Guillaume Léglise, Angy de Marmont, Olivier Cavaillé.
Kim Giani.
Je suis actuellement en studio durant trois jours avec My Broken Frame. Nous sommes au studio Microbe à Saint Cloud avec Angy De Marmont ( Chateau Marmont ) à la réalisation. Je joue les batteries et l'objet est un album produit par Gimme Shelter, notre label. J'ai presque fini mes parties. Ce soir j'animerai l'open mic du Pop In avec Guillaume Léglise ( compositeur, pianiste, guitariste, chanteur de My Broken Frame ) comme tous les dimanches et nous fêterons ça.
CIAO.
dimanche, novembre 13, 2011
vendredi, novembre 11, 2011
"RADIO LEE DOO" le scopitone.
Voici "Radio Lee Doo", le scopitone réalisé par le plasticien et performer Donal Abad. Un clip de jogging dans lequel je donne des disques aux gens sur le timing exact de la chanson, tout en rencontrant des copains ( Camille Rouillon, Victorine, Vaness La Bomba, Mathias Malzieu, Emma, Clea Vincent, Julie Green, Guillaume Léglise, Ava Carrere, Audrey, Eileen, Olivier Wetzel, Marion, Marie A, Benjamin Bardinet ) avec Julien Deborgher qui conduit le vélo.
Ciao.
vendredi, novembre 04, 2011
APRIL SHOWER, L'ENREGISTREMENT:
J'ai découvert April Shower par hasard il y'a un an et demi. Rémi, ancien guitariste des Wackies, avec qui j'ai joué de nombreuses fois, me parlait parfois de sa cousine musicienne, Ayla. Plus tard, Cocktail Bananas avaient joué au Cap Ferret, au 44, dans la même soirée que April Shower. Je n'étais pas là ce soir là, j'avais un autre concert en solo quelque part et Cocktail Bananas avait joué dans une formule Henry (guitare), Hugo (batterie), Julien Perujini (contrebasse). Henry m'avait beaucoup parlé de ce groupe de filles. Lorsque j'ai vu le clip de "Boy you're an alien", j'ai tout de suite aimé la partie de chant de Lucie, la batteuse: une seule note répétée comme un "ohm". Quelque chose d'indien aussi dans les tablas, et la présence à l'écran de Guillemette, l'une des deux chanteuses. J'ai écouté quelques titres de plus et eu l'impression que ce groupe avait quelque chose de world music en plus de la pop. J'ai aussi beaucoup aimé le jeu de basse qui me faisait penser au Marine Girls, et le lâcher prise qui me faisait penser aux Raincoats. J'ai eu tout à coup envie de produire ce groupe. Pour quel label? Pour faire quoi? Je ne savais pas. Mais j'avais envie de les faire jouer dans un studio, d'en payer la scéance, d'en réaliser la session et de voir après. Je leur ai proposé, on s'est rencontrés, et nous sommes partis sur l'idée d'une seule journée de studio à CBE, Paris. Puis nous avons discuté, j'ai appris à les connaitre et la musique du monde est arrivée sur le tapis, ainsi que leur entourage, que ce soit l'amie d'enfance qui écrit un texte, l'ami réalisateur qui a des idées de clip, le père des deux soeurs ( Ayla et Blandine ) qui arrange. Les filles ont voulu investir dans une deuxième journée de studio, et de mon coté je continuais à vouloir une prise live de 11 chansons. April Shower, c'est Ayla ( chant, ukulele, saz etc), Guillemette ( chant ), Blandine ( basse, guitare, claviers, chant ), Margaux ( ukulele, guitare ), Lucie ( percussions, chant ). Ayla écrit beaucoup, soit avec Margaux soit avec Guillemette. Blandine écrit aussi, et Lucie rape en portugais des textes à elle. J'ai demandé en cours de route à Mathias Malzieu de m'aider à réaliser ces deux jours de studio, et Rémi, le frère de Guillemette a été invité à jouer du violon, du théremin et à chanter. Une fois les prises faites les 4 et 5 juillet, l'été est passé, et j'ai du faire quelques éditions de fichiers sur les prises des 11 titres. Puis nous avons commencé les mixages. Cette étape est longue car les filles ont plein d'idées. Parfois, je manque d'outil et j'appelle à la rescousse Guillaume Léglise ( My Broken Frame ) ou Gael Etienne ( A Part Time Punk ) pour m'aider à finaliser les mixages. Nous en sommes à 5 titres bientôt. C'est long, mais ca avance dans le sens du groupe et non dans le sens d'un mixeur qui ferait sa propre sauce sans que le groupe soit content. Il me semble qu'il vaut mieux un enregistrement que le groupe assume durant des années plutôt qu'un compromis efficace mais peut être maladroit quant aux attentes du quintet. C'est que les filles savent vraiment ce qu'elles attendent et entendent mais ne savent pas toujours l'exprimer. Alors on prend le temps. Cette rencontre m'a aussi permis de mieux connaitre Blandine à qui j'ai demandé de jouer de la basse à la place de Clément Daquin qui m'a accompagné deux ans mais qui vient de se faire engager comme sideman de Yuksek pour un long moment. Qui sait, peut être sera t il libre plus tard, mais pour le moment j'ai fait deux concerts avec Blandine et suis très content de son jeu à la fois dub et jazz. Nous feront deux dates avec elle le 7 décembre à Paris, La Boule Noire, et le 14 décembre à Bordeaux, Barbey Club. Hugo Berrouet sera le batteur de ces dates ca Thomas qui jouait avec mois ces deux dernières années a été embauché par The Shoes et manque de temps. Il y' aura aussi Guillaume Léglise aux claviers.
Ciao.
Ciao.
jeudi, novembre 03, 2011
REVUE DE PRESSE "RADIO LEE DOO":
POUR COMMENCER, MEME SI CA N'EST PAS DE LA PRESSE, VOICI UNE COPIE ECRAN DU TOP ITUNES.
ICI LA PAGE DES INROCKUPTIBLES DECRIVANT LE SAMPLER CD D AUTOMNE 2011 DANS LEQUEL JE SUIS.
UN ARTICLE DANS LONGEURS D ONDES DU MOIS D OCTOBRE 2011.
BE MAGAZINE, DANS UNE PLAYLIST.
UN ARTICLE DANS LE ROCK AND FOLK D OCTOBRE 2011.
CIAO.
ICI LA PAGE DES INROCKUPTIBLES DECRIVANT LE SAMPLER CD D AUTOMNE 2011 DANS LEQUEL JE SUIS.
UN ARTICLE DANS LONGEURS D ONDES DU MOIS D OCTOBRE 2011.
BE MAGAZINE, DANS UNE PLAYLIST.
UN ARTICLE DANS LE ROCK AND FOLK D OCTOBRE 2011.
CIAO.
"GOODBYE LEE DOO"
Cette chanson a été écrite en dernier, chronologiquement. Et c'est aussi celle qui termine l'album "Radio Lee Doo" et en même temps la trilogie elle même. Je voulais absolument terminer par un slow. L'introduction de la chanson renvoie à "Solid Rock" sur l'album "Mary Lee Doo" de 2009. Puis, lorsque le chant commence, je reprends la première phrase de "Don Lee Doo on Belly Bay", première chanson de l'album "Don Lee Doo" de 2008 et donc première phrase de la trilogie. Dans la chanson de 2008 j'ouvre une porte, et ici je la referme. Voilà ce que disent les paroles qui, ici, sont plus imagées que les autres de l'album. Mes amies Adeline et Damienne m'ont donné un coup de main pour quelques mots que je ne trouvais pas. Il faut dire que terminer cette chanson était symbolique pour moi. J'ai commencé à réfléchir à cette trilogie en 2005. Je m'y suis mis en 2006 et ai enregistré des chansons à partir de l'année suivante. Ca a été un vrai constat: axer les mélodies sur des gammes asiatiques, jouer principalement en mineur, grossir le trait sur mes tendances disco, sur mes syncopes, mes sons désuets, mes guitares heavy metal, chanter une bonne tierce au dessus de ce que je faisais auparavant, faire une série de trois disques qui s'empruntent des motifs mélodiques dans tous les sens, tendre vers le funk et le blues, écrire une chanson par disque avec un prénom féminin, parler d'eau, de cercles, utiliser le mot "turn" le plus souvent possible, etc. Pendant 5 ans j'ai tenté de me concentrer sur ces protocoles, laissant de coté d'autres choses que j'aime faire en musique pour peut être m'y concentrer plus tard. Désormais je vais jouer ces trois albums en live, sans jouer une seule chanson de mes précédents disques. Les concerts vont me demander encore un an de concentration. Finalement cette trilogie m'aura pris de la concentration durant 7 ans. Je trouve ca long, mais je suis content de l'avoir fait.
Pour cette chanson, j'ai presque tout joué: batterie, piano, mellotron, banjos, mélodica, basse fretless, orgue, synthétiseur. Clément joue du tambourin. Il a mixé aussi. Comme tout le reste du disque. Comme chaque disque de la trilogie, j'ai terminé par une longue chanson sur des accords mélancoliques et répétitifs. 10 ans après mon album "Goodbye Lady Lane", "Goodbye Lee Doo" m'a fait une impression étrange.
Ciao.
Pour cette chanson, j'ai presque tout joué: batterie, piano, mellotron, banjos, mélodica, basse fretless, orgue, synthétiseur. Clément joue du tambourin. Il a mixé aussi. Comme tout le reste du disque. Comme chaque disque de la trilogie, j'ai terminé par une longue chanson sur des accords mélancoliques et répétitifs. 10 ans après mon album "Goodbye Lady Lane", "Goodbye Lee Doo" m'a fait une impression étrange.
Ciao.
mercredi, novembre 02, 2011
"DON LEE DOO" la neuvième chanson de mon album "Radio Lee Doo":
Peut être est ce compliqué de comprendre que la neuvième chanson de mon nouvel album "Radio Lee Doo" s'intitule "Don Lee Doo", c'est à dire exactement comme le titre de mon album de 2008. Comme je l'ai expliqué plein de fois, mes trois derniers albums fonctionnent ensemble car c'est une trilogie: "Don Lee Doo" en 2008, "Mary Lee Doo" en 2009, et "Radio Lee Doo" en 2011. Pour boucler cette trilogie, j'avais prévu de revenir au fur et à mesure de "Radio Lee Doo" sur des similitudes avec l'album de 2008. Ainsi, "The Candidate" ressemble beaucoup à "When the river turns around" ( deuxième chanson de l'album de 2008 ), et "Don Lee Doo" emprunte le titre au premier disque de la trilogie. Une sorte d'arsis thesis conceptuel et discographique. Car en plus de renvoyer au titre de l'album de 2008, "Don Lee Doo" renvoie aussi à la première chanson de la trilogie, "Don Lee Doo on Belly Bay" par son rythme, sa mélodie et son harmonie, ainsi que par l'aspect sectaire de la chanson. Je voulais qu'on imagine une tribu. Un peu comme les dessins que j'avais fait pour l'album "Don Lee Doo" et que j'avais postés sur des blogs à l'époque. La tribu est illustrée par les sons de balafon et de flute. Il se trouve que j'ai pris cette partie là à une chanson que je n'ai pas finie. Je me dis qu'un jour, peut être, je la terminerai et on entendra l'emprunt à postériori. En tout cas, cette longue intro nous prépare à la chanson la plus tribale que j'ai pu enregistrer à ce jour. Après avoir joué des flutes et des balafons, j'ai enregistré le reste à CBE avec David Mestre à la console. Pour cette chanson, j'ai joué deux batteries. Je n'avais pas fait ca depuis des années. J'adore jouer deux parties de batteries pour le même titre. Puis j'ai joué cette gamme asiatique au mellotron. Chez moi j'ai joué la basse et les guitares reggae, puis j'ai chanté sur ce texte sectaire "Don Lee Doo Wa". Ensuite j'ai fait un solo de percussions pour la fin. Je m'étais entrainé sur un titre expérimental ( que j'avais publié l'an dernier sur mon blog Coussinet ) et j'avais apprécié la texture de certaines percussions étranges comme la tasse de café dans laquelle on jette une cuillère ( et qui renvoie à mon album expérimental "La cuisine selon certains principes" de 2001 ) ou encore le sifflet, les saccades de syncopes aux tambours. Je voulais quelque chose qui rappelle le Brésil. Dans cette chanson, je voulais qu'on voyage le plus possible. On commence dans la jungle équatoriale, on part en Asie avec le thème, puis en Afrique avec le rythme, puis au Brésil. En 2008, pour la promotion de "Don Lee Doo", j'avais été invité à une émission de radio sur France Culture dans laquelle il y' avait Combas. J'avais expliqué que dans mon album j'utilisais des gammes asiatiques, des rythmes allemands, des harmonies bluesy américaines, des claviers new wave frenchy et un chant anglais pour que, discrètement on écoute une musique world sans s'en rendre compte. Combas m'avait un peu calmé en rétorquant "oui, mais quand on vous écoute en acoustique ca sonne folk et puis voilà". J'avais expliqué que, d'après moi, il allait bientôt falloir ouvrir notre métissage car la world music allait devenir une grammaire et non plus un label garantissant l'exotisme. On avait beaucoup parlé hors antenne. Effectivement, je n'avais pas assez grossi le trait. Lorsque j'ai enregistré la chanson "Don Lee Doo", j'ai repensé à Combas. J'ai fait des recherches sur beaucoup de musiques de beaucoup d'endroits du globe, les ai partagées sur facebook et me suis posé beaucoup de questions sur le métissage en musique. Dans les années 90, mon obsession du métissage était plus située autour des problématiques de timbres qu'autour des problématiques de mélodies. Je voulais, pour schématiser, mélanger le hip hop à la new wave, le hard rock à la folk, et tenter toutes sortes de combinaisons pour trouver l'invariant émotionnel de toutes ces couleurs. Aujourd'hui, il me semble qu'au contraire, la démolition des chapelles se situerait plutôt dans l'apprentissage expert des différentes grammaires mélodiques du monde. Nous ne sommes plus en 1985, époque à laquelle Peter Gabriel et plein d'autres tentaient un passage en force teinté de messages politiques. C'est une époque que j'adore, mais je me demande quelle est la suite aujourd'hui. Mes récentes collaborations avec Ava Carrere qui chante en 5 langues, ou April Shower et leurs instruments du monde, me font me poser des questions. J'ai tenté quelque chose avec la chanson "Don Lee Doo".
Ciao.
Ciao.
mardi, novembre 01, 2011
"THE CANDIDATE":
"The candidate" ressemble beaucoup à "when the river turns around" de mon album "Don Lee Doo" de 2008. Il renvoie même au pont de cette chanson. Il y'a aussi un emprunt à "she's a lion". Les paroles sont la suite de la chanson numéro 7 de l'album "Radio Lee Doo". J'y décris une jeune fille qui souhaite devenir chanteuse. J'y place mon point de vue, des clins d'oeil sur les années 90, avant l'internet 2.0. J'ai joué les batteries, les guitares, le piano, le wurlitzer, les chants, quelques basses, et Clément Daquin a joué la basse et quelques percussions. J'ai joué mes parties de piano sur la dernière croche pointée de la mesure, ce qui donne l'impression que la chanson est décalée. Je souhaitais une chanson symétrique avec deux pics de progression uniquement. Quelque chose de court. Clément Daquin a mixé ce titre. Il y' a deux parties de batteries différentes dans cette chanson. Une que j'ai jouée à Bonus Track studio avec Yarol Poupaud comme ingénieur du son, et l'autre à CBE avec David Mestre à la console. Le reste à été fait à CBE ou chez moi.
CIAO.
CIAO.
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