vendredi, novembre 28, 2008

OLIVIA RUIZ, L OMNICHORD ET MOI.

Suis allé au studio "Acousti" ce mardi 25 novembre pour une nouvelle session d'enregistrement de l'album d'Olivia Ruiz. Ai enregistré de l'omnichord, comme la fois d'avant. Et comme la fois d'avant, Mathias Malzieu, qui réalise le disque, a tenu à ce que je joue des mélodies avec l'omnichord. Cet instrument est fait pour faire des accords. Mais c'est vrai que chaque accord est constitué des notes. Lesquels peuvent former une mélodie. Mais chaque note de chaque accord se déplaçait d'endroit sur la pellicule où l'on gratte les accords. Tres dur de visualiser ce qu'on joue. Bien sur j'ai aussi enregistré des parties de simplse grattés d'accords. Mais aussi des mélodies. Et j'y suis arrivé. Mais je n'avais jamais pensé à me servir de cet instrument pour jouer des mélodies écrites. Un bon défit. Le studio est magnifique, à Saint Germain des pres. La session s'est fini vers 19h00.
Suis allé me coucher.
Le lendemain, je partais pour un concert a Toulon, en solo, au Pub Shannon. La derniere fois que j'y avais joué avait été un peu difficile. Les gens étaient assez bruyants. Ce coup ci, il y'avait une nette amélioration. J'ai joué tres calmement. J'avais envie de jouer ainsi. J'avais vu la mer depuis le train en passant par Marseille, çà m'avait calmé.
Et puis je repartais à 22h11 en train de nuit. Il fallait absolument que je sois a 9h du matin a Paris aujourd'hui. J'avais des choses a regler chez moi. Et il fallait aussi que je passe a Polydor pour ces histoires de papiers, tant de session que de spedidam. C'est fou d'etre aller signer un contrat ce matin dans cet endroit ou il y'a ce logo: un disque plonge dans du rouge. J'ai vu çà tant de fois sur mes cassettes de Cure, enfant. Et là, me voila dans ce bureau à signer mon contrat de musicien de session.
L'autre raison pour laquelle je rentrais tot, c'est qu'il y'avait peut etre encore besoin de moi au studio. Toujours pour Olivia Ruiz et toujours a l'omnichord. Pour l'instant, pas de coup de fil de Mathias. Ils doivent etre sur une autre prise. Ca ne me dérange pas, je suis épuisé. Demain, je repars a nouveau. Pour Rouen ce coup ci. J'y vais pour un mix dj, une session radio, un session de rue et un concert, ainsi qu'une performance. J'ai fait 11 concerts solo ce moi ci, et deux sessions studio. Plus mes enregistrements. Il me reste ce petit tour de deux jours a Rouen. Je ne suis pas mécontent de faire une sieste. Peut etre Mathias va t il me dire de courir au studio. Peut etre que la session est remise a la semaine prochaine ( ce qui m'arrangerait vu ma fatigue).
On verra.
Ciao.

LES PHOTOS DE MON CONCERT A BESSIERES LE 15/11/08.

Ici, je chante. On voit mes badges "K","I","M" comme dans "mk tortue".
Là, c'est mon nouveau clavier tout plat qui se roule. Le "Roll Key". Pratique.
Là, on voit qu'il y a du monde.
Là, on voit bien mon decor (qui vit sa derniere saison).
Là, je regarde un mec en lui faisant comprendre ce qu'il y'a a comprendre.
Là, on joue "Boogie Masturbation" et "Because you are my baby" (rarement jouée en concert) avec Stephan Bertholio et Martial Solo. Bien sur nous ne les avions jamais joué ensemble. J'aime pas préparer les choses. Et encore moins les rappels. Ceci est un rappel.
Ciao.

lundi, novembre 24, 2008

THE SHOES, THE BEWICHED HANDS ON THE TOP OF OUR HEADS, ALB, trois groupes de Reims et amis:

ALB
The Bewiched Hands On The Top Of Our Heads
The Shoes.

Comme çà, vous situez mieux de qui je parle dans le post suivant.
Ciao.

REIMS/METZ 20 et 21 novembre 2008.

Apres quelques mixages jeudi matin, je suis parti pour Reims ou j'avais rendez vous avec Clement et Thomas du groupe Alb. Pour boire un verre, d'une part, discuter un peu d'autre part. On ne se voit pas si souvent que çà. J'ai ce projet de me faire accompagner sur scene par Alb pour un de mes prochains concerts a Reims. Nous en avons parlé. Il faut dire que Alb viennent de changer un peu leur line up. Ils viennent de perdre Nico, parti rejoindre The Bewiched Hands on the top of our heads pour de bon. Petit probleme de line up et egalemnt changement de home studio. Alb ont desormais installé leur studio au deuxieme sous sol d'un immeuble de Reims. Un studio qu'ils partagent avec Yuksek. Un paradis du clavier. Clement et Thomas m'ont fait ecouter leur prochain album que je trouve tres bon et un peu plus pop que le premier. Nous avons joué du stylophone, parlé de vieux ordinateurs et de Reims et de sa scene, que j'aime beaucoup. Puis Clement m'a accompagné au magasin "Underground". Le disquaire indé de Reims ou je jouais a 18h30 en total acoustique débranché. J'y étais reçu comme un prince avec des biscuits des ardennes et deux albums en cadeaux. Un Grace Jones et un Dylan. Il y'avait des gens pour assister a ce showcase. Du coup, il y'avait aussi du public pour me voir, le soir, en réel concert à l'Appart Café. J'y ai retrouvé Yuri, tambouriniste des Bewiched Hands On The Top Of Our Heads, qui mixait ce soir là avec d'autres membres de son groupe. J'y ai fait un concert tres energique qui m'a fait douter sur ma guitare. Tout au moins sur le choix de l'instrument. Je commence à avoir envie de jouer de la guitare electrique lors de mes concerts solo et non pas de la guitare folk. A réfléchir. En effet, la sono avait tendance à saturer. Ca rajoutait quelque chose d'urbain. Il y'avait aussi Guillaume Briere, mon ami de The Shoes, puis tout le reste des Bewiched qui revenaient de répétition. A la fin de mon concert, j'ai joué "Ocean Bird" avec Guillaume a la guitare, Clement Alb au clavier, et plein de membres des Bewiched derriere moi a la guitare, au tambourin et aux choeurs. Une vraie secte picarde. J'ai dormi chez Ben, un des guitaristes chanteurs des Bewiched. Le matin je me retrouvais dans son home studio à enregistrer quelques parties de Fender Rhodes pour mon prochain album. J'avais noté dans ma tete quelques tempi de mes chansons actuelles. Cette methode d'archivage de tempo me permet d'enregistrer n'importe quel instrument que je rencontre chez quelqu'un pour peu qu'il ait un home studio numerique. Une fois l'interface lancée, je programme un tempo et peut enregistrer ma partie instrumental. Que ce soit Cubase ou un autre logiciel n'a aucune importance car je repars de chez la personne avec un cdr sur lequel il y'a ma partie. J'ai dans mon telephone portable tous mes tempi de chansons en chantier. Je n'ai plus qu'a respecter ce tempo et attendre de rencontrer un instrument. Chez Ben, il y'avait ce Rhodes un peu saturé. Tous les Rhodes n'ont pas le meme son. Celui ci est presque un Wurlitzer. J'ai enregistré des parties pour trois chansons. Je monterai çà plus tard dans mon home studio. Le tempo etant respecté.
Puis suis parti pour Metz ou je jouais le soir. L'Emile Vache est un lieu super. Un piano, une belle scene, un bon son. L'accueil est parfait. Metz est une tres belle ville avec un spectre germanique vraiment dépaysant. A la gare, on croit deja ne plus etre en France. Il faisait un froid piquant, et les accents sont surprenants. Je viens de faire un gros tour de France ces dix derniers jours. Et de Nimes a Toulouse en passant par Paris, Reims et Metz, j'avoue ne plus trop savoir qui parle quoi. J'ai entendu toutes sortes d'accents.
Apres ma balance, j'ai attendu tres longtemps avant de jouer. Trop longtemps peut etre. La fatigue de toutes mes dates du mois de novembre m'est brusquement tombée dessus. A çà il faut ajouter un gros sentiment de solitude qui est venu doucement se glisser dans la partie la plus melancolique de mon cerveau. Celle en la mineur. Plus aucun rock dans aucun endroit de ma tete ni de mes jambes. Je ne connaissais personne a Metz. J'ai commencé vers 19h00 un gros bilan de toutes ces années de musique. Je n'avais jamais joué à Metz. Et je sais pourquoi. Le milieu musical a tant de fois changé en 15 ans. Il y'a eu ma premiere periode, que certains disent "lofi". J'avais de 16 a 22 ans et je tournais en train en solo. Comme maintenant. Mais j'étais plus jeune, moins costaud, un peu plus frele et surtout j'habitais Bordeaux. Et puis c'etait les années 90, le réseau féroviere etait moins performant. Je me souviens avoir fait 17 heures de train aller et 15 heures retour pour faire la premiere partie de Mathieu Boogaertz en 1996 a Colmar. Dur dur. Avec ma situation géographique et ma jeunesse, je n'avais pas pu jouer dans l'Est de la France, ni meme la Bretagne ou le Nord. Au moment ou je m'installais a Paris en 95, je dus en partir vite pour passer mon bac a Bordeaux. Et puis, il y'a eu la french touch et la house a la fin des années 90. Tres dur de tourner en formule folk a l'epoque. Vers 2000, le rock revenait doucement. J'avais monté un groupe pour m'accompagner, mais un groupe coute cher en tournée. Nous avons donc joué sur les grands axes. Quite a aller jusqu'en Belgique et Hollande meme. En revanche, pas simple d'aller dans le Sud ou etait surtout programmée la musique dite "festive". Et puis entre 2000 et 2008, je sortais des disques sur des labels indépendants underground peu connus. Je décidais de tenir bon, de faire confiance à ces labels quand meme, malgré leurs manques de moyens financiers. Je faisais peut etre 20 dates par an en solo. Le reste du temps, pour ne pas stagner sceniquement, je jouais avec tonnes de projets. En 2007, avec ma signature chez Vicious Circle, je savais que cette situation allait se débloquer. Certes, j'étais inquiet, comme toujours, mais je savais que c'etait le moment d'aller rencontrer d'autres endroits que l'eternel Bordeaux/Paris. Bien sur, Vicious Circle n'est pas non plus une major, mais preuve en est, ma situation s'est vraiment améliorée. Et puis la visibilité qu'offre Disocgraph, le distributeur de Vicious Circle, aide beaucoup. Quant au label, sa promo continue. Le sujet sur moi qu'a réalisé l'équipe de M6 Mobile est diffusé dans 1 200 000 téléphones portables ce mois ci. Ce qui est enorme, je trouve. Tous ces facteurs m'ont aussi fait rencontrer Summery Agency, mon tourneur. Je devrais dire mes tourneuses, Celine et Vanina. Et puis ma nouvelle situation géographique a Paris, me permet aussi de silloner la France, et j'espere, l'Europe, dans pas longtemps.
Cela etant, je me retrouvais tout de meme a Metz, a 31 ans, dans un café magnifique, mais avec aucun public promis pour ma prestation. Et c'est aussi pour çà que je tiens a aller partout en ce moment. J'ai enfin un label, un distributeur et un touneur qui travaillent ensemble sur mon disque. Depuis le temps que j'attends çà, dans mon coin. J'ai enfin la possibilité d'aller le chercher, ce public.
Mais à 19h00, ce vendredi, j'ai eu un coup de mou en pensant à tout çà. Du public, il y'en avait, mais pour le lieu. Ce qui est normal, c'est un lieu charmant, l'Emile Vache. Cependant, je ne connaissais personne. Je reprends mon courage a deux mains avant de monter sur scene au moment ou je vois deux personnes venus me voir jouer. Nicolas d'Epinal et son ami. Tous deux me programment en debut 2009 a Epinal. Le simple fait de les savoir là me nourrit rapidement d'une energie qui me manquait depuis une heure. Mais le trac etait là, lui aussi. Je monte sur scene dans l'indiference totale. Je ratrappe un peu le coup en signalant ma presence et en reprenant mon entrée sur scene. Applaudissements, le concert peut commencer. Je m'applique, j'ai peur, les deux amis venus expres d'Epinal m'intimident. Je perds peu a peu mes moyens. Puis je me rends compe que tout le monde se fout de mon concert. Je tente de calmer le jeu. Rien. Je tente de chanter des chansons en hurlant. Rien. Je joue du clavier, de la guitare, de l'harmonica. Rien. Je lance le lecteur mp3 contenant mes batteries, et donc, du rythme. Rien. Je programme en live mon synthé pour gosse. Rien. Aucune de mes cartes ne marchent. Le piano me regarde: "mec, t'as attendu deux mois pour jouer de moi ici et tu ne viens meme pas me voir?". C'est que jouer du piano veut aussi dire tourner le dos aux gens. Tant pis. C'est vrai, il me tardait de jouer du piano. Pour une fois qu'il y'en avait un. "Europa", "David Cicone". Point. Je reprends la guitare. Un mec est planté devant mon clavier. Ca me derange un peu. Je casse ma corde de mi aigu. Mauvais signe. Puis le sol. Dur dur. Je termine mon concert. Les gens applaudissent et je sens que personne n'a vraiment vu quoi que soit. La preuve, ils veulent un rappel. Apres n'avoir rien écouté. Je propose de revenir un quart d'heure plus tard, cordes changées, et esprit repris. Le mec planté aux claviers me propose de jouer a Nancy, il prends mon mail, je comprends rien. Je change mes cordes. Je suis fatigué. Je reviens sur scene pour une reprise de "Rhiannon" de Fleetwood Mac. Je pense avoir fait ma meilleure version de cette chanson ce soir là. Archi tendu. Je voulais repartir avec des applaudissements et l'impression d'avoir tout donné. Effectivement, une fois mon decor démonté, mes instruments rangés et une discussion vraiment agreable avec les amis d'Epinal (que je salue), me voila en train de m'endormir. Je sais aussi que çà peut passer vite. Insomnie? Les gens de l'Emile Vache sont toujours aussi gentils apres ce concert pourtant moyen. Ils m'emmenent a mon hotel. Il y'a une radio incrustée dans le mur. Une vieille radio des années 30. Elle a connu l'occupation, et a Metz çà a été lourd! Je sens des spectres de la guerre. Ca me derange. Insomnie. Obligé de regarder une rediffusion de Taratata avec Nagui qui presente Zaza Fournier. A la batterie, je vois Laperuque, ce mec que je croise souvent a Main d Oeuvres. "Pourquoi j'y joue pas moi a Taratata? J'aimerais bien y jouer. Comment faire?": insomnie. Et puis finalement non. Gros dodo. J'aurais pas cru. Le lendemain, ballade a Paris. Repos. Repos. Repos.
Ciao.

jeudi, novembre 20, 2008

mercredi, novembre 19, 2008

NIMES/MONSEMPRON LIBOS/BESSIERES/TARBES/TOULOUSE/BORDEAUX/PARIS

Une ville par jour depuis jeudi!
Je suis parti de Paris jeudi, apres avoir retouché quelques mixages de mes nouvelles chansons.
J'ai pris le train en gare de Lyon, direction Nimes. J'etais attendu par Geraldine, qui travaille a la fnac et organise des concerts. Nous nous somme rendus a la fnac, pour un showcase. Il n'y avait personne. Donc, je n'ai pas joué. Par le passé, j'aurais relevé le défi, serais allé jouer dans les allées de la fnac. Je m'en suis empéché, car ce genre de performances m'a souvent fait passer pour un débile. Je suis donc allé faire ma balance. Le Libanim est un restaurant libanais qui organise des concerts dans sa cave geante, une jauge a 200 places! Le concert etait complet. L'affiche etait 22 Pisterpirko/ Kim. Faire une balance dans une ambiance de guichet fermé est tres agréable. Toute l'organisation est détendu. Tellement détendu que j'ai piqué du nez dans la loge. Une loge un peu sombre, avec des canapés mauves et pourpres, des pieres du sud de la France. Je me serais cru en Italie. Apres plusieurs café avec le patron libanais, je monte mon decor avec beaucoup de difficultés. Certains endroits un peu voutés ne sont pas simples pour mon decor. Puis une balance expédiée, comme d'habitude. Je ne suis pas fan des balances. Je suis seul. Prendre mes marques avec moi meme, j'ai toujours trouvé çà un peu ridicule. J'avais une requette: pas de reverb. Pas d'effets. Rien sur la table de mixage. Mais le sonorisateur m'a expliqué que c'etait mieux, avec de la reverb. Je lui ai dit que non. Il m'a dit que si. Il m'a ensuite expliqué comment c'etait de faire un mixage, et que toujours, toujours, tout le monde mettait de la reverb sur des disques. Je lui ai demandé de l'enlever.
Le soir, je rencontrais Scott, un tourneur avec qui je devais faire des dates en 2000. Mais çà ne s'etait pas fait. Tres gentil, Scott. Puis ai fait mon concert. Je l'ai chargé un peu rock. Peu de gens etaient attentifs. Il a bien fallu 6 chansons pour avoir un peu d'attention. Puis la sauce a pris sur une ballade tres douce. J'ai alors pensé tenir les gens, mais "Boogie Masturbation" a peut etre était une erreur. J'ai alors arrété la partie "folk" du set pour la partie "synthé". En enchainant mes chansons un peu new wave, j'était plus bruyant, plus rythmique, et donc plus armé. Le concert s'est bien passé. Meme si le sonorisateur avait rajouté la reverb! J'ai joué 45 minutes, ce qui est deja beaucoup en premiere partie.
Le lendemain, je jouais a Monsempron Libos. Je rejoignais Martial, ami de Stephan (Dionysos), et chanteur solo. Martial a fait mes trois premieres parties sur les dates suivantes. Le premiere, Monsempron Libos, donc, etait assez difficile. Le bar etait peuplé de gens qui n'avaient qu'une envie: boire. Et vous savez tout le mal que je pense de l'alcool. Martial a fait un concert dans un vacarme atroce. Puis j'ai joué dans le double de bruit. Une experience. Une epreuve pour l'orgueil et la patience. Mais en etant optimiste, une occasion de tenter de nouvelles choses. Un solo par là, une transposition ici. J'ai réussi à y trouver mon compte. Et puis j'ai réussi à accrocher une personne, et c'est deja çà!
Le 15, Martial et moi etions a Bessieres. L'attention etait maximale durant le concert de Martial. Quand çà a été mon tour, idem. Un vrai tabac. Il y'avait Stephan. Nous avons joué une ou deux chanson ensemble, Martial, Stephan et moi. Ravi de cette soirée.
Le lendemain, nous partions, toujours Martial et moi, pour un concert a Tarbes. Là, çà a franchement été un triomphe. Il faut dire que ma précédente date a Tarbes avait été un succes. Les gens etaient revenus. Martial etait en premiere partie, les gens écoutaient ses chansons. Quand çà a été mon tour, je me suis permis de commencer par un solo de clavier un peu expérimental. Tout d'abord parceque j'ai un nouveau clavier supplémentaire pour mes concerts, et aussi parceque ce meme clavier ne peu se jouer qu'assis, puisque c'est un "roll key", c est a dire un orgue roulable et parfaitement souple. Tres pratique. J'ai fait beaucoup de claviers de "Don Lee Doo" avec ce dernier. La derniere raison de cette ouverture avec un solo de clavier est que "Archiconventionnel Volume 1 synthetique" a reçu un tres bon accueil dans cette ville. Je ne sais pas pourquoi, mais il se trouve que les gens de Tarbes préferent ma facette lofi experimentale. Certains m'ont meme dit que "Don Lee Doo" etait un peu trop FM pour eux. Dingue. Si j'avais su çà du temps de mes disques des années 90, je serais passé par Tarbes au lieu de me faire prendre pour un clochard a Reims en 99, en plein boum de la French Touch. Bref, a Tarbes dimanche, j'étais plus qu'à l'aise. Tout passait. Mes ballades folk, mes coté rock, mes claviers. J'ai meme rejoué une chanson de "Radio Dub". Sans la répéter avant pour avoir le maximum de trac.
Le lendemain, je partais rejoindre le groupe Bogart and the additives pour une répétition dans les anciens locaux de Gold pres de Toulouse.
Nous préparions enfin de concert de "Kim & Bogart ATT". Un live où je joue mes chansons, mais accompagné de Bogart en backing band. Ils avaient déja préparé toutes leurs parties. Ils savaient quoi jouer et la répétition n'a pas duré trop longtemps. Nous avons une heure de concert possible. Il me tarde de les rejoindre a Toujouse, a nouveau, mais ce coup ci pour le grand soir!
Nous avons répété des chansons de "Don Lee Doo", mais aussi un peu de "Rock N Roll Calvaire" et de "Is dead".
Quant à "When the river turns around", elle m'a toujours fait pensé à du Gold. Vous voyez ce groupe français de années 80? Pour ceux qui connaissent Gold et "When the river turns around", imaginez ma chanson avec des paroles d'Emile, le chanteur. Et oui! Ca marche. Donc, jouer ce titre dans les meme locaux que ceux ou Gold répétaient il y'a 20 ans, çà m'a fait une drole d'impression.
Etant libéré plus tot de cette répétition du lundi, je me suis rapproché de chez moi, prenant un train improvisé pour Bordeaux, en compagnie de Floriane de Kamionette prod. J'ai rejoins Hugo à Bordeaux chez qui je dormais, puis m'échappais vers Paris, au matin, en vue de rentrer chez moi apres 5 jours de vadrouille. Sur le quai, je croise Guillaume et Philippe de Vicious Circle avec qui j'ai pu faire le trajet, dejeuner, et meme improviser une reunion (telle que l'a dit Philippe).
Là, je reçois un coup de fil de Mathias Malzieu: "mec, où es tu? On a besoin de toi au studio accousti dans le 6 eme arrondissement pour l'enregistrement de l'album d'Olivia Ruiz. A quelle heure tu peux y etre? Amene ton monichord!".
A peine arrivé à Paris, je pause ma valise, prend mon omnichord, un taxi et fonce au studio. Là, j'y enregistre de l'omnichord pour Olivia Ruiz. Mathias est le réalisateur du disque. Quant à Olivia, elle installe dans le studio une ambiance tres "sud de la France". Elle parle espagnol à ces amis musiciens espagnols qu'elle a invités, il y'a du fromage délicieux, Robin, son guitariste jazzy, et du café. Le studio est magnifique. Plein de pianos, des guitares, des gens. Super. Je fais ma prise d'omnichord et les ingénieurs prennent le son qui sort du l'engin. Ce qui m'etonne! Je le fais plutot en jack! Les micros sont tres chaleureux. Mathias me demande si il est possible de jouer une mélodie avec l'omnichord. Normallement, l'omnichord est un instrument harmonique où la péllicule digitale égraine les accords sélectionnés par des boutons.Mais le défi m'a plu et a donné des idées à Olivia. Je n'avais jamais joué de mélodies à l'omnichord. Voila qui est fait sur une idée d'Olivia Ruiz. Il me tarde la prochaine session.
Le soir, de retour chez moi, une grosse fatigue me tombe dessus. Je repars demain pour Reims et Metz.
Ciao.

jeudi, novembre 13, 2008

MES ENREGISTREMENTS AVANCENT DE MIEUX EN MIEUX

Pour une fois, je ne partais pas jouer loin ce week end car ma seule date etait a Paris, le dimanche 9 novembre, au Motel.
Un concert que j'avais annoncé comme "concert calme joué à l'omnichord, à la guitare et au chant". Afin de jouer le plus souvent possible pres de chez moi, il me faut trouver des idées pour renouveler mes concerts afin qu'ils soient tous particuliers et que les gens ne se lassent pas. Pour celui ci j'avais choisi de me consacrer à mes ballades et de l'annoncer tel quel sur ma page myspace. L'occasion pour moi de jouer un peu d'omnichord. Le concert s'est vraiment tres bien passé. J'ai eu tout de meme beaucoup de mal à tenir sans crier. Mais j'ai aussi pris beaucoup de plaisir à chanter tres doucement. C'est un exercice tres difficile que de chanter en chuchotant en concert. Il y'a mille occasions à la minute de se déconcentrer.
Le concentration: un probleme pour moi en cet automne un peu chargé. Tres difficile de passer de concerts en promo, de promo en enregistrements, d'enregistrements en concerts. Mais je n'ai aucunement le droit de me plaindre puisque jamais un seul de mes anciens disques n'a été aussi bien accueilli que "Don Lee Doo". Du coup, j'ai encore de la promo a faire. Cette semaine encore j'etais en interview radio pour une emission à Nimes. Interview réalisée par telephone et en rapport avec le concert que je donne demain là bas. Pour l'occasion j'etais redac chef de l'emission. J'y ai selectionné des disques que j'appréciais.
Mais chaque point des mes journées convergeais vers mon home studio. Je suis emballé par l'enregistrement de cette chanson qui s'appelera peut etre "my family". J'avais enregistré un brouillon pour le premier couplet avec beaucoup de guitare saturée et de clavier 70's, mais çà ne correspond pas aux refrains. J'ai du recentrer un peu mes textures pour qu'elles soient coherentes lorsqu'on passe d'un couplet à un refrain. Pas facile. Ce qui a donc laissé sur le bas coté ce couplet dans sa version plus hard rock. Et ce qui peut donc faire une intro. Une introduction a la chanson ou a l'album? Dur à dire.
Je me suis en suite concentré sur un slow. Ca fait tres longtemps que je n'avais pas fait de slow. J'ai passé pas mal de ma journée à enregistrer du piano, mais çà n'allait pas. Je vais surement remplacer cette partie par un clavier. Dans la nuit, j'ai trouvé une autre idée: changer le rythme du clavier. A la noire, sauf le premier temps.
Je laisse cet enregistrement se dérouler en mode "brouillon", et je commence à voir que ce disque sera surement un peu melancolique. J'ai donc une pop synthetique et psychedelique ("my family"?), un funk un peu lourd, un rock sacadé et new wave ("solid rock"), une ballade un peu simplette ("a milliard"), 4 ou 5 versions de "Solid Rock" qui feront surement un terreau pour une prochaine chanson, un slow encore un peu apre, un eletro funk qui tend de plus en plus au disco hard rock, deux trucs nuls ("eld 1"et "eld2") qui ne me serviront surement à rien, une possible introduction et un paquet de choses noté sur mon cahier des charges personnel.
Demain, je pars à nouveau en tournée. Ce coup ci, je joue à Nimes, Monsempron Libos, Bessieres, Tarbes. Je serai accompagné sur les trois dernieres dates de Martial Solo en premieres parties, un ami qui chante en français et a organisé deux des dates que l'on fait ensemble.
Puis je rejoins lundi mes amis de Bogart pour faire un peu de musique avec eux.
Ciao.

samedi, novembre 08, 2008

BEAUCOUP ENREGISTREMENTS

Depuis mardi, je me suis remis enregistrer en vue de mon prochain disque. J'avais ce petit bout de riff, ce petit motif un peu bluesy que j'avais mis de coté ces derniers jours. Ca a été tres facile et tres gratifiant de mettre en boite et en construction cette nouvelle chanson. Tres simple, tres fraiche et tres dansante. Je me doutais que cette petite ritournelle bluesy et lente serait ludique à réaliser. C'est meme pour cette raison que j'avais décidé de commencer ma semaine par cela. Marre des chansons compliquées à mettre en place. Unpeu de rigolade, bigre. Me doutant que la batterie serait squelettique, j'ai simplement joué des futs, pour l'instant. Car je n'ai pas de batterie à la maison. Simplement quelques percussions. Mon label, Vicious Circle m'a loué quelques jours dans un des studios à Mains d Oeuvres, à Saint Ouen. Mais hors de question que j'y aille pour chercher, bricoler et me grater la tete. Lorsque j'irai faire mes prises batterie çà sera ,comme je fais à chaque fois, hyper rentable quant à la fatigue et les finances. J'aurais répété mes parties chez moi, avant, pour les jouer par coeur, ne pas perdre de temps, et rentrer chez moi avec 10 bonnes prises. Car c'est épuisant de rater une journée de prise batterie. Ca fait du bruit, ca prend du temps à sonoriser, on a du mal à avoir du recul, le son est minutieux à gerer, bref, il s'agit de limiter la casse. Depuis 2005, j'avais l'habitude d'enregistrer mes batteries dans mon salon, avec une des batteries du local "l'assonette", à Bordeaux. La batterie de Samba Wallace, bien souvent. Mais par le passé, je me prenais une journée par mois pour jouer 15 heures d'un coup dans ce meme local, et tout se passait tres bien. Alors là, je ferai à ma vieille façon. De toute façon, j'ai toujours le meme son de batterie de disque ne disque. Peut etre un peu plus sale par le passé, mais pas moins sec. Mais revenons à cette nouvelle chanson. Elle est peu etre une cousine proche de "Girl", sur mon dernier album. Lente, lourde et funky. J'ai mélangé des synthétiseurs entre eux en prenant soin d'en acorder un d'eux un peu plus bas, ce qui crée une drole de sonorité. J'ai fait çà car en 2002 j'ai sorti un album qui s'appelait "Married on", et dans lequel j'utilisais quelques methodes de sonorisation et d'harmonie que j'ai délaissés depuis. Dommage. Car sur ce disque, j'avais eu quelques idée que je souhaite developper à nouveau. Les unissons, par exemple. J'avais été passionné par cette methode: plusieurs instruments aux timbres variés et parfois voisins jouent le meme motif et rendent leurs timbres ambigus. Un des exemples les plus connus est surement la melodie du theme de la série "amicalement votre" de John Barry. Quel instrument joue le theme? Difficile à dire. Plusieurs sont à l'unisson, et notre oreille perd ses reperes. Il ne s'agit plus d'etre séduit pas le texture ou orienté par la sonorité. Il n'y a que l'impression qui prime. Une guitare electrique en distorsion, par exemple, a un bagage emotionnel important du fait de son caractere rock et sauvage. On n'y peut rien, c'est culturel. Mais si elle est doublée par un piano, un accordeon, une flute et une trompette, il se peut que cette melodie gagne une texture inédite. En 2002, j'etais passionné par çà, puis je suis passé à autre chose. J'y reviens en ce moment. Ce souvenir m'a refait plonger dans certaines idées que j'avais mises de coté. Ainsi, le son de cette nouvelle chanson funky est assez chaud, et tres present. Je n'ai pas encore chanté ni meme ecrit les paroles, tant je voulais profiter de cette nouvelle fougue pour me concentrer sur une autre nouvelle chanson. Le lendemain mercredi, j'ai donc passé une dixaine d'heures sur une chanson plus pop qui risque s'appeler "my family". Les paroles sont quasi ecrites, la structure est là, la chanson est prete à etre enregistrée. Mais j'attendais d'avoir des idées pour l'instrument qui jouerait l'harmonie. Pour "Don Lee Doo", j'essayais de ne pas trop mettre d'instruments harmoniques, mais ce dogme m'a parfois bloqué. Je me repenche sur l'harmonie en ce moment. Mais j'ai gardé de "Don Lee Doo" une crainte de "l'instrument harmonique d'accompagnement". Quelque chose dont je me suis lassé avec les années. Preferant le contrepoint que je ne maitrise pas, malheureusement. Ca viendra. En attendant, je n'aime pas l'idée d'une guitare rythmique qui plaquerait des accords. Ca m'ennerve. je n'ai pas envie de jouer çà. Il fallait donc trouver une idée. Et j'ai alors repensé à tous ces bruits que j'ai gardé de coté depuis des années sur une cassette D.A.T. Un violon par ci, un sitar par là, des tonnes de bruits etranges, melodiques ou non, ou alors d'instruments rares. Pour "my familly", j'ai repensé à mes archives de bruits, et aussi a ma passion pour le montage de bandes. Je suis allé à une soirée du label "Monster k7" recemment, et ils ont cette passion pour les musiques expérimentales. Je l'ai aussi. En 1992, mes premieres musiques etaient des musiques concretes que je réalisais en collant des bandes entre elles, en melangeant des textures. Cette passion m'a suivi un temps, puis m'a amené à la lofi et cette culture de la cassette magnetique. Tout çà m'est revenu en 2002 pour "Married On". J'avais mon magnetophone 8 pistes à bandes, je collais des bouts de flutes, fabriquant ainsi mon propre melotron, des bouts de vibraphone, des chants passés à l'envers plusieurs fois, puis saturés, puis ralentis, je jouais sur les pauses du magnetophone, bref, je creais mes propres textures. A Dijon, le sonorisateur du festival Novosonic m'a parlé de "Married On". J'ai pris çà comme un signe. PacoVolume m'en parle souvent aussi. Pour "My Family", j'ai donc melangé des instruments entre eux. Un vieux solina que j'avais de coté sur une bande. J'avais enregistré quelques accords du temps ou j'en avais un chez moi, celui de The Film. J'avais aussi de coté des montages de bandes avec les cordes de Julien Pullwood. J'avais archivé ses prises pour une session d'enregistrement de "Black Flag" sur "Kim is dead". En melangeant des cordes et du solina, j'obtient une texture tres melancolique. J'avais aussi de coté un viel orgue emprunté à The Film avec une texture 70's. J'ai rajouté des guitares electriques de hard rock comme j'aime faire. Je pense que la chanson est une des meilleurs de ma nouvelle session d'enregistrement. Je passe quelques heures dessus, puis je passerai à une autre. Je ne fais pas les chants pour l'instant. Je ne le sens pas. Et puis j'ai un slow à enregistrer. Il me tarde un peu. Ca fait longtemps que je n'ai pas fait un slow au piano.
Ciao.

jeudi, novembre 06, 2008

THE ROCK TELEGRAPH

http://therocktelegraph.blogspot.com/
Il y'a sur ce lien une interview que j'ai fait il y'a quelques semaines.
Il y'a quelques fautes dues au fait que j'ai un peu baffouillé, que je me suis un peu trompé dans certaines infos, mais a part cela, j'avais beaucoup aimé cette rencontre.
Merci a Elektra.
Ciao.

lundi, novembre 03, 2008

TULLE/BESANCON/DIJON et des enregistrements.

Le 25 juin, je suis parti pour Tulle, pour un concert dans le cadre du "barathon" du festival "o les choeurs". Le barathon est un marathon, mais des bars. C'est a dire que le public va de bars en bars tout au long de soirées durant lesquels il y'a beaucoup de concerts. J'ai fait beaucoup de train car cette region n'est pas tres bien desservie.
A mon arrivée à Tulle, je me suis fait interviewer par deux radios, puis ai fait une balance, puis un concert. Les gens n'avaient pas encore assez bu pour etre bruyants, et j'ai donc pu faire quelques ballades, meme si j'ai tout de meme du utiliser la carte energie. J'ai ensuite retrouvé Samba Wallace qui jouaient non loin du bar ou jouais. Il y'avait GoGo Charlton aussi que j'ai appris à mieux connaitre le lendemain en faisant la route du retour avec eux.
Puis , de retour a Paris, suis allé voir Stanley Brinks en concert. Ai été tres ému. Puis ai vu Coming Soon en concert. Me suis senti tres mal.
Puis ai commencé des le lundi une nouvelle semaine d'enregistrements. "Eld 3" a desormais un titre: "Solid Rock". Je pense que cette chanson va rester dans mon prochain album. J'ai encore des chants a refaire. Mais apres l'avoir remixée encore et encore, apres avoir fait le menage, retiré la plupart des accords de claviers, la chanson respire de plus en plus. J'ai ensuite aussi bouclé l'enregistrement d'un autre titre, "A milliard". Une chanson lente et calme, avec une mesure a 7 temps. Je pense m'etre planté dans la tonalité. J'ai passé deux jours dessus. J'ai été tres éfficace, mais la tonalité en la mineur ne me convient plus. Je pense a du do mineur qui donnerait une couleur plus swing. Je mets cette chanson de coté. Puis ai passé deux jours sur une nouvelle version d'une chanson qui ressemble un peu a "Solid Rock". Peut etre la suite, ou la partie 2. Qui sait. Ai fait une version ternaire motown tres mauvaise, puis une version jazz plus intrigante. N'ai pas eu du tout le temps de faire les chants. J'ai eu en fin de semaine de la promo pour "Don Lee Doo" a faire. Vicious Circle m'avait callé une rencontre avec M6 mobile. Nous avons fait une interview a Montmartre assez longue car je suis bavard. Ca sera bientot sur leur site. J'ai aussi eu des interviews par telephone a faire avec des radios proche d'endroits ou je joue bientot. Puis j'ai mixé en tant que Dj Sucemab au Baron Samedi. Puis ai commencé l'enregistrement de l'instrumental d'une autre titre, mais n'ai pas pu finir car je partais pour Besançon. Là bas je jouais aux Passagers du Zinc. En premiere partie, il y'avait Sliimy, un garçon tres etonnant avec une voix magnifique et la tete de Prince. Puis ai fait un concert avec des moments de calme et d'autres moments plus rock. Beaucoup de synthé. J'ai un clavier supplémentaire sur scene desormais. Avant que le concert ne commence, le barman a passé "Don Lee Doo", et quelques jeunes gens de la table d'a coté chantaient les paroles. Ils ne savaient pas que j'étais a coté d'eux, ravi de ce spectacle. Avant mon concert, une jeune fille faisant partie de cette table, m'a acheté un grand nombre de mes disques presents sur ma table de merchandising. J'étais ravi et ai fait un concert en pleine forme.
Le lendemain, je jouais a Dijon pour le festival Novosonic. J'etais attendu a la fnac ou j'ai fait un showcase entierement acoustique, sans sono. 20 personnes etaient assis a attendre le concert, ce qui m'a totalement ravi. Puis ai retrouvé Celine et Vanina, mes bookeuses de chez Summery Agency. Une batterie etait sur scene pendant mon concert. Elle appartenait au groupe d'apres. J'ai décidé de commencer mon concert par un solo de batterie. J'ai pris un plaisir fou à faire çà. Je veux le refaire plus souvent. C'etait un solo bebop comme j'aime les faire avec beaucoup de ride a un tempo elevé et des petits tri de caisse claire avec grosse montée de grosse caisse tous les 32 temps. Bien sur ce solo s'est terminé par un Diddley Beat que j'adore jouer. Les gens ont tres bien réagi et j'ai pu faire ce que je pense avoir été mon meilleur concert de l'année. Il y'avait beaucoup de monde et la scene etait tres haute. En sortie de scene, je me suis retrouvé dans une émission de radio pour une interview. Puis suis allé à mon stand de merchandising où j'ai été dévalisé. Rarement une week end n'avait été autant réussi à tout point de vue. Meme l'hotel, puisqu'il etait superbe.
Week end parfait.
Je fais une pause demain, lundi.
Mon clip "Boogie Masturbation" passera au Vieux Leon, à Paris, dans le cadre d'une soirée court metrage organisée par Laurent Jarrige. Mais je n'y serai pas. Je vais voir Dionysos au Zenith.
Je reprendrai mes enregistrements des mardi.
Ciao.