samedi, novembre 30, 2019

Maximum Cagole et mon album à venir chez Z&Zoé records

Ce matin j’ai terminé deux chansons de plus pour Maximum Cagole et une pour un prochain album solo que je prépare pour le label Z&Zoé. C’est un label de Auch chez qui j’ai sorti un 45 tours et deux albums entre 2000 et 2007. 

Le labeur vs la fulgurance

Il y’a en musique un irrespect envers ceux que je nommerais comme faisant partie de l’école de la fulgurance, au profit des perfectionnistes que je classerais dans l’école du labeur. Accoucher dans la douleur, se pencher 50 fois sur le meme détail, repousser ses échéances pour peaufiner aura toujours meilleure presse que favoriser le hasard, l’improvisation et l’adaptabilité. Et j’en ignore la raison. Une suspicion peut-être. « Si c’est vite fait c’est que ça a été fait dans l’irrespect du travail » pourrait être un constat arbitraire qui trotte dans le jugement de chaque mélomane. On apprend dans l’histoire de la musique que certaines musiques qui ont marqué leur temps ont été des accidents. On découvre que certains disques ont été peaufinés jusqu’à épuisement sans être bons pour autant (le « Hamlet » de Johnny par exemple). Il n’y a pas de science exacte.  J’en ai été témoin aussi, en observant mes amis musiciens. Cela dit le labeur m’emmerde. 

vendredi, novembre 29, 2019

Pizza Giani, des éditions informatiques

Aujourd’hui je commençais le montage de Pizza Giani. C’est mon podcast chez Radio Rectangle. Dedans j’anime une émission de radio. Si vous voulez écouter, rdv sur le site de Radio Rectangle, ou sur Spotify avec le même intitulé ou bien en tapant Pizza Giani dans Google.
J’ai aussi édité des fichiers pour le mixage en cours par Guillaume Léglise de l’album de Jeanne Rochette que je réalise.
Puis j’ai eu un rendez vous entre Zebrock et Cléa Vincent pour faire le point sur notre résidence à Montfermeil.
Enfin je relevais des paroles que Jessica Bachke a écrites pour une de mes balades. Je songe à l’enregistrer bientôt.
J’ai aussi préparé une session piano voix que je vais faire bientôt au studio de Cléa. 

jeudi, novembre 28, 2019

La progression en musique c’est coton

Il y’a la grammaire d’un coté, et la matière sentimentale de l’autre. Ce que l’on peut appeler aussi le style et l’inspiration, mais que je trouve réducteur. J’entends par grammaire l’ensemble des courants musicaux dans lesquels ont s’inscrit volontairement ou non, ajoutée aux moyens dont l’on dispose, des outils que l’on choisit, en somme un mélange entre les instruments et leur écosystème, conjugué à la technique, les aspirations. Ca, c’est la grammaire. Le coffre à jouets. La matière sentimentale serait l’ensemble sensible de ce que l’on ressent, conjugué à ce que l’on aimerait transmettre, ce que l’on ose transmettre, et ce qui nous échappe et se transforme en message émotif malgré nous. L’inspiration me parait trop vague, car elle n’inclut pas le curseur émotif, comme l’exubérance ou la timidité, qui vont être des spéléologues plus au moins pudiques.
La progression en musique se confronte alors à ceci: avec une maigre connaissance de la grammaire la matière sentimentale cherche un conduit où s’infiltrer pour s’extraire du sensible et se faire entendre. La fulgurance ressemble à la chance du débutant. C’est peut-être avant tout l’explosion d’un cocotte minute. L’affect emmagasine depuis un paquet d’années toutes sortes d’émotions, et explose lorsque le premier accord plaqué sur une guitare trouve en cette occasion la porte de sortie. Cette sensation est vécue par le musicien débutant mais aussi par le mélomane ingénu. D’ailleurs séparer le mélomane du musicien n’a pas vraiment de sens. Votre oreille entend une musique qui semble résumer tout ce que vous avez ressenti depuis toujours. Ce moment est délicieux. Le mélomane ou le musicien rechercheront toute leur vie cette première sensation. En faire le deuil est la seule solution pour retrouver l’équivalent émotionnel.
Le musicien se trouve confronté à plusieurs soucis. Cette première fois va se crystaliser dans sa mémoire, ce qui peut l’empêcher de progresser, c’est à dire d’explorer encore la matière sentimentale du monde simultanément de la sienne. Ce fantôme de ressenti est un obstacle. Le deuxième obstacle est le public. Lui aussi a ressenti quelque chose en écoutant la proposition musicale du musicien ou de la musicienne. Et lui aussi va bloquer le processus d’exploration. De deux façons. Et ainsi il y’aura deux pièges: soit le public n’a pas apprécié et le musicien ou la musicienne peuvent, à tort, penser avoir tapé à côté, soit le public a apprécié et souhaite désormais qu’on lui resserve la même recette à vie. Le dernier scénario aussi est un frein. Ainsi comment faire ses mues, ses explorations, sans être totalement libre face à « je ne te reconnais pas sur ce disque » ou « tu refais la même chose qu’avant, ca ne sert à rien ». Les deux voies sont angoissantes. Pour autant ce n’est pas toujours la forme qui est en cause. Prenons Neil Young, dont on dit qu’il creuse sans cesse le même sillon. C’est vrai. Sa forme change peu. Un coup électrique, un coup acoustique. A de rares exceptions il tenta l’électronique, le jazz ou l’expérimental. Alors quel est ce sillon? Chez Neil Young c’est le fond qui est creusé. La forme ne le dérange pas et il est en paix face au « tu refais le même disque ». Sa matière c’est celle d’un canadien à voix aigu, qui rêve une Amérique sensible et libre au niveau de son tempo. Alors il chante aigu, joue rubatto, et questionne son public sur les questions de l’Amerique ressentie par un canadien depuis plusieurs décennies. On le suit. Son sillon est pérenne. La forme est un bonus. On ne l’accusera pas de ne pas se renouveller. Chez Gainsbourg c’est différent. Sa matière est la timidité en conflit interne avec le dandysme et tout son lot de culture et d’exubérance. La forme lui sert à apaiser sa timidité et laisser passer le message de son conflit interne. Il ne peut pas parler ouvertement de ses complexes. Ce serait impudique et contreproductif. Mais grâce à un outil musical érudit, il peut nous faire croire à un renouvellement de la forme par le style musical, tout en nous proposant des couleurs dans la sensibilité même de sa partition. Et ses couleurs sont beaucoup moins exploratrices sur le plan  sentimentale que ne le sont celles de Neil Young. Car il s’agit d’un spleen beaucoup plus autocentré, même si le local est attractif pour l’auditeur. On pourrait prétendre que sans le renouvellement de la forme et du style, les disques de Gainsbourg aurait pu sembler plus mornes qu’ils ne l’ont été. La matière minimaliste, la timidité et les conflits internes sont une source inépuisable de ressentis, une palette de couleurs infinies à explorer. Pour autant le public ne trouve pas cela divertissant. Cela manque aussi de charisme. Il s’agit de confession, de clairs obscurs. Prenons Satie, par exemple, qui explore la même matière sentimentale, on ne peut pas dire que ça ait le même aplomb spectaculaire que chez Wagner. Il y’a des matières plus dérangeantes que d’autres à explorer, pour le public. Alors pour Gainsbourg il était indispensable de renouveler la forme, comme put le faire Bowie. Même si le message émotionnel est resté constant. On peut même dire que le sillon creusé restait le même, mais déguisé pour nous surprendre via la forme.
Progresser sur la forme demande de la documentation. Progresser sur sa matière sentimentale demande bien plus d’efforts. Et pour ce deuxième cas, je n’ai aucune idée à ce jour de la méthode à suivre. 

Maximum Cagole et mon prochain album

J’ai parlé hier de Maximum Cagole. Plus tard j’en parlerai encore davantage car j’adore écrire des chansons pour ce groupe. Aujourd’hui j’ai finalisé et enregistré une nouvelle chanson pour Maximum Cagole. 
Puis dans la foulée j’ai remixé une dernière fois ce qui sera mon prochain album. Je ne dis pas ce que ce sera mais je prévois sa sortie au 20 février en vinyle et digital. 
Le reste de la journée fut ponctué d’organisation de mes prochaines activités en public. L’une d’elles ne sera pas un concert mais une série de conférences sur les musiques actuelles en lycée. A chaque fois je retrace l’histoire d’un courant musical avec un invité musical pour illustrer. C’est la Biscuiterie de Chateau Thierry qui me fait faire cela. C’est pour mars. Tout n’est pas encore calé. 

mercredi, novembre 27, 2019

Elles Sont Imparfaites et Maximum Cagole

Aujourd’hui j’ai enregistré des nouvelles chansons pour Elles Sont Imparfaites et une voix pour Maximum Cagole. 
Pour commencer je n’ai, je crois, jamais parlé de Elles Sont Imparfaites ici, sur le blog. Il s’agit d’un groupe plus ou moins fictif. En 2010 j’ai eu envie de monter plusieurs groupes. Certains étaient dans mon imagination uniquement car j’avais une chanson ou deux que je ne me sentais pas d’interpréter sous mon nom. D’autres fois il s’agissait de groupes que j’ai montés physiquement, comme ce fut le cas pour Grand West, poussé par l’unique envie de jouer de la folk à Paris. De l’americana disons. Nous avons fait des concerts et sorti un maxi en 2011. 
Pour ce qui est de Elles Sont Imparfaites c’est différent. J’eus en 2010 une chanson dans ma tête, comme ça m’arrive souvent. Une nouvelle chanson. Elle s’appelait « ça dégomme, ça balance ». Je ne savais pas du tout quoi en faire. Je l’ai enregistrée et elle ne correspondait pas à l’album que j’étais en train de préparer. Cela dit, je pouvais la proposer à d’autres interprètes. Mais qui? J’étais enthousiasmé par cette chanson. Elle était énergique et mélo. Elle me donnait envie d’ouvrir un tiroir imaginaire dans lequel il y’aurait d’autres chansons proches. Pour nommer un dossier informatique et laisser mon fantasme gambader, je décidais qu’il s’agisse un jour d’un groupe qui s’appellerait Elles Sont Imparfaites. En attendant de le monter il fallait de nouvelles chansons. Et elles sont venues. 4 d’un coup. J’avais de quoi faire quelques publications en numériques. Puis je cherchais si dans mes dossiers j’avais des choses inédites à modifier pour les faire entrer dans ce répertoire. Entre 2011 et 2018 je sortais 8 chansons en numérique sous le nom Elles Sont Imparfaites. Il n’y’a jamais eu d’engouement pour les chansons que j’ai sorties sous le nom de Elles Sont Imparfaites, alors j’avoue ne pas avoir eu le tonus de monter physiquement le groupe. Cela dit j’ai ouvert un peu des portes. Clea est venue chanter et jouer du piano sur un titre, Abel Cheret chante la voix principale d’un autre. Aujourd’hui j’ai eu envie de terminer les deux chansons qui étaient sur le feu depuis longtemps pour Elles Sont Imparfaites. Et c’est chose faite. J’ai validé une sortie d’album via mon label, en digital, pour le 15 décembre. Elles Sont Imparfaites sortira donc son album. 
Pour Maximum Cagole c’est un peu différent. J’avais une chanson de coté depuis 2002. Un ska à la Zebda en beaucoup moins bien. J’aime beaucoup Zebda, pour autant je ne suis pas la bonne personne pour interpréter cette couleur la. Alors j’ai eu l’idée d’en faire un pastiche de Zebda, outrancier, avec un des couplets écrit par Valérie Hernandez, qui écrit certaines de mes paroles. Pour « Sol La Ré » on a beaucoup ri. Le hasard a voulu que je parte en Nouvelle Calédonie pour accompagner Carmen Maria Vega à la batterie. Le décor était sublime. J’ai eu envie d’un clip de plage festif pour cette chanson. L’équipe de Carmen fait n’importe quoi dedans et je filme. Gael Etienne a fait la pochette, ca y’est, Maximum Cagole existait. Avec des amis lors d’une soirée, le groupe a même existé sur scène pour une unique chanson. En 2017 je décidais d’écrire un EP plus proche de la techno et du tunning pour Maximum Cagole. Il y’eut un concert plus long, mes amies se trémoussaient dans des clips épouvantables et vulgaires. Je sortais un nouveau single, ce coup ci de rap, voir de trap ou de cloud rap pastiche pour Maximum Cagole, « mon zen dans ton uc ». J’ai des brouillons de coté et espère un album pour 2020. Il y’a un an, Alan Sapritch me disait avoir écrit une chanson pour Maximum Cagole. Ravi d’ouvrir le groupe quasi virtuel a un autre auteur compositeur, j’écoutais sa chanson. Elle est formidable. Vulgaire, drôle, dansante. Sapritch me proposait de chanter quelques phrases ça et là, car c’est lui qui chante ce futur titre de Maximum Cagole. Aujourd’hui j’envoyais mes voix par internet dans son home studio. J’ai écouté le résultat et suis impatient. 

mardi, novembre 26, 2019

Les disques qui sortent 3 fois

C’est une nouvelle tendance, certains sortent leurs albums plusieurs fois. D’abord une première fois. C’est l’événement. Puis le même album sort en version « deluxe ». C’est le même mais avec des chansons bonus en plus. Parfois il y’a ensuite une version supplémentaire avec je ne sais quelle connerie en supplément. Je trouve ça consternant. Ce qui me donne envie c’est d’imaginer une équipe, un groupe, une chanteuse, un chanteur, que s’ai je, qui pense et album et le construit. Puis le sort, le publie, le fait exister. Une fois que c’est fait, il y’a des témoins, un public, qui vit quelque chose avec cette proposition. Pourquoi abîmer ça? Par peur. Les producteurs ont envie de fournir de la nouveauté sans prendre le risque de tourner une page fructueuse. Qu’ils aillent crever. Je souscris pas à cette fiante. Ces gens là ne respectent rien. 

Des édits et des mp4

Aujourd’hui j’ai chargé quelques vidéos filmés par Romain (Jérôme Violent) lors des récents concerts de Jean Pierre Fromage et Charles Ezeimer à Angers. Ce sont des personnages que j’ai fabriqués et qui m’amusent beaucoup. J’ai enregistré un album pour chacun. Jean Pierre est une sorte de Brassens sale et Ezeimer un Ferré sans talent. Depuis 2010 je publie des titres sous ce nom, avec une voix du Sud Ouest, un costume de vieux et des chansons écrites par mes amis et moi. A force ca a rempli un album. Puis quelques singles récemment. Surtout le personnage a joué en concert, peut-être 15 fois maintenant. Ezeimer lui, a joué deux fois. Il y’a un album entier aussi. J’ai déposé des vidéos sur ma chaine Youtube. Plus tard je reviendrai ici sur ces personnages. 
Plus tard dans la journée je montais quelques audios de l’enregistrement de Jeanne Rochette. Il est au mixage chez Guillaume Léglise, cet album, mais j’ai encore des fichiers à éditer informatiquement. 
Puis j’ai enregistré de nouvelles chansons. Mais ca c est secret, je dois garder ça au chaud, 

dimanche, novembre 24, 2019

Concerts thématiques

Jeudi et vendredi j’étais en concert pour deux prestations différentes. Dans les deux cas en solo. Le jeudi je chantais du Daniel Johnston pour une soirée autour de lui au cinéma Luminor. On diffusait son biopic, exposait ses dessins inédits et je chantais ses chansons, montrais mes dessins. La récente disparition de Johnston m’a troublé durant le concert. Ce fut une belle soirée. Vendredi je partais chanter mon album « don lee doo » de 2008 à Bègles , à la médiathèque, pour illustrer la sortie du livre de Gil Diego sur les 33 albums incontournables de la musique à Bordeaux. Rejouer tout l’album en entier était un défi stimulant et par endroit fort émouvant aussi. C’est le dernier disque que j’ai enregistré alors résidant à Bordeaux. Et je le chantais à nouveau.


De retour à Paris je suis d’une oreille le mixage de l’album de Jeanne Rochette par Guillaume Léglise et assiste d’un oeil au lancement de la fabrication du mini album de Victoire Oberkampf que je viens d’enregistrer et mixer.
Et puis de nouvelles dates tombent. Du concert mais aussi de la conférence musicale pour 2020

jeudi, novembre 21, 2019

Collège avec Cléa pour Sooo Pop Kids

Notre résidence avec Cléa au collège de Montfermeil qui dure toute l’année pour le tournage de 3 émissions musicales avance. Ici un lienhttp://www.clgpicasso.fr/sooo-pop-kids-deja-un-generique/

mardi, novembre 19, 2019

Agenda


Nouvelles commandes de dessins, Mastering et matériel

Aujourd’hui à distance nous avons écouté le Mastering des titres que j’ai enregistrés et mixés de Victoire Oberkampf. Ce Mastering a eu lieu à Globe Audio. Ca y’est, c’est dans la boite.
J’ai préparé mon matériel pour les prochains concerts. Ils sont thématiques et différents. L’un est un concert solo où je ne chanterai que du Daniel Johnston. C’est à Paris, dans le cinéma Luminor. C’est jeudi soir et j’exposerai quelques tableaux. L’autre concert a lieu de lendemain à la médiathèque de Bègles. J’y chanterai uniquement mon album « don lee doo » de 2008.
J’ai eu des commandes de la part de Gervaise. Voici les deux tableaux

Et puis j’ai peint un nouveau aussi


samedi, novembre 16, 2019

Nouveaux dessins

Une nouvelle commande pour Maddy autour du thème du duel Gainsbourg/Ringer. Et puis deux tableaux nouveaux pour mon exposition de jeudi prochain.


vendredi, novembre 15, 2019

Studio, remixs et dessins

J’ai terminé le mixage du disque de Victoire Oberkampf. Il part au Mastering et je le trouve très beau.
Victoire

Nous terminons aussi quelques retouches studio au Studio Spectral avec Jeanne Rochette pour l’album que je réalise actuellement d’elle.
Jeanne au piano



Pendant ce temps le disque de remix de Carmen Maria Vega sort aujourd’hui avec « ultra vega » une chanson que j’ai écrite avec la complicité de Carmen, ici remixée par 2080. Disponible partout.

Par ailleurs j’ai des commandes de tableaux, une nouvelle mini expo quasi prète et des dessins en cours pour les livrets scolaires de musique que nous préparons avec Alan Sapritch et Xavier Lelievre. Ce sont des débuts mais voici les premiers jets.











Cinémaaaaaaa

Alienor Duplessis m’a donné le rôle d’Hervé dans son court métrage. Depuis un an on tourne. Je crois qu’on arrive au bout. 
Aujourd’hui nous tournions. Ici avec Theo, Victorine et Niki Demiller

mercredi, novembre 13, 2019

Les embouteillages et l’agenda

Impossible ce matin de nous rendre à Montfermeil avec Cléa. C’est pourtant la bas que nous étions attendus par les élèves de cette classe avec qui nous fabriquons sur toute la durée de l’année une émission musicale. 
Un embouteillage monstre nous a cloués à l’arrêt.
Demi tour et improvisation. J’avais des mixages à finir pour Victoire Oberkampf, dont le 6 titres part bientôt au Mastering. J’avais des fichiers musicaux à valider avec Guillaume Léglise, qui reprend le mixage de l’album de Jeanne Rochette que je réalise. Et puis je devais éditer informatiquement certains autres fichiers pour Jeanne. Aussi je devais valider une commande de tableau et récapituler certains dessins que je vais amener dans les livrets que nous écrivons sur la musique et dont j’ai parlé il y’a quelques jours. Voici des pistes



dimanche, novembre 10, 2019

Fictions et son 45 tours

Fictions est le nouveau groupe de Guillaume Léglise. Pour son nouveau EP il m’a demandé d’écrire des paroles. Et sur ce 45 tours se trouve donc cette chanson pour laquelle j’ai écrit les paroles, « Coma Carole Anne ». J’aime beaucoup écrire des paroles. L’an dernier j’ai écrit quelques textes pour des compositeurs interprètes. Celle ci est la première chanson à sortir de cette salve. Bien sûr le EP s’écoute aussi en digital et fait l’objet d’un clip actuellement en tournage.

A La Mode et le mixage

Ces derniers jours j’ai mixé quelques titres de l’album que je réalise de Jeanne Rochette. Après 4 propositions nous en avons conclu que ce serait Guillaume Léglise qui mixerait les chansons du disque. Il y’eut le chapitre arrangements, puis la réalisation en studio, désormais nous en sommes au chapitre 3 avec le mixage. Je vais simplement observer le mixage, et veiller à ce que les éléments soient là pour le chapitre 4, celui du Mastering. Ne pas trop compresser, laisser jouer la dynamique. En même temps j’enregistrais un 6 titres de Victoire Oberkampf que je suis en train de mixer. Les agendas se croisent. Cet après-midi nous jouons avec A La Mode, un groupe de jazz pop, instrumental et minimaliste, que nous avons monté il y’a 4 ans avec Cléa Vincent. Depuis la sortie de notre premier album le line up a changé. Nous serons 4 aujourd’hui. Je joue la guitare, il m’est arrivé de jouer la batterie, selon. Ce groupe joue rarement. J’aimerais y consacrer plus de temps. Nous jouons uniquement des originaux, avec des ritournelles simples comme le faisaient les joueurs de bebop mais avec un minimalisme inspiré par les pianistes actuels de piano minimal. 

mercredi, novembre 06, 2019

Sooo Pop Kids, Jeanne Rochette, Cléa, Carmen et Victoire

Depuis quelques jours j’ai commencé le mixage de l’album de Jeanne Rochette, que je réalise depuis quelques temps. Après les prises au studio Spectral de Robin Leduc, voici le moment du mixage. Par ailleurs la résidence que nous avons avec Cléa Vincent au collège Pablo Picasso a recommencé. Il s’agit pour nous de monter une version de Sooo Pop, l’émission de Cléa, avec les élèves du collège. Il reste vingt séances et désormais nous avons le décor, la musique et les images du générique qui sera celui des trois émissions. La vidéo est prête et le défi sera d’être dans les temps pour filmer les contenus, enregistrer de la musique et faire de cette résidence un gros programme. 
Si demain je continue les mixages de Jeanne Rochette, je dois aussi réviser quelques chansons de Carmen Maria Vega que je vais accompagner en musique lors de la dédicace de son premier roman. Je dois aussi préparer la séance du lendemain. Une séance d’enregistrement de Victoire Oberkampf, une chanteuse que j’adore, que je dois enregistrer et mixer pour son prochain disque. 

mardi, novembre 05, 2019

« Improvisations à la galerie du Pop Up » mon nouvel album

« Improvisations à la galerie du Pop Up » est mon nouvel album. C’est un enregistrement entièrement improvisé. Je l’ai enregistré et joué tel que sur la photo de Louis, l’un des propriétaires du Pop Up. Cette photo illustre ce que je faisais à la galerie. Durant 5 jours j’attendais des visites pour montrer mes dessins. Finalement il y’eut beaucoup de passages. Souvent les matins je jouais des musiques en attendant que des gens passent. Je me voyais mal développer la musique, car si quelqu’un arrivait tout allait être interrompu. En ça je me souvenais de ce que disait Lee Perry à propos du Dub. Une musique volontairement inachevée. C’est ce que j’ai fait. Comme je jouais avec le téléphone et un magnéto 4 pistes, j’avais envie de techno. Et puis selon l’ambiance je me laissais faire. Des amis sont passés. Guillemette, Marius, Cléo Marie, jouent ça et là. La musique servait ensuite d’ambiance à l’exposition. L’album est mixé en mono. Il est disponible partout en digital. Sur toutes les plateformes. Il n’y a pas, pour la première fois de mes parutions, d’édition en format physique. Cet album n’était pas prévu pour cette année. Alors ce fut une surprise pour moi d’avoir envie de vous partager cela. Mon année 2019 fut copieuse, avec cinq albums. Un folk, un cover album, un pop, un indus et un techno.