(Photo: Jean Picon, moi meme en dj à la fleche d'or, Paris pour la soirée de noel d'Ullmann).
Je suis allé tres peu de temps a Bordeaux pour noel. A peine 24h. Ce qui m'a laissé beaucoup de temps pour enregistrer. Je rencontre des problemes pour "can you hear me this way?". A vrai dire, les meme problemes qu'il y'a deux ans. C'est à dire ceux qui m'ont dissuadé de l'inclure au tracklisting de "Don Lee Doo". Le probleme résidait dans les instruments qui marquent le rythme dans la chanson. C'est un rock funk assez lourd. Quelque chose d'assez proche de Funkadelic quand ces derniers imitent les rockers. C'est à dire une batterie répétitive jouée à la croche, tres axée sur les futs, et des guitares rythmiques qui dansent en croches pointées autour de cet axe. La basse, quant à elle, est tres melodique et évite d'enoncer les toniques. L'harmonie est complexe avec un jeu sur les septiemes, tantot majeures, tantot dominantes. Ce genre de chanson est un lit à improvisations. C'est d'ailleurs pour çà que j'avais enregistré deux soli de guitare, deux soli de synthétiseurs, et un solo de sax. Mais le probleme que j'avais il y'a deux ans résidait dans mon jeu de guitare pas assez calme. J'ai en effet une main gauche tres rythmique capable de beaucoup de vitesse couplée à un poigne ferme, et ce grace à mon experience de banjoiste. Mais le revers de la medaille, c'est que cette main agréssive m'empeche d'etre délicat lorqu'il s'agit de jouer de façon funk. De plus, mon habitude de jouer de la guitare Les Paul n'arrange rien à l'histoire. Je ne suis pas tres à l'aise sur d'autres modeles de guitares que je trouve generalement maigrelettes. L'autre probleme de cette chanson, c'est que je n'ai jamais trouvé un son d'orgue qui convienne. Pour resoudre ce probleme, j'ai acheté hier un nouvel ampli, tout petit, mais qui semble avoir le son que je cherche. Tres neutre. Pour ce qui est de l'orgue, j'ai demandé à Clement du groupe Alb de m'envoyer en mp3 par mail des notes de certains des synthétiseurs de sa collection de claviers. Pour gouter. J'essaierai de tester chaque son. Il faut bien que je termine cette chanson!
Mais avant noel, "can you hear me this way?" m'a fait perdre du temps. Je me suis donc mis à une autre chanson périlleuse a mon retour à Paris. Une chanson qui me pose toutes sortes de soucis. Apres des jours et des jours à l'enregistrer dans sa 9eme version ( la chanson date de 2005), je me suis éloigné du propos de maniere considerable. Je tiens à cette chanson car elle contient une anatole, et que je n'ai jamais d'anatoles dans mes musiques. Le probleme, c'est que je pourrais, par fleme, interpreter cette chanson façon rock mid tempo un peu groove. Mais l'idée de faire une ballade à la Grant Lee Buffalo m'enchante moyen. Du coup, je tords la chanson dans tous les sens depuis trois ans. La version que je viens d'achever me fait assez peur. Guitare de jazz rock, gammes atonales, accords de claviers avec quintes mininuées, tritons, gammes par tons, effets tres etranges et indigestes, soli "out" completement improbables et dissonants, rythmiques incomprehensibles pour arriver à un refrain qui n'en finit pas de me faire penser aux Wings. J'ai regardé longtemps mon ordinateur. Je me demande bien ce qui s'est passé ces derniers jours pour produire un monstre pareil. Al Di Meola aurait peur, Christian Vander aurait honte et mon refrain ( seul rescapé de ce délire débile ) aurait envie de ne jamais se faire chanter. Certains matins, je me leve en trouvant que cette chanson et ce que j'ai fait de mieux tellement elle me laisse perplexe. D'autres fois, je trouve çà nul.Je ne sais pas si elle aura sa place sur mon prochain disque. Je ne sais pas ce que j'en ferai, tout court. Elle m'intrigue.
Le 26 decembre, j'ai fait dj pour Ullmann pour sa soirée de noel à la fleche d'or. Un super kararocké. J'ai eu le temps de bien écouter tous ces tubes que jouaient The Solutions, puis j'en ai passé des tubes en tant que Dj Sucemab. J'en suis venu à la conclusion que ce que je souhaitait, c'etait que mon prochain disque ait le plus de "chanson entetantes" possible. Que chacune puisse se chanter et se danser. J'espere y arriver. Vers 6h du matin, j'ai passé un slow, je ne sais plus lequel. Les gens dansaient encore, et je me faisais cette reflexion: je veux faire un super slow, moi aussi. J'ai bien ce slow commencé en novembre, mais à le réécouter, il ne me va pas. Aujourd'hui, j'ai passé pas mal de temps derriere mon piano avec quelques brouillons que j'avais mis de coté. Il se pourrait que j'ai un nouveau slow à enregistrer. Si la sauce prend, je voudrais qu'il soit joué au piano avec une batterie tres lente.
Mais avant çà, je dois finir pour de bon "can you hear me this way", puis je referai les batteries, puis les chants.
Ciao.
mercredi, décembre 31, 2008
mardi, décembre 23, 2008
ENREGISTREMENTS (suite)
Mon nouvel album avance bien ces derniers temps. Et ce grace à une petite periode plus calme en concerts. Je joue peu en live. Mes sessions d'enregistrements sont donc plus concentrées et je suis moi meme bien plus dans le bain. Je n'ai pas à me demander toutes les heures si j'ai bien mes billets mes trucs et mes machins pour mes prochaines dates dans quelques jours.
J'en suis venu à ce calcul un peu idiot mais imagé: 10 heures d'enregistrement en une session valent 2 sessions de 6 heures et peut etre 4 sessions de 4 heures. Bref, on perd un temps fou à faire de petites sessions d'enregistrement car il faut se replonger dans le climat musical.
Mais comment avoir du temps pour enregistrer si mon statut d'intermittent du spectacle est remis en question? Ces prochains jours, il y'a des manifestations dans Paris car le statut est en danger. Faisons court: mon dernier album, "Don Lee Doo", sur lequel j'ai passé beaucoup de temps, raconté dans les archives de ce blog, étalé sur quelques mois. En tout, probablement 40 jours. En suite, j'ai passé une vingtaine de jours en promotion pour ce disque. Sans mon statut, ca aurait été impossible. Et impossible également d'assurer les 80 dates que j'ai données en un an, si on compte les live et la promo. Tout simplement, si je n'avais pu enregistrer "Don Lee Doo", je n'aurais pas été invité à jouer 80 fois en concert ou promo!
Le calcul est simple. J'essaie de garder la tete froide durant l'enregistrement de mon album, mais à chaque minute, j'y pense. Je suis imposable, honete, et le fait que je gagne ma vie avec la musique inclus le fait que certaines personnes la gagne avec la mienne, par effet de domino. Pourquoi sommes nous toujours dans un climat de crainte? On connait la reponse.
Mon enregistrement avance tout de meme. J'ai réussi ce week end à venir à bout d'une chanson que j'ai enregistrée 5 fois, dans plusieurs versions brouillons. Je considere qu'une chanson est finie quand les placements des differentes paternes instrumentales sont coherentes et s'emboitent de maniere limpide. Ainsi,le chant n'est pas enregistré, les paroles pas encore écrites et la batterie est à enregistrer.
Cela etant, j'ai terminé "No one is there". Le titre changera peut etre. Ce qui me posait probleme, c 'est que cette chanson est un ternaire ballade. Et je n'avais pas envie de jouer de la folk comme un cow boy. J'ai essayé mais je n'aimais pas. Puis
j'ai eu des problemes avec la grille qui commence en La7M et retombre sur un Sim. Il semblait toujours exister un bout de scotch entre le theme a et le theme b. J'ai accentué çà, ai enregistré des claviers trompettes ridicules en sextolets, de la guitare electrique en distorsion un peu metal,et des claviers pour enfants. Grande premiere pour moi: la guitare electrique est en stereo. Et puis il y'a la basse synthetique aussi. Mais surtout, la chanson est prete à etre chantée. Tout comme "Solene", "Solid Rock", "My family", et "back 2U" (une chanson lente et funky dont le titre changera peut etre, et qui ne contient qu'un unique accord).
De plus, je suis desormais sur de réenregistrer "can't you hear me this way" tres bientot.
Soit 6 chansons bien entamées pour l'album. Je dois rendre les bandes en avril. Je suis dans les temps.
Ciao.
J'en suis venu à ce calcul un peu idiot mais imagé: 10 heures d'enregistrement en une session valent 2 sessions de 6 heures et peut etre 4 sessions de 4 heures. Bref, on perd un temps fou à faire de petites sessions d'enregistrement car il faut se replonger dans le climat musical.
Mais comment avoir du temps pour enregistrer si mon statut d'intermittent du spectacle est remis en question? Ces prochains jours, il y'a des manifestations dans Paris car le statut est en danger. Faisons court: mon dernier album, "Don Lee Doo", sur lequel j'ai passé beaucoup de temps, raconté dans les archives de ce blog, étalé sur quelques mois. En tout, probablement 40 jours. En suite, j'ai passé une vingtaine de jours en promotion pour ce disque. Sans mon statut, ca aurait été impossible. Et impossible également d'assurer les 80 dates que j'ai données en un an, si on compte les live et la promo. Tout simplement, si je n'avais pu enregistrer "Don Lee Doo", je n'aurais pas été invité à jouer 80 fois en concert ou promo!
Le calcul est simple. J'essaie de garder la tete froide durant l'enregistrement de mon album, mais à chaque minute, j'y pense. Je suis imposable, honete, et le fait que je gagne ma vie avec la musique inclus le fait que certaines personnes la gagne avec la mienne, par effet de domino. Pourquoi sommes nous toujours dans un climat de crainte? On connait la reponse.
Mon enregistrement avance tout de meme. J'ai réussi ce week end à venir à bout d'une chanson que j'ai enregistrée 5 fois, dans plusieurs versions brouillons. Je considere qu'une chanson est finie quand les placements des differentes paternes instrumentales sont coherentes et s'emboitent de maniere limpide. Ainsi,le chant n'est pas enregistré, les paroles pas encore écrites et la batterie est à enregistrer.
Cela etant, j'ai terminé "No one is there". Le titre changera peut etre. Ce qui me posait probleme, c 'est que cette chanson est un ternaire ballade. Et je n'avais pas envie de jouer de la folk comme un cow boy. J'ai essayé mais je n'aimais pas. Puis
j'ai eu des problemes avec la grille qui commence en La7M et retombre sur un Sim. Il semblait toujours exister un bout de scotch entre le theme a et le theme b. J'ai accentué çà, ai enregistré des claviers trompettes ridicules en sextolets, de la guitare electrique en distorsion un peu metal,et des claviers pour enfants. Grande premiere pour moi: la guitare electrique est en stereo. Et puis il y'a la basse synthetique aussi. Mais surtout, la chanson est prete à etre chantée. Tout comme "Solene", "Solid Rock", "My family", et "back 2U" (une chanson lente et funky dont le titre changera peut etre, et qui ne contient qu'un unique accord).
De plus, je suis desormais sur de réenregistrer "can't you hear me this way" tres bientot.
Soit 6 chansons bien entamées pour l'album. Je dois rendre les bandes en avril. Je suis dans les temps.
Ciao.
SESSION CARGO
Un site qui propose des videos de gens qui jouent dans des endroits improbables. Voici la session en ligne:
CIAO.
CIAO.
samedi, décembre 20, 2008
"BECAUSE OF SYLVIE", mon nouveau clip.
Les choses sont allé tres vite ce matin. Je reçois un mail de Leo Frenay. Ayant eu beaucoup de dates ces derniers mois, nous ne nous étions pas revu depuis un bon moment. Leo avait réalisé avec moi mon nouveau clip de ma chanson "because of Sylvie". Le hic, c'est que les plans d'incrustation ne marchaient pas. Mais finalement, Leo m'apprends ce matin par mail qu'il a réussi à incruster la vidéo dans mes dessins numeriques. Ravi, je le charge sur youtube car je ne pouvais pas envoyer le clip par mail à Vicious Circle (mon label) et Summery Agency( mes tourneuses) car le fichier était trop gros. Je précise dans le mail à Guillaume, Philippe, Vanina et Celine que je souhaite garder le clip sous le coude en attendant tranquillement janvier 2009 pour en faire la promotion à coup de mailing et tout le reste. Guillaume, attaché de presse du label me dit par mail qu'il attendra bien janvier. Mais en attendant, j'envoie aussi le lien youtube du clip à Caroline Voisin qui joue le role de Sylvie dans le clip. Et tres vite ce meme clip attérit à la redaction de Magic, la revue pop moderne, ou tout au moins la partie web du magazine, puisque quelques minutes apres, on me propose de mettre ce clip sur la page video du site. J'accepte illico, me mettant sur l'oreille les sages décisions de promo pour janvier. Neammoins, nous restons sur cette idée, Guillaume et moi, de ne communiquer sur le clip que dans deux semaines.
Ainsi, Magic a une sorte d'avance sur le reste. Pourquoi pas. L'idée me plait. Et puis on s'en fout des stratégies et du reste. Je suis ravi que Magic apprécie le clip, et ravi qu'il le défende. Le plus fou, c'est que Magic poste en plus de la présentation tres complete un lien vers mon blog, un post dans lequel j'explique le déroulement du clip. Tres précis, Magic. J'aime. Alors merci à eux.
Voici le lien vers le site de Magic http://www.magicrpm.com/artistes/kim/videos/because-of-sylvie en attendant que Vicious Circle, Summery Agency et moi meme communiquions à ce propos en janvier.
Et puis, voila le clip:
Et merci Leo, Julien et Caroline!
Ciao.
Ainsi, Magic a une sorte d'avance sur le reste. Pourquoi pas. L'idée me plait. Et puis on s'en fout des stratégies et du reste. Je suis ravi que Magic apprécie le clip, et ravi qu'il le défende. Le plus fou, c'est que Magic poste en plus de la présentation tres complete un lien vers mon blog, un post dans lequel j'explique le déroulement du clip. Tres précis, Magic. J'aime. Alors merci à eux.
Voici le lien vers le site de Magic http://www.magicrpm.com/artistes/kim/videos/because-of-sylvie en attendant que Vicious Circle, Summery Agency et moi meme communiquions à ce propos en janvier.
Et puis, voila le clip:
Et merci Leo, Julien et Caroline!
Ciao.
vendredi, décembre 19, 2008
ENCORE UN PEU DE PHOTOS DE ROUEN
jeudi, décembre 11, 2008
"SOLENE", concert piano solo, Natasha, le theatre et le cinema.
Il y'a du neuf en ce qui concerne mes enregistrements. Je me suis remis à ma table de mixage, vu que j'ai du temps en ce moment et que je passe mes journées chez moi. C'est desormais sur, deux chansons de mes sessions d'automne se degagent du lot et tirent leur epingle du jeu. L'une s'appelle "My Family", l'autre n'a pas encore de titre, mais pourrait se chanter "never come back 2U". Quant a mon nouveau slow, il faudra le faire murir un peu, tout comme "Solid Rock" qui merite une nouvelle version. Les autres chansons de cet automne devront attendre un peu aussi. Elles ne sont pas au point. En revanche, j'ai eu cette semaine une tres bonne surprise avec l'ebauche de "Solene". Une chanson que j'avais lors des sessions de "Rock N Roll Calvaire" et que je n'avais pas réussi à orchestrer. En la melangeant avec le clavier d'une chanson non terminée de 2002, elle gagne un tempo. J'avais en effet une chanson en 2002 avec un riff de rhodes sur des accords 7eme majeurs que je comptais inclure au track listing de mon album "Married On", mais la chanson n'était pas bonne, et je l'avais jetée. Je me souvenais neammoins de la seule chose valable de la chanson, le riff de rhodes. L'autre jour, de passage a Reims, j'ai enregistré ce petit motif de fender rhodes chez Ben du groupe Bewitched Hands on the top of our heads. De retour au mk lab, me voila en train de melanger ce rhodes avec l'ossature de "Solene". Ca marche. Je tiens beaucoup a ce que mes rythmes soient entrainants. Et là, çà fonctionne. J'ai donc enregistré une version avec un clic rythmique en temoin et le reste des instruments, en attendant d'aller jouer la batterie au local de Mains d Oeuvres. Ca groove deja. C 'est une tempo de ballade californienne. Le genre de tempo qui avance assuremment. Je me suis fait avoir, j'ai passé la journée d'hier à enregistrer des parties de guitare slide! Puis des soli de guitares que j'ai enlevés. J'ai toujours entendu ce nom, "Solene", quand je jouais cette chanson chez moi. Sans savoir de qui parler. Puis, j'ai eu l'idée ces derniers jours en tombant sur la presse parlant de PPDA. La chanson sera adréssée à sa fille.
Mon enregistrement a été entrecoupé de moments eclectiques. Par exemple, mardi, Antoine Boistelle avait besoin que je le remplace à la batterie pour la balance du concert de Natasha pour qui il est batteur. Lui etait en studio l'apres midi et ne pouvait pas faire cette balance. J'ai donc fait une balance a la fleche d'or, puis suis parti.
Avant çà, je passais à un casting pour le prochain film de Sfar, dans lequel je serai peut etre figurant musicien. C est à dire que mon role sera peut etre celui d'un musicien jouant d'un instrument dans le fond d'une scene.
Puis j'ai eu cette rencontre par mail avec Faizal, un metteur en scene de theatre qui a utilisé une de mes chansons dans son dernier spectacle. Nous allons nous rencontrer pour peut etre faire des choses ensemble plus tard.
Enfin, hier soir, je jouais aux Disquaires, a Paris, pour un concert solo au piano. Je me suis regalé. Je compte faire çà plus souvent. Mes chansons naissent dans me tete puis au piano. Les jouer en concert avec un vrai piano, c est comme revenir à leurs versions initiales. J'ai vraiment beaucoup aimé ce moment.
Mathieu Muller a filmé, comme souvent lors de mes concerts a Paris.
J'ai joué "my favorite thing", ce qui m'arrive rarement.
Ciao.
Mon enregistrement a été entrecoupé de moments eclectiques. Par exemple, mardi, Antoine Boistelle avait besoin que je le remplace à la batterie pour la balance du concert de Natasha pour qui il est batteur. Lui etait en studio l'apres midi et ne pouvait pas faire cette balance. J'ai donc fait une balance a la fleche d'or, puis suis parti.
Avant çà, je passais à un casting pour le prochain film de Sfar, dans lequel je serai peut etre figurant musicien. C est à dire que mon role sera peut etre celui d'un musicien jouant d'un instrument dans le fond d'une scene.
Puis j'ai eu cette rencontre par mail avec Faizal, un metteur en scene de theatre qui a utilisé une de mes chansons dans son dernier spectacle. Nous allons nous rencontrer pour peut etre faire des choses ensemble plus tard.
Enfin, hier soir, je jouais aux Disquaires, a Paris, pour un concert solo au piano. Je me suis regalé. Je compte faire çà plus souvent. Mes chansons naissent dans me tete puis au piano. Les jouer en concert avec un vrai piano, c est comme revenir à leurs versions initiales. J'ai vraiment beaucoup aimé ce moment.
Mathieu Muller a filmé, comme souvent lors de mes concerts a Paris.
J'ai joué "my favorite thing", ce qui m'arrive rarement.
Ciao.
lundi, décembre 08, 2008
WEBCAM BIDE ET MC POP IN:
Vendredi, j'avais proposé quelques rendez vous en webcam via le logiciel skype sur ma page myspace pour un concert privé, internaute par internaute. Apres quelques promesses de rendez vous, tout le monde s'est désisté. Il faudra quand meme un peu d'effort aux internautes si ils veulent que je joue depuis internet. Ca les fait marrer le temps de m'envoyer un mail, un rendez vous et apres, plus rien. Tres etrange. A la place, j'ai vu Youssef de passage a Paris et Jean François.
Hier, dimanche, j'animais l' open mic du Pop In avec Guillaume de Gogo Charlton. On parlait au micro, on présentait les gens qui allaient jouer deux chansons, et on faisait dj.
J'ai eu un peu de mal à trouver ma place. J'avoue. Guillaume était tres prevenant avec moi, mais je ne savais pas comment aborder la soirée. Je refais cette experience tous les dimanches de decembre au Pop in.
Ciao.
Hier, dimanche, j'animais l' open mic du Pop In avec Guillaume de Gogo Charlton. On parlait au micro, on présentait les gens qui allaient jouer deux chansons, et on faisait dj.
J'ai eu un peu de mal à trouver ma place. J'avoue. Guillaume était tres prevenant avec moi, mais je ne savais pas comment aborder la soirée. Je refais cette experience tous les dimanches de decembre au Pop in.
Ciao.
jeudi, décembre 04, 2008
DJ SUCEMAB DANS LE 18 eme.
D'un coté à l'autre de la butte Montmartre!
Hier soir, j'ai mis mon costume de Dj Sucemab pour une soirée chez Moune, a Pigalle. C'est un des plus vieux bars lesbiens de Paris. Il existe depuis les années 30. J'étais invité par Natasha, ex chanteuse d'As Dragon, qui animait sa premiere émission radio en live depuis le Moune, et destinée à etre écouter en streaming. Le principe est simple: une table, des chaises, de la régie, tout comme une émssion de radio, mais depuis le bar. L'émission est enregistrée, puis passée en streaming sur internet. Natasha avait invité Bertrand Burgalat et moi. L'un invité à parler de ses chansons favorites, et l'autre en dj. Je me chargeais donc de faire danser.
Mais il y'eut de petits problemes techniques. L'émssion a donc du etre annulée, mais nous avons fait un dj set commun avec Natasha, et c'était aussi bien. Et puis j'ai enfin rencontré Burgalat que j'aime beaucoup.
Ce soir, je serai dj aux Taulieres, de l'autre coté de la butte Montmartre ce coup ci, au 10 rue de la fontaine du but, metro lamark.
Me suis reposé un peu, également, hier apres midi. Fort agréable.
Demain, vous pourrez disposer gartuitement d'une chanson inédite à moi sur ce lien là:
http://www.viciouscircle.fr/calendrier/
Il s'agit d'un calendrier de l'avant sur internet, proposé par Vicious Circle. Chaque jour, une chanson de quelqu'un du catalogue Vicious Circle en upload gratuit. J'ai proposé "Can you hear me this way?" ( http://leblogdekim.blogspot.com/2006/12/can-you-hear-me-this-way.html ). Une chanson d'il y'a presque deux ans qui n'a pas trouvé sa place dans "Don Lee Doo", et qui doit attérir sur un split single avec les Bewitched Hands On The Top Of Our Heads qui tarde à sortir (il faut dire qu'il y'a du neuf pour eux).
Ciao.
Hier soir, j'ai mis mon costume de Dj Sucemab pour une soirée chez Moune, a Pigalle. C'est un des plus vieux bars lesbiens de Paris. Il existe depuis les années 30. J'étais invité par Natasha, ex chanteuse d'As Dragon, qui animait sa premiere émission radio en live depuis le Moune, et destinée à etre écouter en streaming. Le principe est simple: une table, des chaises, de la régie, tout comme une émssion de radio, mais depuis le bar. L'émission est enregistrée, puis passée en streaming sur internet. Natasha avait invité Bertrand Burgalat et moi. L'un invité à parler de ses chansons favorites, et l'autre en dj. Je me chargeais donc de faire danser.
Mais il y'eut de petits problemes techniques. L'émssion a donc du etre annulée, mais nous avons fait un dj set commun avec Natasha, et c'était aussi bien. Et puis j'ai enfin rencontré Burgalat que j'aime beaucoup.
Ce soir, je serai dj aux Taulieres, de l'autre coté de la butte Montmartre ce coup ci, au 10 rue de la fontaine du but, metro lamark.
Me suis reposé un peu, également, hier apres midi. Fort agréable.
Demain, vous pourrez disposer gartuitement d'une chanson inédite à moi sur ce lien là:
http://www.viciouscircle.fr/calendrier/
Il s'agit d'un calendrier de l'avant sur internet, proposé par Vicious Circle. Chaque jour, une chanson de quelqu'un du catalogue Vicious Circle en upload gratuit. J'ai proposé "Can you hear me this way?" ( http://leblogdekim.blogspot.com/2006/12/can-you-hear-me-this-way.html ). Une chanson d'il y'a presque deux ans qui n'a pas trouvé sa place dans "Don Lee Doo", et qui doit attérir sur un split single avec les Bewitched Hands On The Top Of Our Heads qui tarde à sortir (il faut dire qu'il y'a du neuf pour eux).
Ciao.
MON PASSAGE A ROUEN EN VIDEO (PARTIE 1): SESSION RADIO, DJ SET, SESSION DE RUE, PERFORMANCE MULTI INSTRUMENTISTE:
Comme la derniere fois, Europe and Co m'envoie un film en souvenir, réalisé par Thierry Jourdain. Et çà n'est que la partie 1:
Ciao.
Ciao.
mardi, décembre 02, 2008
WEEK END AVEC EUROPE AND CO
"EUROPE AND CO" est une association de Rouen qui est, je pense, une de celles qui reçoit le mieux en France ,actuellement, les musiciens. Je ne dis pas cela uniquement par rapport à l'accueil que j'ai a chaque fois que je pars jouer pour eux, mais aussi de ce que j'observe vis a vis de leur accueil et promotion de chaque concert qu'ils organisent.
Donc pour moi, le fait de prendre le train corail jusqu'à Rouen me faisait tres plaisir le 28 novembre. A la base du projet, je devais faire la premiere partie de Troy Von Balthazar a l'emporium galorium de Rouen. Mais là où les choses vont devenir intéréssantes, c'est que "Europe and co" ,qui organise alors ce concert, se font la réflexion lors, probablement, d'une de leurs réunions, d'un petit soucis de programmation trop rapprochée quant à la premiere partie: moi. En effet, ma recente venue datait du mois de mai. Pour cette association maline et courageuse, l'annulation du concert n'est pas une bonne idée. Mieux vaut réfléchir. Et à ce moment là, les membres de l'association pensent à la premiere fois qu'ils m'ont vu sur scene, à Rouen, exo 7 en premiere partie de Dionysos, en novembre 2005 ( http://leblogdekim.blogspot.com/2005/11/semaine-geniale_28.html ). Pour ce concert, j'avais joué beaucoup de banjo. Ils se disent alors que je pourrais faire un concert de banjo en solo, ce qui serait un peu different du concert precedent. Ils me proposent, et bien sur j'accepte. Un défi. "Don Lee Doo" au banjo. Je l'avais fait en juin à Paris. Une nouvelle tentative? Ok. A ce moment là, l'association va jouer avec ma gourmandise, et ce sera la cascade de projets. Je reponds que faire un dj set à Rouen la veille pourrait m'intéresser. L'association me trouve un contrat au Sharivari, un bar electro du coin. Puis, du meme coup me propose un showcase dans un magasin d'instruments de musique. A quoi je reponds oui, et propose de faire une performance multi instrumentiste. Ils repondent par l'affirmative et le patron du magasin et emballé par l'idée. Puis Europe and Co me propose un émission de radio et une session acoustique pour leurs videos en streaming sur dailymotion. C'etait il y'a quelques mois.
Donc, j'arrive le 28/11/08, je descends du train, Thierry et Doralie, de l'association, viennent me chercher, on fonce à une émission de radio, je fais une interview, puis je joue deux chansons au banjo. Puis on fonce manger, puis je mets mon costume de Dj Sucemab pour un dj set au Sharivari. L'ambiance est incroyable. Thierry trouve que çà "met du temps à monter". Mais moi je trouve au contraire que les gens dansent. Puis c'est le chaos, 40 personnes sur la piste. J' enchaine mon bootleg que j'avais réalisé pour le mouv avec des mixs en direct de tubes houses de la fin des années 80, de MAARS a S EXPRESS en passant par CONFETTI. Ca passe. Je casse le set avec du hard rock. Ca passe. Je reviens au disco funk. Ca passe. Les platines cds ont des loops. Je fais donc des samples en direct. Des boucles insuportables. Avec les platines vinyles, je scratche un peu, je mixe Prince avec tout et n'importe quoi, encore des boucles insuportables, les gens crient. Je lance Blondie, ils se jettent en l'air. Je tente de mettre des tubes FM. Ca passe. Tout passe. Je tente un Stray Cats, une fille mi Betty Boop mi Emily The Strange saute sur la scene ou etait installée ma table de dj, fait sauter le rockabilly, elle hurle et me montre sa poitrine où etaient tatoué une sorte d'aigle. Le tout devant Freddy d'Europe and Co qui n'en croit pas ses yeux. Le patron veut que je revienne mixer. Incroyable. Mon meilleur souvenir en dj set!
Le lendemain, apres une grasse matinée, je fonce faire une session acoustique dans la rue pour les videos en streaming de l'association ( voir post d'en bas). Un plaisir dingue de refaire un peu de musique en rue. De plus, j'avais emprunté un Dobro au magasin de musique ou j'allais jouer apres. Un Dobro est une guitare en fer. La classe. Puis, apres ce court concert, je pars à Royez Music, le magasin ou j'avais emprunté ce Dobro, pour faire ma "performance multi instrumentiste". Là, Nyco, le patron, avait deja tout installé: une batterie, un accordeon, une guitare, un ukulele, deux claviers, une mandoline et un piano. J'étais comme un enfant dans un magasin de jouets. Ou comme un musicien dans un magasin d'instruments de musiques. Mais qui aurait le droit de tout toucher, et qui, en plus, aurait du public! Il y'avait peut etre 20 personnes, ce qui remplissait bien le magasin. Le patron m'avait prété un drole de truc: une boite à rythme indienne, et un sitar electronique. Que j'ai utilisé. Normal. C'etait beaucoup trop intrigant. J'ai fait avec çà une version psyché de "when the river turns around" au synthé Elka avec les instruments electroniques indiens. Puis j'ai joué "ocean bird" à la mandoline, une chanson au ukulele, une autre a l'accordeon, un peu de guitare, un solo de batterie, puis un peu de piano, un zeste de guitare espagnole, puis la fin de "Radio Grady" a la batterie. J'étais ravi. Nous somme ensuite partis pour la balance. J'ai fait la connaissance de Troy Von Balthazar durant sa session acoustique et sa balance. Puis j'ai fait la mienne. Le fait de faire un concert solo au banjo, comme en 2005, me faisait un drole d'effet. J'etais content. Durant le repas, je faisais des projets. Pourquoi pas un disque uniquement joué au banjo?Avec une tournée apres, entierement au banjo. D'ici quelques années. Le temps de rassembler du public!
Le concert s'est tres bien passé. Les gens ont joué le jeu. Je leur ai bien expliqué que mon disque le plus recent ne contenait pas de banjo, et que dans mes anciens, il n'y en avait quasimment pas non plus, mais que, l'un dans l'autre, çà n'avait pas d'importance, puisque les chansons sont les memes, et que cette experience faisait plaisir à l'organisateur autant qu'à moi. Les gens ont compris. Ils ecoutaient. Bien. Attentifs. Puis j'ai vendu des disques. Chaque personne qui m'en achetait un me disait:" je suis curieux d'entendre les versions avec batterie et clavier et tout le reste". J'avais réussi à faire passer les gens au dessus des codes, des reperes et de l'habillage pour qu'ils n'ecoutent QUE les chansons. Une chose qui arrive rarement. Je suis donc plus que content.
Le soir, je rentrais à l'hotel, ravi de ce week end.
Un message pour moi: "monsieur, il y'a ces deux sacs pour vous". Le patron du magasin de musique me pretait ses instruments electroniques indiens pour quelques temps et les avait laissés à mon hotel. Que des gens gentilles à Rouen!
Ciao.
Donc pour moi, le fait de prendre le train corail jusqu'à Rouen me faisait tres plaisir le 28 novembre. A la base du projet, je devais faire la premiere partie de Troy Von Balthazar a l'emporium galorium de Rouen. Mais là où les choses vont devenir intéréssantes, c'est que "Europe and co" ,qui organise alors ce concert, se font la réflexion lors, probablement, d'une de leurs réunions, d'un petit soucis de programmation trop rapprochée quant à la premiere partie: moi. En effet, ma recente venue datait du mois de mai. Pour cette association maline et courageuse, l'annulation du concert n'est pas une bonne idée. Mieux vaut réfléchir. Et à ce moment là, les membres de l'association pensent à la premiere fois qu'ils m'ont vu sur scene, à Rouen, exo 7 en premiere partie de Dionysos, en novembre 2005 ( http://leblogdekim.blogspot.com/2005/11/semaine-geniale_28.html ). Pour ce concert, j'avais joué beaucoup de banjo. Ils se disent alors que je pourrais faire un concert de banjo en solo, ce qui serait un peu different du concert precedent. Ils me proposent, et bien sur j'accepte. Un défi. "Don Lee Doo" au banjo. Je l'avais fait en juin à Paris. Une nouvelle tentative? Ok. A ce moment là, l'association va jouer avec ma gourmandise, et ce sera la cascade de projets. Je reponds que faire un dj set à Rouen la veille pourrait m'intéresser. L'association me trouve un contrat au Sharivari, un bar electro du coin. Puis, du meme coup me propose un showcase dans un magasin d'instruments de musique. A quoi je reponds oui, et propose de faire une performance multi instrumentiste. Ils repondent par l'affirmative et le patron du magasin et emballé par l'idée. Puis Europe and Co me propose un émission de radio et une session acoustique pour leurs videos en streaming sur dailymotion. C'etait il y'a quelques mois.
Donc, j'arrive le 28/11/08, je descends du train, Thierry et Doralie, de l'association, viennent me chercher, on fonce à une émission de radio, je fais une interview, puis je joue deux chansons au banjo. Puis on fonce manger, puis je mets mon costume de Dj Sucemab pour un dj set au Sharivari. L'ambiance est incroyable. Thierry trouve que çà "met du temps à monter". Mais moi je trouve au contraire que les gens dansent. Puis c'est le chaos, 40 personnes sur la piste. J' enchaine mon bootleg que j'avais réalisé pour le mouv avec des mixs en direct de tubes houses de la fin des années 80, de MAARS a S EXPRESS en passant par CONFETTI. Ca passe. Je casse le set avec du hard rock. Ca passe. Je reviens au disco funk. Ca passe. Les platines cds ont des loops. Je fais donc des samples en direct. Des boucles insuportables. Avec les platines vinyles, je scratche un peu, je mixe Prince avec tout et n'importe quoi, encore des boucles insuportables, les gens crient. Je lance Blondie, ils se jettent en l'air. Je tente de mettre des tubes FM. Ca passe. Tout passe. Je tente un Stray Cats, une fille mi Betty Boop mi Emily The Strange saute sur la scene ou etait installée ma table de dj, fait sauter le rockabilly, elle hurle et me montre sa poitrine où etaient tatoué une sorte d'aigle. Le tout devant Freddy d'Europe and Co qui n'en croit pas ses yeux. Le patron veut que je revienne mixer. Incroyable. Mon meilleur souvenir en dj set!
Le lendemain, apres une grasse matinée, je fonce faire une session acoustique dans la rue pour les videos en streaming de l'association ( voir post d'en bas). Un plaisir dingue de refaire un peu de musique en rue. De plus, j'avais emprunté un Dobro au magasin de musique ou j'allais jouer apres. Un Dobro est une guitare en fer. La classe. Puis, apres ce court concert, je pars à Royez Music, le magasin ou j'avais emprunté ce Dobro, pour faire ma "performance multi instrumentiste". Là, Nyco, le patron, avait deja tout installé: une batterie, un accordeon, une guitare, un ukulele, deux claviers, une mandoline et un piano. J'étais comme un enfant dans un magasin de jouets. Ou comme un musicien dans un magasin d'instruments de musiques. Mais qui aurait le droit de tout toucher, et qui, en plus, aurait du public! Il y'avait peut etre 20 personnes, ce qui remplissait bien le magasin. Le patron m'avait prété un drole de truc: une boite à rythme indienne, et un sitar electronique. Que j'ai utilisé. Normal. C'etait beaucoup trop intrigant. J'ai fait avec çà une version psyché de "when the river turns around" au synthé Elka avec les instruments electroniques indiens. Puis j'ai joué "ocean bird" à la mandoline, une chanson au ukulele, une autre a l'accordeon, un peu de guitare, un solo de batterie, puis un peu de piano, un zeste de guitare espagnole, puis la fin de "Radio Grady" a la batterie. J'étais ravi. Nous somme ensuite partis pour la balance. J'ai fait la connaissance de Troy Von Balthazar durant sa session acoustique et sa balance. Puis j'ai fait la mienne. Le fait de faire un concert solo au banjo, comme en 2005, me faisait un drole d'effet. J'etais content. Durant le repas, je faisais des projets. Pourquoi pas un disque uniquement joué au banjo?Avec une tournée apres, entierement au banjo. D'ici quelques années. Le temps de rassembler du public!
Le concert s'est tres bien passé. Les gens ont joué le jeu. Je leur ai bien expliqué que mon disque le plus recent ne contenait pas de banjo, et que dans mes anciens, il n'y en avait quasimment pas non plus, mais que, l'un dans l'autre, çà n'avait pas d'importance, puisque les chansons sont les memes, et que cette experience faisait plaisir à l'organisateur autant qu'à moi. Les gens ont compris. Ils ecoutaient. Bien. Attentifs. Puis j'ai vendu des disques. Chaque personne qui m'en achetait un me disait:" je suis curieux d'entendre les versions avec batterie et clavier et tout le reste". J'avais réussi à faire passer les gens au dessus des codes, des reperes et de l'habillage pour qu'ils n'ecoutent QUE les chansons. Une chose qui arrive rarement. Je suis donc plus que content.
Le soir, je rentrais à l'hotel, ravi de ce week end.
Un message pour moi: "monsieur, il y'a ces deux sacs pour vous". Le patron du magasin de musique me pretait ses instruments electroniques indiens pour quelques temps et les avait laissés à mon hotel. Que des gens gentilles à Rouen!
Ciao.
vendredi, novembre 28, 2008
OLIVIA RUIZ, L OMNICHORD ET MOI.
Suis allé au studio "Acousti" ce mardi 25 novembre pour une nouvelle session d'enregistrement de l'album d'Olivia Ruiz. Ai enregistré de l'omnichord, comme la fois d'avant. Et comme la fois d'avant, Mathias Malzieu, qui réalise le disque, a tenu à ce que je joue des mélodies avec l'omnichord. Cet instrument est fait pour faire des accords. Mais c'est vrai que chaque accord est constitué des notes. Lesquels peuvent former une mélodie. Mais chaque note de chaque accord se déplaçait d'endroit sur la pellicule où l'on gratte les accords. Tres dur de visualiser ce qu'on joue. Bien sur j'ai aussi enregistré des parties de simplse grattés d'accords. Mais aussi des mélodies. Et j'y suis arrivé. Mais je n'avais jamais pensé à me servir de cet instrument pour jouer des mélodies écrites. Un bon défit. Le studio est magnifique, à Saint Germain des pres. La session s'est fini vers 19h00.
Suis allé me coucher.
Le lendemain, je partais pour un concert a Toulon, en solo, au Pub Shannon. La derniere fois que j'y avais joué avait été un peu difficile. Les gens étaient assez bruyants. Ce coup ci, il y'avait une nette amélioration. J'ai joué tres calmement. J'avais envie de jouer ainsi. J'avais vu la mer depuis le train en passant par Marseille, çà m'avait calmé.
Et puis je repartais à 22h11 en train de nuit. Il fallait absolument que je sois a 9h du matin a Paris aujourd'hui. J'avais des choses a regler chez moi. Et il fallait aussi que je passe a Polydor pour ces histoires de papiers, tant de session que de spedidam. C'est fou d'etre aller signer un contrat ce matin dans cet endroit ou il y'a ce logo: un disque plonge dans du rouge. J'ai vu çà tant de fois sur mes cassettes de Cure, enfant. Et là, me voila dans ce bureau à signer mon contrat de musicien de session.
L'autre raison pour laquelle je rentrais tot, c'est qu'il y'avait peut etre encore besoin de moi au studio. Toujours pour Olivia Ruiz et toujours a l'omnichord. Pour l'instant, pas de coup de fil de Mathias. Ils doivent etre sur une autre prise. Ca ne me dérange pas, je suis épuisé. Demain, je repars a nouveau. Pour Rouen ce coup ci. J'y vais pour un mix dj, une session radio, un session de rue et un concert, ainsi qu'une performance. J'ai fait 11 concerts solo ce moi ci, et deux sessions studio. Plus mes enregistrements. Il me reste ce petit tour de deux jours a Rouen. Je ne suis pas mécontent de faire une sieste. Peut etre Mathias va t il me dire de courir au studio. Peut etre que la session est remise a la semaine prochaine ( ce qui m'arrangerait vu ma fatigue).
On verra.
Ciao.
Suis allé me coucher.
Le lendemain, je partais pour un concert a Toulon, en solo, au Pub Shannon. La derniere fois que j'y avais joué avait été un peu difficile. Les gens étaient assez bruyants. Ce coup ci, il y'avait une nette amélioration. J'ai joué tres calmement. J'avais envie de jouer ainsi. J'avais vu la mer depuis le train en passant par Marseille, çà m'avait calmé.
Et puis je repartais à 22h11 en train de nuit. Il fallait absolument que je sois a 9h du matin a Paris aujourd'hui. J'avais des choses a regler chez moi. Et il fallait aussi que je passe a Polydor pour ces histoires de papiers, tant de session que de spedidam. C'est fou d'etre aller signer un contrat ce matin dans cet endroit ou il y'a ce logo: un disque plonge dans du rouge. J'ai vu çà tant de fois sur mes cassettes de Cure, enfant. Et là, me voila dans ce bureau à signer mon contrat de musicien de session.
L'autre raison pour laquelle je rentrais tot, c'est qu'il y'avait peut etre encore besoin de moi au studio. Toujours pour Olivia Ruiz et toujours a l'omnichord. Pour l'instant, pas de coup de fil de Mathias. Ils doivent etre sur une autre prise. Ca ne me dérange pas, je suis épuisé. Demain, je repars a nouveau. Pour Rouen ce coup ci. J'y vais pour un mix dj, une session radio, un session de rue et un concert, ainsi qu'une performance. J'ai fait 11 concerts solo ce moi ci, et deux sessions studio. Plus mes enregistrements. Il me reste ce petit tour de deux jours a Rouen. Je ne suis pas mécontent de faire une sieste. Peut etre Mathias va t il me dire de courir au studio. Peut etre que la session est remise a la semaine prochaine ( ce qui m'arrangerait vu ma fatigue).
On verra.
Ciao.
LES PHOTOS DE MON CONCERT A BESSIERES LE 15/11/08.
Ici, je chante. On voit mes badges "K","I","M" comme dans "mk tortue".
Là, c'est mon nouveau clavier tout plat qui se roule. Le "Roll Key". Pratique.
Là, on voit qu'il y a du monde.
Là, on voit bien mon decor (qui vit sa derniere saison).
Là, je regarde un mec en lui faisant comprendre ce qu'il y'a a comprendre.
Là, on joue "Boogie Masturbation" et "Because you are my baby" (rarement jouée en concert) avec Stephan Bertholio et Martial Solo. Bien sur nous ne les avions jamais joué ensemble. J'aime pas préparer les choses. Et encore moins les rappels. Ceci est un rappel.
Ciao.
Là, c'est mon nouveau clavier tout plat qui se roule. Le "Roll Key". Pratique.
Là, on voit qu'il y a du monde.
Là, on voit bien mon decor (qui vit sa derniere saison).
Là, je regarde un mec en lui faisant comprendre ce qu'il y'a a comprendre.
Là, on joue "Boogie Masturbation" et "Because you are my baby" (rarement jouée en concert) avec Stephan Bertholio et Martial Solo. Bien sur nous ne les avions jamais joué ensemble. J'aime pas préparer les choses. Et encore moins les rappels. Ceci est un rappel.
Ciao.
lundi, novembre 24, 2008
THE SHOES, THE BEWICHED HANDS ON THE TOP OF OUR HEADS, ALB, trois groupes de Reims et amis:
REIMS/METZ 20 et 21 novembre 2008.
Apres quelques mixages jeudi matin, je suis parti pour Reims ou j'avais rendez vous avec Clement et Thomas du groupe Alb. Pour boire un verre, d'une part, discuter un peu d'autre part. On ne se voit pas si souvent que çà. J'ai ce projet de me faire accompagner sur scene par Alb pour un de mes prochains concerts a Reims. Nous en avons parlé. Il faut dire que Alb viennent de changer un peu leur line up. Ils viennent de perdre Nico, parti rejoindre The Bewiched Hands on the top of our heads pour de bon. Petit probleme de line up et egalemnt changement de home studio. Alb ont desormais installé leur studio au deuxieme sous sol d'un immeuble de Reims. Un studio qu'ils partagent avec Yuksek. Un paradis du clavier. Clement et Thomas m'ont fait ecouter leur prochain album que je trouve tres bon et un peu plus pop que le premier. Nous avons joué du stylophone, parlé de vieux ordinateurs et de Reims et de sa scene, que j'aime beaucoup. Puis Clement m'a accompagné au magasin "Underground". Le disquaire indé de Reims ou je jouais a 18h30 en total acoustique débranché. J'y étais reçu comme un prince avec des biscuits des ardennes et deux albums en cadeaux. Un Grace Jones et un Dylan. Il y'avait des gens pour assister a ce showcase. Du coup, il y'avait aussi du public pour me voir, le soir, en réel concert à l'Appart Café. J'y ai retrouvé Yuri, tambouriniste des Bewiched Hands On The Top Of Our Heads, qui mixait ce soir là avec d'autres membres de son groupe. J'y ai fait un concert tres energique qui m'a fait douter sur ma guitare. Tout au moins sur le choix de l'instrument. Je commence à avoir envie de jouer de la guitare electrique lors de mes concerts solo et non pas de la guitare folk. A réfléchir. En effet, la sono avait tendance à saturer. Ca rajoutait quelque chose d'urbain. Il y'avait aussi Guillaume Briere, mon ami de The Shoes, puis tout le reste des Bewiched qui revenaient de répétition. A la fin de mon concert, j'ai joué "Ocean Bird" avec Guillaume a la guitare, Clement Alb au clavier, et plein de membres des Bewiched derriere moi a la guitare, au tambourin et aux choeurs. Une vraie secte picarde. J'ai dormi chez Ben, un des guitaristes chanteurs des Bewiched. Le matin je me retrouvais dans son home studio à enregistrer quelques parties de Fender Rhodes pour mon prochain album. J'avais noté dans ma tete quelques tempi de mes chansons actuelles. Cette methode d'archivage de tempo me permet d'enregistrer n'importe quel instrument que je rencontre chez quelqu'un pour peu qu'il ait un home studio numerique. Une fois l'interface lancée, je programme un tempo et peut enregistrer ma partie instrumental. Que ce soit Cubase ou un autre logiciel n'a aucune importance car je repars de chez la personne avec un cdr sur lequel il y'a ma partie. J'ai dans mon telephone portable tous mes tempi de chansons en chantier. Je n'ai plus qu'a respecter ce tempo et attendre de rencontrer un instrument. Chez Ben, il y'avait ce Rhodes un peu saturé. Tous les Rhodes n'ont pas le meme son. Celui ci est presque un Wurlitzer. J'ai enregistré des parties pour trois chansons. Je monterai çà plus tard dans mon home studio. Le tempo etant respecté.
Puis suis parti pour Metz ou je jouais le soir. L'Emile Vache est un lieu super. Un piano, une belle scene, un bon son. L'accueil est parfait. Metz est une tres belle ville avec un spectre germanique vraiment dépaysant. A la gare, on croit deja ne plus etre en France. Il faisait un froid piquant, et les accents sont surprenants. Je viens de faire un gros tour de France ces dix derniers jours. Et de Nimes a Toulouse en passant par Paris, Reims et Metz, j'avoue ne plus trop savoir qui parle quoi. J'ai entendu toutes sortes d'accents.
Apres ma balance, j'ai attendu tres longtemps avant de jouer. Trop longtemps peut etre. La fatigue de toutes mes dates du mois de novembre m'est brusquement tombée dessus. A çà il faut ajouter un gros sentiment de solitude qui est venu doucement se glisser dans la partie la plus melancolique de mon cerveau. Celle en la mineur. Plus aucun rock dans aucun endroit de ma tete ni de mes jambes. Je ne connaissais personne a Metz. J'ai commencé vers 19h00 un gros bilan de toutes ces années de musique. Je n'avais jamais joué à Metz. Et je sais pourquoi. Le milieu musical a tant de fois changé en 15 ans. Il y'a eu ma premiere periode, que certains disent "lofi". J'avais de 16 a 22 ans et je tournais en train en solo. Comme maintenant. Mais j'étais plus jeune, moins costaud, un peu plus frele et surtout j'habitais Bordeaux. Et puis c'etait les années 90, le réseau féroviere etait moins performant. Je me souviens avoir fait 17 heures de train aller et 15 heures retour pour faire la premiere partie de Mathieu Boogaertz en 1996 a Colmar. Dur dur. Avec ma situation géographique et ma jeunesse, je n'avais pas pu jouer dans l'Est de la France, ni meme la Bretagne ou le Nord. Au moment ou je m'installais a Paris en 95, je dus en partir vite pour passer mon bac a Bordeaux. Et puis, il y'a eu la french touch et la house a la fin des années 90. Tres dur de tourner en formule folk a l'epoque. Vers 2000, le rock revenait doucement. J'avais monté un groupe pour m'accompagner, mais un groupe coute cher en tournée. Nous avons donc joué sur les grands axes. Quite a aller jusqu'en Belgique et Hollande meme. En revanche, pas simple d'aller dans le Sud ou etait surtout programmée la musique dite "festive". Et puis entre 2000 et 2008, je sortais des disques sur des labels indépendants underground peu connus. Je décidais de tenir bon, de faire confiance à ces labels quand meme, malgré leurs manques de moyens financiers. Je faisais peut etre 20 dates par an en solo. Le reste du temps, pour ne pas stagner sceniquement, je jouais avec tonnes de projets. En 2007, avec ma signature chez Vicious Circle, je savais que cette situation allait se débloquer. Certes, j'étais inquiet, comme toujours, mais je savais que c'etait le moment d'aller rencontrer d'autres endroits que l'eternel Bordeaux/Paris. Bien sur, Vicious Circle n'est pas non plus une major, mais preuve en est, ma situation s'est vraiment améliorée. Et puis la visibilité qu'offre Disocgraph, le distributeur de Vicious Circle, aide beaucoup. Quant au label, sa promo continue. Le sujet sur moi qu'a réalisé l'équipe de M6 Mobile est diffusé dans 1 200 000 téléphones portables ce mois ci. Ce qui est enorme, je trouve. Tous ces facteurs m'ont aussi fait rencontrer Summery Agency, mon tourneur. Je devrais dire mes tourneuses, Celine et Vanina. Et puis ma nouvelle situation géographique a Paris, me permet aussi de silloner la France, et j'espere, l'Europe, dans pas longtemps.
Cela etant, je me retrouvais tout de meme a Metz, a 31 ans, dans un café magnifique, mais avec aucun public promis pour ma prestation. Et c'est aussi pour çà que je tiens a aller partout en ce moment. J'ai enfin un label, un distributeur et un touneur qui travaillent ensemble sur mon disque. Depuis le temps que j'attends çà, dans mon coin. J'ai enfin la possibilité d'aller le chercher, ce public.
Mais à 19h00, ce vendredi, j'ai eu un coup de mou en pensant à tout çà. Du public, il y'en avait, mais pour le lieu. Ce qui est normal, c'est un lieu charmant, l'Emile Vache. Cependant, je ne connaissais personne. Je reprends mon courage a deux mains avant de monter sur scene au moment ou je vois deux personnes venus me voir jouer. Nicolas d'Epinal et son ami. Tous deux me programment en debut 2009 a Epinal. Le simple fait de les savoir là me nourrit rapidement d'une energie qui me manquait depuis une heure. Mais le trac etait là, lui aussi. Je monte sur scene dans l'indiference totale. Je ratrappe un peu le coup en signalant ma presence et en reprenant mon entrée sur scene. Applaudissements, le concert peut commencer. Je m'applique, j'ai peur, les deux amis venus expres d'Epinal m'intimident. Je perds peu a peu mes moyens. Puis je me rends compe que tout le monde se fout de mon concert. Je tente de calmer le jeu. Rien. Je tente de chanter des chansons en hurlant. Rien. Je joue du clavier, de la guitare, de l'harmonica. Rien. Je lance le lecteur mp3 contenant mes batteries, et donc, du rythme. Rien. Je programme en live mon synthé pour gosse. Rien. Aucune de mes cartes ne marchent. Le piano me regarde: "mec, t'as attendu deux mois pour jouer de moi ici et tu ne viens meme pas me voir?". C'est que jouer du piano veut aussi dire tourner le dos aux gens. Tant pis. C'est vrai, il me tardait de jouer du piano. Pour une fois qu'il y'en avait un. "Europa", "David Cicone". Point. Je reprends la guitare. Un mec est planté devant mon clavier. Ca me derange un peu. Je casse ma corde de mi aigu. Mauvais signe. Puis le sol. Dur dur. Je termine mon concert. Les gens applaudissent et je sens que personne n'a vraiment vu quoi que soit. La preuve, ils veulent un rappel. Apres n'avoir rien écouté. Je propose de revenir un quart d'heure plus tard, cordes changées, et esprit repris. Le mec planté aux claviers me propose de jouer a Nancy, il prends mon mail, je comprends rien. Je change mes cordes. Je suis fatigué. Je reviens sur scene pour une reprise de "Rhiannon" de Fleetwood Mac. Je pense avoir fait ma meilleure version de cette chanson ce soir là. Archi tendu. Je voulais repartir avec des applaudissements et l'impression d'avoir tout donné. Effectivement, une fois mon decor démonté, mes instruments rangés et une discussion vraiment agreable avec les amis d'Epinal (que je salue), me voila en train de m'endormir. Je sais aussi que çà peut passer vite. Insomnie? Les gens de l'Emile Vache sont toujours aussi gentils apres ce concert pourtant moyen. Ils m'emmenent a mon hotel. Il y'a une radio incrustée dans le mur. Une vieille radio des années 30. Elle a connu l'occupation, et a Metz çà a été lourd! Je sens des spectres de la guerre. Ca me derange. Insomnie. Obligé de regarder une rediffusion de Taratata avec Nagui qui presente Zaza Fournier. A la batterie, je vois Laperuque, ce mec que je croise souvent a Main d Oeuvres. "Pourquoi j'y joue pas moi a Taratata? J'aimerais bien y jouer. Comment faire?": insomnie. Et puis finalement non. Gros dodo. J'aurais pas cru. Le lendemain, ballade a Paris. Repos. Repos. Repos.
Ciao.
Puis suis parti pour Metz ou je jouais le soir. L'Emile Vache est un lieu super. Un piano, une belle scene, un bon son. L'accueil est parfait. Metz est une tres belle ville avec un spectre germanique vraiment dépaysant. A la gare, on croit deja ne plus etre en France. Il faisait un froid piquant, et les accents sont surprenants. Je viens de faire un gros tour de France ces dix derniers jours. Et de Nimes a Toulouse en passant par Paris, Reims et Metz, j'avoue ne plus trop savoir qui parle quoi. J'ai entendu toutes sortes d'accents.
Apres ma balance, j'ai attendu tres longtemps avant de jouer. Trop longtemps peut etre. La fatigue de toutes mes dates du mois de novembre m'est brusquement tombée dessus. A çà il faut ajouter un gros sentiment de solitude qui est venu doucement se glisser dans la partie la plus melancolique de mon cerveau. Celle en la mineur. Plus aucun rock dans aucun endroit de ma tete ni de mes jambes. Je ne connaissais personne a Metz. J'ai commencé vers 19h00 un gros bilan de toutes ces années de musique. Je n'avais jamais joué à Metz. Et je sais pourquoi. Le milieu musical a tant de fois changé en 15 ans. Il y'a eu ma premiere periode, que certains disent "lofi". J'avais de 16 a 22 ans et je tournais en train en solo. Comme maintenant. Mais j'étais plus jeune, moins costaud, un peu plus frele et surtout j'habitais Bordeaux. Et puis c'etait les années 90, le réseau féroviere etait moins performant. Je me souviens avoir fait 17 heures de train aller et 15 heures retour pour faire la premiere partie de Mathieu Boogaertz en 1996 a Colmar. Dur dur. Avec ma situation géographique et ma jeunesse, je n'avais pas pu jouer dans l'Est de la France, ni meme la Bretagne ou le Nord. Au moment ou je m'installais a Paris en 95, je dus en partir vite pour passer mon bac a Bordeaux. Et puis, il y'a eu la french touch et la house a la fin des années 90. Tres dur de tourner en formule folk a l'epoque. Vers 2000, le rock revenait doucement. J'avais monté un groupe pour m'accompagner, mais un groupe coute cher en tournée. Nous avons donc joué sur les grands axes. Quite a aller jusqu'en Belgique et Hollande meme. En revanche, pas simple d'aller dans le Sud ou etait surtout programmée la musique dite "festive". Et puis entre 2000 et 2008, je sortais des disques sur des labels indépendants underground peu connus. Je décidais de tenir bon, de faire confiance à ces labels quand meme, malgré leurs manques de moyens financiers. Je faisais peut etre 20 dates par an en solo. Le reste du temps, pour ne pas stagner sceniquement, je jouais avec tonnes de projets. En 2007, avec ma signature chez Vicious Circle, je savais que cette situation allait se débloquer. Certes, j'étais inquiet, comme toujours, mais je savais que c'etait le moment d'aller rencontrer d'autres endroits que l'eternel Bordeaux/Paris. Bien sur, Vicious Circle n'est pas non plus une major, mais preuve en est, ma situation s'est vraiment améliorée. Et puis la visibilité qu'offre Disocgraph, le distributeur de Vicious Circle, aide beaucoup. Quant au label, sa promo continue. Le sujet sur moi qu'a réalisé l'équipe de M6 Mobile est diffusé dans 1 200 000 téléphones portables ce mois ci. Ce qui est enorme, je trouve. Tous ces facteurs m'ont aussi fait rencontrer Summery Agency, mon tourneur. Je devrais dire mes tourneuses, Celine et Vanina. Et puis ma nouvelle situation géographique a Paris, me permet aussi de silloner la France, et j'espere, l'Europe, dans pas longtemps.
Cela etant, je me retrouvais tout de meme a Metz, a 31 ans, dans un café magnifique, mais avec aucun public promis pour ma prestation. Et c'est aussi pour çà que je tiens a aller partout en ce moment. J'ai enfin un label, un distributeur et un touneur qui travaillent ensemble sur mon disque. Depuis le temps que j'attends çà, dans mon coin. J'ai enfin la possibilité d'aller le chercher, ce public.
Mais à 19h00, ce vendredi, j'ai eu un coup de mou en pensant à tout çà. Du public, il y'en avait, mais pour le lieu. Ce qui est normal, c'est un lieu charmant, l'Emile Vache. Cependant, je ne connaissais personne. Je reprends mon courage a deux mains avant de monter sur scene au moment ou je vois deux personnes venus me voir jouer. Nicolas d'Epinal et son ami. Tous deux me programment en debut 2009 a Epinal. Le simple fait de les savoir là me nourrit rapidement d'une energie qui me manquait depuis une heure. Mais le trac etait là, lui aussi. Je monte sur scene dans l'indiference totale. Je ratrappe un peu le coup en signalant ma presence et en reprenant mon entrée sur scene. Applaudissements, le concert peut commencer. Je m'applique, j'ai peur, les deux amis venus expres d'Epinal m'intimident. Je perds peu a peu mes moyens. Puis je me rends compe que tout le monde se fout de mon concert. Je tente de calmer le jeu. Rien. Je tente de chanter des chansons en hurlant. Rien. Je joue du clavier, de la guitare, de l'harmonica. Rien. Je lance le lecteur mp3 contenant mes batteries, et donc, du rythme. Rien. Je programme en live mon synthé pour gosse. Rien. Aucune de mes cartes ne marchent. Le piano me regarde: "mec, t'as attendu deux mois pour jouer de moi ici et tu ne viens meme pas me voir?". C'est que jouer du piano veut aussi dire tourner le dos aux gens. Tant pis. C'est vrai, il me tardait de jouer du piano. Pour une fois qu'il y'en avait un. "Europa", "David Cicone". Point. Je reprends la guitare. Un mec est planté devant mon clavier. Ca me derange un peu. Je casse ma corde de mi aigu. Mauvais signe. Puis le sol. Dur dur. Je termine mon concert. Les gens applaudissent et je sens que personne n'a vraiment vu quoi que soit. La preuve, ils veulent un rappel. Apres n'avoir rien écouté. Je propose de revenir un quart d'heure plus tard, cordes changées, et esprit repris. Le mec planté aux claviers me propose de jouer a Nancy, il prends mon mail, je comprends rien. Je change mes cordes. Je suis fatigué. Je reviens sur scene pour une reprise de "Rhiannon" de Fleetwood Mac. Je pense avoir fait ma meilleure version de cette chanson ce soir là. Archi tendu. Je voulais repartir avec des applaudissements et l'impression d'avoir tout donné. Effectivement, une fois mon decor démonté, mes instruments rangés et une discussion vraiment agreable avec les amis d'Epinal (que je salue), me voila en train de m'endormir. Je sais aussi que çà peut passer vite. Insomnie? Les gens de l'Emile Vache sont toujours aussi gentils apres ce concert pourtant moyen. Ils m'emmenent a mon hotel. Il y'a une radio incrustée dans le mur. Une vieille radio des années 30. Elle a connu l'occupation, et a Metz çà a été lourd! Je sens des spectres de la guerre. Ca me derange. Insomnie. Obligé de regarder une rediffusion de Taratata avec Nagui qui presente Zaza Fournier. A la batterie, je vois Laperuque, ce mec que je croise souvent a Main d Oeuvres. "Pourquoi j'y joue pas moi a Taratata? J'aimerais bien y jouer. Comment faire?": insomnie. Et puis finalement non. Gros dodo. J'aurais pas cru. Le lendemain, ballade a Paris. Repos. Repos. Repos.
Ciao.
jeudi, novembre 20, 2008
MON INTERVIEW SUR M6 MOBILE:
http://demo.streampower.net/m6mobpress/081030_kim.wmv
Cliquez sur le lien et c'est parti. Seul regret: il pleuvait, j'ai les cheuveux mouillés. On pouvait pas y faire grand chose.
Ciao.
Cliquez sur le lien et c'est parti. Seul regret: il pleuvait, j'ai les cheuveux mouillés. On pouvait pas y faire grand chose.
Ciao.
mercredi, novembre 19, 2008
NIMES/MONSEMPRON LIBOS/BESSIERES/TARBES/TOULOUSE/BORDEAUX/PARIS
Une ville par jour depuis jeudi!
Je suis parti de Paris jeudi, apres avoir retouché quelques mixages de mes nouvelles chansons.
J'ai pris le train en gare de Lyon, direction Nimes. J'etais attendu par Geraldine, qui travaille a la fnac et organise des concerts. Nous nous somme rendus a la fnac, pour un showcase. Il n'y avait personne. Donc, je n'ai pas joué. Par le passé, j'aurais relevé le défi, serais allé jouer dans les allées de la fnac. Je m'en suis empéché, car ce genre de performances m'a souvent fait passer pour un débile. Je suis donc allé faire ma balance. Le Libanim est un restaurant libanais qui organise des concerts dans sa cave geante, une jauge a 200 places! Le concert etait complet. L'affiche etait 22 Pisterpirko/ Kim. Faire une balance dans une ambiance de guichet fermé est tres agréable. Toute l'organisation est détendu. Tellement détendu que j'ai piqué du nez dans la loge. Une loge un peu sombre, avec des canapés mauves et pourpres, des pieres du sud de la France. Je me serais cru en Italie. Apres plusieurs café avec le patron libanais, je monte mon decor avec beaucoup de difficultés. Certains endroits un peu voutés ne sont pas simples pour mon decor. Puis une balance expédiée, comme d'habitude. Je ne suis pas fan des balances. Je suis seul. Prendre mes marques avec moi meme, j'ai toujours trouvé çà un peu ridicule. J'avais une requette: pas de reverb. Pas d'effets. Rien sur la table de mixage. Mais le sonorisateur m'a expliqué que c'etait mieux, avec de la reverb. Je lui ai dit que non. Il m'a dit que si. Il m'a ensuite expliqué comment c'etait de faire un mixage, et que toujours, toujours, tout le monde mettait de la reverb sur des disques. Je lui ai demandé de l'enlever.
Le soir, je rencontrais Scott, un tourneur avec qui je devais faire des dates en 2000. Mais çà ne s'etait pas fait. Tres gentil, Scott. Puis ai fait mon concert. Je l'ai chargé un peu rock. Peu de gens etaient attentifs. Il a bien fallu 6 chansons pour avoir un peu d'attention. Puis la sauce a pris sur une ballade tres douce. J'ai alors pensé tenir les gens, mais "Boogie Masturbation" a peut etre était une erreur. J'ai alors arrété la partie "folk" du set pour la partie "synthé". En enchainant mes chansons un peu new wave, j'était plus bruyant, plus rythmique, et donc plus armé. Le concert s'est bien passé. Meme si le sonorisateur avait rajouté la reverb! J'ai joué 45 minutes, ce qui est deja beaucoup en premiere partie.
Le lendemain, je jouais a Monsempron Libos. Je rejoignais Martial, ami de Stephan (Dionysos), et chanteur solo. Martial a fait mes trois premieres parties sur les dates suivantes. Le premiere, Monsempron Libos, donc, etait assez difficile. Le bar etait peuplé de gens qui n'avaient qu'une envie: boire. Et vous savez tout le mal que je pense de l'alcool. Martial a fait un concert dans un vacarme atroce. Puis j'ai joué dans le double de bruit. Une experience. Une epreuve pour l'orgueil et la patience. Mais en etant optimiste, une occasion de tenter de nouvelles choses. Un solo par là, une transposition ici. J'ai réussi à y trouver mon compte. Et puis j'ai réussi à accrocher une personne, et c'est deja çà!
Le 15, Martial et moi etions a Bessieres. L'attention etait maximale durant le concert de Martial. Quand çà a été mon tour, idem. Un vrai tabac. Il y'avait Stephan. Nous avons joué une ou deux chanson ensemble, Martial, Stephan et moi. Ravi de cette soirée.
Le lendemain, nous partions, toujours Martial et moi, pour un concert a Tarbes. Là, çà a franchement été un triomphe. Il faut dire que ma précédente date a Tarbes avait été un succes. Les gens etaient revenus. Martial etait en premiere partie, les gens écoutaient ses chansons. Quand çà a été mon tour, je me suis permis de commencer par un solo de clavier un peu expérimental. Tout d'abord parceque j'ai un nouveau clavier supplémentaire pour mes concerts, et aussi parceque ce meme clavier ne peu se jouer qu'assis, puisque c'est un "roll key", c est a dire un orgue roulable et parfaitement souple. Tres pratique. J'ai fait beaucoup de claviers de "Don Lee Doo" avec ce dernier. La derniere raison de cette ouverture avec un solo de clavier est que "Archiconventionnel Volume 1 synthetique" a reçu un tres bon accueil dans cette ville. Je ne sais pas pourquoi, mais il se trouve que les gens de Tarbes préferent ma facette lofi experimentale. Certains m'ont meme dit que "Don Lee Doo" etait un peu trop FM pour eux. Dingue. Si j'avais su çà du temps de mes disques des années 90, je serais passé par Tarbes au lieu de me faire prendre pour un clochard a Reims en 99, en plein boum de la French Touch. Bref, a Tarbes dimanche, j'étais plus qu'à l'aise. Tout passait. Mes ballades folk, mes coté rock, mes claviers. J'ai meme rejoué une chanson de "Radio Dub". Sans la répéter avant pour avoir le maximum de trac.
Le lendemain, je partais rejoindre le groupe Bogart and the additives pour une répétition dans les anciens locaux de Gold pres de Toulouse.
Nous préparions enfin de concert de "Kim & Bogart ATT". Un live où je joue mes chansons, mais accompagné de Bogart en backing band. Ils avaient déja préparé toutes leurs parties. Ils savaient quoi jouer et la répétition n'a pas duré trop longtemps. Nous avons une heure de concert possible. Il me tarde de les rejoindre a Toujouse, a nouveau, mais ce coup ci pour le grand soir!
Nous avons répété des chansons de "Don Lee Doo", mais aussi un peu de "Rock N Roll Calvaire" et de "Is dead".
Quant à "When the river turns around", elle m'a toujours fait pensé à du Gold. Vous voyez ce groupe français de années 80? Pour ceux qui connaissent Gold et "When the river turns around", imaginez ma chanson avec des paroles d'Emile, le chanteur. Et oui! Ca marche. Donc, jouer ce titre dans les meme locaux que ceux ou Gold répétaient il y'a 20 ans, çà m'a fait une drole d'impression.
Etant libéré plus tot de cette répétition du lundi, je me suis rapproché de chez moi, prenant un train improvisé pour Bordeaux, en compagnie de Floriane de Kamionette prod. J'ai rejoins Hugo à Bordeaux chez qui je dormais, puis m'échappais vers Paris, au matin, en vue de rentrer chez moi apres 5 jours de vadrouille. Sur le quai, je croise Guillaume et Philippe de Vicious Circle avec qui j'ai pu faire le trajet, dejeuner, et meme improviser une reunion (telle que l'a dit Philippe).
Là, je reçois un coup de fil de Mathias Malzieu: "mec, où es tu? On a besoin de toi au studio accousti dans le 6 eme arrondissement pour l'enregistrement de l'album d'Olivia Ruiz. A quelle heure tu peux y etre? Amene ton monichord!".
A peine arrivé à Paris, je pause ma valise, prend mon omnichord, un taxi et fonce au studio. Là, j'y enregistre de l'omnichord pour Olivia Ruiz. Mathias est le réalisateur du disque. Quant à Olivia, elle installe dans le studio une ambiance tres "sud de la France". Elle parle espagnol à ces amis musiciens espagnols qu'elle a invités, il y'a du fromage délicieux, Robin, son guitariste jazzy, et du café. Le studio est magnifique. Plein de pianos, des guitares, des gens. Super. Je fais ma prise d'omnichord et les ingénieurs prennent le son qui sort du l'engin. Ce qui m'etonne! Je le fais plutot en jack! Les micros sont tres chaleureux. Mathias me demande si il est possible de jouer une mélodie avec l'omnichord. Normallement, l'omnichord est un instrument harmonique où la péllicule digitale égraine les accords sélectionnés par des boutons.Mais le défi m'a plu et a donné des idées à Olivia. Je n'avais jamais joué de mélodies à l'omnichord. Voila qui est fait sur une idée d'Olivia Ruiz. Il me tarde la prochaine session.
Le soir, de retour chez moi, une grosse fatigue me tombe dessus. Je repars demain pour Reims et Metz.
Ciao.
Je suis parti de Paris jeudi, apres avoir retouché quelques mixages de mes nouvelles chansons.
J'ai pris le train en gare de Lyon, direction Nimes. J'etais attendu par Geraldine, qui travaille a la fnac et organise des concerts. Nous nous somme rendus a la fnac, pour un showcase. Il n'y avait personne. Donc, je n'ai pas joué. Par le passé, j'aurais relevé le défi, serais allé jouer dans les allées de la fnac. Je m'en suis empéché, car ce genre de performances m'a souvent fait passer pour un débile. Je suis donc allé faire ma balance. Le Libanim est un restaurant libanais qui organise des concerts dans sa cave geante, une jauge a 200 places! Le concert etait complet. L'affiche etait 22 Pisterpirko/ Kim. Faire une balance dans une ambiance de guichet fermé est tres agréable. Toute l'organisation est détendu. Tellement détendu que j'ai piqué du nez dans la loge. Une loge un peu sombre, avec des canapés mauves et pourpres, des pieres du sud de la France. Je me serais cru en Italie. Apres plusieurs café avec le patron libanais, je monte mon decor avec beaucoup de difficultés. Certains endroits un peu voutés ne sont pas simples pour mon decor. Puis une balance expédiée, comme d'habitude. Je ne suis pas fan des balances. Je suis seul. Prendre mes marques avec moi meme, j'ai toujours trouvé çà un peu ridicule. J'avais une requette: pas de reverb. Pas d'effets. Rien sur la table de mixage. Mais le sonorisateur m'a expliqué que c'etait mieux, avec de la reverb. Je lui ai dit que non. Il m'a dit que si. Il m'a ensuite expliqué comment c'etait de faire un mixage, et que toujours, toujours, tout le monde mettait de la reverb sur des disques. Je lui ai demandé de l'enlever.
Le soir, je rencontrais Scott, un tourneur avec qui je devais faire des dates en 2000. Mais çà ne s'etait pas fait. Tres gentil, Scott. Puis ai fait mon concert. Je l'ai chargé un peu rock. Peu de gens etaient attentifs. Il a bien fallu 6 chansons pour avoir un peu d'attention. Puis la sauce a pris sur une ballade tres douce. J'ai alors pensé tenir les gens, mais "Boogie Masturbation" a peut etre était une erreur. J'ai alors arrété la partie "folk" du set pour la partie "synthé". En enchainant mes chansons un peu new wave, j'était plus bruyant, plus rythmique, et donc plus armé. Le concert s'est bien passé. Meme si le sonorisateur avait rajouté la reverb! J'ai joué 45 minutes, ce qui est deja beaucoup en premiere partie.
Le lendemain, je jouais a Monsempron Libos. Je rejoignais Martial, ami de Stephan (Dionysos), et chanteur solo. Martial a fait mes trois premieres parties sur les dates suivantes. Le premiere, Monsempron Libos, donc, etait assez difficile. Le bar etait peuplé de gens qui n'avaient qu'une envie: boire. Et vous savez tout le mal que je pense de l'alcool. Martial a fait un concert dans un vacarme atroce. Puis j'ai joué dans le double de bruit. Une experience. Une epreuve pour l'orgueil et la patience. Mais en etant optimiste, une occasion de tenter de nouvelles choses. Un solo par là, une transposition ici. J'ai réussi à y trouver mon compte. Et puis j'ai réussi à accrocher une personne, et c'est deja çà!
Le 15, Martial et moi etions a Bessieres. L'attention etait maximale durant le concert de Martial. Quand çà a été mon tour, idem. Un vrai tabac. Il y'avait Stephan. Nous avons joué une ou deux chanson ensemble, Martial, Stephan et moi. Ravi de cette soirée.
Le lendemain, nous partions, toujours Martial et moi, pour un concert a Tarbes. Là, çà a franchement été un triomphe. Il faut dire que ma précédente date a Tarbes avait été un succes. Les gens etaient revenus. Martial etait en premiere partie, les gens écoutaient ses chansons. Quand çà a été mon tour, je me suis permis de commencer par un solo de clavier un peu expérimental. Tout d'abord parceque j'ai un nouveau clavier supplémentaire pour mes concerts, et aussi parceque ce meme clavier ne peu se jouer qu'assis, puisque c'est un "roll key", c est a dire un orgue roulable et parfaitement souple. Tres pratique. J'ai fait beaucoup de claviers de "Don Lee Doo" avec ce dernier. La derniere raison de cette ouverture avec un solo de clavier est que "Archiconventionnel Volume 1 synthetique" a reçu un tres bon accueil dans cette ville. Je ne sais pas pourquoi, mais il se trouve que les gens de Tarbes préferent ma facette lofi experimentale. Certains m'ont meme dit que "Don Lee Doo" etait un peu trop FM pour eux. Dingue. Si j'avais su çà du temps de mes disques des années 90, je serais passé par Tarbes au lieu de me faire prendre pour un clochard a Reims en 99, en plein boum de la French Touch. Bref, a Tarbes dimanche, j'étais plus qu'à l'aise. Tout passait. Mes ballades folk, mes coté rock, mes claviers. J'ai meme rejoué une chanson de "Radio Dub". Sans la répéter avant pour avoir le maximum de trac.
Le lendemain, je partais rejoindre le groupe Bogart and the additives pour une répétition dans les anciens locaux de Gold pres de Toulouse.
Nous préparions enfin de concert de "Kim & Bogart ATT". Un live où je joue mes chansons, mais accompagné de Bogart en backing band. Ils avaient déja préparé toutes leurs parties. Ils savaient quoi jouer et la répétition n'a pas duré trop longtemps. Nous avons une heure de concert possible. Il me tarde de les rejoindre a Toujouse, a nouveau, mais ce coup ci pour le grand soir!
Nous avons répété des chansons de "Don Lee Doo", mais aussi un peu de "Rock N Roll Calvaire" et de "Is dead".
Quant à "When the river turns around", elle m'a toujours fait pensé à du Gold. Vous voyez ce groupe français de années 80? Pour ceux qui connaissent Gold et "When the river turns around", imaginez ma chanson avec des paroles d'Emile, le chanteur. Et oui! Ca marche. Donc, jouer ce titre dans les meme locaux que ceux ou Gold répétaient il y'a 20 ans, çà m'a fait une drole d'impression.
Etant libéré plus tot de cette répétition du lundi, je me suis rapproché de chez moi, prenant un train improvisé pour Bordeaux, en compagnie de Floriane de Kamionette prod. J'ai rejoins Hugo à Bordeaux chez qui je dormais, puis m'échappais vers Paris, au matin, en vue de rentrer chez moi apres 5 jours de vadrouille. Sur le quai, je croise Guillaume et Philippe de Vicious Circle avec qui j'ai pu faire le trajet, dejeuner, et meme improviser une reunion (telle que l'a dit Philippe).
Là, je reçois un coup de fil de Mathias Malzieu: "mec, où es tu? On a besoin de toi au studio accousti dans le 6 eme arrondissement pour l'enregistrement de l'album d'Olivia Ruiz. A quelle heure tu peux y etre? Amene ton monichord!".
A peine arrivé à Paris, je pause ma valise, prend mon omnichord, un taxi et fonce au studio. Là, j'y enregistre de l'omnichord pour Olivia Ruiz. Mathias est le réalisateur du disque. Quant à Olivia, elle installe dans le studio une ambiance tres "sud de la France". Elle parle espagnol à ces amis musiciens espagnols qu'elle a invités, il y'a du fromage délicieux, Robin, son guitariste jazzy, et du café. Le studio est magnifique. Plein de pianos, des guitares, des gens. Super. Je fais ma prise d'omnichord et les ingénieurs prennent le son qui sort du l'engin. Ce qui m'etonne! Je le fais plutot en jack! Les micros sont tres chaleureux. Mathias me demande si il est possible de jouer une mélodie avec l'omnichord. Normallement, l'omnichord est un instrument harmonique où la péllicule digitale égraine les accords sélectionnés par des boutons.Mais le défi m'a plu et a donné des idées à Olivia. Je n'avais jamais joué de mélodies à l'omnichord. Voila qui est fait sur une idée d'Olivia Ruiz. Il me tarde la prochaine session.
Le soir, de retour chez moi, une grosse fatigue me tombe dessus. Je repars demain pour Reims et Metz.
Ciao.
jeudi, novembre 13, 2008
MES ENREGISTREMENTS AVANCENT DE MIEUX EN MIEUX
Pour une fois, je ne partais pas jouer loin ce week end car ma seule date etait a Paris, le dimanche 9 novembre, au Motel.
Un concert que j'avais annoncé comme "concert calme joué à l'omnichord, à la guitare et au chant". Afin de jouer le plus souvent possible pres de chez moi, il me faut trouver des idées pour renouveler mes concerts afin qu'ils soient tous particuliers et que les gens ne se lassent pas. Pour celui ci j'avais choisi de me consacrer à mes ballades et de l'annoncer tel quel sur ma page myspace. L'occasion pour moi de jouer un peu d'omnichord. Le concert s'est vraiment tres bien passé. J'ai eu tout de meme beaucoup de mal à tenir sans crier. Mais j'ai aussi pris beaucoup de plaisir à chanter tres doucement. C'est un exercice tres difficile que de chanter en chuchotant en concert. Il y'a mille occasions à la minute de se déconcentrer.
Le concentration: un probleme pour moi en cet automne un peu chargé. Tres difficile de passer de concerts en promo, de promo en enregistrements, d'enregistrements en concerts. Mais je n'ai aucunement le droit de me plaindre puisque jamais un seul de mes anciens disques n'a été aussi bien accueilli que "Don Lee Doo". Du coup, j'ai encore de la promo a faire. Cette semaine encore j'etais en interview radio pour une emission à Nimes. Interview réalisée par telephone et en rapport avec le concert que je donne demain là bas. Pour l'occasion j'etais redac chef de l'emission. J'y ai selectionné des disques que j'appréciais.
Mais chaque point des mes journées convergeais vers mon home studio. Je suis emballé par l'enregistrement de cette chanson qui s'appelera peut etre "my family". J'avais enregistré un brouillon pour le premier couplet avec beaucoup de guitare saturée et de clavier 70's, mais çà ne correspond pas aux refrains. J'ai du recentrer un peu mes textures pour qu'elles soient coherentes lorsqu'on passe d'un couplet à un refrain. Pas facile. Ce qui a donc laissé sur le bas coté ce couplet dans sa version plus hard rock. Et ce qui peut donc faire une intro. Une introduction a la chanson ou a l'album? Dur à dire.
Je me suis en suite concentré sur un slow. Ca fait tres longtemps que je n'avais pas fait de slow. J'ai passé pas mal de ma journée à enregistrer du piano, mais çà n'allait pas. Je vais surement remplacer cette partie par un clavier. Dans la nuit, j'ai trouvé une autre idée: changer le rythme du clavier. A la noire, sauf le premier temps.
Je laisse cet enregistrement se dérouler en mode "brouillon", et je commence à voir que ce disque sera surement un peu melancolique. J'ai donc une pop synthetique et psychedelique ("my family"?), un funk un peu lourd, un rock sacadé et new wave ("solid rock"), une ballade un peu simplette ("a milliard"), 4 ou 5 versions de "Solid Rock" qui feront surement un terreau pour une prochaine chanson, un slow encore un peu apre, un eletro funk qui tend de plus en plus au disco hard rock, deux trucs nuls ("eld 1"et "eld2") qui ne me serviront surement à rien, une possible introduction et un paquet de choses noté sur mon cahier des charges personnel.
Demain, je pars à nouveau en tournée. Ce coup ci, je joue à Nimes, Monsempron Libos, Bessieres, Tarbes. Je serai accompagné sur les trois dernieres dates de Martial Solo en premieres parties, un ami qui chante en français et a organisé deux des dates que l'on fait ensemble.
Puis je rejoins lundi mes amis de Bogart pour faire un peu de musique avec eux.
Ciao.
Un concert que j'avais annoncé comme "concert calme joué à l'omnichord, à la guitare et au chant". Afin de jouer le plus souvent possible pres de chez moi, il me faut trouver des idées pour renouveler mes concerts afin qu'ils soient tous particuliers et que les gens ne se lassent pas. Pour celui ci j'avais choisi de me consacrer à mes ballades et de l'annoncer tel quel sur ma page myspace. L'occasion pour moi de jouer un peu d'omnichord. Le concert s'est vraiment tres bien passé. J'ai eu tout de meme beaucoup de mal à tenir sans crier. Mais j'ai aussi pris beaucoup de plaisir à chanter tres doucement. C'est un exercice tres difficile que de chanter en chuchotant en concert. Il y'a mille occasions à la minute de se déconcentrer.
Le concentration: un probleme pour moi en cet automne un peu chargé. Tres difficile de passer de concerts en promo, de promo en enregistrements, d'enregistrements en concerts. Mais je n'ai aucunement le droit de me plaindre puisque jamais un seul de mes anciens disques n'a été aussi bien accueilli que "Don Lee Doo". Du coup, j'ai encore de la promo a faire. Cette semaine encore j'etais en interview radio pour une emission à Nimes. Interview réalisée par telephone et en rapport avec le concert que je donne demain là bas. Pour l'occasion j'etais redac chef de l'emission. J'y ai selectionné des disques que j'appréciais.
Mais chaque point des mes journées convergeais vers mon home studio. Je suis emballé par l'enregistrement de cette chanson qui s'appelera peut etre "my family". J'avais enregistré un brouillon pour le premier couplet avec beaucoup de guitare saturée et de clavier 70's, mais çà ne correspond pas aux refrains. J'ai du recentrer un peu mes textures pour qu'elles soient coherentes lorsqu'on passe d'un couplet à un refrain. Pas facile. Ce qui a donc laissé sur le bas coté ce couplet dans sa version plus hard rock. Et ce qui peut donc faire une intro. Une introduction a la chanson ou a l'album? Dur à dire.
Je me suis en suite concentré sur un slow. Ca fait tres longtemps que je n'avais pas fait de slow. J'ai passé pas mal de ma journée à enregistrer du piano, mais çà n'allait pas. Je vais surement remplacer cette partie par un clavier. Dans la nuit, j'ai trouvé une autre idée: changer le rythme du clavier. A la noire, sauf le premier temps.
Je laisse cet enregistrement se dérouler en mode "brouillon", et je commence à voir que ce disque sera surement un peu melancolique. J'ai donc une pop synthetique et psychedelique ("my family"?), un funk un peu lourd, un rock sacadé et new wave ("solid rock"), une ballade un peu simplette ("a milliard"), 4 ou 5 versions de "Solid Rock" qui feront surement un terreau pour une prochaine chanson, un slow encore un peu apre, un eletro funk qui tend de plus en plus au disco hard rock, deux trucs nuls ("eld 1"et "eld2") qui ne me serviront surement à rien, une possible introduction et un paquet de choses noté sur mon cahier des charges personnel.
Demain, je pars à nouveau en tournée. Ce coup ci, je joue à Nimes, Monsempron Libos, Bessieres, Tarbes. Je serai accompagné sur les trois dernieres dates de Martial Solo en premieres parties, un ami qui chante en français et a organisé deux des dates que l'on fait ensemble.
Puis je rejoins lundi mes amis de Bogart pour faire un peu de musique avec eux.
Ciao.
samedi, novembre 08, 2008
BEAUCOUP ENREGISTREMENTS
Depuis mardi, je me suis remis enregistrer en vue de mon prochain disque. J'avais ce petit bout de riff, ce petit motif un peu bluesy que j'avais mis de coté ces derniers jours. Ca a été tres facile et tres gratifiant de mettre en boite et en construction cette nouvelle chanson. Tres simple, tres fraiche et tres dansante. Je me doutais que cette petite ritournelle bluesy et lente serait ludique à réaliser. C'est meme pour cette raison que j'avais décidé de commencer ma semaine par cela. Marre des chansons compliquées à mettre en place. Unpeu de rigolade, bigre. Me doutant que la batterie serait squelettique, j'ai simplement joué des futs, pour l'instant. Car je n'ai pas de batterie à la maison. Simplement quelques percussions. Mon label, Vicious Circle m'a loué quelques jours dans un des studios à Mains d Oeuvres, à Saint Ouen. Mais hors de question que j'y aille pour chercher, bricoler et me grater la tete. Lorsque j'irai faire mes prises batterie çà sera ,comme je fais à chaque fois, hyper rentable quant à la fatigue et les finances. J'aurais répété mes parties chez moi, avant, pour les jouer par coeur, ne pas perdre de temps, et rentrer chez moi avec 10 bonnes prises. Car c'est épuisant de rater une journée de prise batterie. Ca fait du bruit, ca prend du temps à sonoriser, on a du mal à avoir du recul, le son est minutieux à gerer, bref, il s'agit de limiter la casse. Depuis 2005, j'avais l'habitude d'enregistrer mes batteries dans mon salon, avec une des batteries du local "l'assonette", à Bordeaux. La batterie de Samba Wallace, bien souvent. Mais par le passé, je me prenais une journée par mois pour jouer 15 heures d'un coup dans ce meme local, et tout se passait tres bien. Alors là, je ferai à ma vieille façon. De toute façon, j'ai toujours le meme son de batterie de disque ne disque. Peut etre un peu plus sale par le passé, mais pas moins sec. Mais revenons à cette nouvelle chanson. Elle est peu etre une cousine proche de "Girl", sur mon dernier album. Lente, lourde et funky. J'ai mélangé des synthétiseurs entre eux en prenant soin d'en acorder un d'eux un peu plus bas, ce qui crée une drole de sonorité. J'ai fait çà car en 2002 j'ai sorti un album qui s'appelait "Married on", et dans lequel j'utilisais quelques methodes de sonorisation et d'harmonie que j'ai délaissés depuis. Dommage. Car sur ce disque, j'avais eu quelques idée que je souhaite developper à nouveau. Les unissons, par exemple. J'avais été passionné par cette methode: plusieurs instruments aux timbres variés et parfois voisins jouent le meme motif et rendent leurs timbres ambigus. Un des exemples les plus connus est surement la melodie du theme de la série "amicalement votre" de John Barry. Quel instrument joue le theme? Difficile à dire. Plusieurs sont à l'unisson, et notre oreille perd ses reperes. Il ne s'agit plus d'etre séduit pas le texture ou orienté par la sonorité. Il n'y a que l'impression qui prime. Une guitare electrique en distorsion, par exemple, a un bagage emotionnel important du fait de son caractere rock et sauvage. On n'y peut rien, c'est culturel. Mais si elle est doublée par un piano, un accordeon, une flute et une trompette, il se peut que cette melodie gagne une texture inédite. En 2002, j'etais passionné par çà, puis je suis passé à autre chose. J'y reviens en ce moment. Ce souvenir m'a refait plonger dans certaines idées que j'avais mises de coté. Ainsi, le son de cette nouvelle chanson funky est assez chaud, et tres present. Je n'ai pas encore chanté ni meme ecrit les paroles, tant je voulais profiter de cette nouvelle fougue pour me concentrer sur une autre nouvelle chanson. Le lendemain mercredi, j'ai donc passé une dixaine d'heures sur une chanson plus pop qui risque s'appeler "my family". Les paroles sont quasi ecrites, la structure est là, la chanson est prete à etre enregistrée. Mais j'attendais d'avoir des idées pour l'instrument qui jouerait l'harmonie. Pour "Don Lee Doo", j'essayais de ne pas trop mettre d'instruments harmoniques, mais ce dogme m'a parfois bloqué. Je me repenche sur l'harmonie en ce moment. Mais j'ai gardé de "Don Lee Doo" une crainte de "l'instrument harmonique d'accompagnement". Quelque chose dont je me suis lassé avec les années. Preferant le contrepoint que je ne maitrise pas, malheureusement. Ca viendra. En attendant, je n'aime pas l'idée d'une guitare rythmique qui plaquerait des accords. Ca m'ennerve. je n'ai pas envie de jouer çà. Il fallait donc trouver une idée. Et j'ai alors repensé à tous ces bruits que j'ai gardé de coté depuis des années sur une cassette D.A.T. Un violon par ci, un sitar par là, des tonnes de bruits etranges, melodiques ou non, ou alors d'instruments rares. Pour "my familly", j'ai repensé à mes archives de bruits, et aussi a ma passion pour le montage de bandes. Je suis allé à une soirée du label "Monster k7" recemment, et ils ont cette passion pour les musiques expérimentales. Je l'ai aussi. En 1992, mes premieres musiques etaient des musiques concretes que je réalisais en collant des bandes entre elles, en melangeant des textures. Cette passion m'a suivi un temps, puis m'a amené à la lofi et cette culture de la cassette magnetique. Tout çà m'est revenu en 2002 pour "Married On". J'avais mon magnetophone 8 pistes à bandes, je collais des bouts de flutes, fabriquant ainsi mon propre melotron, des bouts de vibraphone, des chants passés à l'envers plusieurs fois, puis saturés, puis ralentis, je jouais sur les pauses du magnetophone, bref, je creais mes propres textures. A Dijon, le sonorisateur du festival Novosonic m'a parlé de "Married On". J'ai pris çà comme un signe. PacoVolume m'en parle souvent aussi. Pour "My Family", j'ai donc melangé des instruments entre eux. Un vieux solina que j'avais de coté sur une bande. J'avais enregistré quelques accords du temps ou j'en avais un chez moi, celui de The Film. J'avais aussi de coté des montages de bandes avec les cordes de Julien Pullwood. J'avais archivé ses prises pour une session d'enregistrement de "Black Flag" sur "Kim is dead". En melangeant des cordes et du solina, j'obtient une texture tres melancolique. J'avais aussi de coté un viel orgue emprunté à The Film avec une texture 70's. J'ai rajouté des guitares electriques de hard rock comme j'aime faire. Je pense que la chanson est une des meilleurs de ma nouvelle session d'enregistrement. Je passe quelques heures dessus, puis je passerai à une autre. Je ne fais pas les chants pour l'instant. Je ne le sens pas. Et puis j'ai un slow à enregistrer. Il me tarde un peu. Ca fait longtemps que je n'ai pas fait un slow au piano.
Ciao.
Ciao.
jeudi, novembre 06, 2008
THE ROCK TELEGRAPH
http://therocktelegraph.blogspot.com/
Il y'a sur ce lien une interview que j'ai fait il y'a quelques semaines.
Il y'a quelques fautes dues au fait que j'ai un peu baffouillé, que je me suis un peu trompé dans certaines infos, mais a part cela, j'avais beaucoup aimé cette rencontre.
Merci a Elektra.
Ciao.
Il y'a sur ce lien une interview que j'ai fait il y'a quelques semaines.
Il y'a quelques fautes dues au fait que j'ai un peu baffouillé, que je me suis un peu trompé dans certaines infos, mais a part cela, j'avais beaucoup aimé cette rencontre.
Merci a Elektra.
Ciao.
lundi, novembre 03, 2008
TULLE/BESANCON/DIJON et des enregistrements.
Le 25 juin, je suis parti pour Tulle, pour un concert dans le cadre du "barathon" du festival "o les choeurs". Le barathon est un marathon, mais des bars. C'est a dire que le public va de bars en bars tout au long de soirées durant lesquels il y'a beaucoup de concerts. J'ai fait beaucoup de train car cette region n'est pas tres bien desservie.
A mon arrivée à Tulle, je me suis fait interviewer par deux radios, puis ai fait une balance, puis un concert. Les gens n'avaient pas encore assez bu pour etre bruyants, et j'ai donc pu faire quelques ballades, meme si j'ai tout de meme du utiliser la carte energie. J'ai ensuite retrouvé Samba Wallace qui jouaient non loin du bar ou jouais. Il y'avait GoGo Charlton aussi que j'ai appris à mieux connaitre le lendemain en faisant la route du retour avec eux.
Puis , de retour a Paris, suis allé voir Stanley Brinks en concert. Ai été tres ému. Puis ai vu Coming Soon en concert. Me suis senti tres mal.
Puis ai commencé des le lundi une nouvelle semaine d'enregistrements. "Eld 3" a desormais un titre: "Solid Rock". Je pense que cette chanson va rester dans mon prochain album. J'ai encore des chants a refaire. Mais apres l'avoir remixée encore et encore, apres avoir fait le menage, retiré la plupart des accords de claviers, la chanson respire de plus en plus. J'ai ensuite aussi bouclé l'enregistrement d'un autre titre, "A milliard". Une chanson lente et calme, avec une mesure a 7 temps. Je pense m'etre planté dans la tonalité. J'ai passé deux jours dessus. J'ai été tres éfficace, mais la tonalité en la mineur ne me convient plus. Je pense a du do mineur qui donnerait une couleur plus swing. Je mets cette chanson de coté. Puis ai passé deux jours sur une nouvelle version d'une chanson qui ressemble un peu a "Solid Rock". Peut etre la suite, ou la partie 2. Qui sait. Ai fait une version ternaire motown tres mauvaise, puis une version jazz plus intrigante. N'ai pas eu du tout le temps de faire les chants. J'ai eu en fin de semaine de la promo pour "Don Lee Doo" a faire. Vicious Circle m'avait callé une rencontre avec M6 mobile. Nous avons fait une interview a Montmartre assez longue car je suis bavard. Ca sera bientot sur leur site. J'ai aussi eu des interviews par telephone a faire avec des radios proche d'endroits ou je joue bientot. Puis j'ai mixé en tant que Dj Sucemab au Baron Samedi. Puis ai commencé l'enregistrement de l'instrumental d'une autre titre, mais n'ai pas pu finir car je partais pour Besançon. Là bas je jouais aux Passagers du Zinc. En premiere partie, il y'avait Sliimy, un garçon tres etonnant avec une voix magnifique et la tete de Prince. Puis ai fait un concert avec des moments de calme et d'autres moments plus rock. Beaucoup de synthé. J'ai un clavier supplémentaire sur scene desormais. Avant que le concert ne commence, le barman a passé "Don Lee Doo", et quelques jeunes gens de la table d'a coté chantaient les paroles. Ils ne savaient pas que j'étais a coté d'eux, ravi de ce spectacle. Avant mon concert, une jeune fille faisant partie de cette table, m'a acheté un grand nombre de mes disques presents sur ma table de merchandising. J'étais ravi et ai fait un concert en pleine forme.
Le lendemain, je jouais a Dijon pour le festival Novosonic. J'etais attendu a la fnac ou j'ai fait un showcase entierement acoustique, sans sono. 20 personnes etaient assis a attendre le concert, ce qui m'a totalement ravi. Puis ai retrouvé Celine et Vanina, mes bookeuses de chez Summery Agency. Une batterie etait sur scene pendant mon concert. Elle appartenait au groupe d'apres. J'ai décidé de commencer mon concert par un solo de batterie. J'ai pris un plaisir fou à faire çà. Je veux le refaire plus souvent. C'etait un solo bebop comme j'aime les faire avec beaucoup de ride a un tempo elevé et des petits tri de caisse claire avec grosse montée de grosse caisse tous les 32 temps. Bien sur ce solo s'est terminé par un Diddley Beat que j'adore jouer. Les gens ont tres bien réagi et j'ai pu faire ce que je pense avoir été mon meilleur concert de l'année. Il y'avait beaucoup de monde et la scene etait tres haute. En sortie de scene, je me suis retrouvé dans une émission de radio pour une interview. Puis suis allé à mon stand de merchandising où j'ai été dévalisé. Rarement une week end n'avait été autant réussi à tout point de vue. Meme l'hotel, puisqu'il etait superbe.
Week end parfait.
Je fais une pause demain, lundi.
Mon clip "Boogie Masturbation" passera au Vieux Leon, à Paris, dans le cadre d'une soirée court metrage organisée par Laurent Jarrige. Mais je n'y serai pas. Je vais voir Dionysos au Zenith.
Je reprendrai mes enregistrements des mardi.
Ciao.
A mon arrivée à Tulle, je me suis fait interviewer par deux radios, puis ai fait une balance, puis un concert. Les gens n'avaient pas encore assez bu pour etre bruyants, et j'ai donc pu faire quelques ballades, meme si j'ai tout de meme du utiliser la carte energie. J'ai ensuite retrouvé Samba Wallace qui jouaient non loin du bar ou jouais. Il y'avait GoGo Charlton aussi que j'ai appris à mieux connaitre le lendemain en faisant la route du retour avec eux.
Puis , de retour a Paris, suis allé voir Stanley Brinks en concert. Ai été tres ému. Puis ai vu Coming Soon en concert. Me suis senti tres mal.
Puis ai commencé des le lundi une nouvelle semaine d'enregistrements. "Eld 3" a desormais un titre: "Solid Rock". Je pense que cette chanson va rester dans mon prochain album. J'ai encore des chants a refaire. Mais apres l'avoir remixée encore et encore, apres avoir fait le menage, retiré la plupart des accords de claviers, la chanson respire de plus en plus. J'ai ensuite aussi bouclé l'enregistrement d'un autre titre, "A milliard". Une chanson lente et calme, avec une mesure a 7 temps. Je pense m'etre planté dans la tonalité. J'ai passé deux jours dessus. J'ai été tres éfficace, mais la tonalité en la mineur ne me convient plus. Je pense a du do mineur qui donnerait une couleur plus swing. Je mets cette chanson de coté. Puis ai passé deux jours sur une nouvelle version d'une chanson qui ressemble un peu a "Solid Rock". Peut etre la suite, ou la partie 2. Qui sait. Ai fait une version ternaire motown tres mauvaise, puis une version jazz plus intrigante. N'ai pas eu du tout le temps de faire les chants. J'ai eu en fin de semaine de la promo pour "Don Lee Doo" a faire. Vicious Circle m'avait callé une rencontre avec M6 mobile. Nous avons fait une interview a Montmartre assez longue car je suis bavard. Ca sera bientot sur leur site. J'ai aussi eu des interviews par telephone a faire avec des radios proche d'endroits ou je joue bientot. Puis j'ai mixé en tant que Dj Sucemab au Baron Samedi. Puis ai commencé l'enregistrement de l'instrumental d'une autre titre, mais n'ai pas pu finir car je partais pour Besançon. Là bas je jouais aux Passagers du Zinc. En premiere partie, il y'avait Sliimy, un garçon tres etonnant avec une voix magnifique et la tete de Prince. Puis ai fait un concert avec des moments de calme et d'autres moments plus rock. Beaucoup de synthé. J'ai un clavier supplémentaire sur scene desormais. Avant que le concert ne commence, le barman a passé "Don Lee Doo", et quelques jeunes gens de la table d'a coté chantaient les paroles. Ils ne savaient pas que j'étais a coté d'eux, ravi de ce spectacle. Avant mon concert, une jeune fille faisant partie de cette table, m'a acheté un grand nombre de mes disques presents sur ma table de merchandising. J'étais ravi et ai fait un concert en pleine forme.
Le lendemain, je jouais a Dijon pour le festival Novosonic. J'etais attendu a la fnac ou j'ai fait un showcase entierement acoustique, sans sono. 20 personnes etaient assis a attendre le concert, ce qui m'a totalement ravi. Puis ai retrouvé Celine et Vanina, mes bookeuses de chez Summery Agency. Une batterie etait sur scene pendant mon concert. Elle appartenait au groupe d'apres. J'ai décidé de commencer mon concert par un solo de batterie. J'ai pris un plaisir fou à faire çà. Je veux le refaire plus souvent. C'etait un solo bebop comme j'aime les faire avec beaucoup de ride a un tempo elevé et des petits tri de caisse claire avec grosse montée de grosse caisse tous les 32 temps. Bien sur ce solo s'est terminé par un Diddley Beat que j'adore jouer. Les gens ont tres bien réagi et j'ai pu faire ce que je pense avoir été mon meilleur concert de l'année. Il y'avait beaucoup de monde et la scene etait tres haute. En sortie de scene, je me suis retrouvé dans une émission de radio pour une interview. Puis suis allé à mon stand de merchandising où j'ai été dévalisé. Rarement une week end n'avait été autant réussi à tout point de vue. Meme l'hotel, puisqu'il etait superbe.
Week end parfait.
Je fais une pause demain, lundi.
Mon clip "Boogie Masturbation" passera au Vieux Leon, à Paris, dans le cadre d'une soirée court metrage organisée par Laurent Jarrige. Mais je n'y serai pas. Je vais voir Dionysos au Zenith.
Je reprendrai mes enregistrements des mardi.
Ciao.
vendredi, octobre 24, 2008
"ELD 3", "ELD 4" je persevere.
Il y'a parfois certaines chansons qui demandent de passer beaucoup de temps sur le cas de leur production. Les fois où cela m'est arrivé, çà a parfois donner des chansons assez solides. Le cas de mes deux derniers enregistrements me rappelle un peu le cas de "Don Lee Doo on Belly Bay", ou de "She's a lion" sur mon dernier disque. J'ai passé un temps fou sur "She's a lion". A telle point qu'elle est deja plus ou moins presente en teaser sur "Archiconventionnel volume 2: synthetique" sous le titre de "Jingle: lion". Je voulais annoncer que cette chanson finirai bien un jour par etre sur disque. Ca a été long. (voir archives du blog).
Pour "Eld 3" et "Eld4", c'est un peu le meme cas. Ces derniers jours, au lieu commencer l'enregistrement d'autres nouvelles chansons, je me suis replongé sur "Eld 3". Je tiens le bon bout. Le rythme de batterie est enfin judicieux. Le chant n'est pas tres bon. Je le referai. Peut etre en ameliorant les paroles. Meme cest sur. Quant aux synthétiseurs, ils me posent un peu probleme, je trouve çà un peu chargé. Puis ce matin, j'ai écouté "Eld 4", que je ne trouve pas si mal. Le fait d'avoir passé plusieurs journées sur un titre peut parfois donner envie de vomir.
Je vais devoir refaire une version de "Eld 3" car le tempo est peut etre un peu rapide. C'est une chanson avec beaucoup d'omnichord. J'en ai peut etre mis trop. Elle est assez mélancolique. Pas tres dansante. Ca avance.
Ciao.
Pour "Eld 3" et "Eld4", c'est un peu le meme cas. Ces derniers jours, au lieu commencer l'enregistrement d'autres nouvelles chansons, je me suis replongé sur "Eld 3". Je tiens le bon bout. Le rythme de batterie est enfin judicieux. Le chant n'est pas tres bon. Je le referai. Peut etre en ameliorant les paroles. Meme cest sur. Quant aux synthétiseurs, ils me posent un peu probleme, je trouve çà un peu chargé. Puis ce matin, j'ai écouté "Eld 4", que je ne trouve pas si mal. Le fait d'avoir passé plusieurs journées sur un titre peut parfois donner envie de vomir.
Je vais devoir refaire une version de "Eld 3" car le tempo est peut etre un peu rapide. C'est une chanson avec beaucoup d'omnichord. J'en ai peut etre mis trop. Elle est assez mélancolique. Pas tres dansante. Ca avance.
Ciao.
mardi, octobre 21, 2008
LE HAVRE/LIMOGES
Je suis allé jouer au Havre le 17 octobre. Je n'y etais jamais allé. Il faut dire que du temps où j'habitais à Bordeaux, je ne pouvais pas vraiment me déplacer jusqu'en Normandie. C'étais couteux et assez loin en train. Bordeaux-LeHavre, çà doit etre 6 heures de trajet avec une correspondance a Paris. Donc, je dépendais de dates parisiennes. Bref, chiant. J'ai decouvert Rouen recemment, et l'association Euope and Co. Et là, je decouvre LeHavre et l'association Porc Epic. Meme accueil chaleureux, meme sens de la promotion. Pas etonnant que ces deux là soit cul et chemise. Il y'avait une centaine de personne au Bebop Café. J'étais le seul a jouer. J'ai fait un set malgré tout basé sur l'energie. Pas de blagues, peu de ballades. Du clavier, plein, et des cris. Peu de temps avant, dans le train, je pensais à mes enregistrements. Mais une fois que j'avais vu la mer, j'étais concentré sur le concert.
Hotel nikel, nuit parfaite. Soirée réussie.
Le lendemain, je jouais à Limoges pour le festival "Pop sur la ville". Beaucoup de train pour le coup, pour arriver là bas. Il y'avait Cocosuma, que je ne connaissais que musicalement et Amelie, qui a fait beaucoup de chemin depuis qu'elle est partie de Bordeaux pour Lille. J'étais ravie de la voir. L'association Melting Pop aussi reçoit tres bien. Je les connaissais car j'ai deja joué plein de fois pour eux. Mais le bureau change tout le temps. Je ne connaissais plus personne de chez eux. Melting Pop est aux associations musicales ce que Fleetwood Mac est aux groupes de rock. Un veritable concours de chaises musicales.
Le concert d'Amelie etait tres calme.
Le mien un peu moins. J'étais content d'etre sur une grande scene. Le hic, c 'est que durant la balance, mes cables ont commencé à me lacher. Eux, mais aussi mes cables de rechange. A force de ne pas servir, mes cables de secours s'étaient cassés. Le comble. La balance a duré un peu, ce qui m'a mis la honte. Quant au concert, j'avais peur d'un probleme technique, mais tout etait ok. Le public etait tres receptif et tres à l'écoute. Ce qui m'a permis de discuter un peu plus que lors des dernieres dates. Enfin!
Cocosuma m'ont fait rire a gorge déployée. Surtout leur batteur. Sorte de croisement improbable de Neman Herman Dune pour le flegme et de Nicolas Auger pour le coté "pince sans rire". Ceux qui connaissent comprendront. Pour les autres, je suis navré.
Suis rentré le lendemain. Ai eu rendez vous avec Philippe de Vicious Circle de passage a Paris, puis dodo.
Aujourd'hui, ai fait un phoner avec une radio du Havre. Une interview par telephone si vous préférez.
Puis suis allé jouer et me faire interviewer par Nicolas Rey sur le plateau de Star Mag, une émission de Tps Star.
Je suis arrivé là bas, à 15h00. On m'a pris ma guitare, servi un café, proposé du thé, du coca, des bonbons, et du cake. Puis on m'a amené au maquillage. J'y suis ressorti avec 10 ans en moins. Il y'avait plein de stagiaires serviables dans ces studios de télé de Saint Ouen. J'ai fait une balance. Puis j'ai rencontré Nicolas Rey. Une fois mon café terminé, une main était tendue à coté de moi pour receptionner le gobelet. Une technicienne avait réagit à la situation. Troublée par ma discussion avec Nicolas Rey ,que je n'avais croisé que dans mon poste de télévision, je me suis surpris à mettre mon gobelet vide dans la main de cette charmante assistante sans un regard. Apres quoi je me suis excusé dans la seconde: "mais qu'est ce que je fais là? Désolé, vous me chouchoutez depuis 30 minutes, on y prends vite gout!". Et elle de me retorquer "je suis là pour çà". Tout de meme, je peux le mettre moi meme a la poubelle. Je me suis imaginé vivre çà tous les jours. Y a de quoi perdre les pédales, je pense. Pas étonnant de voir la mégalomanie de certaines personnes du petit ecran.
J'aime beaucoup jouer à la télé. Je n'avais fait que France 3 en plateau ainsi que TV7. Des télés locales bordelaises. Là, c'était ma premiere nationale. Et je repensais à mes précédentes en locale. J'avais pensé à l'époque "allez, mec, çà va t'entrainer pour de prochaines, qui sait , peut etre nationales". Car j'avais un trac dingue sur France 3 ou TV7. J'aimais autant que çà me génais. Comme j'avais bien fait. De ce fait, j'étais beaucoup plus à l'aise. J'ai clairement senti que mes précédents passages m'avait un peu donné de l'entrainement. Ca et mon passage au "Fou du Roi", en mai. De la radio, mais en public. J'ai meme refait le coup de me faire accompagner par le public en claquant des mains. Ca a marché et j'en étais ravi. C'est un truc que j'ai appris en jouant dans la rue. On regarde froidement le public en globalité, puis on se focalise sur celui qui semble avoir plus de caractere que les autres, on claque des mains et on reprends la musique sans le regarder. En général, le "leader" du public se sent investi de la mission de taper dans les mains, et le public de le suivre. Avec pas mal de fermeté, çà marche. J'avais tenté çà dans l'émission de Bern, et là, de le refaire. Content. J'ai joué "when the river turns around", puis "Turn me on" apres une courte interview de Nicolas Rey.
Bien sur, j'ai fait un pain à la guitare, mais vous savez combien j'aime la patisserie. Pas grave. Rien à fouttre.
Vous pourrez voir çà sur TPS STAR demain à 19h40.
Ciao.
Hotel nikel, nuit parfaite. Soirée réussie.
Le lendemain, je jouais à Limoges pour le festival "Pop sur la ville". Beaucoup de train pour le coup, pour arriver là bas. Il y'avait Cocosuma, que je ne connaissais que musicalement et Amelie, qui a fait beaucoup de chemin depuis qu'elle est partie de Bordeaux pour Lille. J'étais ravie de la voir. L'association Melting Pop aussi reçoit tres bien. Je les connaissais car j'ai deja joué plein de fois pour eux. Mais le bureau change tout le temps. Je ne connaissais plus personne de chez eux. Melting Pop est aux associations musicales ce que Fleetwood Mac est aux groupes de rock. Un veritable concours de chaises musicales.
Le concert d'Amelie etait tres calme.
Le mien un peu moins. J'étais content d'etre sur une grande scene. Le hic, c 'est que durant la balance, mes cables ont commencé à me lacher. Eux, mais aussi mes cables de rechange. A force de ne pas servir, mes cables de secours s'étaient cassés. Le comble. La balance a duré un peu, ce qui m'a mis la honte. Quant au concert, j'avais peur d'un probleme technique, mais tout etait ok. Le public etait tres receptif et tres à l'écoute. Ce qui m'a permis de discuter un peu plus que lors des dernieres dates. Enfin!
Cocosuma m'ont fait rire a gorge déployée. Surtout leur batteur. Sorte de croisement improbable de Neman Herman Dune pour le flegme et de Nicolas Auger pour le coté "pince sans rire". Ceux qui connaissent comprendront. Pour les autres, je suis navré.
Suis rentré le lendemain. Ai eu rendez vous avec Philippe de Vicious Circle de passage a Paris, puis dodo.
Aujourd'hui, ai fait un phoner avec une radio du Havre. Une interview par telephone si vous préférez.
Puis suis allé jouer et me faire interviewer par Nicolas Rey sur le plateau de Star Mag, une émission de Tps Star.
Je suis arrivé là bas, à 15h00. On m'a pris ma guitare, servi un café, proposé du thé, du coca, des bonbons, et du cake. Puis on m'a amené au maquillage. J'y suis ressorti avec 10 ans en moins. Il y'avait plein de stagiaires serviables dans ces studios de télé de Saint Ouen. J'ai fait une balance. Puis j'ai rencontré Nicolas Rey. Une fois mon café terminé, une main était tendue à coté de moi pour receptionner le gobelet. Une technicienne avait réagit à la situation. Troublée par ma discussion avec Nicolas Rey ,que je n'avais croisé que dans mon poste de télévision, je me suis surpris à mettre mon gobelet vide dans la main de cette charmante assistante sans un regard. Apres quoi je me suis excusé dans la seconde: "mais qu'est ce que je fais là? Désolé, vous me chouchoutez depuis 30 minutes, on y prends vite gout!". Et elle de me retorquer "je suis là pour çà". Tout de meme, je peux le mettre moi meme a la poubelle. Je me suis imaginé vivre çà tous les jours. Y a de quoi perdre les pédales, je pense. Pas étonnant de voir la mégalomanie de certaines personnes du petit ecran.
J'aime beaucoup jouer à la télé. Je n'avais fait que France 3 en plateau ainsi que TV7. Des télés locales bordelaises. Là, c'était ma premiere nationale. Et je repensais à mes précédentes en locale. J'avais pensé à l'époque "allez, mec, çà va t'entrainer pour de prochaines, qui sait , peut etre nationales". Car j'avais un trac dingue sur France 3 ou TV7. J'aimais autant que çà me génais. Comme j'avais bien fait. De ce fait, j'étais beaucoup plus à l'aise. J'ai clairement senti que mes précédents passages m'avait un peu donné de l'entrainement. Ca et mon passage au "Fou du Roi", en mai. De la radio, mais en public. J'ai meme refait le coup de me faire accompagner par le public en claquant des mains. Ca a marché et j'en étais ravi. C'est un truc que j'ai appris en jouant dans la rue. On regarde froidement le public en globalité, puis on se focalise sur celui qui semble avoir plus de caractere que les autres, on claque des mains et on reprends la musique sans le regarder. En général, le "leader" du public se sent investi de la mission de taper dans les mains, et le public de le suivre. Avec pas mal de fermeté, çà marche. J'avais tenté çà dans l'émission de Bern, et là, de le refaire. Content. J'ai joué "when the river turns around", puis "Turn me on" apres une courte interview de Nicolas Rey.
Bien sur, j'ai fait un pain à la guitare, mais vous savez combien j'aime la patisserie. Pas grave. Rien à fouttre.
Vous pourrez voir çà sur TPS STAR demain à 19h40.
Ciao.
vendredi, octobre 17, 2008
"ELD 4" suite.
J'en étais resté à samedi dernier. Suis ensuite parti à Bordeaux pour jouer sur un bateau. L'Alienor. J'y jouais du banjo avec Cocktail Bananas. C'était une soirée privée. Il y'avait aussi Dj Moule qui m'a beaucoup surpris. Du bootleg, encore du bootleg et toujours du bootleg. Notre concert avec Cocktail Bananas était tres court. Mais amplifié. Nous étions 5: Henry, Hugo, Nicolas, Julien Perujini et moi meme. Julien jouait de la contrebasse à la place de David qui ,lui, était à Caen avec Adam Kesher. Je n'avais pas joué avec Cocktail Bananas depuis un moment. Nicolas chante tres souvent, Henry enormement. D'ailleurs, ce dernier mène totalement le groupe en ce moment. Ce qui est normal puisqu'il est en l'unique membre permanent ces derniers temps. Il est arrivé que ce soit moi, mais depuis mon depart à Paris, Henry est l'element stable du line up.
Le soir, j'empruntais une basse à Julien, que j'ai ramené à Paris en vue de mes enregistrements. La basse est le point faible de mes chansons, avec les paroles. Je compte donc me concentrer un peu sur cet instrument. Puis, tres tard le soir, je rejoignais un autre Julien: Julien Pullwood, violoniste avec qui j'ai beaucoup joué, et qui vient de se réinstaller à Bordeaux. Nous avons parlé jusqu'au petit matin, puis j'ai pris un train.
Le lundi, j'étais à nouveau la tete dans mes enregistrements, pour une nouvelle version de "ELD 3". Un tempo plus lent, un rythme simplifié et un piano rythmique avec un ambitus sur 4 octaves. A la fin de la journée, je n'aimais toujours pas la version que je trouvais varietoche.
Le soir, j'avais un set "DJ SUCEMAB" aux disquaires. J'avais été programmé par Guido, et le lundi est un jour difficile. Cependant, quelques personnes étaient au rendez vous pour me voir etre dj. Je commence meme à reconnaitre des tetes. Des gens que je vois aussi bien lors de mes live que lors de mes dj sets.
Ce fut l'occasion pour moi d'écouter plein de disques et de réfléchir au lendemain. En effet, le mardi, j'avais quelque chose à faire: j'avais reçu un mail de la part de Guillaume, attaché de presse de mon label, Vicious Circle. La radio Le Mouv me proposait de faire un "minimix". C'est à dire un bootleg assez court avec des chansons de ma selection. C'est ce que j'ai fait. Un mix de 4 minutes dans lequel on pourra entendre Beatles, Prince, New Order, Sade, White Stripes, M.IA en rythme et mixés. Ce minimix passera sur Le Mouv bientot. Je vous dirai.
Puis je m'atelais à l'enregistrement d'une version folk de "She's a lion" pour une prochaine compilation "Iceberg".
Enfin, je replongeais dans l'enregistrement de mon prochain album. La chanson que j'avais commencée la semaine d'avant était prete à recevoir un chant. Je passais une matinée à écrire des paroles. Le point de vue que j'avais trouvé m'enchantais: une chanson de seduction mais orientée vers un poisson. J'imaginais le clip avec la chanson funky. Une vraie scene de drague, bien vulgaire, mais chez le poissonier, avec comme cible un cabillaud. L'idée me plaisait beaucoup. Je prenais ma plume, mon lexique de produits maritimes, et en avant. Pas peu fiere de mes paroles, je tente une prise chant, avec une voix aigue gorge étoufée comme j'ai pu en faire sur "Don Lee Doo on Belly Bay". Sorte de voix funky un peu vulgos. Le tout avec cette scene de drague à un poisson, dans laquelle je lui explique que je le désire.
Je passais trois heures à faire les prises chant. Pour de la merde. A l'écoute, çà ne me faisais pas rire du tout. Le soir, j'étais dépité. Le lendemain, je mangeais avec Mathieu Muller. Nous avons regardé le montage d'une chanson qu'il avait filmé Point Ephemere lors de mon dernier concert là bas. C'étais super. Il va surement me filmer encore lors de lives pour faire un dvd.
Je rentrais chez moi pour faire des interviews par telephone avec deux radios de Limoges en vue de la promo de mon prochain concert là bas. Le tout pendant des prises basses pour mes enregistrements. Et puis, Maxime avait besoin des chants que j'avais fait sur ses instrumentaux il y'a quelque mois (voir archives du blog). Et ç'est là qu'internet est un outil merveilleux: quelques exports, et hop, on envoie le fichier par internet. Gain de temps. Que j'utilisais pour me repencher sur cette chanson, "Eld4" (pas encore de titre). Je décidais, enervé, de faire tourner l'enregistrement, puis d'ouvrir une piste pour le chant, d'attendre, puis de me laisser aller. J'avais bien la melodie du chant mais l'interpretation était pourrie et les paroles minables et pas droles. Puis j'ai hurlé. Un chant hurlé comme j'aime tant en faire. Puis j'ai encore hurlé, le tout durant 15 minutes. Je n'avais pas utilisé cette technique depuis "David Cicone", en 2006 sur "Rock N Roll Calvaire". L'enregistrement tourne en boucle, je chante, j'improvise, les prises s'empilent, puis se stabilisent sur une sorte de cellule. Au bout d'une demi heure, j'avais mon chant. Il fallait finalement parler de mes amis que je vois peu, et chanter le tout avec une voix tres rock et tres rauque. Bref, tres masculine. Je n'y aurais jamais pensé. Une voix comme j'en fais en concert. Bien sur il y'a des fautes çà et là, bien sur je peux faire mieux, mais cette orientation presque garage donne à cette chanson de disco funk en coté voyou batard qui me plait beaucoup. Quelque chose d'urbain, un truc de rue. Et j'aime la rue. Chanter dans la rue par exemple. C'est le genre de timbre de voix que je prends en concert et que j'ai appris à utiliser dans la rue. Tout me parait bien plus coherent desormais. Je pense etre sur la bonne voie.
Je dois partir aujourd'hui pour Le Havre où je joue ce soir, puis pour Limoges où je joue demain.
Lundi, j'ai une interview à faire par telephone avec une radio, puis je par sur le plateau de Star Mag pour me faire interviewer par Nicolas Rey. L'émission passera mardi 21 à 19h40 sur TPS Star. Ce sera ma premiere télé nationale! Elle sera suivie par une interview pour M6 mobile dans quelques semaines.
Je suis archi ravi!
Ciao.
Le soir, j'empruntais une basse à Julien, que j'ai ramené à Paris en vue de mes enregistrements. La basse est le point faible de mes chansons, avec les paroles. Je compte donc me concentrer un peu sur cet instrument. Puis, tres tard le soir, je rejoignais un autre Julien: Julien Pullwood, violoniste avec qui j'ai beaucoup joué, et qui vient de se réinstaller à Bordeaux. Nous avons parlé jusqu'au petit matin, puis j'ai pris un train.
Le lundi, j'étais à nouveau la tete dans mes enregistrements, pour une nouvelle version de "ELD 3". Un tempo plus lent, un rythme simplifié et un piano rythmique avec un ambitus sur 4 octaves. A la fin de la journée, je n'aimais toujours pas la version que je trouvais varietoche.
Le soir, j'avais un set "DJ SUCEMAB" aux disquaires. J'avais été programmé par Guido, et le lundi est un jour difficile. Cependant, quelques personnes étaient au rendez vous pour me voir etre dj. Je commence meme à reconnaitre des tetes. Des gens que je vois aussi bien lors de mes live que lors de mes dj sets.
Ce fut l'occasion pour moi d'écouter plein de disques et de réfléchir au lendemain. En effet, le mardi, j'avais quelque chose à faire: j'avais reçu un mail de la part de Guillaume, attaché de presse de mon label, Vicious Circle. La radio Le Mouv me proposait de faire un "minimix". C'est à dire un bootleg assez court avec des chansons de ma selection. C'est ce que j'ai fait. Un mix de 4 minutes dans lequel on pourra entendre Beatles, Prince, New Order, Sade, White Stripes, M.IA en rythme et mixés. Ce minimix passera sur Le Mouv bientot. Je vous dirai.
Puis je m'atelais à l'enregistrement d'une version folk de "She's a lion" pour une prochaine compilation "Iceberg".
Enfin, je replongeais dans l'enregistrement de mon prochain album. La chanson que j'avais commencée la semaine d'avant était prete à recevoir un chant. Je passais une matinée à écrire des paroles. Le point de vue que j'avais trouvé m'enchantais: une chanson de seduction mais orientée vers un poisson. J'imaginais le clip avec la chanson funky. Une vraie scene de drague, bien vulgaire, mais chez le poissonier, avec comme cible un cabillaud. L'idée me plaisait beaucoup. Je prenais ma plume, mon lexique de produits maritimes, et en avant. Pas peu fiere de mes paroles, je tente une prise chant, avec une voix aigue gorge étoufée comme j'ai pu en faire sur "Don Lee Doo on Belly Bay". Sorte de voix funky un peu vulgos. Le tout avec cette scene de drague à un poisson, dans laquelle je lui explique que je le désire.
Je passais trois heures à faire les prises chant. Pour de la merde. A l'écoute, çà ne me faisais pas rire du tout. Le soir, j'étais dépité. Le lendemain, je mangeais avec Mathieu Muller. Nous avons regardé le montage d'une chanson qu'il avait filmé Point Ephemere lors de mon dernier concert là bas. C'étais super. Il va surement me filmer encore lors de lives pour faire un dvd.
Je rentrais chez moi pour faire des interviews par telephone avec deux radios de Limoges en vue de la promo de mon prochain concert là bas. Le tout pendant des prises basses pour mes enregistrements. Et puis, Maxime avait besoin des chants que j'avais fait sur ses instrumentaux il y'a quelque mois (voir archives du blog). Et ç'est là qu'internet est un outil merveilleux: quelques exports, et hop, on envoie le fichier par internet. Gain de temps. Que j'utilisais pour me repencher sur cette chanson, "Eld4" (pas encore de titre). Je décidais, enervé, de faire tourner l'enregistrement, puis d'ouvrir une piste pour le chant, d'attendre, puis de me laisser aller. J'avais bien la melodie du chant mais l'interpretation était pourrie et les paroles minables et pas droles. Puis j'ai hurlé. Un chant hurlé comme j'aime tant en faire. Puis j'ai encore hurlé, le tout durant 15 minutes. Je n'avais pas utilisé cette technique depuis "David Cicone", en 2006 sur "Rock N Roll Calvaire". L'enregistrement tourne en boucle, je chante, j'improvise, les prises s'empilent, puis se stabilisent sur une sorte de cellule. Au bout d'une demi heure, j'avais mon chant. Il fallait finalement parler de mes amis que je vois peu, et chanter le tout avec une voix tres rock et tres rauque. Bref, tres masculine. Je n'y aurais jamais pensé. Une voix comme j'en fais en concert. Bien sur il y'a des fautes çà et là, bien sur je peux faire mieux, mais cette orientation presque garage donne à cette chanson de disco funk en coté voyou batard qui me plait beaucoup. Quelque chose d'urbain, un truc de rue. Et j'aime la rue. Chanter dans la rue par exemple. C'est le genre de timbre de voix que je prends en concert et que j'ai appris à utiliser dans la rue. Tout me parait bien plus coherent desormais. Je pense etre sur la bonne voie.
Je dois partir aujourd'hui pour Le Havre où je joue ce soir, puis pour Limoges où je joue demain.
Lundi, j'ai une interview à faire par telephone avec une radio, puis je par sur le plateau de Star Mag pour me faire interviewer par Nicolas Rey. L'émission passera mardi 21 à 19h40 sur TPS Star. Ce sera ma premiere télé nationale! Elle sera suivie par une interview pour M6 mobile dans quelques semaines.
Je suis archi ravi!
Ciao.
mardi, octobre 14, 2008
samedi, octobre 11, 2008
"Eld4".
Hier, j'ai passé la journée entiere sur une nouvelle chanson. Un bout de mélodie un peu bluesy qui m'est venu en attendant Maxime et Antoine devant le Point Ephemere le soir de mon concert en trio. Me suis levé tres tot car j'y pensais la veille dans mon lit. Ai fait quelques percussions, puis un synthétiseur le matin. Ce qui me motivait dans cette chanson, c'est une simple note bleue présente à la fin d'une mesure de chant. Ce genre de cliché me rassure toujours. Je sais que je peux l'utiliser avec de la distance ou de l'ironie, et c'est déjà un peu un jeu. Le ludique etant présent, l'enregistrement de la chanson se déroulait sans accroc. Jusqu'à ce que je me rende compte que la grille harmonique n'allait pas. Allez, on recule de trois cases. Ca arrive souvent avec les mélodies bluesy. Comme elle taquine le "out", on ne sait jamais vraiment comment l'entendre. C'est d'ailleurs cette ambiguité qui garantie le succes des mélodies bluesy depuis plus d'un siecle, du swing novelty jusqu'au disco en passant par le rock lui meme. Pour etre plus clair, avoir un mi bemol incrusté dans une mélodie apparemment en do majeur est toujours délicat. On peut avoir une harmonie mineur à base de la mineur/re mineur/mi mineur, mais aussi des choses plus ouverte avec des do majeur/fa majeur, et meme, si la note traine aux bons endroits de la cellule rythmique, du La majeur, du Re majeur, du Si mineur, et meme du mi majeur, ce qui rends la chanson tres lumineuse. Bref, on peut tout de meme mettre un paquet d'accords. C'est cette ouverture possible que l'on appelle "out", due à une note qui sort de la gamme et meme parfois des gammes. On s'oriente vers une musique atonale. C'est ce meme gout jazzy des notes bleues qui a permis voila une dixaine d'années à toute une frange de remixeurs electro de passer à la moulinette toute sorte d'échantillons de vieux jazz, de samples de blues, et bien sur de remixer Portishead 10 000 fois grace au chant trainant de la chanteuse, garantissant aux djs peu à l'aise avec l'harmonie de ne jamais se tromper de gammes. Malgré çà, la note bleue n'est pas à prendre à la legere, et à etre trop feignant, on peut tomber dans un cliché facile et bas de gamme qui sent pas du tout bon la pseudo frime chic. Dans le sens inverse, à trop vouloir exploter un tapis harmonique nouveau et ambitieux, on peut passer à coté de son sujet melodique. Parfois donc, la grille d'accords la plus bete est LA solution. Mais çà fait mal de s'en rendre compte. Jack White sait tres bien cela. Prince, lui, ne veut rien savoir, et continue de tordre le cou à la note bleue, de "Girls and Boys" à "Sign o the times".
Pour revenir à mon enregistrement, j'ai décidé d'écouter Jack White: "Mec, la suite d'accord la plus simple, reste modeste!" tandis que Prince me tirait la tronche: "Oh le nul! Aucune ambition!". Ces deux spectres à nouveau évaporés par ma fenetre, j'ai pu reprendre serieusement cet enregistrement et ,au bout d'une poignée d'heures, me faire la réflexion que la chanson a déja de l'energie et du groove. Je n'ai pu faire que l'instrumental, hier. Je ferai le chant la semaine prochaine. Il y'a de la batterie dépouillé, du synthé, du synthé basse et de la guitare distorsion pour le moment. Pas de titre pour l'instant. Appelons la "Eld 4".
Je pars à Bordeaux aujourd'hui, jouer du banjo avec Cocktail Bananas. Je n'étais pas avec eux pour les derniers concerts des mois de septembre et octobre. Ils auront surement fait de nouvelles choses. Nous jouerons sur un bateau. J'écrirai des paroles dans le train.
Ciao.
Pour revenir à mon enregistrement, j'ai décidé d'écouter Jack White: "Mec, la suite d'accord la plus simple, reste modeste!" tandis que Prince me tirait la tronche: "Oh le nul! Aucune ambition!". Ces deux spectres à nouveau évaporés par ma fenetre, j'ai pu reprendre serieusement cet enregistrement et ,au bout d'une poignée d'heures, me faire la réflexion que la chanson a déja de l'energie et du groove. Je n'ai pu faire que l'instrumental, hier. Je ferai le chant la semaine prochaine. Il y'a de la batterie dépouillé, du synthé, du synthé basse et de la guitare distorsion pour le moment. Pas de titre pour l'instant. Appelons la "Eld 4".
Je pars à Bordeaux aujourd'hui, jouer du banjo avec Cocktail Bananas. Je n'étais pas avec eux pour les derniers concerts des mois de septembre et octobre. Ils auront surement fait de nouvelles choses. Nous jouerons sur un bateau. J'écrirai des paroles dans le train.
Ciao.
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