DE LA BANDE DESSINEE

Lors d'une journée à la plage de Trouville, j'ai dessiné quelques pages d'un grand cahier que j'ai acheté recemment. J'avais beaucoup dessiné lors de mon passage à Saint Lo et Lion sur mer. J'avais fini une petite bande dessiné de 10 pages illustrant mon prochain disque, "Mary Lee Doo". Je destine ces 10 pages noir et blanc à être reliées tel un fanzine, puis vendu lors de mes concerts en supplément de mon prochain album. Donc, ca attendra le 28 septembre.
J'ai aussi dessiné quelques improvisations dont je ne sais quoi faire. Donc, de retour sur la Manche, à Trouville, et par un grand soleil, j'ai dessiné à nouveau, face à la mer et dans le train. Sur les conseils de Mary, j'ai pris le parti pris autobiographique. En musique, et avec les années, j'ai de plus en plus écrit des paroles intimes. "Mary Lee Doo" en est rempli. Alors j'ai commencé de nouvelles planches dessinées en noir et blanc, improvisées et qui parle de mon quotidien de musicien. Bien sur on peut se dire que c'est déjà le cas dans le blog, mais l'éclairage sera plus humoristique, obligatoirement. J'aime beaucoup dessiner des instruments, alors ce parti pris me donne une assise. Et il me calme aussi. J'ai beaucoup de choses à organiser en ce moment, et dessiner me fait penser à d'autres ambiances. Et puis j'ai toujours cette envie de publier un jour une vraie bande déssinée. Alors çà avance. J'ai le trac. Je réalise que j'ai plus confiance en mes chansons qu'en mes dessins, ce qui n'était pas le cas il y' a quelques années.
Le lendemain pourtant, je retournais à mon home studio, concentré à re organiser mes séquences de batteries pour mon lecteur mp3 de concert. Le procédé est le même que pour les lives de "Don Lee Doo": je récupère le mixage de ma batterie sur un titre. Je ne garde qu'une mesure du refrain, que je mets ensuite en boucle pendant dix minutes. Je compresse comme un porc pour avoir un rendu homogène et que les sonorisateurs n'aient aucune difference de volumes, et me voila avec le lecteur mp3 rempli de paternes de batteries. Pas de boîte à rythmes, mais mon jeu de batterie ad lib. J'ai préparé ces paternes pour le concert du lendemain et en vue d'un set un peu différent pour septembre. Tout d'abord, je vais abandonner mon decor. A la place, j'aurai un dress code. C'est à dire que mes instruments et moi meme seront le décor. J'en dirai plus dans quelques semaines, si mes idées de scènographie fonctionnent. Je suis donc parti au Havre le 21 juin pour un concert au Be Pop Cafe sans mon décor et avec des nouvelles chansons à jouer accompagné de nouvelles paternes. A ma grande surprise, "Mary Lee Doo" et "Solid Rock", par lequelles j'ai démarré mon concert, ont tres bien fonctionné. "My family", en revanche, n'a pas la bonne interprétation. Certes, j'avais déja joué toutes les chansons de mon prochain album à Toulouse, en solo, il y'a un mois, mais seulement à la guitare folk. Là, je tentais de jouer du clavier, et j'étais accompagné par le mp3 et ses nouvelles séquences. "Solenn" me paraissait lente. . Je n'ai pas essayé de jouer "No one is there", car je sais qu'elle est bien plus émouvante en ballade de cowboy. Je le sais depuis mon concert à Epinal en janvier. J'ai aussi préparé une paterne pour "Because of Sylvie", qui n'a jamais été jouée avec une séquence de la batterie d'origine. En général, je la jouais avec la meme batterie que celle de "When the river turns around", ce qui rendait la chanson plus froide. Avec sa batterie d'origine, c'est une chanson de rock! J'étais tres maladroit pour ce concert, mais j'étais tres content des nouveaux titres. J'ai quelques concerts à faire dans la région de Bordeaux en juillet durant lesquelles je vais jouer avec la "formule Don Lee Doo live", car je n'ai pas joué de cette façon là dans ce coin là pour l'instant. En revanche, je vais essayer une amorce de nouvelle formule lors de mon concert à Paris du 22 juillet. Pas de décor, et le nouvel instrument que je compte amener avec moi en concert à partir de septembre. Je n'en dis pas plus pour l'instant. Je prépare tout çà dans ma tête, je me renseigne, et j'essaie petit à petit. Pour l'instant, je vois que mes paternes fonctionnent bien. J'ai desormais quinze rythmes possibles dans mon lecteur. Le fait que ce soit des séquences ad lib me permet de pouvoir improviser. De plus, David Argellies m'avait prété, pour mon concert au Havre, une pédale qui coupe le son ou le remet. Grace à elle, je pouvais couper net mon lecteur. En revanche, si je pouvais couper net les chansons, j'ai trouvé difficile et stressant de chercher mes paternes rythmiques. Comme je refuse les playlist, je dois chercher ma séquence batterie sur ce mini écran de lecteur et çà n'est pas facile. Alors, le lendemain dans le train du retour vers Paris, j'ai appris par coeur l'ordre que mon lecteur m'impose: un ordre alphabétique. De là, j'ai appris par coeur des enchainements possibles: "When the river turns around" suivi de "Radio Grady",suivi de "My family", par exemple, et qui donne des combinaisons du genre 7,5,4. Une fois les combinaisons apprises, j'ai essayé de m'entrainer, toujours dans mon train, et au casque, de zapper mes séquences le plus vite possible, sans regarder l'écran du lecteur. J'ai joué à ce jeu tout le long du trajet: Je me faisais des playlists de zapping de fou: "alors tu passes hyper vite de My family à Because of Sylvie, tu reviens sur Mary Lee Doo, puis Radio Grady, puis Solene, et tu refais tout dans l'autre sens". Pas facile. Mais en m'entrainant encore, je pourrai improviser avec mon lecteur mp3 aussi vite qu'avec ma guitare. Les gens penseront que c'est préparé. Ca ne le sera pas. Jamais.
J'ai aussi eu le temps d'avancer sur ma bédé, au Havre.
Et puis le lundi, je voyais Maxime Garoute qui me faisait écouter de nouveaux instrumentaux à lui. Il a toujours le projet d'enregistrer un disque duquel il serait le réalisateur compositeur. Il lui manque souvent des chants. Des mélodies pour etre précis. Maxime est un batteur de studio et de scenes. Il a peu de temps pour ses propres projets. J'avais fait un chant ainsi que les paroles sur deux ou trois titres à lui. Il a gardé mon chant sur un titre, qu'il va peut etre faire rechanter par quelqu'un d'autre. C'était il y'a un an. Entre temps, il est devenu le batteur de Johnny Haliday, ce qui lui prend un temps incroyable. Mais lundi, il avait une courte pause. Maxime m'a passé trois chansons. Il voudrait que je trouve des chants dessus. On se revoit à la fin juillet. Je dois me pencher dessus.
J'ai aussi la totalité des pistes de "Mary Lee Doo" à exporter dans un dossier pour Vicious Circle. C'est tres long. J'ai avancé sur çà aujourd'hui, et ai eu un rendez vous avec Leo Frenay pour régler les derniers détails du clip de "My family" qu'on tourne la semaine prochaine.
Ciao.