vendredi, janvier 03, 2020

Peinture podcast et papiers

Après les fêtes je reçois une photo d’un de mes tableaux, acheté par Gervaise. C’est une excellente chanteuse. Elle m’avait commandé un tableau et elle me montre comment ça rend chez elle. J’aime beaucoup avoir des nouvelles de mes dessins. 
Hier fut la journée papiers. J’ai déposé quelques musiques à la Sacem. Les papiers prennent beaucoup de temps dans l’organisation d’un quotidien de musicien. Dans mon cas je peux dire que j’ai des tas de paperasse en retard. J’ai parfois l’impression que je ne rattraperai jamais ce retard. Il est du à une chose. Lorsqu’on commence la musique en amateur on génère une production. Et des ce moment là il faudrait trier et classer des documents. Sauf qu’on ne connait rien des choses à faire. Et le retard s’accumule. Lorsqu’on passe professionnel, ce qui est mon cas depuis 2001, on regarde en arrière et on voit tout ce qu’on n’a pas fait. Certaines rectifications sont promesse d’argent mais d’autres non. Et ce flou continue car les lois changent en permanence. Par exemple en 2018 nous avons appris, musiciens de disques, que la SCPP, société d’état qui aide les producteurs, cotisaient un pourcentage pour nous depuis des années. Et soudain nous avions la possibilité de récupérer notre part. Le dossier est opaque, on ne sait pas à combien s’attendre et il se passe un moment où rassembler les pièces à fournir prend un temps pas forcément rentabilisé. Alors on laisse tomber. Et c’est comme ça pour plein de dossiers. Vérifier son compte Sacem, Adami, Spedidam, prend un temps fou pour un résultat difficile à quantifier. Pareil pour les salaires des cachets, quoique cet aspect là semble plus clair et promesse de résultats. Il y’a aussi un organisme de retraites qui se déclenche à la place d’un autre, pour la perception des droits d’auteurs. De mon coté je suis aussi à la SACD pour le théâtre. Et puis il faut regarder aussi les royautés des ventes de disques. Tout ce temps là est nécessaire mais difficile à dégager. La plupart des gens ont un seul employeur et une seule caisse de salaire. En tant qu’intermittent nous avons parfois 60 employeurs différents dans une année, plus une caisse mutualiste, plus une caisse de droit d’interprète comme musicien et une autre comme interprète porteur de projets. Si en plus on est auteur compositeur on a la Sacem, peut etre la Sacd, et là ça commence à faire beaucoup. 
Aujourd’hui c’est aussi le jour du numéro 26 de mon podcast chez Radio Rectangle
Ici https://open.spotify.com/episode/0OUrsuFLUAqxFbNuvy2Qtx?si=88_glV0tRcaD474qcItIHw


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