dimanche, octobre 20, 2019

Les Clopes, la musique ambiant

En 2012 pour pasticher Lesclop, j’ai écrit et enregistré une chanson en imaginant un groupe du nom de Les Clopes, sur une blague de mon ami Victorine. La chanson s’intitule « je fume des clopes dans un blockhaus noir parce que je suis déprimé ». Je l’ai publié en 2013 sous le nom de Les Clopes et mon amie Sophie Marie Larrouy a monté un clip avec des images de récupération. J’aime beaucoup pasticher. Ca n’est jamais méchant. Je ne pastiche pas ce que je trouve sans intérêt. Je pastiche ce qui évoque pour moi un endroit d’exagération. Ici, le ton de de Lescop et la pause m’ont donné du grain à moudre pour une blague. Par ailleurs certains sont des amis chez ce groupe là, quant aux autres je respecte leur parcours même su leur musique ne m’avais pas beaucoup touché. Et puis je suis au courant que les musiciens de sont pas friand qu’on les pastiche ou qu’on les imite. Cela dit, j’avais envie de rigoler sur l’aspect dramatique et froid du premier album de Lescop. Je pastiche également Léo Ferré et Brassens dont je suis fan, mais j’y reviens plus tard. 
La chanson de Les Clopes est devenue virale et lorsqu’on m’a écrit pour que Les Clopes sortent d’autres chansons, je me suis rendu compte que, comme dans tout pastiche, je pense, il y’a une part d’envie. Oui, c’est vrai j’ai toujours aimé la new wave. J’ai été batteur d’un groupe new wave il y’a longtemps et c’est la posture qui me gênait. Je suis fan de The Cure et j’ai moi aussi tendu vers la new wave assez souvent, quoiqu’en métissant cela de pop, de chant aigu et d’outils qui colorait cela de façon enfantine. Forcer les trait vers Manchester 1981 ou Paris 1980, je n’aurais jamais osé. Voix grave et chant sombre, attitude glaciale, je n’y croyais pas. En s’avouant les choses, je me rendait compte que ma farce contenait une part d’admiration. Pour la même raison je n’aime pas Indochine. Pas assez de distance sur la cold wave. En 2015, après des demandes sur facebook, je me faisais le pari et me lançais le défi que le prochain brouillon aux accents new wave que j’aurais dans un fond de ma tête serait pour le répertoire de Les Clopes. En 2017 j’eus une accroche mélodique avec un bout de chanson et je tentais de faire de cet embryon un titre pour Les Clopes. Et ce fut «le téléphone cellulaire ». J’en retirais beaucoup de joie et décidais d’écrire deux autres chansons plus proches de mantra pour compléter un EP. Quelques mois plus tard je recevais une demande du label Detonic Recordings en Australie pour un single. Je décidais de compléter avec d’autres chansons et l’album de Les Clopes sortit en 2019. 
Les demandes de concerts sont arrivées alors j’ai monté un groupe pour la scène avec une tenue 80s. 
L’autre soir nous jouions à Angers, au Garage, dans le cadre de ce que j’appelle Craignos Cabaret, avec Jean Pierre Fromage (mon pastiche de Brassens) , Charles Ezeimer (mon pastiche de Ferré et Aznavour) et Robot Caca ( mon androïde techno ). C’était la troisième fois que le Cabaret se produisait et nous avons adoré cette soirée. Il y’a Guillaume Bouchateau dans le rôle du présentateur et du bassiste de Les Clopes, Romain Sandou à la guitare pour Les Clopes, Clea Vincent au claviers de Les Clopes, Rémi Foucard aux claviers de Les Clopes et dans le rôle de Robot Caca. Je joue le chanteur de Les Clopes, Charles Ezeimer et Jean Pierre Fromage.
Le samedi, dans un tout autre genre, nous jouions avec Ben Yeti Lane de la musique new age sur un cours de Yoga. Deux claviers, des effets. Ce fut extrêmement agréable. La diversité de tous ces concerts est extrêmement agréable. 
Les Clopes

Jean Pierre Fromage 

Ben et moi en préparation de musique new age sur cours de Yoga



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