Ciao
lundi, mars 31, 2014
vendredi, mars 28, 2014
lundi, mars 24, 2014
samedi, mars 22, 2014
live au 114, Paris, filmé par Peter Gable, le 14 mars 2014
Merci Peter.
Ici je suis accompagné par Ollie Joe à la batterie.
-Bette Davis Eyes (fin)
-Ollie Joe solo
-She's a lion
-When the river turns around
Ici je suis accompagné par Ollie Joe à la batterie.
-Bette Davis Eyes (fin)
-Ollie Joe solo
-She's a lion
-When the river turns around
CARMEN ET BORIS ET BATIST
Ces derniers jours a été réédité le mini album "Fais moi mal Boris" de Carmen Maria Vega. Au départ, il s'agissait d'un projet de maxi EP que j'avais la charge de réaliser, en parallèle du spectacle que je devais arranger. En studio, Carmen et moi sommes allé plus vite que prévu. Et le projet de EP est vite passé de 6 titres à 8. Pour la version CD, la chanson bonus a été "Strip Rock" avec le featuring de Mathias Malzieu. Mais cette cover ne se trouvait pas sur la version digitale. Puis j'ai arrangé le spectacle. Puis la tournée a eu lieu. Puis je me suis retrouvé à remplacer la batteuse que j'avais engagé pour ce spectacle. Il s'agit d'un disque de chansons de Boris Vian avec le spectacle qui va avec. Et puis, ces derniers temps, Carmen a été embauchée pour faire le rôle de Mistinguette dans la comédie musicale du même nom. Je ne sais pas si cela a un rapport de cause à effet, mais soudain, le EP "fais moi mal Boris" que j'ai réalisé pour Carmen Maria Vega, se voit réédité dans sa version complète. Ainsi, lors des prises studio, nous avions également mis en musique un texte de Boris Vian qui n'avait pas été mis en musique auparavant. Une musique atonale dont j'étais tout content et qui s'est retrouvé en introduction du concert. Je suis ravi que ce disque retrouve ses 8 titres comme nous les avions enregistrés. J'y joue les batteries, guitares, basses, orgues, et Mathias Malzieu chante sur un titre, Rémi Foucard joue du violon et de l'orgue sur un autre et le tout est mixé par Guillaume Léglise. Le tout chanté par Carmen. La tournée repart de plus belle, mais s'achèvera pour que Carmen puisse enchainer avec Mistinguette. Cela étant, nous allons avoir le temps de tourner un clip. Carmen m'a proposé de jouer dedans. Un clip d'un titre extrait de "Fais moi mal Boris". Puis nous partirons en tournée et je tiendrai la batterie.
Ces derniers jours, j'ai aussi mixé des chansons de Batist, car son album est presque fini. J'ai aussi beaucoup manifesté pour les annexes 8 et 10 du statut d'intermittent.
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samedi, mars 15, 2014
CONCERT ET BLOG
Mon concert hier, en tant que KIM, et pourtant en duo, accompagné de Ollie Joe à la batterie s'est fort bien passé. C'était au 114, à Paris, pour une soirée Midnight Special Records. Ollie a très bien joué. Je l'ai un peu poussé à faire un solo de batterie. Sur "Uptown" il a joué de façon très dansante. Comme il est guitariste, il a l'impression de ne pas savoir assez bien jouer, mais c'est un faux procès qu'il se fait, car, au contraire, son écoute est très bonne. Il me suit tellement que j'ai pu couper des chansons en plein milieu, repartir, accélérer, ralentir, sans souci. Il me suivait. Bien sûr, sa frappe est parfois moins assurée que celle d'un batteur, mais il écoute tellement la guitare que je joue que je peux faire ce que je veux de son tempo, et c'est important. Parfois le contremploi permet ce genre de choses. D'ailleurs, les gens l'ont félicité. J'avais pour ma part des soupçons quant à ce concert car j'ai attrappé froid la veille et j'étais bourré de médicaments pour chanter. Mais rien ne s'est vu. J'ai même pris beaucoup de plaisir à faire ce concert, malgré la toux qui me guettait. Je vais, je pense, reprendre une cadence de concerts plus soutenue, pour mon répertoire.
Par ailleurs, j'ai ouvert un nouveau blog, avec tous mes dessins dedans. Il n'y a pas encore les toiles de la série "Christian" dedans, mais ça viendra, et puis on peut les voir dans le blog dédié à Christian. Le blog de desssin est http://www.kimgianicomics.blogspot.com
Hier, le test pressing de "KIMS X KIM", mon nouvel album, est arrivé. Le son est bon. C'est validé. Je l'ai fait écouté durant une heure sur mon vlog TELEKIM. Le disque part pour de bon à la fabrication.
Une amie m'envoie une photo de ce disque de Combinaison ( ancien nom de Cocktail Bananas ) sorti en 2002. Nous avions dessiné chaque pochette à la main, ainsi j'en redécouvre une.
Ciao
Par ailleurs, j'ai ouvert un nouveau blog, avec tous mes dessins dedans. Il n'y a pas encore les toiles de la série "Christian" dedans, mais ça viendra, et puis on peut les voir dans le blog dédié à Christian. Le blog de desssin est http://www.kimgianicomics.blogspot.com
Hier, le test pressing de "KIMS X KIM", mon nouvel album, est arrivé. Le son est bon. C'est validé. Je l'ai fait écouté durant une heure sur mon vlog TELEKIM. Le disque part pour de bon à la fabrication.
Une amie m'envoie une photo de ce disque de Combinaison ( ancien nom de Cocktail Bananas ) sorti en 2002. Nous avions dessiné chaque pochette à la main, ainsi j'en redécouvre une.
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vendredi, mars 14, 2014
DE LA DECEPTION EN MILIEU DISCOGRAPHIQUE OU COMMENT SPECULER SUR DU VIEUX
Depuis quelques temps on peut constater une lenteur dans le paysage discographique français. On entend parler de groupes, de musiciens, et les albums sortent parfois cinq ans après. La raison faux cul est de dire qu'il s'agit du développement. Et si on essayait de chiffrer ce développement: cinq avec des agents à payer, des producteurs, des managers, des tourneurs, et aussi les musiciens. On en parle en dernier car eux seuls jouent le jeu de serrer la ceinture en attendant un hypothétique buzz. Quand il arrive, il rassemble tout un tas de partenaires du métier, heureux qu'ils sont d'avoir du biscuit pour leurs conversations lors des soirées, durant lesquels ils fructifieront leur réseau, rencontrerons des gens, feront des projets, et en aucun cas ne participerons, contrairement aux apparences, à la vente réel d'objets discographiques. Un grand salon de rencontres avec pour toile de fond une profession en perte de vitesse économiquement. Ca et là, quelques musiciens candidats, en train de faire bonne figure. Le chemin est toujours le même. Le groupe joue, se fabrique un public et un répertoire, puis se voit accaparé par un agent. Plus ou moins toujours le même. Il doit y avoir quatre ou cinq leaders d'opinion dans le métier de la musique actuelle, et je ne citerai pas de nom, aucun intérêt. Puis par la suite, les partenaires raffolent de ce groupe. Toujours les même partenaires. Un concours téléphonique ici, un concours journalistique là, puis un an après, suite à de soit disant multiples conversations et un silence radio du groupe assez important, vient alors le coup de théâtre, une signature, sur un label, un vrai conte de fée. Par la suite, le groupe rafle des bourses, toujours les mêmes bourses, puis joue de moins en moins, pour créer le manque, puis toujours pas de nouvelles d'un disque. Largement le temps pour nous de passer à autre chose, d'oublier les musiques qu'on a aimées. Puis un jour, une résidence, toujours dans les mêmes endroits, que l'on nous vend comme un miracle. A la fin de ce cirque auquel je participe depuis quelques années en tant que parieur ( oui, comme ce sont toujours les mêmes scènes qui se jouent, on peut gagner aisément ses paris ), à la fin donc de ce feuilleton périssant d'ennui, viennent alors le temps désagréable des comptes et de leur bilan évidemment négatif, puisque personne ne travaille vraiment. Vient alors l'automne de cette vie musicale qui a pu, fort heureusement, se rassembler sur un plateau télé où les mêmes personnes, juges et partis, jouent l'étonnement à la remise des trophées de leurs poulains, en tentant tant que faire se peut de "raconter une histoire". Phrase que l'on entend tellement de fois dans les soirées de peignes culs de la profession discographique. Raconter une histoire est le but premier. Les gens veulent entendre des histoires. Je ne crois pas. Je pense qu'ils veulent qu'on les surprenne, oui. Mais les histoires, ils en ont assez. La crise du disque continuera combien de temps à mettre en scène ce cirque? Faire semblant que tout roule. Et les groupes sortent des deuxièmes albums, des années après, et ils déçoivent obligatoirement. Il n'est pas étonnant d'en voir repartir travailler ailleurs. Mais tout ceci serait il calculé? Pour un deuxième album, pas de bourses, ou si peu, à trouver. Et puis on accusera le trop plein médiatique. Qu'importe. En laissant le public attendre des années une suite à un album qu'il a aimé, peut on vraiment espérer autre chose que de la déception? Imaginez une belle rencontre qui se faire attendre des années et des années? Et bien on l'oublie. Et cet oubli, pardonnez moi de paraître parano, est calculé. Avec la crise du disque, on constate aussi que le temps passe, et que les back catalogues, non contents de couter de moins en moins d'argent, en rapporte d'autant plus. Les vieux disques, les catalogues du passé, perdent souvent des droits au bout de 70 ans, ne coutant plus rien. Et puis ce qui est vieux est soit connu, soit culte, soit intrigant. Pas besoin de promo, car il y'a déjà une "histoire à raconter". Pourquoi développer du neuf alors que le vieux rapporte de plus en plus d'argent? Et pendant ce temps, les labels indépendants se racontent qu'ils découvrent des talents, qu'ils n'arrivent pas à développer, que les bourses sont trop maigres. Laissons les discographies se créer, laissons derrière nous ce passé encombrant, certes passionnant, mais qui est aussi un poids économique considérable du fait de sa facilité à travailler. Ecoutons les oldies en streaming, ca ira. Et laissons la profession faire ses soirées ou seuls les gens qui y sont s'interessent à ce qui y joue. Je m'en rend compte quand je sors de Paris. Personne ne connait les buzz parisiens. Ou alors un tous les 20, et encore, deux ans après, quand Paris s'en fout.
Ciao
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jeudi, mars 13, 2014
KIMS X KIM, le blog
En complément de mon nouvel album, "KIMS X KIM", j'ai ouvert un blog consacré aux chansons de ce disque, qui, je vous le rappelle, sont des reprises d'interprètes se nommant KIM. Chaque article racontera une chanson, mon choix, et quelques infos sur l'originale, en attendant la sortie de mon disque, le 19 avril.
KIMS X KIM, le blog de l'album
Ciao
KIMS X KIM, le blog de l'album
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Victorine, Batist, Sofia Bolt, Carmen Maria Vega
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Voici la vidéo de la soirée Grazia, le "Fashion Bingo", à la Nouvelle Eve, la semaine dernière, avec Victorine en présentatrice chanteuse, meneuse de revue, et auteure de la chanson d'ouverture. Il y'a Rémi Foucard aux claviers, Ollie Joe à la guitare, Jerome Laperruque à la basse, moi même à la batterie, les House Of Drama aux danses et Victorine au chant. Le tout est filmé par Peter Gable.
Actuellement je mixe le premier album de Batist, dans lequel je joue de la batterie sur 7 titres, pendant que Guillaume Léglise mixe le prochain maxi de Sofia Bolt, dans lequel je joue de la batterie aussi, et que nous avons enregistré en janvier à CBE, le même jour que la scéance de Batist.
Par ailleurs, je mixe aussi mon album qui sortira après "Kims X Kim", et j'ai aussi reçu quelques chansons à apprendre pour un concert à Bourges le mois prochain comme guitariste de Carmen Maria Vega. Certes, il y'en a que je connais, mais certaines sont de ses premiers disques, et je dois les apprendre. Je dois aussi jouer du banjo.
Ciao
Voici la vidéo de la soirée Grazia, le "Fashion Bingo", à la Nouvelle Eve, la semaine dernière, avec Victorine en présentatrice chanteuse, meneuse de revue, et auteure de la chanson d'ouverture. Il y'a Rémi Foucard aux claviers, Ollie Joe à la guitare, Jerome Laperruque à la basse, moi même à la batterie, les House Of Drama aux danses et Victorine au chant. Le tout est filmé par Peter Gable.
Actuellement je mixe le premier album de Batist, dans lequel je joue de la batterie sur 7 titres, pendant que Guillaume Léglise mixe le prochain maxi de Sofia Bolt, dans lequel je joue de la batterie aussi, et que nous avons enregistré en janvier à CBE, le même jour que la scéance de Batist.
Par ailleurs, je mixe aussi mon album qui sortira après "Kims X Kim", et j'ai aussi reçu quelques chansons à apprendre pour un concert à Bourges le mois prochain comme guitariste de Carmen Maria Vega. Certes, il y'en a que je connais, mais certaines sont de ses premiers disques, et je dois les apprendre. Je dois aussi jouer du banjo.
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l'enregistrement de "KIMS X KIM"
J'ai enregistré "KIMS X KIM" une journée de septembre 2014, au studio Bleeps, sous la direction de Stéphane ALF Briat. Ce dernier a toutes sortes de machines étranges. J'ai joué l'omnichord et l'Ipad. Stéphane en a joué aussi. Et puis Clément ALB Daquin était dans le coin, car il faisait des photos pour le nouvel album de ALB. Du coup, il a joué un peu de bidules. Comme ici dans la vidéo.
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mercredi, mars 12, 2014
concert solo et blog
Mon concert du 7 avril à l'Iboat, Bordeaux s'est bien déroulé. Je jouais en première partie de Sophie Marie Larrouy et Victorine ( en duo avec son Iphone ). Un peu de "seuls en scène"et un peu de musique, donc. J'ai ainsi pu démarrer mon concert par un long monologue, comme j'aime faire parfois, mais comme il ne m'est pas toujours facile de faire. Ainsi, mon set était court, seulement accompagné que j'étais de ma guitare, mais énergique. Peut être mon meilleur set depuis deux ans. Sophie Marie a été super. Elle jouait son spectacle, et Victorine a fait son tour de chant. C'était une très chouette soirée. Le lendemain, sur le quai de la gare, nous croisons Raphael Thyss, le trompettiste de Cléa Vincent et réalisons qu'elle joue le soir même à Bordeaux. Nous restons. Je vois Henry, de Cocktail Bananas. Le lendemain, un coup de fatigue m'empêche de présenter l'open mic du Pop In. Mais aujourd'hui je dois reprendre mes mixages.
J'ai ouvert un blog consacré à mon prochain album "KIMS X KIM": http://www.kimsxkim.blogspot.com
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J'ai ouvert un blog consacré à mon prochain album "KIMS X KIM": http://www.kimsxkim.blogspot.com
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jeudi, mars 06, 2014
PLAY, VICTORINE et "KIMS X KIM"
Après une répétition la semaine dernière pour une soirée présentée et chantée par Victorine, je suis parti pour Arcachon où je jouais le spectacle PLAY de et avec Céline Garnavault, à l'Olympia. Trois représentations le mardi. Ce qui signifie que je partais la veille, puisque ce spectacle se joue le matin et l'après midi. La première du matin était moyenne, mais nous nous sommes améliorés sur les deux suivantes. C'est donc un spectacle pour enfants, pour ceux qui rejoignent mon blog. J'en suis le compositeur et le musicien. Je joue de l'omnichord, du stylophone, du pad et du keytar. Henri Caraguel ( Cocktail Bananas ) était là, car je commence à le former pour me remplacer sur les dates que je ne peux pas faire. Sa formation commence et nous sommes tous intrigués par ce futur poste. Comment va t il jouer? Aurons nous le temps? Est ce utile? Pour l'instant je peux faire toutes les dates. Mais l'idée d'en refuser pour indisponibilité n'enchante personne. Le spectacle doit tourner, il me faut un remplaçant, en cas. Choisir un remplaçant est toujours une secousse pour l'égo. Personne n'est irremplaçable. Mais c'est aussi une garantie de faire vivre le spectacle quoi qu'il arrive. Avec Cocktail Bananas, groupe dans lequel nous jouons, Henri et moi, nous n'aurions pas pu faire faire le quart de nos dates si nous avions refusé d'être remplaçés. Par ailleurs, les dates amenant les dates, l'inverse est vrai aussi. Les refus amèment l'oubli des programmateurs. Moins jouer amène à moins jouer. Alors depuis le début du groupe, nous avons tous été remplacés. Le groupe a sa couleur sonore et son répertoire, mais la géométrie variable a amené autant de fraicheur que d'opportunités. Le seul souci est la cohérence de l'image. On préfère voir des têtes et s'y habituer, ce qui nous raconte une cohésion de clan, et cette image plait aux gens. Pour Cocktail Bananas, nous n'avons jamais pu garantir cette stabilité de line up. J'ai appris cela en 2000, lorsque j'enregistrais avec Aspo. J'étais en studio avec eux. J'adore ce groupe de rocksteady et je leur avais demandé de jouer deux titres à moi pour les capturer en studio. Il y'avait du personnel qui manquait donc il y'avait un mélange de membres d'Improvisators Dub et d'ASPO. Au milieu de l'enregistrement, j'entends l'un d'eux lancer "bon, y'a plus besoin de moi, je vais à la répétition". Je lui demande "avec qui répètes tu?". Il me répond "avec Aspo". "Mais vous êtes là". Il me rétorque "avec les autres Aspo, nos remplaçants". Il m'explique alors que si l'on voit 13 musiciens sur scène en concert d'ASPO, ils sont en réalité 23 en comptant les remplaçants. Ainsi, ils multiplient les chances de pouvoir jouer même si il manque beaucoup de musiciens. A partir de ce moment, j'ai toujours veillé à ce que l'on soit nombreux à remplacer, dans les projets musicaux dans lesquels je joue. Ca apporte une angoisse en moins de savoir que l'on peut improviser des plannings.
C'était le cas hier, alors que nous jouions pour Victorine, et même la veille, alors que je rentrais de mes représentations avec PLAY et que Victorine avait un concert à 21H. De mon coté, je rentrais d'Arcachon trop tard pour enchainer sur cette date. Pourtant je joue avec Victorine, en général de la batterie. Ne pouvant être là, Victorine a joué au Batofar avec Rémi, Guillemette et un Iphone. Le lendemain, c'est à dire hier, nous étions en animation de soirée et concert avec Victorine. Les musiciens était Jérome Laperruque (basse), Rémi Foucard (claviers), Ollie Joe ( guitare) et moi même. De la formation originale des musiciens de Victorine, il manquait donc Gael Etienne, qui était en résidence avec Lescop, Guillemette, et Aurélien, ainsi que Donald. Ollie a donc remplacé Aurélien à la guitare. Il manquait donc une basse, qui a été jouée par Jerome. Ce dernier m'avait déja remplacé à la batterie quand j'avais joué la basse une autre fois. Ainsi, il connaissait déjà la troupe. En revanche, le répertoire était très différent car nous ne jouions pas de chansons de Victorine. En effet, depuis que Victorine et moi avons animé en présentateurs les open mics des Inrocks l'an dernier, on nous demande des animations de temps en temps. Par la suite, Victorine a monté des Dj Sets Karaokés avec Kumi Solo, quand j'en ai monté un aussi de mon coté. Puis, de part ses casquettes d'agent, de chanteuse, de présentatrice et de comique, Victorine a été appelé par Grazia pour animer en chansons un bingo à la Nouvelle Eve. On lui a demandé d'être accompagnée par des musiciens et par des danseurs. Pour les musiciens, elle a donc appelé les siens, c'est à dire nous, ceux qui l'accompagnons en concert depuis 2011, année où elle a commencé à chanter ses chansons. Pour les danseurs, l'organisation lui a présenté les House Of Drama, qui, entre autres, ont dansé aux cotés de La Femme. Par ailleurs, en plus d'animer, Victorine devait préparer des chansons en rapport au bingo et même écrire un tango pour Grazia. Nous jouions donc du France Gall, du Corrine Charby, ainsi qu'un tango de Victorine et "fever" avec les House Of Drama pour un sketch. Le tout costumés. Bien sûr nous devions combler musicalement par des improvisations durant le bingo. Victorine était très drôle durant cette soirée. Et j'ai passé une journée passionnante et intéressante. Ce lieu, ces décors, cette mise en scène, ces sketchs, cette préparation toute la journée et cette soirée m'ont beaucoup amusé. J'avais une Yamaha comme je les adore et le son était bon. Pour autant, et pour en revenir à Victorine, c'était donc de sa part une adaptation.
De l'autre coté de la ville, Gimme Shelter prépare la sortie de mon nouvel album solo. Et j'en reçois la pochette avant de découvrir que c'est Charlotte Giamarchi qui a fait cette pochette. Julien, mon éditeur me l'avait envoyée pour me la proposer, et j'avais aimé cette pochette. Ce n'est qu'après que j'ai compris qui me l'avait faite.
La voici ci dessus.
Ciao
C'était le cas hier, alors que nous jouions pour Victorine, et même la veille, alors que je rentrais de mes représentations avec PLAY et que Victorine avait un concert à 21H. De mon coté, je rentrais d'Arcachon trop tard pour enchainer sur cette date. Pourtant je joue avec Victorine, en général de la batterie. Ne pouvant être là, Victorine a joué au Batofar avec Rémi, Guillemette et un Iphone. Le lendemain, c'est à dire hier, nous étions en animation de soirée et concert avec Victorine. Les musiciens était Jérome Laperruque (basse), Rémi Foucard (claviers), Ollie Joe ( guitare) et moi même. De la formation originale des musiciens de Victorine, il manquait donc Gael Etienne, qui était en résidence avec Lescop, Guillemette, et Aurélien, ainsi que Donald. Ollie a donc remplacé Aurélien à la guitare. Il manquait donc une basse, qui a été jouée par Jerome. Ce dernier m'avait déja remplacé à la batterie quand j'avais joué la basse une autre fois. Ainsi, il connaissait déjà la troupe. En revanche, le répertoire était très différent car nous ne jouions pas de chansons de Victorine. En effet, depuis que Victorine et moi avons animé en présentateurs les open mics des Inrocks l'an dernier, on nous demande des animations de temps en temps. Par la suite, Victorine a monté des Dj Sets Karaokés avec Kumi Solo, quand j'en ai monté un aussi de mon coté. Puis, de part ses casquettes d'agent, de chanteuse, de présentatrice et de comique, Victorine a été appelé par Grazia pour animer en chansons un bingo à la Nouvelle Eve. On lui a demandé d'être accompagnée par des musiciens et par des danseurs. Pour les musiciens, elle a donc appelé les siens, c'est à dire nous, ceux qui l'accompagnons en concert depuis 2011, année où elle a commencé à chanter ses chansons. Pour les danseurs, l'organisation lui a présenté les House Of Drama, qui, entre autres, ont dansé aux cotés de La Femme. Par ailleurs, en plus d'animer, Victorine devait préparer des chansons en rapport au bingo et même écrire un tango pour Grazia. Nous jouions donc du France Gall, du Corrine Charby, ainsi qu'un tango de Victorine et "fever" avec les House Of Drama pour un sketch. Le tout costumés. Bien sûr nous devions combler musicalement par des improvisations durant le bingo. Victorine était très drôle durant cette soirée. Et j'ai passé une journée passionnante et intéressante. Ce lieu, ces décors, cette mise en scène, ces sketchs, cette préparation toute la journée et cette soirée m'ont beaucoup amusé. J'avais une Yamaha comme je les adore et le son était bon. Pour autant, et pour en revenir à Victorine, c'était donc de sa part une adaptation.
De l'autre coté de la ville, Gimme Shelter prépare la sortie de mon nouvel album solo. Et j'en reçois la pochette avant de découvrir que c'est Charlotte Giamarchi qui a fait cette pochette. Julien, mon éditeur me l'avait envoyée pour me la proposer, et j'avais aimé cette pochette. Ce n'est qu'après que j'ai compris qui me l'avait faite.
La voici ci dessus.
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lundi, mars 03, 2014
samedi, mars 01, 2014
De l'emploi du subjonctif en musique enregistrée
En y pensant bien, je me fais la réflexion suivante: dans le milieu de la musique enregistrée et sa production, il semblerait que l'emploi du subjonctif soit utilisé à la place du bon vieux temps grammatical appelé "futur" et qui nous permet de nous projeter concrètement, et à la place du bon vieux temps "présent" qui permet une fulgurance d'une franche réalité. Ainsi j'ai entendu des tas de producteurs parler ainsi: " faudrait essayer de voir si il y'a pas un truc à essayer avec ce groupe" ou " ca serait mieux si tes chansons étaient acoustiques " puis " j'aimerais bien êcouter tes nouveaux trucs". Je pense que tout serait plus sain si la profession s'entraînait à employer le présent ou le futur: " essayons quelque chose avec ce groupe " ou " j'ai envie d'écouter tes nouveaux trucs" ou "tes chansons seront mieux, je pense, en acoustique". Ainsi, les paroles ont un vrai poids, une possible résonnance, et peut être une influence concrète. L'emploi de ce temps prouve l'incertitude de ce métier. A l'inverse, chez un tourneur on entend souvent le " es tu libre le 23 juin " des mois avant ce fameux 23 juin. Le présent est utlilisé à la place du futur, car il y'a une demande concrète. Ce qui prouve que le concret fixe au présent une affaire qui roule. En revenant au présent, l'industrie du disque peut trouver des solutions à sa crise d'une façon gratuite, celle d'une grammaire proche de la réalité. Une fois cette réalité assumée, on peut tirer des conclusions et avancer. Mais pas avant et pas dans le flou du subjonctif et du doute qui l'accompagne.
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