Je vous avais laissés sur un message anxieux face à la promotion de mon nouvel album, en novembre dernier. Il n’est pas fréquent d’entendre pareille confession, j’en conviens, de la part d’un musicien, de pop qui plus est. Ces derniers, en général, y vont bon train avec leur vie fabuleuse et enviable, leurs selfies merveilleux et leur nonchalance sur jouée. Non, le musicien, de pop ou d’autres musiques, n’est pas serein face à la reception de sa musique. Croire cela en est déconcertant de naïveté. Les musiciens, si vous les cherchez, sont derrière leurs pages facebook et instagram à paniquer au moindre qu’en dira t on. Et je ne m’exclus pas du lot. Je suis comme eux. Nous sommes tous paniqués à l’idée que ce qu’on voulait laisser entendre ne soit pas entendu. Plus tard, abîmés par un entourage soucieux de récupérer un brin de potientielle lumière, nous devenons même inquiets que ce qu’on voulait laisser entendre ne soit pas assez entendu. Drogue débile puisque plus rien ne peut nous rassurer, des lors.
Alors je me suis concentré sur la promotion de mon album, organisée par les excellents Scopitone Média. Cela a été difficile, une fois de plus, de tenter d’exister à cotés de grosses machines médiatiques qui ont pour habitude de ne laisser aux autres que les miettes.
Mais nous nous sommes battus. Avoir 40 ans et chanter en anglais, en France, en 2018, ne jamais avoir fait un hit, ne pas être une jolie fille de 24 ans, ne pas être un rapeur ou un groupe de rock psyché, ne pas être parainé par une célébrité, ne pas être l’enfant d’une célébrité ou son amant, tout ceci offre une force de frappe d’une toute petite puissance. L’ennui c’est qu’il est frustrant de jouer de la pop quand ca n’est pas pour le plus grand nombre. C’est l’essence même de la pop que de tendre vers l’universel. Scopitone média m’ont ouvert des portes de certains média qui n’avaient jamais entendu un seul de mes disques. Cet aspect est positif. Les médias qui avaient pour habitude de me chroniquer, eux, M’ont laissé tomber. Point négatif. Il faudra remonter sur le cheval, passer à autre chose, ne pas se laisser influencer.
C’est un sacré défi, celui de durer en musique. J’ai une centaine de brouillons de coté, pour des chansons. Quand j’en aurai fini avec ces brouilons là, d’autres seront venus me chatouiller l’oreille. Alors il va falloir s’habituer à ce que je sois dans le coin. Avec ou sans média.
Alors je me suis concentré sur la promotion de mon album, organisée par les excellents Scopitone Média. Cela a été difficile, une fois de plus, de tenter d’exister à cotés de grosses machines médiatiques qui ont pour habitude de ne laisser aux autres que les miettes.
Mais nous nous sommes battus. Avoir 40 ans et chanter en anglais, en France, en 2018, ne jamais avoir fait un hit, ne pas être une jolie fille de 24 ans, ne pas être un rapeur ou un groupe de rock psyché, ne pas être parainé par une célébrité, ne pas être l’enfant d’une célébrité ou son amant, tout ceci offre une force de frappe d’une toute petite puissance. L’ennui c’est qu’il est frustrant de jouer de la pop quand ca n’est pas pour le plus grand nombre. C’est l’essence même de la pop que de tendre vers l’universel. Scopitone média m’ont ouvert des portes de certains média qui n’avaient jamais entendu un seul de mes disques. Cet aspect est positif. Les médias qui avaient pour habitude de me chroniquer, eux, M’ont laissé tomber. Point négatif. Il faudra remonter sur le cheval, passer à autre chose, ne pas se laisser influencer.
C’est un sacré défi, celui de durer en musique. J’ai une centaine de brouillons de coté, pour des chansons. Quand j’en aurai fini avec ces brouilons là, d’autres seront venus me chatouiller l’oreille. Alors il va falloir s’habituer à ce que je sois dans le coin. Avec ou sans média.