jeudi, décembre 31, 2009
DE LA LEGITIMITE:
Le webzine Pop News vient de publier une interview de moi. J'en profite pour vous dire qu'en cliquant à droite dans la colonne facebook, vous pouvez lire mes dernières actualités, et donc retrouver cette interview.
Ce tri me permet, comme je l'explique dans Pop News, de consacrer désormais de vrais articles de fond, tant que possible, sur ce blog, et de laisser mes actualités en micro blogging sur myspace, facebook et twitter.
En ce moment, j'ai une énorme envie d'enregistrer plein de musiques, plein de chansons. J'aurais même tendance à me disperser, alors je continue de me consacrer à ma promo, mes concerts, mes vidéos, mes dessins. Ainsi, je garde un peu de contrôle. J'ai noté toutes sortes de projets que j'ai pour l'an prochain, et, afin de ne pas gaspiller d'énergie, je dessine. J'espère terminer une bande dessinée minuscule bientôt. J'ai commencé quelques planches récemment, mais çà ne me plait toujours pas. Alors j'ai décidé de me concentrer sur un format minuscule qui me plait beaucoup. J'aurais voulu finir çà pour ma dernière tournée, afin de proposer des mini bédés au merchandising, mais le résultat ne me plaisait pas. Plus je dessine, plus j'ai envie d'enregistrer mes nouvelles chansons. Certaines n'ont pas du tout le climat dont j'ai besoin pour la partie 3 de ma trilogie. Alors j'enregistre des bouts de chansons, je mets de coté. Il se peut aussi que je me serve dans ce tas là pour constituer un répertoire à Grand West, un groupe que nous allons vraiment mettre en route en 2010, David Argellies, Benjamin Bardinet et moi même. Et puis il y'a ce magnétophone 4 pistes dans ma chambre. Je le fréquente en ce moment. J'enregistre dessus des brouillons de chansons folk comme je n'en avais pas fait depuis un moment. Je retrouve des sensations analogiques très agréables. J'entends la bande, la cassette tourne et j'oublie le timing completement. Et puis j'ai acheté un nouveau mélodica. Il est très beau. Il est rouge et noir. Je vais en jouer en concert. Cet instrument m'a toujours procuré de drole de choses. Et puis il y'a aussi ces autres chansons, celles qui s'intègreraient très bien à la suite de ma trilogie. Je laisse tout çà reposer, car pour le volume 3, je songe à faire des prises en studio, endroit où je ne vais jamais, mais qui me semble intrigant et excitant tout à coup.
J'aimerais beaucoup sortir quelque chose comme trois albums l'an prochain, mais çà n'est pas légitime. Je me rends compte un peu tard qu'il faut savoir s'accorder avec les envies des gens. Et pour l'instant, "Mary Lee Doo" a trois mois. C'est un disque récent, et il se peut que les gens qui me suivent soient contents ainsi. Peut etre n'ont ils pas envie tout de suite de recevoir le dessert alors qu'ils n'en sont qu'au plat de résistence. C'est très difficile de se rendre compte de çà. Parceque de l'autre coté, il y'a moi, avec mon besoin de faire partager mes nouveautés. Je pense cependant que si j'arrive à m'accorder aux envies et besoin des auditeurs, çà peut etre un point très positif. Sauf que je ne connais pas tous les auditeurs potentiels de la planète. Voila donc ma mission: bien juger la légétimité de ce que je peux proposer. C'est très difficile. La pop music est à la croisée de plusieurs paradoxes: il faudrait à la fois avoir l'humilité de ne pas s'imposer inutilement, et en même temps le culot d'envoyer des pavets dans la marre. Prenons l'exemple d'un album de folk que je pourrais avoir envie d'enregistrer demain, et de sortir dans le commerce d'ici un ou deux mois. Cela tuerait mon récent album en lui coupant l'herbe de la promo sous le pied. Et puis ca serait un échec commercial car personne n'aurait envie de ce disque actuellement, c'est palpable. Personne n'a envie ni besoin actuellement de m'entendre rejouer de la folk comme j'ai pu le faire sur d'anciens disques. Ou alors ils sont peu nombreux. Prenons maintenant l'exemple d'un groupe tout neuf qui sortirait dans deux mois un disque folk. Il y'a eu tellement de disques folk ces dernières années qu'il est fort à parier que ce disque ne trouverait que peu d'auditeurs. Bien sur je laisse de coté le contenu du disque. Je ne parle pour l'instant que du projet dans son ensemble. Imaginons maintenant le cas de Mika, qui enchaine les tubes pompiers comme d'autres des perles. Si demain, sans crier garde, il sortait dans le commerce un album intimiste à la guitare folk, il se pourrait fort que çà interesse un paquet de gens. La pop music n'existe pas sans contexte. Si elle n'a pas de receptacle, la mélodie semble futile et le tempo injustifié, car la pop music est minimale en termes d'écriture. A quoi sert une chanson dansante si il n'y a personne dans le club dans lequel le dj la passe? A quoi sert une chanson douce si on l'écoute au mauvais moment? Le contexte sert la pop music. Il peut etre un format, comme celui d'un album ou d'un single. Il peut etre une situation, comme celle d'un concert ou d'une balade en voiture, il peut etre un éclairage comme celui d'une notoriété ou au contraire d'un anonymat. En vous écrivant, j'écoute les archives de Neil Young. Il chante une chanson en live à un public extremement attentif en 1969. La chanson est superbe. L'aurait elle été devant un public agité? C'est une chanson calme et introspective ( the old laughing lady ) qui bénéficie de plusieurs contextes: le calme du public, le culte de l'archive, et le poids des années puisque je l'écoute avec 40 ans de retard. Sans ces trois là, la chanson resterait belle, mais elle ne serait pas à son avantage. Elle pourrait louper l'auditeur que je suis en ce moment même. La Pop est tributaire de toutes ces choses là: le moment, le climat de l'époque, le format sur lequel elle se trouve écoutable, et tout le reste. Ainsi, je devrais me retenir un peu en ce moment, et ne pas livrer les balades qui me tombent dans la tête ces derniers mois. Comme je l'ai fait il y'a dix ans, quand mes mélodies tristounettes et mes claviers n'interessaient personne. A l'époque, lorsque j'avais dans un disque ou lors d'un concert une de mes chansons qui renvoyait d'une façon ou d'une autre aux années 80, les gens n'appréciaient pas. Il préféraient m'entendre jouer aux troubadours folk. Comme j'aime aussi ce climat là, j'ai mis certaines de mes mélodies de coté. En ce moment, je sens qu'il vaut mieux que je me concentre sur ces atmosphères que je développe depuis trois ans, et çà me plait. Ca ne m'empechera pas d'enregistrer plein d'autres chansons. Ce sera plus légitime.
Ciao.
mardi, décembre 29, 2009
"CHRISTMAS SONG".
Ma toute nouvelle chanson. Elle a été offerte durant 48 heures par mail, via un calendrier de l'avent numérique proposé par Vicious Circle.
La voici.
J'y joue les batteries, basses, guitares, maracas, et chant.
Ciao.
La voici.
J'y joue les batteries, basses, guitares, maracas, et chant.
Ciao.
dimanche, décembre 27, 2009
ALB, LE DISCO, ET BERNARD FEVRE.
De retour à Paris, le 18 decembre, j'ai passé une journée entière à répéter à Mains d'Oeuvres, Saint Ouen, avec le groupe ALB de Reims. Je ne l'avais pas raconté dans mon dernier post. En effet, ces derniers sont venus de Reims jusqu'à Paris pour que l'on s'entraine à jouer "My family" et "Bette Davie's eyes" ( reprise de Kim Carnes ) pour mon passage à l'émission "le fou du roi", sur France Inter, présentée par Stephane Bern, le 5 janvier au matin. Nous devions aussi nous faire la main sur quelques autres titres en vue du concert que je ferai à Reims, le 23 janvier, et pour lequel je serai encore accompagné par ALB. Il faut dire que ce backing band comptera un membre en plus: Guillaume Leglise au claviers. Ce dernier joue dans My Broken Frame, et sa présence aux claviers pour ces deux prestations va etre un petit plus. Il y'aura Clement Daquin à la basse et Thomas Dupuis à la batterie. C'est à dire 2/3 du groupe ALB. Par la suite, et puisque Guillaume Leglise est desormais intégré à mon backing band, je changerai le nom du groupe. Pour l'instant, il s'agit encore de "KIM et ALB BACKING BAND". Mais j'ai envie d'aller un peu plus loin avec ce groupe, et le fait que Guillaume ne fasse pas partie de ALB m'oblige à trouver un nom pour ce backing band.
Cette répétition était vraiment intéressante. Clement a beaucoup de bonnes idées. Il a programmé nos claviers, modifié la structure de "My family", et j'ai rajouté l'introduction hard rock que j'avais enregistrée puis supprimée de la version album. Nous avons aussi racourci quelques passages. Je suis sur que ce groupe peut apporter beaucoup de choses à mes chansons. De plus, une fois un nom donné à ce backing band, je pourrais ajouter des membres selon. Le fait d'avoir un nom pour son backing band permet de lui donner une légétimité et un statut de groupe. Ainsi je m'en extrais et ressors comme étant chanteur solo accompagné d'un groupe. Je réfléchis à pouvoir répéter plus souvent avec eux, meme si ce mot de répétition ne me plait pas. Je préfère dire "jouer". On doit tous s'amuser ensemble, et le plus souvent possible, afin de trouver la couleur de ce groupe.
Nous n'avons pas trop répété en vue du concert à Reims, ce 18 decembre, trop occupés par cette version de "My family", que nous tenons desormais pour de bon.
Nous nous reverons le 4 janvier.
Le 22, je me retrouvais à enregistrer de l'omnichord dans le studio de Bernard Fevre, qui est peut etre l'ancetre d'ALB. Un fanatique du synthétiseur, qui en 1978 sortait un album avec son projet "Black Devil". Musique disco et étrange qui ne trouva pas son public. Plus tard le projet s'appelle "Black Devil Disco Club". Bernard Fevre passe les années 80 et 90 a faire de la musique de pub, puis se retrouve par hasard samplé par les Chemical Brothers, puis réédité sur Reflex par Aphex Twin. Une fois culte, Black Devil Disco Club existe à nouveau, sort des disques, et tourne dans le monde entier. Bernard est le croisement entre François de Roubaix et Cerrone. Il a aujourd'hui 64 ans, et il m'a contacté par le biais de Olivier, un ami commun, pour que je joue de l'omnichord sur son prochain disque. Je suis allé dans son studio. Je lui jouais les accompagnements de sa chanson, mais Bernard me trouvait trop scolaire. Il me demande de jouer des notes, comme me l'a demandé Olivia Ruiz l'an dernier pour son album, chose difficile avec cet instruments, puis me demande des glissendi, que je joue difficilement au moyen d'un tourne vis qui désaccorde l'instrument. Puis Bernard me demande d'improviser des accords sur un passage avec une pédale en Do#mineur. A 64 ans, ce musicien culte m'a donné une sacré leçon de punk. J'en suis ressorti décoiffé. Quel garçon sage je fais avec mon omnichord. Entre Black Devil Disco Club et Olivia Ruiz, les deux m'ont poussé au bout de mon omnichord. J'en suis ravi.
Ciao.
Cette répétition était vraiment intéressante. Clement a beaucoup de bonnes idées. Il a programmé nos claviers, modifié la structure de "My family", et j'ai rajouté l'introduction hard rock que j'avais enregistrée puis supprimée de la version album. Nous avons aussi racourci quelques passages. Je suis sur que ce groupe peut apporter beaucoup de choses à mes chansons. De plus, une fois un nom donné à ce backing band, je pourrais ajouter des membres selon. Le fait d'avoir un nom pour son backing band permet de lui donner une légétimité et un statut de groupe. Ainsi je m'en extrais et ressors comme étant chanteur solo accompagné d'un groupe. Je réfléchis à pouvoir répéter plus souvent avec eux, meme si ce mot de répétition ne me plait pas. Je préfère dire "jouer". On doit tous s'amuser ensemble, et le plus souvent possible, afin de trouver la couleur de ce groupe.
Nous n'avons pas trop répété en vue du concert à Reims, ce 18 decembre, trop occupés par cette version de "My family", que nous tenons desormais pour de bon.
Nous nous reverons le 4 janvier.
Le 22, je me retrouvais à enregistrer de l'omnichord dans le studio de Bernard Fevre, qui est peut etre l'ancetre d'ALB. Un fanatique du synthétiseur, qui en 1978 sortait un album avec son projet "Black Devil". Musique disco et étrange qui ne trouva pas son public. Plus tard le projet s'appelle "Black Devil Disco Club". Bernard Fevre passe les années 80 et 90 a faire de la musique de pub, puis se retrouve par hasard samplé par les Chemical Brothers, puis réédité sur Reflex par Aphex Twin. Une fois culte, Black Devil Disco Club existe à nouveau, sort des disques, et tourne dans le monde entier. Bernard est le croisement entre François de Roubaix et Cerrone. Il a aujourd'hui 64 ans, et il m'a contacté par le biais de Olivier, un ami commun, pour que je joue de l'omnichord sur son prochain disque. Je suis allé dans son studio. Je lui jouais les accompagnements de sa chanson, mais Bernard me trouvait trop scolaire. Il me demande de jouer des notes, comme me l'a demandé Olivia Ruiz l'an dernier pour son album, chose difficile avec cet instruments, puis me demande des glissendi, que je joue difficilement au moyen d'un tourne vis qui désaccorde l'instrument. Puis Bernard me demande d'improviser des accords sur un passage avec une pédale en Do#mineur. A 64 ans, ce musicien culte m'a donné une sacré leçon de punk. J'en suis ressorti décoiffé. Quel garçon sage je fais avec mon omnichord. Entre Black Devil Disco Club et Olivia Ruiz, les deux m'ont poussé au bout de mon omnichord. J'en suis ravi.
Ciao.
jeudi, décembre 24, 2009
LE NORD, LA BELGIQUE ET L'ALLEMAGNE:
Le 11 decembre, je suis parti dans une série de concerts qui formait une boucle géographique logique, ce qui est assez rare dans mes tournées. Grace et à cause de ma formule live en solo, je voyage en train. Le fait d'être léger et d'habiter Paris me donne souvent l'occasion d'etre booké, mais rarement d'etre rooté. Le booking est l'activité qui consiste à trouver des contrats pour des concerts. Mais une fois le deal passé, il faut aussi faire du rooting, puis du road managament. Le rooting consiste à organiser géographiquement les différents concerts pour que la tournée soit rentable, tant financièrement que physiquement. C'est à dire qu'une belle tournée pas fatigante et avec de petits trajets de villes en villes est plus rentable et moins épuisante qu'une tournée desorganisée. Ainsi, si les contrats pour des concerts tombent sur des villes comme Paris, Marseille, Rennes et Lyon, il faudra peut etre organiser le rooting de cette façon là: Rennes, Paris, Marseille, Lyon, par exemple.
Pour le booking et le rooting, c'est Celine de Summery Agency qui s'occupe de moi. Je n'ai pas de road manager. Ce dernier est sur la route et regle les détails techniques lors des concerts, tels l'hebergement, les horraires, les cachets.
En train, tout est differents car la Sncf applique des prix degressifs: Plus je fais de kilometres, et moins çà me coute cher en proportion. De plus, le train va vite. De ce fait, la partie "rooting" n'est pas obligatoire pour moi.
Mais ma tournée de mi decembre, elle, passait par la Belgique et l'Allemagne, des pays moins avantageux pour les déplacements en train. La France est en avance là dessus. Ainsi, il fallait voyager en voiture. Ne sachant pas conduire, Celine dut m'accompagner. Elle avait donc prévu un rooting logique et a été ma road manageuse. Un confort pour moi.
La première date était à Paris, au Rigoletto. J'y ai joué une heure alors qu'il y'avait trois groupes avant. J'étais surpris de l'attention du public. Le lendemain, je jouais au Peek a Boo à Lille. Un bar superbe avec une décoration girly 50's magnifique. Beaucoup de gens sont venus, ce qui m'inquiétait car la circulation dans le lieu était difficile. Mais les Lillois sont calmes et respectueux, tout s'est bien passé. Amelie, la petite chanteuse folk de Lille et ancienne bordelaise était là. J'étais ravi de la voir. Des la première chanson, j'ai cassé l'entrée jack de ma guitare, ce qui m'a quelque peu angoissé. Je n'étais plus tres sur que ma guitare tiendrait toute la tournée. Une personne du public me propose de faire un échange de guitare avec la sienne. Ce n'est pas une légende, les habitants du Nord sont vraiment d'une gentillesse rare. Mais je déclinais l'offre. J'aime bien ma guitare. Le soir, je n'ai pas réussi à rejoindre PacoVolume, qui lui aussi jouait à Lille. Nous partimes, Celine et moi, le lendemain pour Gent, en Belgique. Je jouais à Kinky Star, où j'avais joué presqu'un an avant. Les belges étaient attentifs au paroles, ce qui me plaisait beaucoup. Nous devions partir le lendemain pour Kassel en Allemagne mais la date fut annulée. Nous restames à Gent pour le day off. Le mardi je jouais à Cologne, ville de nombreux de mes idoles, comme Can, par exemple. Je jouais dans un club des années 50, un peu rouge, le King Georg, dans lequel la programmation semble assurée par le graphiste de Tomlab. Concert intense devant peu de monde. Mon deuxième concert en Allemagne se déroulait à Stuttgart le mercredi, et je pense y avoir succité un interet inexistant dans ce Café Galao pourtant charmant où les gens ne m'ont pas forcemment remarqué.
De retour à Paris, il neigeait et j'étais sur les rotules. Le 19, le Moelleux Sound System, trio de djs que je fais avec deux filles de Summery Agency, mixait à Mains d'Oeuvres. Nous nous sommes bien amusé.
Le dimanche, je n'animais pas l'open mic du Pop In, car le bar a été cambriolé.
En revanche, le lundi, je jouais à la Fleche d'Or où je pense avoir fait mon meilleur concert du mois de decembre.
La guitare a donc tenu tout ce temps. Je pense qu'il est maintenant temps de l'amener chez le réparateur.
Ciao.
Pour le booking et le rooting, c'est Celine de Summery Agency qui s'occupe de moi. Je n'ai pas de road manager. Ce dernier est sur la route et regle les détails techniques lors des concerts, tels l'hebergement, les horraires, les cachets.
En train, tout est differents car la Sncf applique des prix degressifs: Plus je fais de kilometres, et moins çà me coute cher en proportion. De plus, le train va vite. De ce fait, la partie "rooting" n'est pas obligatoire pour moi.
Mais ma tournée de mi decembre, elle, passait par la Belgique et l'Allemagne, des pays moins avantageux pour les déplacements en train. La France est en avance là dessus. Ainsi, il fallait voyager en voiture. Ne sachant pas conduire, Celine dut m'accompagner. Elle avait donc prévu un rooting logique et a été ma road manageuse. Un confort pour moi.
La première date était à Paris, au Rigoletto. J'y ai joué une heure alors qu'il y'avait trois groupes avant. J'étais surpris de l'attention du public. Le lendemain, je jouais au Peek a Boo à Lille. Un bar superbe avec une décoration girly 50's magnifique. Beaucoup de gens sont venus, ce qui m'inquiétait car la circulation dans le lieu était difficile. Mais les Lillois sont calmes et respectueux, tout s'est bien passé. Amelie, la petite chanteuse folk de Lille et ancienne bordelaise était là. J'étais ravi de la voir. Des la première chanson, j'ai cassé l'entrée jack de ma guitare, ce qui m'a quelque peu angoissé. Je n'étais plus tres sur que ma guitare tiendrait toute la tournée. Une personne du public me propose de faire un échange de guitare avec la sienne. Ce n'est pas une légende, les habitants du Nord sont vraiment d'une gentillesse rare. Mais je déclinais l'offre. J'aime bien ma guitare. Le soir, je n'ai pas réussi à rejoindre PacoVolume, qui lui aussi jouait à Lille. Nous partimes, Celine et moi, le lendemain pour Gent, en Belgique. Je jouais à Kinky Star, où j'avais joué presqu'un an avant. Les belges étaient attentifs au paroles, ce qui me plaisait beaucoup. Nous devions partir le lendemain pour Kassel en Allemagne mais la date fut annulée. Nous restames à Gent pour le day off. Le mardi je jouais à Cologne, ville de nombreux de mes idoles, comme Can, par exemple. Je jouais dans un club des années 50, un peu rouge, le King Georg, dans lequel la programmation semble assurée par le graphiste de Tomlab. Concert intense devant peu de monde. Mon deuxième concert en Allemagne se déroulait à Stuttgart le mercredi, et je pense y avoir succité un interet inexistant dans ce Café Galao pourtant charmant où les gens ne m'ont pas forcemment remarqué.
De retour à Paris, il neigeait et j'étais sur les rotules. Le 19, le Moelleux Sound System, trio de djs que je fais avec deux filles de Summery Agency, mixait à Mains d'Oeuvres. Nous nous sommes bien amusé.
Le dimanche, je n'animais pas l'open mic du Pop In, car le bar a été cambriolé.
En revanche, le lundi, je jouais à la Fleche d'Or où je pense avoir fait mon meilleur concert du mois de decembre.
La guitare a donc tenu tout ce temps. Je pense qu'il est maintenant temps de l'amener chez le réparateur.
Ciao.
jeudi, décembre 17, 2009
vendredi, décembre 11, 2009
WEBLOG MIRACLE MISE EN ABIME.
Voici une version de ma chanson "Weblog miracle" que j'ai chantée sur Telekim il y' a quelques semaines. Je n'avais pas prévu de faire un concert devant ma webcam ce jour là. Mais au matin, en jouant de la guitare, je suis arrivée à cette version un peu différente de ma chanson. La vraie version est présente sur "Mary Lee Doo", mon nouvel album. Cette version ci m'est venue par hasard. Elle est sur une mesure de 12/4, je joue la descente chromatique sur les basses des accords et non à l'interieur de l'harmonie, ce qui m'oblige à changer un peu la mélodie, lui donnant un dessin plus triste. Quant au Sim9, je glisse sa dissonance dans les graves avec un Sim(sus)2. Je change le Fa#m par un Fa#m11 lugubre et le SolM par un Sol7M plus lumineux, qui, à cette endroit de la grille, résonne comme une alarme avant un LA7 tendu. Le texte est le même. Il parle de "l'effet conte de fée" annoncé par ce mythe du blog sauveur des années 2000. Une fois jouée sur Telekim, ma webtv, et à travers cette webcam lofi, je découvre la mise en abime de ce mini clip. Un type coincé dans une lucarne virtuelle nous chante l'histoire d'un blog miraculeux. Et ce type c'est moi. Même si la chanson sonne tout à coup comme un vieux jazz des années 30, le texte et la situation sont vraiment actuels. J'ai eu envie de vous montrer çà. J'ai aussi eu envie d'enregistrer cette version un jour. Avant de me dire que celle ci pourrait etre ma meilleure version de "Weblog miracle".
Ciao.
Ciao.
mercredi, décembre 09, 2009
MUSIQUE DE COURT METRAGE:
Ma chanson "macadam vacarme" a été prise pour ce court metrage. Leo Frenay fait partie de l'équipe de réalisation:
Ciao.
Ciao.
mardi, décembre 08, 2009
dimanche, décembre 06, 2009
ZENITH, TOURBUS ET OLIVIA RUIZ.
Je suis parti le mardi soir depuis la gare de Lyon, à Paris, pour rejoindre Olivia Ruiz et ses musiciens dans un tourbus. Ce véhicule est un grand bus aménagé qui peut contenir environ 12 personnes, les loger, les accueillir, les faire manger et leur offrir un confort suffisant pour pouvoir passer de nombreuses heures sur la route sans que cette dernière se fasse sentir. Passé un certain nombre de personnes dans l'équipe d'un concert, l'hotel devient un moyen trop couteux et pas assez flexible pour les tournées de certains. Prenez le cas d'une équipe de trente personnes sur la route. Un groupe épais de dix musiciens entouré d'une équipe de 10 techniciens, des sonorisateurs, des éclairagistes, des conducteurs qui se relaient, des régisseurs d'équipe. Il est plus interessant de les loger dans des tourbus que dans des hotels. De plus, le tourbus a l'avantage d'avancer durant la nuit, ce qui gagne du temps et ne fatigue pas les équipes. Car passer sa journée sur la route est très fatigant. Il faut aussi voir que Olivia Ruiz a beaucoup de public, et qu'ainsi elle joue dans des Zenith. Ces salles là sont vides et livrées clef en main aux techniciens qui doivent construire un plateau, c'est à dire une scène capable d'accueillir un concert. Donc, Olivia Ruiz sur la route, c'est du monde, du temps, des véhicules, et du boulot pour 35 personnes.
Je devais faire ses premières parties à Pau le 2 decembre et à Limoges le 3. Etant seul sur scène, j'ai été invité à passer trois nuits dans le tourbus, profitant ainsi de la vacance d'un des managers qui n'était pas là sur ces dates, et m'enlevant au passage de nombreuses heures de train. Nous partîmes de la gare de Lyon, donc, et roulâmes jusqu'à Pau, de nuit, dans cet hotel à roulettes au confort parfait. Après une bonne soirée avec les musiciens d'Olivia Ruiz dans le salon privé du véhicule, rythmée par moulte blagues et anecdotes de concerts récents des uns et des autres, je partais dans ma petite couchette cosy pour passer une nuite comme je les aime, au ronron de la route. Car si je suis insomniaque, le tourbus est le seul endroit où je dors comme une pierre. Je l'avais pris au retour de dates avec les Dionysos, et je savais à l'avance que j'allais dormir paisiblement. J'ai l'impression de regarder un film le dimanche soir, ou bien de rentrer de la plage et de somnoler dans la voiture, puis je tombe. Le meilleur est au reveil, quand on ouvre la porte et que l'on est dans une autre ville. Dans le cas d'un Zenith, c'est encore meilleur car ces salles là sont en périphérie des villes, et ainsi on est obligé de croire ce que l'on nous annonce. "On est à Pau"! Ok. On pourrait être à Grenoble que je ne pourrais pas plus le prouver. Sauf que je vois les Pyrénées. On est à Pau. Et le Zenith est énorme. Un des plus grands de France. 7500 places. Je n'ai absolument rien à faire jusqu'à ma balance de 17h30 et il est 10h. Petit dejeuner avec quelques techniciens, puis déjeuner avec le team d'Olivia Ruiz, puis un peu d'internet, puis je joue un peu de guitare dans la loge, puis je fais une sieste, puis c'est à moi de balancer. J'ai amené trois claviers, mon lecteur mp3, l'omnichord, le stylophone et la guitare. Je suis hyper chargé. La balance se passe bien, même si j'ai une inquietude. Je ne ressens pas la salle. Le Zenith de Paris m'avait effrayé ( avec Dionysos il y'a trois ans), celui de Nantes m'avait excité ( toujours avec Dionysos il y'a un an et demi ), mais celui de Pau me semble un peu froid. Des sensations sans aucune raison. Au diner, je sens le trac monter. A 19h, c'est fouttu, on est dans l'heure du concert, j'ai peur. Je monte sur le coté de la scène un quart d'heure avant. Puis c'est à moi. Les talkie wakies des techniciens réclament un "noir salle" qui signifie qu'on éteint les lumières pour que je rentre sur scène avec une lumière qui éclaire la scène. Le noir salle marche à tous les coups: les gens applaudissent. Je leur demande encore plus d'applaudissements. Il faut dire que le trac me tend d'un coup. Impossible de se détendre. Tant pis. Je prend quelques secondes. Les gens se demandent ce qu'il se passe. Je redemande des applaudissements. Rien n'y fait. J'ai beaucoup trop de trac. Je lance tout de meme "Mary Lee Doo" qui me permet de me cacher derriere mon clavier avec le son épais et rassurant du Korg. Je sens que je ne suis pas avec les gens. Mais pas du tout. Il y'a comme un drap entre nous. J'enchaine avec "Solid Rock" qui me rassure aussi, puis enchaine avec "Macadam Vacarme". Apres tant de rock, je me sens enfin détendu. J'ai donc perdu 7 minutes sur les trente qu' Olivia Ruiz m'offre en première partie. Je lance "Weblog miracle", et le concert démarre enfin pour moi. Et pour les autres aussi. Comme par hasard, je sens enfin le public avec moi. Je n'ai pas dit "attentif", j'ai dit "avec moi". Connecté. Ces choses là sont réciproques, j'en suis sur. Le public ne se connecte pas si on ne le connecte pas. Les 23 dernières minutes se sont ensuite très bien passées. Un technicien me fait un signe que mon temps de passage est presque fini. C'est un caprice que j'ai : meme dans le cas d'un Zenith, il est hors de question que j'ais une set list. Les techniciens sont donc obligés de me prevenir de la fin approchante de mes passages car je n'ai pas de concert type, ni de durée définie. A la descente de scène, les gens applaudissent chaleureusement. C'est gagné. Mais il en a fallu de peu pour que je me plante. Erreur de concentration. La concentration d'un concert commence, d'après moi, des le matin de ce dernier. Or, je m'étais laissé distraire par le tourbus, les montagnes, et tout le reste. Arrivé en loge, j'écoute l'enregistrement du concert que j'ai en mp3 sur mon dictaphone numérique. Je trouve le début plus exécuté qu'interprété. Je pars écouter le show d'Olivia qui est parfait. Elle est généreuse, les musiciens sont concentrés, et tout passe. Je pars ensuite au stand de merchandising pour vendre mes disques. Les ventes sont maigres, mais beaucoup de gens viennent me parler.
Le lendemain, après une nouvelle nuit dans le tourbus, je descend du véhicule, et me concentre tout de suite dans le concert . Nous sommes devant le Zenith de Limoges et je suis concentré au maximum. Lors de la balance, je sens que j'aurai besoin au début de mon concert de quelque chose de sonore le temps de me faire à l'idée d'être de nouveau sur la scène d'un Zenith. Je programme un bruit stupide d'arpegiator sur mon Korg. En arrivant sur scène pour le concert, je suis effectivement surpris par les gens. Le trac pousse un peu plus haut son pic durant une ou deux secondes. Heureusement, j'ai prévu mon bruit débile. Je lance donc cette boucle en DoMajeur en même temps qu'un "je m'appelle KIM", et prend deux ou trois secondes pour me calmer. Puis lance le rythme de "Mary Lee Doo", je suis parfaitement dans le concert, et je sens les gens connectés. Ce coup ci, je n'ai perdu que deux ou trois secondes. Je n'avais encore jamais enchainé deux salles aussi grandes à la suite. C'est assez violent. Le concert de Limoges se passe parfaitement. Des montées, des descentes, de l'energie, du chant doux. Jean, le technicien, me fait un signe. Ca tombe bien, j'ai dit tout ce que je voulais dire. Mission accomplie. Je descend de scène, regarde le concert d'Olivia. C'est un show très joli, energique et rodé, et meilleur que celui de Pau. La veille, je ne l'avais pas entendue m'appeler pour faire le salut final avec elle. Ce coup ci, je n'y loupe pas. C'est un rituel, Olivia appelle toujours les premières parties à venir saluer le public à la fin de la soirée. Je remonte donc sur scène avec elle et ses musiciens. Nous sommes tous acclamés, et tout çà commence un peu à me bouleverser. Une fois les saluts finis, je suis troublé,je pars donc au merchandising, et, par la même, dans le materiel, les chiffres, et les choses concrètes. Les ventes se passent bien mieux que la veille. J'en suis ravi, mais je dois redescendre. Je pars donc en loge vérifier 25 fois mon matériel, faire l'inventaire, vérifier, et redescendre. Il me faudra quelques minutes. Ces deux concerts se sont très bien passés. Je redescend petit à petit. Dernière nuit dans le tourbus. Au matin, nous sommes à Toulouse, je prend un train vers Paris. Et là, il ne s'agit plus d'une redescente mais d'une chute. Je suis épuisé. D'un coup. Je somnole, je dors, et le soir à 19h, je suis au lit, mort de fatigue. A mon réveil, je lis les mots sur le mur de ma page KIM facebook ,et je suis content.
Ciao.
Je devais faire ses premières parties à Pau le 2 decembre et à Limoges le 3. Etant seul sur scène, j'ai été invité à passer trois nuits dans le tourbus, profitant ainsi de la vacance d'un des managers qui n'était pas là sur ces dates, et m'enlevant au passage de nombreuses heures de train. Nous partîmes de la gare de Lyon, donc, et roulâmes jusqu'à Pau, de nuit, dans cet hotel à roulettes au confort parfait. Après une bonne soirée avec les musiciens d'Olivia Ruiz dans le salon privé du véhicule, rythmée par moulte blagues et anecdotes de concerts récents des uns et des autres, je partais dans ma petite couchette cosy pour passer une nuite comme je les aime, au ronron de la route. Car si je suis insomniaque, le tourbus est le seul endroit où je dors comme une pierre. Je l'avais pris au retour de dates avec les Dionysos, et je savais à l'avance que j'allais dormir paisiblement. J'ai l'impression de regarder un film le dimanche soir, ou bien de rentrer de la plage et de somnoler dans la voiture, puis je tombe. Le meilleur est au reveil, quand on ouvre la porte et que l'on est dans une autre ville. Dans le cas d'un Zenith, c'est encore meilleur car ces salles là sont en périphérie des villes, et ainsi on est obligé de croire ce que l'on nous annonce. "On est à Pau"! Ok. On pourrait être à Grenoble que je ne pourrais pas plus le prouver. Sauf que je vois les Pyrénées. On est à Pau. Et le Zenith est énorme. Un des plus grands de France. 7500 places. Je n'ai absolument rien à faire jusqu'à ma balance de 17h30 et il est 10h. Petit dejeuner avec quelques techniciens, puis déjeuner avec le team d'Olivia Ruiz, puis un peu d'internet, puis je joue un peu de guitare dans la loge, puis je fais une sieste, puis c'est à moi de balancer. J'ai amené trois claviers, mon lecteur mp3, l'omnichord, le stylophone et la guitare. Je suis hyper chargé. La balance se passe bien, même si j'ai une inquietude. Je ne ressens pas la salle. Le Zenith de Paris m'avait effrayé ( avec Dionysos il y'a trois ans), celui de Nantes m'avait excité ( toujours avec Dionysos il y'a un an et demi ), mais celui de Pau me semble un peu froid. Des sensations sans aucune raison. Au diner, je sens le trac monter. A 19h, c'est fouttu, on est dans l'heure du concert, j'ai peur. Je monte sur le coté de la scène un quart d'heure avant. Puis c'est à moi. Les talkie wakies des techniciens réclament un "noir salle" qui signifie qu'on éteint les lumières pour que je rentre sur scène avec une lumière qui éclaire la scène. Le noir salle marche à tous les coups: les gens applaudissent. Je leur demande encore plus d'applaudissements. Il faut dire que le trac me tend d'un coup. Impossible de se détendre. Tant pis. Je prend quelques secondes. Les gens se demandent ce qu'il se passe. Je redemande des applaudissements. Rien n'y fait. J'ai beaucoup trop de trac. Je lance tout de meme "Mary Lee Doo" qui me permet de me cacher derriere mon clavier avec le son épais et rassurant du Korg. Je sens que je ne suis pas avec les gens. Mais pas du tout. Il y'a comme un drap entre nous. J'enchaine avec "Solid Rock" qui me rassure aussi, puis enchaine avec "Macadam Vacarme". Apres tant de rock, je me sens enfin détendu. J'ai donc perdu 7 minutes sur les trente qu' Olivia Ruiz m'offre en première partie. Je lance "Weblog miracle", et le concert démarre enfin pour moi. Et pour les autres aussi. Comme par hasard, je sens enfin le public avec moi. Je n'ai pas dit "attentif", j'ai dit "avec moi". Connecté. Ces choses là sont réciproques, j'en suis sur. Le public ne se connecte pas si on ne le connecte pas. Les 23 dernières minutes se sont ensuite très bien passées. Un technicien me fait un signe que mon temps de passage est presque fini. C'est un caprice que j'ai : meme dans le cas d'un Zenith, il est hors de question que j'ais une set list. Les techniciens sont donc obligés de me prevenir de la fin approchante de mes passages car je n'ai pas de concert type, ni de durée définie. A la descente de scène, les gens applaudissent chaleureusement. C'est gagné. Mais il en a fallu de peu pour que je me plante. Erreur de concentration. La concentration d'un concert commence, d'après moi, des le matin de ce dernier. Or, je m'étais laissé distraire par le tourbus, les montagnes, et tout le reste. Arrivé en loge, j'écoute l'enregistrement du concert que j'ai en mp3 sur mon dictaphone numérique. Je trouve le début plus exécuté qu'interprété. Je pars écouter le show d'Olivia qui est parfait. Elle est généreuse, les musiciens sont concentrés, et tout passe. Je pars ensuite au stand de merchandising pour vendre mes disques. Les ventes sont maigres, mais beaucoup de gens viennent me parler.
Le lendemain, après une nouvelle nuit dans le tourbus, je descend du véhicule, et me concentre tout de suite dans le concert . Nous sommes devant le Zenith de Limoges et je suis concentré au maximum. Lors de la balance, je sens que j'aurai besoin au début de mon concert de quelque chose de sonore le temps de me faire à l'idée d'être de nouveau sur la scène d'un Zenith. Je programme un bruit stupide d'arpegiator sur mon Korg. En arrivant sur scène pour le concert, je suis effectivement surpris par les gens. Le trac pousse un peu plus haut son pic durant une ou deux secondes. Heureusement, j'ai prévu mon bruit débile. Je lance donc cette boucle en DoMajeur en même temps qu'un "je m'appelle KIM", et prend deux ou trois secondes pour me calmer. Puis lance le rythme de "Mary Lee Doo", je suis parfaitement dans le concert, et je sens les gens connectés. Ce coup ci, je n'ai perdu que deux ou trois secondes. Je n'avais encore jamais enchainé deux salles aussi grandes à la suite. C'est assez violent. Le concert de Limoges se passe parfaitement. Des montées, des descentes, de l'energie, du chant doux. Jean, le technicien, me fait un signe. Ca tombe bien, j'ai dit tout ce que je voulais dire. Mission accomplie. Je descend de scène, regarde le concert d'Olivia. C'est un show très joli, energique et rodé, et meilleur que celui de Pau. La veille, je ne l'avais pas entendue m'appeler pour faire le salut final avec elle. Ce coup ci, je n'y loupe pas. C'est un rituel, Olivia appelle toujours les premières parties à venir saluer le public à la fin de la soirée. Je remonte donc sur scène avec elle et ses musiciens. Nous sommes tous acclamés, et tout çà commence un peu à me bouleverser. Une fois les saluts finis, je suis troublé,je pars donc au merchandising, et, par la même, dans le materiel, les chiffres, et les choses concrètes. Les ventes se passent bien mieux que la veille. J'en suis ravi, mais je dois redescendre. Je pars donc en loge vérifier 25 fois mon matériel, faire l'inventaire, vérifier, et redescendre. Il me faudra quelques minutes. Ces deux concerts se sont très bien passés. Je redescend petit à petit. Dernière nuit dans le tourbus. Au matin, nous sommes à Toulouse, je prend un train vers Paris. Et là, il ne s'agit plus d'une redescente mais d'une chute. Je suis épuisé. D'un coup. Je somnole, je dors, et le soir à 19h, je suis au lit, mort de fatigue. A mon réveil, je lis les mots sur le mur de ma page KIM facebook ,et je suis content.
Ciao.
mercredi, décembre 02, 2009
COCO TEASER 3:
Voici le troisième épisode de mes "Coco Teasers", servant à faire de la publicité sur internet pour mon nouvel album, "Mary Lee Doo". Chaque mois, un nouvel extrait présenté par des oeufs qui parlent.
Demain je joue au Zenith de Pau en première partie d'Olivia Ruiz, et le lendemain au Zenith de Limoges, toujours en première partie d'Olivia Ruiz. J'ai un trac monstre, alors faire parler des oeufs me détend.
Ciao.
Demain je joue au Zenith de Pau en première partie d'Olivia Ruiz, et le lendemain au Zenith de Limoges, toujours en première partie d'Olivia Ruiz. J'ai un trac monstre, alors faire parler des oeufs me détend.
Ciao.
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