless. Je suis passionné par cet instrument depuis "Mary Lee Doo". Il y'a dans "La Dolce Lee Doo" quelques phrases musicales dont je rêvais depuis un moment. C'est une chanson dans laquelle je me suis exprimé copieusement puisque la batterie y est bavarde, les guitares jouent 2 soli, la basse un, et le chant lui aussi a son moment lorsque je superpose 6 chants différents. Il y'a dans ce passage ma note la plus aigue au chant. Je chante un peu faux naturellement, mais j'ai presque 4 octaves de chant, ce qui n'est pas commun. J'aime beaucoup les utiliser sur la longueur d'un album. "La Dolce Lee Doo" est chanté très haut. J'ai invité Johane Myran à jouer le sax, la clarinette basse et la trompette sur cette chanson. Il joue des vents pour Olivia Ruiz. J'aime beaucoup ce musicien. Son oreille harmonique est incroyable. J'avais écrit les arrangements sur les passage à trois sons soufflés mais il a renversé mes accords en plaçant des trompettes dans les graves et une clarinette basse dans les aigus. J'avais pensé mon arrangement comme un arrangement de guitare. Moment d'apprentissage intéressant. Pour la partie solo, je lui ai commandé une improvisation sur gamme japonaise, ce qui renvoie à la dernière chanson de l'album "Don Lee Doo" de 2008 qui en contenait une. Pour la partie free jazz avec tous les vents, je lui ai demandé quelques notes bluesy au sax et quelques notes "out". Il a fait tout ce qu'il fallait, parfaitement. J'ai adoré ce moment de l'enregistrement. "La Dolce Lee Doo" est dans la suite de "Weblog Miracle". Des chansons qui me montrent que le jazz, la première musique que j'ai appris à jouer en batterie, est en train de me rattraper. Et j'en suis ravi.
Ciao.
Ciao.
jeudi, octobre 27, 2011
MK MACHINE MUSIC:
Je rêvais depuis longtemps de pouvoir publier une pièce de musique électro acoustique. Cette musique doit être réalisée à partir de sons de synthèse pris dans un ordinateur et manipulés. C'est assez différents de la musique concrète qui prend ses sons dans la vie de tous les jours. J'ai enregistré "Mk Machine Music" un samedi, il y'a quelques semaines. Refaire ce genre de musique m'a fait beaucoup de bien. Je sais aussi que la publier sous mon nom peut éloigner les gens de mes chansons pop. J'ai donc pris une identité mystérieuse pour ce projet et l'ai appelé comme le titre. Je sais bien que cette musique rassemble assez peu de gens, et trouver un budjet pour pouvoir m'exprimer à travers la musique expérimentale me prendrait un temps précieux. La publier en Cd serait une dépense d'énergie inutile. Alors il existe le digital. Et qui plus est le streaming. Voici donc la première réalisation de "Mk Machine Music". On peut écouter en entier ce morceau d'une heure ici
Ciao.
Ciao.
"TO KREMLIN" troisième chanson de mon nouvel album, "Radio Lee Doo":
Je continue le descriptif de mon nouvel album que vous pouvez entendre ici: La troisième chanson s'appelle "To Kremlin". Elle parle d'un hypothétique voyage à Moscou entre deux personnes dans un couple, dont l'une a envie de voyage. L'autre pas. La chanson se divise en cycles de trois mesures sur trois accords. Je la souhaitais donc avec trois sonorités seulement pour rester dans le chiffre trois. Ici la chanson contient de la batterie, des claviers et du chant. Pour la partie de batterie, j'imaginais quelque chose de très statique et épuré. Mais pour faire une surprise, j'ai joué ma partie en commençant par un long roulement de triolets ( encore un multiple de trois ) joué très fort et qui peut faire penser à une introduction de chanson heavy metal. Puis, lorsque la chanson se lance, je garde la même partie de batterie tout du long. La répétition et le son sec de l'instrument, joué uniquement sur caisse claire et grosse caisse renvoie à "when the river turns around" sur "Don Lee Doo" de 2008 ( elle aussi jouée seulement à la grosse caisse et à la caisse claire ) et donne l'impression d'une séquence répétitive électronique. L'homme machine. Un sujet que j'aime beaucoup. La partie de clavier est elle aussi sectionnée en trois coups d'accords de claviers. J'ai joué les parties claviers chez moi mais j'ai demandé à Clément Daquin de tout rejouer lui même, à Reims dans son studio car il est connaisseur en matière de synthétiseur et a l'habitude de par ses projets de faire sonner la musique synthétique, de Alb à Yuksek en passant par tous ces autres projets. J'ai toujours rêvé de faire un album entier avec lui, enfermé dans son studio durant un mois. Peut être qu'on le fera un jour. J'aimerais beaucoup. Je voulais d'ailleurs mettre de coté "To Kremlin" pour cet éventuel projet mais Clément l'aimait beaucoup. A la réécoute, je n'avais pas de chanson sur une descente espagnole pour cet album. Or j'avais besoin de rester dans les même schémas harmoniques durant trois albums. Ce titre avait beaucoup de similitude avec la grille d'accords de "Radio Grady" sur l'album "Don Lee Doo" de 2008 et la tonalité de La Mineur m'est agréable à chanter. Elle sonne folk chez moi. Une chanson à la couleur folk mais pleine de synthétiseurs? Ca me disait bien. Clément aimait bien le synthétiseur MIDI que j'avais fait jouer en arpégiator. Il trouvait la ligne mélodique étrange. Ce qui est normal car elle n'était pas exécutée par un clavier séquencé. En effet je ne sais pas séquencer un arpège en rythme sur une séquence jouée au clic. Alors j'ai écrit dans la séquence MIDI ce que je voulais entendre et pas ce que le clavier voulait faire avec mes accords. Caprice. Je l'ai saturé en audio et Clément a aimé. Nous avons gardé cela. J'ai ensuite chanté seul un choeur de 50 chanteurs que j'imaginais russes. Il y'a ma note la plus grave au chant dans cette partie. Je savais que la chanson d'après dans l'album contiendrait ma note la plus aigue au chant. J'aime les ambitus élevés en musique vocale pour leur romantisme. Dans "To Kremin", je ne joue que de la batterie et du chant et une petite programmation synthétique écrite à l'ordinateur. Pour le reste, les synthétiseurs sont joués par Clément Daquin.
Ciao.
Ciao.
mercredi, octobre 26, 2011
"MURIEL", deuxième chanson de mon nouvel album, "Radio Lee Doo":
Je continue à vous décrire chaque chanson de mon nouveau disque. "Muriel" est la deuxième chanson. Pour chaque disque de ma trilogie "lee doo", j'avais prévu de centrer une chanson sur une personne avec son prénom. Pour l'album "Don Lee Doo", il s'agissait de Sylvie dans "Because of Sylvie", dans "Mary Lee Doo", il s'agissait de "Solenn", et dans "Radio Lee Doo", il s'agit de "Muriel". Dans le premier volet, Sylvie est une jeune fille pleine de doutes qui a injustement mauvaise réputation pour son absence de choix. Solenn est une fille malade au milieu d'un famille du show business, ce qui faisait référence à Solenn Poivre d'Arvor. Dans "Radio Lee Doo", je parle de "Muriel", femme divorcée élevant seule ses enfants. Une working girl avec beaucoup de pression et beaucoup de courage. Comme souvent, je finis par rencontrer les gens dont je parle dans mes chansons dans la vrai vie. Ainsi, j'ai rencontré Muriel alors que j'enregistrais la chanson. J'avais bien une amie qui portait ce nom mais elle n'a pas d'enfant et n'est pas divorcée. Bref, cette chanson est enchainée directement avec "Radio Lee Doo" par un fondu d'orgue sur wurlitzer. La tonalité passe de DoM pour le premier titre à Do mineur pour "Muriel". La montée d'accord peut rappeler "when the river turns around" dans l'album "Don Lee Doo" de 2008, et c'est assumé. La façon d'enchainer les accords a été pensée pour renvoyer à "Black Flag" dans mon album de 2005. La chanson étant plus social que mes récentes chansons, comme ce qui est le cas dans "Black Flag". Pour "Muriel", je voulais une batterie plus bavarde que celles que j'avais pu jouer ces dernières années. Elle a été enregistrée au studio CBE avec David Mestre à la console. J'ai aussi enregistré la partie de Wurlitzer et l'orgue. J'ai joué la batterie, l'orgue, le wurlitzer, une guitare, une basse, un omnichord et des tambourins, puis ai chanté. J'ai finalement effacé la guitare. Puis ai demandé à Julien Tirbois de jouer des cordes. Quand j'ai envoyé les pistes à mixer à Clément Daquin à Reims, dans son studio de ALB, il a rejoué la basse et les tambourins.
Ciao.
Ciao.
mardi, octobre 25, 2011
"RADIO LEE DOO" sorti hier en digital.
Mon nouvel album sort enfin. Il s'appelle "Radio Lee Doo" et il est le troisième volet d'une trilogie commencée en 2008. Il y' eut des soucis de changement de label qui ont retardé sa sortie que j'aurais aimé pour l'an dernier. Je suis désormais chez Gimme Shelter/Modulor. Hier est sorti le disque en digital, c'est à dire chez toutes la plateformes de téléchargement et streaming. La semaine prochaine il sortira en cd un peu partout.
Je commence déjà à avoir eu des chroniques. Comme pour chaque disque, je ferai suivre les liens ici. Mais avant ca, je vais me charger d'apporter un peu de lumière, jour après jour sur mon album. Ce que j'ai voulu faire, comment, et pourquoi.
Aujourd'hui, je vous en parle dans son ensemble puis de la première chanson.
Tout d'abord cette trilogie a pour sujet la notion de rassemblement, de groupement et de ce fait l'isolement par ailleurs. "Don Lee Doo", sorti en 2008, était axé sur les sectes, les confréries, les groupes exclusifs d'amis, les blogs. "Mary Lee Doo", sorti en 2009, était d'avantage axée sur la famille, le couple. "Radio Lee Doo", quant à lui, est axée sur le groupe social. Je parle dans cet album de personnages qui tentent d'intégrer des cercles. Ainsi, je parle souvent des musiciens, mais aussi de femmes divorcées, de bohémiens, des candidats. Musicalement la trilogie se définit par un son volontairement sec et froid avec des batteries percutantes et répétitives, des claviers aux sons étranges, des guitares de hard rock, des instruments perturbants ( omnichord, flutes, guitares préparées ) , et des tonalités qui tournent autour du Ré Majeur, couleur beaucoup trop haute pour moi et qui m'oblige à un manque de confort vocal choisi pour exprimer l'urgence.
Dans "Radio Lee Doo", en revanche, j'ai choisi d'aller en studio enregistrer les instruments bruyants comme la batterie et le piano afin de faire mixer mon disque par Alb et récupérer une largeur et une stéréophonie dont j'avais besoin pour accompagner des textes tendus et une musique plus classique et pop que par le passé.
La première chanson s'appelle comme l'album, "Radio Lee Doo". Elle parle d'un musicien qui cherche un contrat discographique. Je n'y décris pas ce que j'ai vécu, mais ce que vivent tous les musiciens. Ce moment désagréable où l'on se place en candidat et où l'interlocuteur se place naturellement en juge. J'aurais pu parler de quelqu'un qui va postuler pour un emploi plus classique, mais je connais moins ce cas de figure. Pour accompagner cette chanson, j'ai décidé que la musique serait entrainante sur une tonalité majeur de DO. Le rythme dansant et pop renvoie à "Solenn" sur mon disque précédent. J'ai voulu des cordes pour rendre la chanson la plus classique possible. J'ai demandé à mon ami Julien Tirbois de les jouer. J'ai pour ma part joué la batterie, la guitare, le piano, l'orgue hammond, puis j'ai joué une partie d'accordéon pour faire chier le monde. En majeur, c'est laid, et j'aime le laid. Les charleys n'en sont pas. Je les joue à la voix. J'aime de plus en plus les percussions vocales. Clément Daquin a joué le minimoog basse, des claps, des tambourins et a mixé. Le tout a été enregistré à CBE par David Mestre avec quelques caisses claires enregistrées à Bonus Track par Yarol Poupaud.
La tonalité a été choisi pour renvoyer au début de "Mary Lee Doo".
Demain, je vous parlerai de "Muriel".
Ciao.
vendredi, octobre 21, 2011
DONALD ABAD
Donald Abad, prof d'arts plastiques, videaste, performer ( entre autres pour les concerts de Victorine ) va réaliser mon prochain clip. Voici son site web http://www.donaldabad.com/
Ciao.
Ciao.
AVA CARRERE, premier album.
Je joue avec Ava Carrere depuis quelques mois maintenant. Nous nous sommes rencontrés un soir où nous partagions l'affiche, il y'a trois ans, puis à Berlin, par hasard, alors que j'y jouais. Elle m'a demandé d'être guitariste. Nous avons fait trois concerts, dont deux en duo. Elle sort son album le 25 octobre. Un live est organisé, et je passe à la batterie. Je joue de plus en plus de batterie. My Broken Frame, Victorine, Ava Carrere, A Part Time Punk me font jouer de la batterie. Je reviens d'ailleurs d'une mini tournée de 4 concerts en trois jours avec My Broken Frame. Nous avons joué dans le TGV à l'aller et au retour, et joué en concert à Bordeaux et à Auch. Les concerts étaient vraiment chouettes. Il faisait très chaud. Nous avions quelques jours avant ce voyage, joué au Gibus ou nous n'étions qu'en trio car Clea Vincent, notre pianiste, jouait en solo le même soir. Deux jours plus tard, nous étions en dj set à Pigalle, au Sans Souci, Guillaume Léglise ( le chanteur guitariste de My Broken Frame ) et moi même. Puis au retour le dimanche, nous animions l'open mic du Pop In. Le lundi, j'étais fatigué mais j'avais deux interview pour mon prochain disque. Une pour le magasine 3 couleurs et l'autre pour un site bordelais. J'avais aussi des repérages et essais à faire avec le plasticien Donald Abad pour mon prochain clip. Je vais sûrement, dans quelques jours, enregistrer des parties de batteries du prochain disque de The Big Crunch Theory. Nous répétons après demain matin.
Mais revenons à Ava Carrere, voici le teaser de son album. J'aime beaucoup ce qu'elle fait.
Ciao.
Mais revenons à Ava Carrere, voici le teaser de son album. J'aime beaucoup ce qu'elle fait.
Ciao.
A PART TIME PUNK, nouveau single chez MK LABEL:
Alors que je vies de signer chez Gimme Shelter, le label de mon éditeur qui sort dans quelques jours mon 19eme album, je produis parallèlement des singles en digital d'autres musiciens que j'aime sur mon label qui, jadis, publiait aussi du physique. Voici le troisième single d'A Part Time Punk, ex Koko Von Napoo, qui vient par ailleurs d'être sélectionné par les Inrockuptibles pour un concours. A Part Time Punk me propose de jouer de la batterie en live avec lui.
Ciao.
"EMMA" le nouveau single de Victorine:
Voici le nouveau single de Victorine. Il est disponible en digital depuis le 20 octobre. Cette chanson a été au départ enregistrée il y' a plusieurs années par la chanteuse. Je lui ai proposé d'en faire une nouvelle version. L'enregistrement a commencé chez moi au printemps. J'ai joué la basse, les programmations et quelques samples. En cours de route, et après avoir fait les prises chants de la chanteuse, Gael Etienne, ex Koko Von Napoo et actuel A Part Time Punk, a proposé de terminer cet enregistrement. Il a ajouté des guitares, des claviers et a mixé la chanson. Manuel Abela, qui a réalisé les teasers pour mon prochain album et la première vidéo de Victorine, a monté le clip de "Emma" à partir d'une idée de Victorine: filmer des gens en train de danser et de se transformer en vampire, le tout filmé à l'Iphone. On y voit un dancefloor durant lequel Guillaume Léglise et moi même sommes djs. Petit à petit Victorine fait entendre ses chansons. Et mon label, Mk Label, recommence à avoir un peu d'actualité. En digital tout au moins. J'ai à me concentrer sur mon prochain album qui sort chez le label Gimme Shelter, donc, je dois faire attention à ne pas non plus proposer trop de choses, sinon les gens s'y perdent. Par exemple il est difficile pour les gens de comprendre que je sors mes disques chez des labels, et que d'autre part j'ai le mien pour les productions que je fais d'autres musiciens.
Ciao.
mardi, octobre 11, 2011
TOURNAGES:
La semaine dernière a été pour moi la semaine des tournages. La coïncidence m'a amené à être figurant sur le prochain film produit par Farrugia. La scène se déroulait au Biz'art. En arrivant dans ce bar, j'ai tout de suite reconnu l'ancien "opus café", endroit dans lequel j'ai donné mon premier concert parisien en 1995. Le soir je jouais ensuite de la batterie avec Victorine en concert au Pop In. Deux jours plus tard je me retrouvais figurant danseur dans le prochain clip de Dionysos. Je garde secret ce tournage pour les surprises. Puis mon label m'a expliqué qu'il fallait tourner assez vite un clip pour la chanson "Radio Lee Doo", qui ouvre mon prochain album. Ainsi c'est l'époque des tournages! J'ai prévu cela pour la semaine prochaine avec l'aide de mon ami plasticien Donald Abad. Le reste de la semaine dernière a été ponctuée d'une répétition de My Broken Frame (en vue des prochains concert du groupe que nous donnerons ce soir au Gibus, Paris, puis Bordeaux le 14 et Auch le 15) et d'un concert de Grand West au Vieux Leon divisé en deux parties. Dans la première nous avons fait un concert de nos chansons et dans la deuxième nous avons accompagné Guillaume Léglise, Ava Carrere, Guillemette Foucard, Victorine et Mathias Malzieu pour tantôt des covers, tantôt des chansons originales à eux ou bien des improvisations.
Le lendemain j'ai terminé quelques enregistrements pour CALME, ce groupe de new age à géométrie variable. J'ai invité Rémi Foucard à jouer de la flute à coulisse. L'enregistrement sera disponible dans deux mois environ. Puis il y' eut l'Open Mic dominical avec Guillaume Léglise et le lendemain un séance photo avec Mélanie Elbaz.
Ciao.
Le lendemain j'ai terminé quelques enregistrements pour CALME, ce groupe de new age à géométrie variable. J'ai invité Rémi Foucard à jouer de la flute à coulisse. L'enregistrement sera disponible dans deux mois environ. Puis il y' eut l'Open Mic dominical avec Guillaume Léglise et le lendemain un séance photo avec Mélanie Elbaz.
Ciao.
mercredi, octobre 05, 2011
LE RECAPITULATIF.
J'ai assez peu écrit dans le blog ces derniers temps. Depuis le mois de décembre, j'écris peu. Mais ca va changer. Je fais un récapitulatif de toutes les casseroles que j'ai sur le feu en ce moment, musicalement. Tout d'abord, mon dix neuvième album sort le 24 octobre. Il s'appelle "Radio Lee Doo", c'est le dernier volet d'un trilogie entamée en 2008 avec "Don Lee Doo", puis "Mary Lee Doo". J'y avais pensé en commençant ce blog, en 2005. J'avais à l'époque des albums à terminer. Puis j'avais commencé à écrire des chansons en vue d'une couleur que je voulais développer sur trois albums. Les premiers enregistrements de "Don Lee Doo" ont commencé fin 2006. Donc, en ce moment, avec la sortie de "Radio Lee Doo", je vis la fin d'une période commencée en 2005 et qui se terminera dans un an, quand j'aurai beaucoup joué mes dernières chansons. Cette histoire de trilogie m'aura occupé partiellement 7 ans. Certes, j'ai fait d'autres choses, mais cette envie de couleur musicale m'a beaucoup occupé. Donc, depuis le mois de mars, je suis soulagé et impatient de terminer cette période. J'ai changé de label et de tourneur. Je suis désormais chez Migal pour le booking et chez Gimme Shelter pour le label. Je suis distribué par Modulor et toute cette période de remaniement des partenaires à été, elle aussi, perturbante. Je ne tarderai pas à expliquer le pourquoi du comment. Depuis cette période, je n'ai plus trop grand chose à faire sur mon disque. J'ai fait faire une photo par Caroline Keî, une pochette par Cyrille Bardinet des Wackies, un mixage par Clément Daquin de Alb, un mastering par Alexis Bardinet à Globe Audio, et un teaser vidéo par Manuel Abbela. La promo est assurée par deux attachés de presse dont je vous parlerai bientôt. Tout ceci me laisse du temps. Je joue donc avec plein de gens. Pour commencer, Victorine, la petite blonde qu'on voit dans certains de mes clips. J'ai publié une chanson d'elle sur Itunes et les plateformes par le biais de mon label, puis ai trouvé des dates de concerts. Au fur et à mesure je suis passé de la guitare à l'omnichord, puis à la basse synthétique, puis la batterie, pour elle. Je l'accompagne, j'ai joué dans son clip, et ai produit le prochain single. Nous avons fait 4 concerts pour le moment et les endroits se remplissent super vite. Il faut dire que Victorine a un gros charisme et que la scène est complètement son élément. D'autre part, j'ai aussi joué avec Grand West ces derniers temps. Un concert par mois. Nous avons sorti un 5titres sur internet il y' a quelques mois. Je joue de la guitare, je chante et j'écris les chansons de ce trio. J'ai aussi fait trois concerts en guitariste d'Ava Carrère, qui sort son album dans quelques semaines. Je suis toujours batteur de My Broken Frame avec qui nous avons aussi fait quelques concerts. J'ai aussi fait des concerts avec Cocktail Bananas cet été, en banjoiste. Ce groupe devient de plus en plus un groupe de l'été! J'ai aussi commencé des enregistrements avec CALME, un groupe que je souhaite à géométrie variable. Il s'agit de musique zen, ambiant et de relaxation. J'ai publié 4 albums sur Itunes sous ce nom. De prochains enregistrements sont en cours avec des musiciens, car pour l'instant j'ai réalisé ca seul. J'ai aussi enregistré deux chansons avec Band Of Bubs, un autre nouveau projet avec Sebastien Adam de Bewitched Hands. Ce groupe sera à géométrie variable et nous publions notre premier single sur internet dans 3 semaines. Si mon album solo sort en cd et digital, j'ai aussi publié des choses uniquement sur internet sous d'autres noms. Beton Plastic a déjà sorti 3 singles que j'ai réalisés seul, mais les lecteurs du blog doivent garder le secret afin que le mystère suscite la curiosité chez l internaute qui tombe dessus par hasard. Idem pour Jean Pierre Fromage qui a enregistré 5 singles Itunes déjà. Pour Jean Pierre Fromage c'est différent car je joue de la guitare et chante avec un accent du Sud Ouest, mais je n'ai écrit que deux chansons. Les autres ont été écrites par Clément Daquin, Victorine ou Mathias Malzieu, avec un peu ma participation. Je continue d'ailleurs à écrire des chansons avec Clea Vincent, qui joue beaucoup en concert. J'ai aussi sorti un single web parodique sous le nom de Cent Severinul. J'ai sorti aussi en tant que producteur un single de Nicotine Toy, un dj minimal parisien, ainsi que trois singles web de A Part Time Punk. Je suis aussi Dj avec Guillaume Léglise de My Broken Frame et nous animons ensemble toujours l'Open Mic du Pop In, créé par Yaya Herman Dune il y'a des années. J'ai aussi sorti deux singles web sous les noms de Olympiques et Vide Merde. J'ai produit 11 titres d'April Shower actuellement en cours de mixage. Je pense avoir fait le tour récapitulatif de toutes mes récentes activités.
CIAO.
CIAO.
vendredi, septembre 30, 2011
mercredi, septembre 28, 2011
mercredi, septembre 21, 2011
vendredi, septembre 16, 2011
KIM - RADIO LEE DOO - Teaser 1
VOICI LE TEASER NUMERO 1 ( il y'en aura 4) pour mon prochain album, "Radio Lee Doo",qui sortira le 24 octobre 2011 chez Gimme Shelter/Modulor. Ce teaser a été réalisé par Manuel Abella.
Ciao.
mercredi, juillet 13, 2011
L'ALBUM DE COCKTAIL BANANAS REEDITE EN DIGITAL:
L'album de Cocktail Bananas sorti en 2007 est enfin réédité en digital sur Itunes etc. J'y joue du banjo, un peu de batterie, de piano, du sax, plein d'autres instruments et je signe 1/3 des chansons, aux cotés d'Henry Caraguel, Hugo Berrouet, David Argellies.
CIAO.
CIAO.
lundi, juillet 11, 2011
DES CONCERTS EN SOLO, EN DUO, ET UN DISQUE DIGITAL, ET DU STUDIO, ET DES SKETCHS:
Après une pause de quatre jours à la plage, je suis rentré à Paris pour entamer un mois de juillet copieux. Le 2 juillet je suis parti à Reims pour un concert privé, en appartement, à domicile et en solo. En tout, trois personnes étaient dans un appartement et j'ai joué une heure et demi. Convivial et intimidant, ce concert m'a donné envie de faire plus de concerts en appartement. L'ironie c'est qu'on ne peut pas démarcher les concerts en appartement. Comment faire? Pour joindre des salles de spectacles et les solliciter c'est possible, mais les appartements? On va pas prendre un bottin et solliciter chaque locataire du pays. Donc les concerts en appartement restent assez rares. Mais j'aime beaucoup ca. Le lendemain je commençais deux jours de studio en tant que réalisateur et producteur de ce qui pourrait être un futur album d'April Shower, ce quintet féminin de Bordeaux. Elles avaient fait le déplacement jusqu'au studio CBE et nous avons enregistré 11 chansons. Mathias Malzieu réalisait cette session avec moi. Ca a été deux jours fantastiques. J'avais laissé tombé cette activité depuis pas mal d'années. Par le passé j'avais fait des séances de studio derrière la console mais je faisais aussi la technique. Pour le groupe Pull par exemple et plein d'autres, du temps où nous avions un local à Bordeaux Saint Pierre, les Calc et moi avec plein d'autres. J'avais oublié comme j'aime ça. A la différence que là, je ne donnais que des indications.
Le 6 je partais pour un concert à Londres, en solo dans le cadre d'un festival. Le lendemain sortait un single de Beton Plastic, un de mes sketchs. J'aime de plus en plus entrer dans un personnage et publier un disque digital sur internet. Je trouve ca amusant. Là il s'agit d'un faux groupes d'ados des années punk:
Mais de temps en temps je publie aussi des projets qui ne sont pas les miens, via mon distributeur digital. Par exemple, le mois dernier est sorti ce disque de A PART TIME PUNK, le projet solo de Gaël ex Koko Von Napoo:
J'aime beaucoup l'immédiateté de ces réalisations: On trouve ca chouette, on publie.
Le 6 je partais pour un concert solo à Londres dans le cadre d'un festival. J'ai chanté le plus distinctement possible car j'aime quand les anglais comprennent bien mes paroles. Le concert s'est bien déroulé même si peu étaient attentifs. Je revenais ensuite à Paris pour accompagner la chanteuse Ava Carrère dans un concert parisien au Vieux Leon. Ava est franco américaine et quand elle chante de la country, on y croit vraiment. Le reste du temps, ses chansons sont arty et sentent bon le Berlin des années 2000.
Puis je partais ensuite pour Bayonne, retrouver Cocktail Bananas et jouer du banjo. Nous étions en trio et nous jouions dans une fête privée, Hugo, David et moi. Bonne soirée, concert court, mais rock. Puis retour à Paris pour animer l'Open Mic du Pop In.
Ciao.
Le 6 je partais pour un concert à Londres, en solo dans le cadre d'un festival. Le lendemain sortait un single de Beton Plastic, un de mes sketchs. J'aime de plus en plus entrer dans un personnage et publier un disque digital sur internet. Je trouve ca amusant. Là il s'agit d'un faux groupes d'ados des années punk:
Mais de temps en temps je publie aussi des projets qui ne sont pas les miens, via mon distributeur digital. Par exemple, le mois dernier est sorti ce disque de A PART TIME PUNK, le projet solo de Gaël ex Koko Von Napoo:
J'aime beaucoup l'immédiateté de ces réalisations: On trouve ca chouette, on publie.
Le 6 je partais pour un concert solo à Londres dans le cadre d'un festival. J'ai chanté le plus distinctement possible car j'aime quand les anglais comprennent bien mes paroles. Le concert s'est bien déroulé même si peu étaient attentifs. Je revenais ensuite à Paris pour accompagner la chanteuse Ava Carrère dans un concert parisien au Vieux Leon. Ava est franco américaine et quand elle chante de la country, on y croit vraiment. Le reste du temps, ses chansons sont arty et sentent bon le Berlin des années 2000.
Puis je partais ensuite pour Bayonne, retrouver Cocktail Bananas et jouer du banjo. Nous étions en trio et nous jouions dans une fête privée, Hugo, David et moi. Bonne soirée, concert court, mais rock. Puis retour à Paris pour animer l'Open Mic du Pop In.
Ciao.
mercredi, juillet 06, 2011
lundi, juin 27, 2011
VICTORINE : "T'es loin"
Voici le clip de Victorine, cette nouvelle chanteuse que j'accompagne sur scène en ce moment au clavier basse. J'ai un petit rôle de débile dans son clip. Il y'a aussi Aurelien du très bon groupe Apes And Horses.
Ciao.
vendredi, juin 24, 2011
FETE DE LA MUSIQUE 2011 devant le Vieux Leon, Paris:
Nous avons passé une excellente fête de la musique. Le Vieux Leon nous accueillait pendant 6 heures durant lesquelles nous avons improvisé sur multiples répertoires avec plein d'instruments. Il y'avait Hugo Berrouet, David Argellies, Benjamin Bardinet, Gaël Etienne, Victorine, Guillaume Léglise, Cléa Vincent, Guillemette Foucard, Rémi Foucard, Mathias Malzieu, Flora Michal, Guillaume Regnault, Camille A, Aurelien Hamm, Ollie Joe, Jan Ghazi, Antoine B, Jerome, Julien Deborgher qui sont venus jouer, chanter durant des heures. Merci à eux.
Ciao.
Ciao.
FETE DE LA MUSIQUE 2011, PARIS:
Hugo, Kim, David, Benjamin, Victorine.
David, Flora, Benjamin, Kim, Remi.
Gael Etienne, David, Kim, Hugo, Mathias Malzieu, Julien Deborgher.
Mathias Malzieu, Kim Giani, Guillemette Foucard, Julien Deborgher.
Hugo, Flora, Kim, David.
Hugo, David, Benjamin, Kim.
Victorine.
Hugo, David, Benjamin, Victorine, Jerome.
Hugo, David, Kim, Benjamin, Victorine.
Benjamin, Kim.
Ciao.
David, Flora, Benjamin, Kim, Remi.
Gael Etienne, David, Kim, Hugo, Mathias Malzieu, Julien Deborgher.
Mathias Malzieu, Kim Giani, Guillemette Foucard, Julien Deborgher.
Hugo, Flora, Kim, David.
Hugo, David, Benjamin, Kim.
Victorine.
Hugo, David, Benjamin, Victorine, Jerome.
Hugo, David, Kim, Benjamin, Victorine.
Benjamin, Kim.
Ciao.
FETE DE LA MUSIQUE 2011, PARIS, Vieux Leon, merci Nathalie, Agathe et Helene pour les photos et vidéos.
Hugo, David, Kim.
Guillemette, Victorine.
Cléa Vincent, Kim Giani, Hugo Berrouet.
Benjamin, Kim.
Victorine.
Victorine, Kim Giani.
Jan, Victorine, Cléa Vincent, Gael, Hugo, Guillemette, Rémi.
Banjamin et Kim.
Kim, Hugo, David, Benjamin.
Jan Ghazi, Gael Etienne, Victorine, Cléa Vincent, Guillemette Foucard, Rémi Foucard.
Ciao.
Guillemette, Victorine.
Cléa Vincent, Kim Giani, Hugo Berrouet.
Benjamin, Kim.
Victorine.
Victorine, Kim Giani.
Jan, Victorine, Cléa Vincent, Gael, Hugo, Guillemette, Rémi.
Banjamin et Kim.
Kim, Hugo, David, Benjamin.
Jan Ghazi, Gael Etienne, Victorine, Cléa Vincent, Guillemette Foucard, Rémi Foucard.
Ciao.
FETE DE LE MUSIQUE 2011, les photos ( merci Helene, Agathe, Nathalie):
Jan Ghazi, Gael Etienne, Cléa Vincent, Victorine, Hugo Berrouet, Guillemette Foucard, Rémi Foucard, Kim Giani.
Victorine.
Kim Giani.
David Argellies, Kim Giani, Camille, Bertie.
Kim, David, Benjamin, Camille.
David Argellies, Benjamin Bardinet, Hugo Berrouet, Kim Giani, Camille.
Victorine.
Hugo Berrouet.
Gael Etienne, Victorine, Guillemette Foucard, Kim Giani.
Idem.
Ciao.
Victorine.
Kim Giani.
David Argellies, Kim Giani, Camille, Bertie.
Kim, David, Benjamin, Camille.
David Argellies, Benjamin Bardinet, Hugo Berrouet, Kim Giani, Camille.
Victorine.
Hugo Berrouet.
Gael Etienne, Victorine, Guillemette Foucard, Kim Giani.
Idem.
Ciao.
"J'ai fait caca" en live ! (euh)
Avec Gael Etienne (basse), Hugo Berrouet (batterie), Kim Giani (guitare/chant), Guillemette Foucard (chant), Remi Foucard (chant).
Ciao.
"Les hémorroïdes" en live !
Fete de le musique 2011 toujours, avec Victorine (chant), Guilemmette et Remi Foucard (chants), Kim Giani (guitare/chant), Benjamin Bardinet (batterie).
Ciao.
Grandwest et Mathias - Fête de la musique 2011, Paris, Vieux Leon:
Improvisation avec Jan Ghazi (steel guitare), Guillaume Léglise (piano), Gaël Etienne (guitare), David Argellies (basse), Hugo Berrouet (batterie), Mathias Malzieu (chant, harmonica),Kim Giani (guitare), Benjamin Bardinet (maracas), fête de la musique 2011, Paris 1, Vieux Leon.
Ciao.
"Solenn" par Grandwest et Victorine - Fête de la Musique 2011Paris, Vieux Leon:
Avec Jan Ghazi (steel guitare), Guillaume Léglise (piano), David Argellies (contrebasse), Hugo Berrouet (guitare), Benjamin Bardinet (batterie), Victorine (chant), Kim Giani (guitare, chant)Jerome(trompette).
Ciao.
lundi, juin 20, 2011
LUCE sort son premier album avec une chanson écrite par Cléa Vincent et moi:
lundi, juin 13, 2011
LE NOUVEL ALBUM DE YUKSEK:
Le nouvel album de Yuksek sort aujourd'hui. Je l'avais écouté il y' a un mois environ dans les bureaux de son label. Je le trouve très bon et suis très fier 'y participer. Il y' a plusieurs mois de ça, Clément Daquin de ALB avait conseillé à Yuksek de m'appeler pour que j'écrive un refrain à sa chanson "Off the wall". Ce dernier m'avait appelé. Je lui avais proposé deux refrains. J'avais aussi joué de la guitare pour qu'il entende un peu mieux les accords que sur un instrument synthétique et avait rajouté de l'omnichord pour montrer ce que donnaient ces mêmes accords avec un instrument électronique. En revanche, je ne pensais pas que ce dernier garderait mes éléments. Que ce soit ma voix, ma guitare ou l'omnichord. Je suis allé à son concert l'autre jour et j'ai été très ému d'entendre cette chanson que nous avons co écrit par mail en nous envoyant des mp3s. Merci Clément, merci Yuksek.
http://www.deezer.com/fr/#music/yuksek/living-on-the-edge-of-time-1031774
Ciao.
http://www.deezer.com/fr/#music/yuksek/living-on-the-edge-of-time-1031774
Ciao.
vendredi, juin 10, 2011
MON RAPPORT A LA HIERARCHIE:
Je ne me souviens plus si mon dégout de l'autorité ma mené à faire de la musique ou bien si mon gout pour la musique m'a fait haïr l'autorité. Tout çà est flou. Une chose est sûr, j'ai du mal à m'assagir avec le temps. Je pensais me calmer mais je trouve toujours aussi insupportable de devoir rendre des comptes à qui que ce soit. Et dans le cas de l'industrie du disque, je trouve çà encore plus ridicule, voir prétentieux par les temps qui courent. Je préfère de loin le milieu du spectacle. J'ai joué hier en tant que guitariste de Grand West à la Maison de l'Aquitaine à Paris. Il y'avait peu de monde mais le concert s'est bien déroulé. Pourtant, un des phénomènes paranormaux les plus incroyables que j'ai vécu s'est déroulé sous nos yeux. Un micro allergique à ma voix. Lorsque je disais un mot dedans, il se coupait. Le régisseur, lui, pouvait parler dedans sans problème. Pas moi. J'ai du faire le concert sans micro. Mais çà s'est bien passé tout de même. Et c'est là qu'on voit que le milieu du spectacle est bien plus sain que celui du disque. Même avec des embuches et des soucis, le spectacle continue. A mon avis, il commence par un état des lieux plus sain que celui du disque et moins patriarcal: La personne qui organise le concert est un client et non un patron. Il a acheté un spectacle et les musiciens ont une soirée pour honorer cette vente. Certes, l'organisateur s'adresse au public, d'ailleurs le même que les musiciens, mais il en reste pas moins le client des musiciens et non leur patron. Dans l'industrie du disque, au contraire, j'ai toujours senti le poids du pouvoir. Tout ressemble à l'école. On envoie nos devoirs, nos copies, elles sont jugées, et quand on a une bonne note, on a le droit e de passer voir le directeur pour qu'il nous rencontre. On lui présente notre musique, qu'il ne connait en général pas, il est derrière un bureau et on attend qu'il nous propose un projet. Pour moi, il y' a peu de différence avec les rendez vous avec le directeur de l'école. Et je détestait l'école. J'ai eu la chance de ne quasi rien faire d'autre que la musique. Sur le total, depuis que j'ai quitté l'école, je n'ai fait un travail autre que la musique que durant trois ans, entre 20 et 23 ans. J'en suis parti avec la ferme intention de ne plus jamais vendre mon temps à des gens qui pensent pouvoir me diriger. Et le spectacle est un milieu qui m'a permis d'être mon propre patron. En revanche, le milieu du disque, lui, m'a toujours déplu. J'ai un amour de cet objet, le disque, qui, en revanche, est immense. Cet objet intéresse moins de gens et je pense que les maisons de disques y sont pour quelque chose. Elles ont fait, dans une autre mesure, le même mal que les industries agroalimentaires ont fait à l'agriculture. Après plusieurs périodes de discussions, j'ai décidé de quitter mon label, Vicious Circle. Le patron m'a répondu qu'il ne souhaitait pas non plus continuer avec moi. Ce label est un label indépendant avec lequel j'ai sorti mes deux récents albums. Je respecte leur travail, particulièrement celui de Guillaume à la promo, que je remercie énormément. Il m'a défendu comme personne ne l'avait fait jusque là en promo, il a pris des risques et je lui adresse un gros bisou dans ce message. Le patron du label, quant à lui, ne partage visiblement pas les mêmes convictions que moi. Je suis content de cette collaboration mais elle doit s'arrêter. Je considère que le discours des labels indépendants aujourd'hui est anxiogène et hors des réalités de la clientèle. Nous devons écouter ce que veulent les gens et tenter de leur apporter si nos produits le peuvent. Le public a besoin d'accessibilité et de rapidité. Il craint l'austérité mais aime être choqué. Les labels indépendants français sont devenus trop mous. Quant aux majors, elles sont devenus craintives et ne sont plus capables de prendre des risques car les caisses sont vides. Je considère que les premiers sont devenus des soldats d'une guerre qui n'existe pas et les seconds des politiciens d'un pays qu'ils se sont inventé. L'article que j'ai eu dans les Inrockuptibles étaient pour moi le point de départ d'une période que je vais devoir vivre dans une grande solitude, celle où je suis opposé aux majors autant qu'aux indépendants pour la simple et bonne raison que ni les uns ni les autres n'existent réellement et qu'ils se sont tous enfermés dans un monde imaginaire qui n'intéresse plus personne avec des luttes qu'ils sont les seuls à imaginer. Le public s'en fout. Le mot "indie" semble exciter les gens. Pourquoi? Qui est indépendant? C'est quoi être indépendant? Si c'est faire totalement ce qu'on veut je le suis. Et le label Gimme Shelter me le permet. Je pars chez eux. C'est le label de mon éditeur et on m'y fait confiance. Je sortirai mon prochain album chez Gimme Shelter.
Ciao.
Ciao.
lundi, juin 06, 2011
CALME, un nouvel indicatif sous lequel je vais pouvoir jouer de la new age.
J'ai souvent versé dans les parties synthétiques ambiantes dans pas mal de mes disques. J'aimerais en faire plus. Mais mon nom d'interprète ne peut pas accueillir toutes mes envies, ce serait trop copieux à incarner. Alors j'ai trouvé ce pseudonyme ambigu, "Calme", qui peut me permettre de publier mes musiques de type new age sur les plateformes de téléchargement et streaming. D'ailleurs, c'est avec cet outil que cette musique peut le mieux rencontrer les gens. Avec l'indicatif "musique de relaxation" et le média gratuit ( mais rémunéré ) que sont deezer ou spotify. Je compte en faire d'autres. Voici les premières publications:
Ciao.
Ciao.