vendredi, novembre 29, 2013

Clipounet et dessins:

Alors que les premiers acheteurs de "dreamarama" et lecteurs du blog sont en train de recevoir le triple album en avance, mes clipounets continuent. Lundi, "La Playa". 
Et puis de nouveaux dessins que j'ai mis au murs de l'Ecole Buissonnière, 8 rue Pierre Dupont, Paris 10 visibles ici 



Ciao

lundi, novembre 25, 2013

DREAMARAMA, on arrive à la fin du feuilleton

Comme à chacun de mes disques, les lecteurs de mon blog bénéficient d'un peu d'avance et reçoivent mes publications avant tout le monde. "Dreamarama" reprend chaque single que j'ai publié cette année. Après avoir été un projet de feuilleton web avec un clip par semaine et une sortie digitale chaque lundi d'un single, plus ou moins accessible, également disponible en streaming, et solicitant la fidélité autant que le hasard, mon marathon de singles devient triple album. Je ne considérerai jamais "dreamarama" comme une compilation, mais bel et bien comme un prolongement de cette expérience visant à proposer une autre façon d'écouter de la musique, par la fréquence. Certains n'aimant pas la fréquence et le support digital, je prolonge cette expérience des lundis avec un triple album. La raison est simple. Aujourd'hui, à mon avis, s'opposent deux grands groupes d'auditeurs. Les attentifs qui ont besoin d'un support joli à regarder en même temps qu'ils dégustent l'ouvrage et les impulsifs qui demandent à la musique un maximum d'immédiateté, tant dans le support que dans le format, tant dans l'accéssibilité que dans le partage. Les premiers sont à l'aise avec les disques concepts mais boudent le digital qu'ils jugent gadjet. Les seconds considèrent que l'objet est mort et que la musique doit être instinctive et qu'il n'est plus l'heure d'écouter la musique avec intelect, mais bel et bien avec rapidité de l'instant et en grande quantité. Les premiers jugent les seconds de prédateurs puérils, assassins de l'industrie musicale. Les seconds jugent les premiers de snobs ringards et réactionnaires, bourgeois d'un temps révolu et d'une industrie terminée. Les premiers peuvent écouter un triple album de 2h20 avec un coffret flanqué de deux mini toiles et d'une pochette qui renvoie à celle d'un album antérieur, ajouté d'un sticker et d'une pochette en trois parties racontant un mini sketch. Les seconds aiment à partager des vidéos rapidement tournées et à consommer du single court et expérimental. En publiant 52 singles par an avec 52 clips, mais en les regroupant dans un triple album concept avec des dessins, je m'adresse autant aux uns qu'aux autres, et espèrent bien les rassembler autour de mon triple album. J'ai simplement adapté les formats pour que chacun s'y retrouve.
Pour ce qui est de la musique aussi j'ai fait des grands écarts. Pour une fois j'ai chanté dans trois langues. J'ai autant enregistré en analogique qu'en numérique. Autant au quatre pistes à cassettes qu'au magnetophone à bandes, autant à l'ordinateur qu'à l'ipad, autant en acoustique qu'en électrique, autant en midi qu'en audio, autant seul qu'accompagné, autant expérimental que pop, autant dansant qu'ambiant, autant de sources provenant des années 90, 00, au 10, autant dessiné que clipé en vidéo, autant en animation 3D qu'en Paint Windows Movie Maker, autant en sketch qu'en vidéo, autant en noir et blanc qu'en couleurs, en plan séquence qu'en vidéo monté, autant cadré que mal cadré, autant isolé que rassemblé en plusieurs thèmes, autant hurlé que chuchoté, autant triste que gai.
J'ai rassemblé dans "dreamarama" la quasi totalité de la matière dont j'ai besoin en musique, vidéo, dessin, gags, drames, surf, rock, claviers, sketchs, nouvelles technologies, anciennes, pour ne rien exclure. J'ai fait l'inverse de ce qu'attendent actuellement les maisons de disques. Aucun tri, rien à branler, aucun calcul, aucun plan, que de l'action sans aucun sens défini, que du spontané, de l'ancien, du neuf, du dans tous les sens, du qu'on n'a pas le droit de le faire, du sans promo, du trop, du beaucoup trop, du too much, du mauvais gout, de la mélodie, bref, ce que je veux faire sans me poser de questions. Parce que je m'en bas les steacks.

Ciao

des concerts, des dj sets, des masques

La semaine dernière, de retour de Nouméa, j'ai eu une semaine un peu calme. Avec cependant un dj set en compagnie de Valérie à l'International, puis un concert pour lequel je me transformais, à la Java, en Lucien Pantin, mon alter égo de Béton Plastic, avant un concert comme batteur de Les Chansons de Ma Tante au Truskel. Ca a été une semaine calme.
Voici une photo de Nouméa avec Carmen Maria Vega et Sebastien Adam.
Ciao

mercredi, novembre 20, 2013

Concerts à Nouméa

 Nouméa, avec quelques personnes de l'équipe de Carmen. Une photo que j'ai envie de prendre pour un futur enregistrement de CALME, mon collectif new age.
 Carmen et moi en arrière plan à la batterie. Nouméa, en live.
 Carmen et Sebastien Adam, Nouméa en live.
 En train d'installer ma batterie tout près du Pacifique, à la Bodega de Nouméa pour un live avec Carmen Maria Vega.

Avant le départ de Nouméa vers la France, avec Carmen. Je suis dans l'eau, au fond. 

Mes toiles Christian, à la galerie Chappe, actuellement. Prises en photo par Marc. Merci à lui.


Chose imprévue, me voila parti pour Nouméa pour jouer de la batterie avec Carmen Maria Vega. Nouméa est loin et cette nouvelle chamboula mon emploi du temps. Le voyage dure plus de 24 heures. Nous arrivons à Nouméa avec Carmen, Sebastien Adam (guitares, claviers), Vincent Quesnot ( lumières ), Julien Bourdin (son), David Roquier (régie). Il y'a dix heures de décalage horraire et je suis surpris de ne pas être plus décalé que cela. Je crois que je suis un Ipad. Sur la route nous changeons d'avion à Tokyo, ce qui me laisse le temps de chercher du wifi afin de partager mes liens vers mon nouveau single de la semaine, avec un clipounet signé Sophie Marie Larrouy. "Mk 69" est un vieil instrumental qui me tenait à coeur et dont je n'avais rien fait. Je purge mes singles. Arrivés à Nouméa donc, un peu de repos pour commencer et prendre les temps de se faire au lieu. Je commence par apprécier la plage et tourner quelques images pour mon clipounet du lundi d'après. Le 13, nous jouons finalement dans une Bodega. C'est mon premier concert avec Carmen en tant que batteur. Je ne porte pas de Ear, ces fameux retours que l'on porte à l'oreille, car il n'y'en a pas besoin dans ce lieu. Le concert est raccourci et nous partageons l'affiche avec le très talentueux Raul Midon. Le concert me fout sur le cul. Puis je croise un dauphin. Puis le lendemain un serpent. L'énergie du premier concert passé, je passe la journée d'après au lit. J'ai commencé les arrangements des chansons de Boris Vian pour Carmen Maria Vega en fin avril. Puis ai joué avec elle comme guitariste lors d'une courte prestation en juin, avant de réaliser son disque en juillet aout, puis arranger son spectacle en septembre. Pour moi, la mission "fais moi mal Boris" était terminée et Carmen et ses musiciens partaient en tournée. Mais un changement récent de personnel m'a placé comme batteur de remplacement. C'est pour moi de l'énergie, en plus d'un grand plaisir. Mélangé à la déception de n'avoir pas réussi à former la bonne équipe du premier coup. Le lendemain, nous avons joué sur la grande scène de ce Gypsie Festival. 8000 personnes et ma première expérience de concert avec des EAR. J'avoue avoir été un peu perdu mais avoir pris beaucoup de plaisir. C'est tout de même un spectacle que j'ai arrangé. Etre derrière les futs m'a fait grand plaisir. Un jour plus tard, nous repartons vers la métropole. Le temps de filmer un clip pour un groupe que j'ai imaginé, Maximum Cagole, et pour lequel j'avais enregistré une chanson débile dans un train, avec l'Ipad, il y'a quelques semaines, avec l'aide de Valérie pour quelques paroles crétines. Le single devait sortir le 18 novembre, le même joue que mon single 46. Par ailleurs, j'ai tourné quelques images à Nouméa pour d'autres de mes clipounets. Ainsi qu'une vidéo stupide d'une cover de Nicoletta. Sur le retour, en passant par Osaka, je trouve du wifi et de quoi tenir mes promesses du lundi avec mes partages de singles et clipounets. Mon single de ce lundi s'appelle "greatest hit" et date de 1995, avec une grosse influence de Clair, un groupe dans lequel je tenais la guitare à Paris. Antoine, de ce groupe, m'avait appris quelques accords que j'utilise sur ce titre. Ce dernier a récemment écrit pour Jean Pierre Fromage. Le lundi, je rentre à la maison, et le mardi je mixe à l'International, avec Valérie. La semaine reprend doucement. Pendant ce temps là, l'exposition des frères Coen à Paris continue galerie Chappe, avec trois de mes dessins. Les Cocktail Bananas continuèrent sans moi la tournée parisienne, que je suivais depuis Nouméa. Et Guillaume Léglise revenait de Cuba, masterisait l'album de Cocktail Bananas et réanimait les open mics avec Ollie Joe qui me rempalçait.


Une cover stupide de Nicoletta ( que j'adore, par ailleurs )




Ciao




mardi, novembre 12, 2013

Christian, Play, Baptiste w Hamon, Carmen Maria Vega, et Cocktail Bananas

 Toile de Christian pour l'exposition autour des frères Coen à la galerie Chappe du 6 au 23 novembre. Paris 18.
 Avant deux représentations de "Play", le spectacle, au Bouscat, le 6 novembre 2013.
 Henry, Jessica et moi pour Cocktail Bananas live à la Bellevilloise, Paris, le 8 novembre 2013.
 Christian pour l'exposition autour des frères Coen.
 Christian pour l'exposition autour des frères Coen.
 L'affiche de l'exposition pour laquelle j'ai dessiné les trois toiles Christian.
Cocktail Bananas à la Bellevilloise, Paris avec Edouard, Julien, Henry, Jess et moi ( du moins mes mains sur la caisse claire )

Nous approchons des 80 représentations pour le spectacle "Play" de Céline Garnavault, pour lequel j'ai écrit la musique et la joue en public lors des représentations. Nous en avons fait deux au Bouscat, ce jour là. Le lendemain je répétais avec Carmen Maria Vega puis Baptiste W Hamon en tant que batteur, pour l'un comme pour l'autre. Pendant ce temps là commençait l'exposition autour des frères Coen à la galerie Chappe, Paris 18, pour laquelle j'ai dessiné trois toiles avec mon héro Christian, et à laquelle je n'ai pas pu aller puisque le vendredi arrivaient quelques uns des Cocktail Bananas depuis Bordeaux. Jess, Henry et Edouard venaient en train et jouaient dans l'Idtgv. Julien, lui, venait de Bretagne où il venait d'achever une tournée en solo. Hugo n'a pas pu venir à cette tournée de 4 dates parisiennes. Ainsi je devais le remplacer pour la seule date que j'ai eu de libre, le 8 novembre. La Bellevilloise nous avons demandé un concert peu bruyant, ainsi ai je joué de la seule caisse claire. Nous avons commencé le concert par une chanson de Jess, puis Julien, puis Edouard, puis Henry, puis moi. Le concert a duré une heure et demi et était très varié vocalement. Ce groupe est de plus en plus riche. J'étais triste de ne pas pouvoir continuer cette tournée avec eux. Mais David est passé voir le concert, et il se peut qu'il fasse une date avec eux. L'album de Cocktail Bananas est fini, Guillaume Léglise va le peaufiner au mastering. Il a été produit par Henry, Hugo a fait la pochette. La suite arrive bientôt. J'ai hâte. 
Ciao.


mardi, novembre 05, 2013

Présentation de soirée, concerts, dessins et clipounets

Le 25 octobre j'étais invité par mon ami Ollie Joe à jouer au Tennessee, à Saint Germain des près, Paris, en tant que batteur. Il souhaitait jouer quelques standards folk avec son ami bassiste et son ami saxophoniste. J'ai adoré ce concert. Il m'a rappelé certains concerts de Cocktail Bananas, dans les années 00's, lorsque nous jouions dans des restaurants, régulièrement. De plus, Ollie m'a expliqué qu'il comptait refaire ceci tous les vendredis. L'idées m'enchante. Jouer au même endroit, régulièrement, permet une détente et une confiance qui n'ont rien à voir avec l'urgence d'un concert. Aussi a t on pour habitude d'appeler cela de l'animation. Pour ma part, je considère le moindre jeu devant un public comme un véritable concert. Mais il est vrai que le public écoute ce genre d'animation musicale de façon plus détendue qu'un concert. On peut ainsi essayer tout un tas de choses. Le lendemain, je changeais de rôle pour prendre celui de présentateur de soirée et ainsi animer la finale de Soh/Inrocks Lab au Trianon, Paris avec mon amie Victorine. Elle avait énormément de costumes, moi pas. Le dimanche j'enchainais sur la présentation de l'open mic du Pop In, avec mon ami Ollie Joe, qui remplace en ce moment Guillaume Léglise, parti pour un mois à Cuba en tant que musicien d'une pièce de théâtre. Ce soir là nous avons tourné un clipounet avec Cedric Leroux, Mabit Moreno, Mathias Malzieu, Guillemette Foucard et Cecile H, pour un chanson de ma série de singles, "Death", un death metal dont les paroles chantées en espagnol, sont signées de Valérie Hernandez et moi même. Le lendemain je récupérais des stickers puis un scénario de Sophie Marie Larrouy pour mes prochains dessins de  Christian ainsi qu'une commande de plusieures toiles pour une exposition autour des frères Coen à la galerie Chappe, au mois de novembre. Exposition organisée par mon éditeur. Le mardi j'apprenais que je devais partir en tournée avec Carmen Maria Vega pour jouer la batterie à la place de la batteuse, qui vient d'être remerciée par Carmen. Je suis triste que leur collaboration s'arrête. J'avais recruté Alix en batterie car j'avais réalisé les arrangements scéniques de Carmen. Mais je pars donc à Nouméa pour deux dates en attendant de savoir ce qui se passe pour la suite de la tournée. Je suis cependant content de partir. Ce n'était pas prévu et ma semaine a été très chargée du fait de cette annonce. Je jouais lendemain à Paris en solo, au Rosie et j'avais des tonnes de courses à faire en baguettes, cordes et tout un tas de choses. J'ai pu récupérer les futurs coffrets de mon prochain triple album, ainsi que les documents pour mon calendrier Christian, corrigés par Gael Etienne. Mais tout s'est enchainé très vite. Un vendeur de cordes m'a mal conseillé sur les cordes à utiliser sur mon dobro. Ainsi, mon concert solo au Rosie m'a détruit les doigts. Le lendemain je partais à Caen pour un concert en appartement et mon choix s'est porté sur ma simple guitare folk. Le concert dans le cadre des Nordik Appart s'est très bien passé. J'ai du partir très tot de Caen pour pouvoir dessiner des aventures de Christian et tenter de rattraper le prochain retard que j'aurai du fait de cette tournée imprévue avec Carmen Maria Vega. Mais je sais que c'est quasi déjà peine perdue. J'ai tout de même pu finir des dessins et partir répéter le spectacle de Carmen, que je connaissais du fait de l'avoir arrangé et orchestré, avec Seb Adam et Carmen. Le vendredi soir je rejoignais à nouveau mon ami Ollie au Tennessee pour ses soirées folk, je jouais la batterie et me suis une fois de plus beaucoup amusé. Il me demandait alors de jouer de la batterie dans son clip dont le tournage était samedi. Cette soirée là était peut être celle de trop pour ma santé. Certains plans ont été tournés alors que je dormais sur la batterie. Ainsi, le dimanche, je craquais nerveusement et Ollie a du animer seul l'open mic du Pop In. Le lundi je recevais les mixages du prochain album de Cocktail Bananas. Henry a très bien produit ce disque. Jess, notre nouvelle chanteuse violoniste, a écrit de très belles chansons et je sens bien que le groupe évolue de façon spectaculaire en ce moment. Ils arrivent pour quelques dates à Paris, durant lesquelles je devais remplacer Hugo à la batterie, mais je ne pourrai en faire qu'une seule. L'avion pour ces dates imprévues de Carmen part plus tôt que je pensais. Je fais très attention à mon agenda, mais ce coup ci, j'ai mal prévu. Car étant remplaçant sur cette tournée, je m'étais rendu disponible. Pas de chance, je n'avais pas prévu assez large. Je joue de moins en moins avec les Cocktail Bananas, car j'ai moins de temps que dans les années 2000 où ce projet me prenait la plupart de mon temps. Cela étant, je reste un des auteurs compositeurs du groupe et remplaçants de plein de postes. Il me tardait de jouer avec eux à Paris. Je ne ferai qu'une seule date mais j'ai hate. Cocktail Banans me tiendra toujours à coeur, même si je ne peux les rejoindre qu'un fois sur dix. Henry conduit désormais le groupe, le tournant est de plus en plus bluegrass, et le nouvel album est donc terminé. Il sortira sur mon label. David n'a finalement pas participé, ce que je trouve dommage. Mais le temps manque et nous sommes lui et moi à Paris, ce qui nous isole du groupe qui est à Bordeaux. Même si nous l'avons monté ensemble, il y'a treize ans. Le lundi je sortais aussi un nouveau single. Bien sûr la semaine dernière a aussi été celle d'un évenement majeur pour moi dont je parle peu pour le moment afin de garder des secrets. J'ai réalisé un rêve, celui d'enregistrer avec Stéphane Alf Briat. En une journée nous avons mis en boite un nouvel album que je publierai en avril 2014. J'en parlerai plus tard. Clément Daquin était dans le studio pour faire des photos de presse pour ALB.