jeudi, octobre 31, 2019

Nous écrivons des livres de musiques

A Chateau Thierry, à la Biscuiterie, nous écrivons à trois des manuels éducatifs sur les musiques actuelles. Je suis avec Xavier Lelievre ( programmateur de la Biscuiterie, mélomane, biographe de Daniel Johnston, et diplomé en musicologie)  et Alan Sapritch ( auteur compositeur producteur de rap, de jazz, de métal, show man de seuls en scènes sur la musique sous forme d’humour conférences ). A trois nous avons prévues à notre agenda une dizaine de jours d’écriture pour pondre trois ou quatre manuels éducatifs sur les musiques actuelles, rapides et ludiques pour que les écoles du pays puissent se servir de ce guide pratique et développer en cours un panorama simple et fourni. 
C’est un gros défi, excitant, dont la finalité s’inscrit dans une forme de transmission. Je suis ravi. C’est aussi la première fois qu’on m’engage comme auteur de choses destinées à être lues dans un livre. 
Ici avec Xavier au fond et Alan au premier plan

lundi, octobre 28, 2019

Un enquête palpitante





dimanche, octobre 27, 2019

Musique pour podcast

La musique de commande, j’aime ça. Il y’a du défi, des exercices dans lesquels on irait pas spontanément. Ici c’est le podcast General Podcast qui m’ont demandé un générique
https://open.spotify.com/show/6xLZYLDr7nOHm53RrRiPnU?si=lRfrzKZ5RRKsZixT62ULHA


mercredi, octobre 23, 2019

mardi, octobre 22, 2019

Jeanne Rochette

Jeanne et moi nous sommes rencontrés en mai, lors d’un open mic des Trois Baudets. Elle m’a proposé de réaliser son album. Le terme de « réaliser » est mal connu, ou souvent confondu avec « produire ». Le producteur finance un enregistrement ou une fabrication de disque. Le directeur artistique a un pied dans un marché et l’autre dans un projet. Par exemple un pied dans l’industrie du disque et l’autre à suivre le bon avancement d’un album en cours de réalisation. Et c’est là qu’intervient le réalisateur. On lui confit le projet discographique en même temps que ses contraintes de calendrier, de budgets, et d’ambitions artistiques. Il doit coordonner tout cela. Ici, Jeanne Rochette est productrice, mais aussi chanteuse, auteure compositrice. Les chansons sont déjà arrangées et adaptées par les musiciens et elle. Dans le cadre de cet album elle a besoin de moi pour dresser un plan de travail, trouver un studio dans son budget, diriger les séances, valider le choix de prises de son, trouver la couleur générale et tenir l’agenda. Nous avons commencé aujourd’hui. La formule de son trio est étonnante et je ne pourrai pas en parler ici sans spoiler. Alors il faudra être patient. C’est aussi son troisième album. Il doit entrer en scène aussi dans sa discographie, alors je cherche des solutions. Nous enregistrons chez Spectral avec Nicolas à la console. A suivre. 


dimanche, octobre 20, 2019

Les Clopes, la musique ambiant

En 2012 pour pasticher Lesclop, j’ai écrit et enregistré une chanson en imaginant un groupe du nom de Les Clopes, sur une blague de mon ami Victorine. La chanson s’intitule « je fume des clopes dans un blockhaus noir parce que je suis déprimé ». Je l’ai publié en 2013 sous le nom de Les Clopes et mon amie Sophie Marie Larrouy a monté un clip avec des images de récupération. J’aime beaucoup pasticher. Ca n’est jamais méchant. Je ne pastiche pas ce que je trouve sans intérêt. Je pastiche ce qui évoque pour moi un endroit d’exagération. Ici, le ton de de Lescop et la pause m’ont donné du grain à moudre pour une blague. Par ailleurs certains sont des amis chez ce groupe là, quant aux autres je respecte leur parcours même su leur musique ne m’avais pas beaucoup touché. Et puis je suis au courant que les musiciens de sont pas friand qu’on les pastiche ou qu’on les imite. Cela dit, j’avais envie de rigoler sur l’aspect dramatique et froid du premier album de Lescop. Je pastiche également Léo Ferré et Brassens dont je suis fan, mais j’y reviens plus tard. 
La chanson de Les Clopes est devenue virale et lorsqu’on m’a écrit pour que Les Clopes sortent d’autres chansons, je me suis rendu compte que, comme dans tout pastiche, je pense, il y’a une part d’envie. Oui, c’est vrai j’ai toujours aimé la new wave. J’ai été batteur d’un groupe new wave il y’a longtemps et c’est la posture qui me gênait. Je suis fan de The Cure et j’ai moi aussi tendu vers la new wave assez souvent, quoiqu’en métissant cela de pop, de chant aigu et d’outils qui colorait cela de façon enfantine. Forcer les trait vers Manchester 1981 ou Paris 1980, je n’aurais jamais osé. Voix grave et chant sombre, attitude glaciale, je n’y croyais pas. En s’avouant les choses, je me rendait compte que ma farce contenait une part d’admiration. Pour la même raison je n’aime pas Indochine. Pas assez de distance sur la cold wave. En 2015, après des demandes sur facebook, je me faisais le pari et me lançais le défi que le prochain brouillon aux accents new wave que j’aurais dans un fond de ma tête serait pour le répertoire de Les Clopes. En 2017 j’eus une accroche mélodique avec un bout de chanson et je tentais de faire de cet embryon un titre pour Les Clopes. Et ce fut «le téléphone cellulaire ». J’en retirais beaucoup de joie et décidais d’écrire deux autres chansons plus proches de mantra pour compléter un EP. Quelques mois plus tard je recevais une demande du label Detonic Recordings en Australie pour un single. Je décidais de compléter avec d’autres chansons et l’album de Les Clopes sortit en 2019. 
Les demandes de concerts sont arrivées alors j’ai monté un groupe pour la scène avec une tenue 80s. 
L’autre soir nous jouions à Angers, au Garage, dans le cadre de ce que j’appelle Craignos Cabaret, avec Jean Pierre Fromage (mon pastiche de Brassens) , Charles Ezeimer (mon pastiche de Ferré et Aznavour) et Robot Caca ( mon androïde techno ). C’était la troisième fois que le Cabaret se produisait et nous avons adoré cette soirée. Il y’a Guillaume Bouchateau dans le rôle du présentateur et du bassiste de Les Clopes, Romain Sandou à la guitare pour Les Clopes, Clea Vincent au claviers de Les Clopes, Rémi Foucard aux claviers de Les Clopes et dans le rôle de Robot Caca. Je joue le chanteur de Les Clopes, Charles Ezeimer et Jean Pierre Fromage.
Le samedi, dans un tout autre genre, nous jouions avec Ben Yeti Lane de la musique new age sur un cours de Yoga. Deux claviers, des effets. Ce fut extrêmement agréable. La diversité de tous ces concerts est extrêmement agréable. 
Les Clopes

Jean Pierre Fromage 

Ben et moi en préparation de musique new age sur cours de Yoga



mercredi, octobre 16, 2019

Improvisations à la galerie du Pop Up

Ainsi mon exposition s’est terminée. Il a fallu passer à autre chose. Finalement toutes les toiles sont parties. 
Deux jours plus tard nous étions, avec Clea Vincent, avec la classe de ce collège du 93 où nous montons un projet d’émission de télé avec eux. Une déclinaison de l’émission « sooo pop » de Cléa, entièrement conçue avec les élèves. C’est une émission musicale et tout est à construire avant de passer au tournage de trois numéros. Vendredi nous les encadrions dans l’écriture de sujets, l’enregistrement test d’une chanson, la conception des décors. C’est passionnant et il faut rester en forme, car tout monter de A à Z est un défi. 
En début de semaine je mixais des musiques que j’ai improvisées lors de l’exposition. En effet, pour éviter une attente inutile dans la galerie, j’avais amené un magnétophone pour improviser des musiques devant les gens et leur proposer de la musique fraîche. Le résultat est rudimentaire, répétitif, et sonne comme des mantras brouillons.  Je ne pouvais pas développer mes improvisations car je gardais un oeil sur la porte. Ainsi on sent une musique inachevée, comme certains dub. Je publierai en digital les improvisations début novembre.