jeudi, décembre 31, 2009
DE LA LEGITIMITE:
Le webzine Pop News vient de publier une interview de moi. J'en profite pour vous dire qu'en cliquant à droite dans la colonne facebook, vous pouvez lire mes dernières actualités, et donc retrouver cette interview.
Ce tri me permet, comme je l'explique dans Pop News, de consacrer désormais de vrais articles de fond, tant que possible, sur ce blog, et de laisser mes actualités en micro blogging sur myspace, facebook et twitter.
En ce moment, j'ai une énorme envie d'enregistrer plein de musiques, plein de chansons. J'aurais même tendance à me disperser, alors je continue de me consacrer à ma promo, mes concerts, mes vidéos, mes dessins. Ainsi, je garde un peu de contrôle. J'ai noté toutes sortes de projets que j'ai pour l'an prochain, et, afin de ne pas gaspiller d'énergie, je dessine. J'espère terminer une bande dessinée minuscule bientôt. J'ai commencé quelques planches récemment, mais çà ne me plait toujours pas. Alors j'ai décidé de me concentrer sur un format minuscule qui me plait beaucoup. J'aurais voulu finir çà pour ma dernière tournée, afin de proposer des mini bédés au merchandising, mais le résultat ne me plaisait pas. Plus je dessine, plus j'ai envie d'enregistrer mes nouvelles chansons. Certaines n'ont pas du tout le climat dont j'ai besoin pour la partie 3 de ma trilogie. Alors j'enregistre des bouts de chansons, je mets de coté. Il se peut aussi que je me serve dans ce tas là pour constituer un répertoire à Grand West, un groupe que nous allons vraiment mettre en route en 2010, David Argellies, Benjamin Bardinet et moi même. Et puis il y'a ce magnétophone 4 pistes dans ma chambre. Je le fréquente en ce moment. J'enregistre dessus des brouillons de chansons folk comme je n'en avais pas fait depuis un moment. Je retrouve des sensations analogiques très agréables. J'entends la bande, la cassette tourne et j'oublie le timing completement. Et puis j'ai acheté un nouveau mélodica. Il est très beau. Il est rouge et noir. Je vais en jouer en concert. Cet instrument m'a toujours procuré de drole de choses. Et puis il y'a aussi ces autres chansons, celles qui s'intègreraient très bien à la suite de ma trilogie. Je laisse tout çà reposer, car pour le volume 3, je songe à faire des prises en studio, endroit où je ne vais jamais, mais qui me semble intrigant et excitant tout à coup.
J'aimerais beaucoup sortir quelque chose comme trois albums l'an prochain, mais çà n'est pas légitime. Je me rends compte un peu tard qu'il faut savoir s'accorder avec les envies des gens. Et pour l'instant, "Mary Lee Doo" a trois mois. C'est un disque récent, et il se peut que les gens qui me suivent soient contents ainsi. Peut etre n'ont ils pas envie tout de suite de recevoir le dessert alors qu'ils n'en sont qu'au plat de résistence. C'est très difficile de se rendre compte de çà. Parceque de l'autre coté, il y'a moi, avec mon besoin de faire partager mes nouveautés. Je pense cependant que si j'arrive à m'accorder aux envies et besoin des auditeurs, çà peut etre un point très positif. Sauf que je ne connais pas tous les auditeurs potentiels de la planète. Voila donc ma mission: bien juger la légétimité de ce que je peux proposer. C'est très difficile. La pop music est à la croisée de plusieurs paradoxes: il faudrait à la fois avoir l'humilité de ne pas s'imposer inutilement, et en même temps le culot d'envoyer des pavets dans la marre. Prenons l'exemple d'un album de folk que je pourrais avoir envie d'enregistrer demain, et de sortir dans le commerce d'ici un ou deux mois. Cela tuerait mon récent album en lui coupant l'herbe de la promo sous le pied. Et puis ca serait un échec commercial car personne n'aurait envie de ce disque actuellement, c'est palpable. Personne n'a envie ni besoin actuellement de m'entendre rejouer de la folk comme j'ai pu le faire sur d'anciens disques. Ou alors ils sont peu nombreux. Prenons maintenant l'exemple d'un groupe tout neuf qui sortirait dans deux mois un disque folk. Il y'a eu tellement de disques folk ces dernières années qu'il est fort à parier que ce disque ne trouverait que peu d'auditeurs. Bien sur je laisse de coté le contenu du disque. Je ne parle pour l'instant que du projet dans son ensemble. Imaginons maintenant le cas de Mika, qui enchaine les tubes pompiers comme d'autres des perles. Si demain, sans crier garde, il sortait dans le commerce un album intimiste à la guitare folk, il se pourrait fort que çà interesse un paquet de gens. La pop music n'existe pas sans contexte. Si elle n'a pas de receptacle, la mélodie semble futile et le tempo injustifié, car la pop music est minimale en termes d'écriture. A quoi sert une chanson dansante si il n'y a personne dans le club dans lequel le dj la passe? A quoi sert une chanson douce si on l'écoute au mauvais moment? Le contexte sert la pop music. Il peut etre un format, comme celui d'un album ou d'un single. Il peut etre une situation, comme celle d'un concert ou d'une balade en voiture, il peut etre un éclairage comme celui d'une notoriété ou au contraire d'un anonymat. En vous écrivant, j'écoute les archives de Neil Young. Il chante une chanson en live à un public extremement attentif en 1969. La chanson est superbe. L'aurait elle été devant un public agité? C'est une chanson calme et introspective ( the old laughing lady ) qui bénéficie de plusieurs contextes: le calme du public, le culte de l'archive, et le poids des années puisque je l'écoute avec 40 ans de retard. Sans ces trois là, la chanson resterait belle, mais elle ne serait pas à son avantage. Elle pourrait louper l'auditeur que je suis en ce moment même. La Pop est tributaire de toutes ces choses là: le moment, le climat de l'époque, le format sur lequel elle se trouve écoutable, et tout le reste. Ainsi, je devrais me retenir un peu en ce moment, et ne pas livrer les balades qui me tombent dans la tête ces derniers mois. Comme je l'ai fait il y'a dix ans, quand mes mélodies tristounettes et mes claviers n'interessaient personne. A l'époque, lorsque j'avais dans un disque ou lors d'un concert une de mes chansons qui renvoyait d'une façon ou d'une autre aux années 80, les gens n'appréciaient pas. Il préféraient m'entendre jouer aux troubadours folk. Comme j'aime aussi ce climat là, j'ai mis certaines de mes mélodies de coté. En ce moment, je sens qu'il vaut mieux que je me concentre sur ces atmosphères que je développe depuis trois ans, et çà me plait. Ca ne m'empechera pas d'enregistrer plein d'autres chansons. Ce sera plus légitime.
Ciao.
mardi, décembre 29, 2009
"CHRISTMAS SONG".
Ma toute nouvelle chanson. Elle a été offerte durant 48 heures par mail, via un calendrier de l'avent numérique proposé par Vicious Circle.
La voici.
J'y joue les batteries, basses, guitares, maracas, et chant.
Ciao.
La voici.
J'y joue les batteries, basses, guitares, maracas, et chant.
Ciao.
dimanche, décembre 27, 2009
ALB, LE DISCO, ET BERNARD FEVRE.
De retour à Paris, le 18 decembre, j'ai passé une journée entière à répéter à Mains d'Oeuvres, Saint Ouen, avec le groupe ALB de Reims. Je ne l'avais pas raconté dans mon dernier post. En effet, ces derniers sont venus de Reims jusqu'à Paris pour que l'on s'entraine à jouer "My family" et "Bette Davie's eyes" ( reprise de Kim Carnes ) pour mon passage à l'émission "le fou du roi", sur France Inter, présentée par Stephane Bern, le 5 janvier au matin. Nous devions aussi nous faire la main sur quelques autres titres en vue du concert que je ferai à Reims, le 23 janvier, et pour lequel je serai encore accompagné par ALB. Il faut dire que ce backing band comptera un membre en plus: Guillaume Leglise au claviers. Ce dernier joue dans My Broken Frame, et sa présence aux claviers pour ces deux prestations va etre un petit plus. Il y'aura Clement Daquin à la basse et Thomas Dupuis à la batterie. C'est à dire 2/3 du groupe ALB. Par la suite, et puisque Guillaume Leglise est desormais intégré à mon backing band, je changerai le nom du groupe. Pour l'instant, il s'agit encore de "KIM et ALB BACKING BAND". Mais j'ai envie d'aller un peu plus loin avec ce groupe, et le fait que Guillaume ne fasse pas partie de ALB m'oblige à trouver un nom pour ce backing band.
Cette répétition était vraiment intéressante. Clement a beaucoup de bonnes idées. Il a programmé nos claviers, modifié la structure de "My family", et j'ai rajouté l'introduction hard rock que j'avais enregistrée puis supprimée de la version album. Nous avons aussi racourci quelques passages. Je suis sur que ce groupe peut apporter beaucoup de choses à mes chansons. De plus, une fois un nom donné à ce backing band, je pourrais ajouter des membres selon. Le fait d'avoir un nom pour son backing band permet de lui donner une légétimité et un statut de groupe. Ainsi je m'en extrais et ressors comme étant chanteur solo accompagné d'un groupe. Je réfléchis à pouvoir répéter plus souvent avec eux, meme si ce mot de répétition ne me plait pas. Je préfère dire "jouer". On doit tous s'amuser ensemble, et le plus souvent possible, afin de trouver la couleur de ce groupe.
Nous n'avons pas trop répété en vue du concert à Reims, ce 18 decembre, trop occupés par cette version de "My family", que nous tenons desormais pour de bon.
Nous nous reverons le 4 janvier.
Le 22, je me retrouvais à enregistrer de l'omnichord dans le studio de Bernard Fevre, qui est peut etre l'ancetre d'ALB. Un fanatique du synthétiseur, qui en 1978 sortait un album avec son projet "Black Devil". Musique disco et étrange qui ne trouva pas son public. Plus tard le projet s'appelle "Black Devil Disco Club". Bernard Fevre passe les années 80 et 90 a faire de la musique de pub, puis se retrouve par hasard samplé par les Chemical Brothers, puis réédité sur Reflex par Aphex Twin. Une fois culte, Black Devil Disco Club existe à nouveau, sort des disques, et tourne dans le monde entier. Bernard est le croisement entre François de Roubaix et Cerrone. Il a aujourd'hui 64 ans, et il m'a contacté par le biais de Olivier, un ami commun, pour que je joue de l'omnichord sur son prochain disque. Je suis allé dans son studio. Je lui jouais les accompagnements de sa chanson, mais Bernard me trouvait trop scolaire. Il me demande de jouer des notes, comme me l'a demandé Olivia Ruiz l'an dernier pour son album, chose difficile avec cet instruments, puis me demande des glissendi, que je joue difficilement au moyen d'un tourne vis qui désaccorde l'instrument. Puis Bernard me demande d'improviser des accords sur un passage avec une pédale en Do#mineur. A 64 ans, ce musicien culte m'a donné une sacré leçon de punk. J'en suis ressorti décoiffé. Quel garçon sage je fais avec mon omnichord. Entre Black Devil Disco Club et Olivia Ruiz, les deux m'ont poussé au bout de mon omnichord. J'en suis ravi.
Ciao.
Cette répétition était vraiment intéressante. Clement a beaucoup de bonnes idées. Il a programmé nos claviers, modifié la structure de "My family", et j'ai rajouté l'introduction hard rock que j'avais enregistrée puis supprimée de la version album. Nous avons aussi racourci quelques passages. Je suis sur que ce groupe peut apporter beaucoup de choses à mes chansons. De plus, une fois un nom donné à ce backing band, je pourrais ajouter des membres selon. Le fait d'avoir un nom pour son backing band permet de lui donner une légétimité et un statut de groupe. Ainsi je m'en extrais et ressors comme étant chanteur solo accompagné d'un groupe. Je réfléchis à pouvoir répéter plus souvent avec eux, meme si ce mot de répétition ne me plait pas. Je préfère dire "jouer". On doit tous s'amuser ensemble, et le plus souvent possible, afin de trouver la couleur de ce groupe.
Nous n'avons pas trop répété en vue du concert à Reims, ce 18 decembre, trop occupés par cette version de "My family", que nous tenons desormais pour de bon.
Nous nous reverons le 4 janvier.
Le 22, je me retrouvais à enregistrer de l'omnichord dans le studio de Bernard Fevre, qui est peut etre l'ancetre d'ALB. Un fanatique du synthétiseur, qui en 1978 sortait un album avec son projet "Black Devil". Musique disco et étrange qui ne trouva pas son public. Plus tard le projet s'appelle "Black Devil Disco Club". Bernard Fevre passe les années 80 et 90 a faire de la musique de pub, puis se retrouve par hasard samplé par les Chemical Brothers, puis réédité sur Reflex par Aphex Twin. Une fois culte, Black Devil Disco Club existe à nouveau, sort des disques, et tourne dans le monde entier. Bernard est le croisement entre François de Roubaix et Cerrone. Il a aujourd'hui 64 ans, et il m'a contacté par le biais de Olivier, un ami commun, pour que je joue de l'omnichord sur son prochain disque. Je suis allé dans son studio. Je lui jouais les accompagnements de sa chanson, mais Bernard me trouvait trop scolaire. Il me demande de jouer des notes, comme me l'a demandé Olivia Ruiz l'an dernier pour son album, chose difficile avec cet instruments, puis me demande des glissendi, que je joue difficilement au moyen d'un tourne vis qui désaccorde l'instrument. Puis Bernard me demande d'improviser des accords sur un passage avec une pédale en Do#mineur. A 64 ans, ce musicien culte m'a donné une sacré leçon de punk. J'en suis ressorti décoiffé. Quel garçon sage je fais avec mon omnichord. Entre Black Devil Disco Club et Olivia Ruiz, les deux m'ont poussé au bout de mon omnichord. J'en suis ravi.
Ciao.
jeudi, décembre 24, 2009
LE NORD, LA BELGIQUE ET L'ALLEMAGNE:
Le 11 decembre, je suis parti dans une série de concerts qui formait une boucle géographique logique, ce qui est assez rare dans mes tournées. Grace et à cause de ma formule live en solo, je voyage en train. Le fait d'être léger et d'habiter Paris me donne souvent l'occasion d'etre booké, mais rarement d'etre rooté. Le booking est l'activité qui consiste à trouver des contrats pour des concerts. Mais une fois le deal passé, il faut aussi faire du rooting, puis du road managament. Le rooting consiste à organiser géographiquement les différents concerts pour que la tournée soit rentable, tant financièrement que physiquement. C'est à dire qu'une belle tournée pas fatigante et avec de petits trajets de villes en villes est plus rentable et moins épuisante qu'une tournée desorganisée. Ainsi, si les contrats pour des concerts tombent sur des villes comme Paris, Marseille, Rennes et Lyon, il faudra peut etre organiser le rooting de cette façon là: Rennes, Paris, Marseille, Lyon, par exemple.
Pour le booking et le rooting, c'est Celine de Summery Agency qui s'occupe de moi. Je n'ai pas de road manager. Ce dernier est sur la route et regle les détails techniques lors des concerts, tels l'hebergement, les horraires, les cachets.
En train, tout est differents car la Sncf applique des prix degressifs: Plus je fais de kilometres, et moins çà me coute cher en proportion. De plus, le train va vite. De ce fait, la partie "rooting" n'est pas obligatoire pour moi.
Mais ma tournée de mi decembre, elle, passait par la Belgique et l'Allemagne, des pays moins avantageux pour les déplacements en train. La France est en avance là dessus. Ainsi, il fallait voyager en voiture. Ne sachant pas conduire, Celine dut m'accompagner. Elle avait donc prévu un rooting logique et a été ma road manageuse. Un confort pour moi.
La première date était à Paris, au Rigoletto. J'y ai joué une heure alors qu'il y'avait trois groupes avant. J'étais surpris de l'attention du public. Le lendemain, je jouais au Peek a Boo à Lille. Un bar superbe avec une décoration girly 50's magnifique. Beaucoup de gens sont venus, ce qui m'inquiétait car la circulation dans le lieu était difficile. Mais les Lillois sont calmes et respectueux, tout s'est bien passé. Amelie, la petite chanteuse folk de Lille et ancienne bordelaise était là. J'étais ravi de la voir. Des la première chanson, j'ai cassé l'entrée jack de ma guitare, ce qui m'a quelque peu angoissé. Je n'étais plus tres sur que ma guitare tiendrait toute la tournée. Une personne du public me propose de faire un échange de guitare avec la sienne. Ce n'est pas une légende, les habitants du Nord sont vraiment d'une gentillesse rare. Mais je déclinais l'offre. J'aime bien ma guitare. Le soir, je n'ai pas réussi à rejoindre PacoVolume, qui lui aussi jouait à Lille. Nous partimes, Celine et moi, le lendemain pour Gent, en Belgique. Je jouais à Kinky Star, où j'avais joué presqu'un an avant. Les belges étaient attentifs au paroles, ce qui me plaisait beaucoup. Nous devions partir le lendemain pour Kassel en Allemagne mais la date fut annulée. Nous restames à Gent pour le day off. Le mardi je jouais à Cologne, ville de nombreux de mes idoles, comme Can, par exemple. Je jouais dans un club des années 50, un peu rouge, le King Georg, dans lequel la programmation semble assurée par le graphiste de Tomlab. Concert intense devant peu de monde. Mon deuxième concert en Allemagne se déroulait à Stuttgart le mercredi, et je pense y avoir succité un interet inexistant dans ce Café Galao pourtant charmant où les gens ne m'ont pas forcemment remarqué.
De retour à Paris, il neigeait et j'étais sur les rotules. Le 19, le Moelleux Sound System, trio de djs que je fais avec deux filles de Summery Agency, mixait à Mains d'Oeuvres. Nous nous sommes bien amusé.
Le dimanche, je n'animais pas l'open mic du Pop In, car le bar a été cambriolé.
En revanche, le lundi, je jouais à la Fleche d'Or où je pense avoir fait mon meilleur concert du mois de decembre.
La guitare a donc tenu tout ce temps. Je pense qu'il est maintenant temps de l'amener chez le réparateur.
Ciao.
Pour le booking et le rooting, c'est Celine de Summery Agency qui s'occupe de moi. Je n'ai pas de road manager. Ce dernier est sur la route et regle les détails techniques lors des concerts, tels l'hebergement, les horraires, les cachets.
En train, tout est differents car la Sncf applique des prix degressifs: Plus je fais de kilometres, et moins çà me coute cher en proportion. De plus, le train va vite. De ce fait, la partie "rooting" n'est pas obligatoire pour moi.
Mais ma tournée de mi decembre, elle, passait par la Belgique et l'Allemagne, des pays moins avantageux pour les déplacements en train. La France est en avance là dessus. Ainsi, il fallait voyager en voiture. Ne sachant pas conduire, Celine dut m'accompagner. Elle avait donc prévu un rooting logique et a été ma road manageuse. Un confort pour moi.
La première date était à Paris, au Rigoletto. J'y ai joué une heure alors qu'il y'avait trois groupes avant. J'étais surpris de l'attention du public. Le lendemain, je jouais au Peek a Boo à Lille. Un bar superbe avec une décoration girly 50's magnifique. Beaucoup de gens sont venus, ce qui m'inquiétait car la circulation dans le lieu était difficile. Mais les Lillois sont calmes et respectueux, tout s'est bien passé. Amelie, la petite chanteuse folk de Lille et ancienne bordelaise était là. J'étais ravi de la voir. Des la première chanson, j'ai cassé l'entrée jack de ma guitare, ce qui m'a quelque peu angoissé. Je n'étais plus tres sur que ma guitare tiendrait toute la tournée. Une personne du public me propose de faire un échange de guitare avec la sienne. Ce n'est pas une légende, les habitants du Nord sont vraiment d'une gentillesse rare. Mais je déclinais l'offre. J'aime bien ma guitare. Le soir, je n'ai pas réussi à rejoindre PacoVolume, qui lui aussi jouait à Lille. Nous partimes, Celine et moi, le lendemain pour Gent, en Belgique. Je jouais à Kinky Star, où j'avais joué presqu'un an avant. Les belges étaient attentifs au paroles, ce qui me plaisait beaucoup. Nous devions partir le lendemain pour Kassel en Allemagne mais la date fut annulée. Nous restames à Gent pour le day off. Le mardi je jouais à Cologne, ville de nombreux de mes idoles, comme Can, par exemple. Je jouais dans un club des années 50, un peu rouge, le King Georg, dans lequel la programmation semble assurée par le graphiste de Tomlab. Concert intense devant peu de monde. Mon deuxième concert en Allemagne se déroulait à Stuttgart le mercredi, et je pense y avoir succité un interet inexistant dans ce Café Galao pourtant charmant où les gens ne m'ont pas forcemment remarqué.
De retour à Paris, il neigeait et j'étais sur les rotules. Le 19, le Moelleux Sound System, trio de djs que je fais avec deux filles de Summery Agency, mixait à Mains d'Oeuvres. Nous nous sommes bien amusé.
Le dimanche, je n'animais pas l'open mic du Pop In, car le bar a été cambriolé.
En revanche, le lundi, je jouais à la Fleche d'Or où je pense avoir fait mon meilleur concert du mois de decembre.
La guitare a donc tenu tout ce temps. Je pense qu'il est maintenant temps de l'amener chez le réparateur.
Ciao.
jeudi, décembre 17, 2009
vendredi, décembre 11, 2009
WEBLOG MIRACLE MISE EN ABIME.
Voici une version de ma chanson "Weblog miracle" que j'ai chantée sur Telekim il y' a quelques semaines. Je n'avais pas prévu de faire un concert devant ma webcam ce jour là. Mais au matin, en jouant de la guitare, je suis arrivée à cette version un peu différente de ma chanson. La vraie version est présente sur "Mary Lee Doo", mon nouvel album. Cette version ci m'est venue par hasard. Elle est sur une mesure de 12/4, je joue la descente chromatique sur les basses des accords et non à l'interieur de l'harmonie, ce qui m'oblige à changer un peu la mélodie, lui donnant un dessin plus triste. Quant au Sim9, je glisse sa dissonance dans les graves avec un Sim(sus)2. Je change le Fa#m par un Fa#m11 lugubre et le SolM par un Sol7M plus lumineux, qui, à cette endroit de la grille, résonne comme une alarme avant un LA7 tendu. Le texte est le même. Il parle de "l'effet conte de fée" annoncé par ce mythe du blog sauveur des années 2000. Une fois jouée sur Telekim, ma webtv, et à travers cette webcam lofi, je découvre la mise en abime de ce mini clip. Un type coincé dans une lucarne virtuelle nous chante l'histoire d'un blog miraculeux. Et ce type c'est moi. Même si la chanson sonne tout à coup comme un vieux jazz des années 30, le texte et la situation sont vraiment actuels. J'ai eu envie de vous montrer çà. J'ai aussi eu envie d'enregistrer cette version un jour. Avant de me dire que celle ci pourrait etre ma meilleure version de "Weblog miracle".
Ciao.
Ciao.
mercredi, décembre 09, 2009
MUSIQUE DE COURT METRAGE:
Ma chanson "macadam vacarme" a été prise pour ce court metrage. Leo Frenay fait partie de l'équipe de réalisation:
Ciao.
Ciao.
mardi, décembre 08, 2009
dimanche, décembre 06, 2009
ZENITH, TOURBUS ET OLIVIA RUIZ.
Je suis parti le mardi soir depuis la gare de Lyon, à Paris, pour rejoindre Olivia Ruiz et ses musiciens dans un tourbus. Ce véhicule est un grand bus aménagé qui peut contenir environ 12 personnes, les loger, les accueillir, les faire manger et leur offrir un confort suffisant pour pouvoir passer de nombreuses heures sur la route sans que cette dernière se fasse sentir. Passé un certain nombre de personnes dans l'équipe d'un concert, l'hotel devient un moyen trop couteux et pas assez flexible pour les tournées de certains. Prenez le cas d'une équipe de trente personnes sur la route. Un groupe épais de dix musiciens entouré d'une équipe de 10 techniciens, des sonorisateurs, des éclairagistes, des conducteurs qui se relaient, des régisseurs d'équipe. Il est plus interessant de les loger dans des tourbus que dans des hotels. De plus, le tourbus a l'avantage d'avancer durant la nuit, ce qui gagne du temps et ne fatigue pas les équipes. Car passer sa journée sur la route est très fatigant. Il faut aussi voir que Olivia Ruiz a beaucoup de public, et qu'ainsi elle joue dans des Zenith. Ces salles là sont vides et livrées clef en main aux techniciens qui doivent construire un plateau, c'est à dire une scène capable d'accueillir un concert. Donc, Olivia Ruiz sur la route, c'est du monde, du temps, des véhicules, et du boulot pour 35 personnes.
Je devais faire ses premières parties à Pau le 2 decembre et à Limoges le 3. Etant seul sur scène, j'ai été invité à passer trois nuits dans le tourbus, profitant ainsi de la vacance d'un des managers qui n'était pas là sur ces dates, et m'enlevant au passage de nombreuses heures de train. Nous partîmes de la gare de Lyon, donc, et roulâmes jusqu'à Pau, de nuit, dans cet hotel à roulettes au confort parfait. Après une bonne soirée avec les musiciens d'Olivia Ruiz dans le salon privé du véhicule, rythmée par moulte blagues et anecdotes de concerts récents des uns et des autres, je partais dans ma petite couchette cosy pour passer une nuite comme je les aime, au ronron de la route. Car si je suis insomniaque, le tourbus est le seul endroit où je dors comme une pierre. Je l'avais pris au retour de dates avec les Dionysos, et je savais à l'avance que j'allais dormir paisiblement. J'ai l'impression de regarder un film le dimanche soir, ou bien de rentrer de la plage et de somnoler dans la voiture, puis je tombe. Le meilleur est au reveil, quand on ouvre la porte et que l'on est dans une autre ville. Dans le cas d'un Zenith, c'est encore meilleur car ces salles là sont en périphérie des villes, et ainsi on est obligé de croire ce que l'on nous annonce. "On est à Pau"! Ok. On pourrait être à Grenoble que je ne pourrais pas plus le prouver. Sauf que je vois les Pyrénées. On est à Pau. Et le Zenith est énorme. Un des plus grands de France. 7500 places. Je n'ai absolument rien à faire jusqu'à ma balance de 17h30 et il est 10h. Petit dejeuner avec quelques techniciens, puis déjeuner avec le team d'Olivia Ruiz, puis un peu d'internet, puis je joue un peu de guitare dans la loge, puis je fais une sieste, puis c'est à moi de balancer. J'ai amené trois claviers, mon lecteur mp3, l'omnichord, le stylophone et la guitare. Je suis hyper chargé. La balance se passe bien, même si j'ai une inquietude. Je ne ressens pas la salle. Le Zenith de Paris m'avait effrayé ( avec Dionysos il y'a trois ans), celui de Nantes m'avait excité ( toujours avec Dionysos il y'a un an et demi ), mais celui de Pau me semble un peu froid. Des sensations sans aucune raison. Au diner, je sens le trac monter. A 19h, c'est fouttu, on est dans l'heure du concert, j'ai peur. Je monte sur le coté de la scène un quart d'heure avant. Puis c'est à moi. Les talkie wakies des techniciens réclament un "noir salle" qui signifie qu'on éteint les lumières pour que je rentre sur scène avec une lumière qui éclaire la scène. Le noir salle marche à tous les coups: les gens applaudissent. Je leur demande encore plus d'applaudissements. Il faut dire que le trac me tend d'un coup. Impossible de se détendre. Tant pis. Je prend quelques secondes. Les gens se demandent ce qu'il se passe. Je redemande des applaudissements. Rien n'y fait. J'ai beaucoup trop de trac. Je lance tout de meme "Mary Lee Doo" qui me permet de me cacher derriere mon clavier avec le son épais et rassurant du Korg. Je sens que je ne suis pas avec les gens. Mais pas du tout. Il y'a comme un drap entre nous. J'enchaine avec "Solid Rock" qui me rassure aussi, puis enchaine avec "Macadam Vacarme". Apres tant de rock, je me sens enfin détendu. J'ai donc perdu 7 minutes sur les trente qu' Olivia Ruiz m'offre en première partie. Je lance "Weblog miracle", et le concert démarre enfin pour moi. Et pour les autres aussi. Comme par hasard, je sens enfin le public avec moi. Je n'ai pas dit "attentif", j'ai dit "avec moi". Connecté. Ces choses là sont réciproques, j'en suis sur. Le public ne se connecte pas si on ne le connecte pas. Les 23 dernières minutes se sont ensuite très bien passées. Un technicien me fait un signe que mon temps de passage est presque fini. C'est un caprice que j'ai : meme dans le cas d'un Zenith, il est hors de question que j'ais une set list. Les techniciens sont donc obligés de me prevenir de la fin approchante de mes passages car je n'ai pas de concert type, ni de durée définie. A la descente de scène, les gens applaudissent chaleureusement. C'est gagné. Mais il en a fallu de peu pour que je me plante. Erreur de concentration. La concentration d'un concert commence, d'après moi, des le matin de ce dernier. Or, je m'étais laissé distraire par le tourbus, les montagnes, et tout le reste. Arrivé en loge, j'écoute l'enregistrement du concert que j'ai en mp3 sur mon dictaphone numérique. Je trouve le début plus exécuté qu'interprété. Je pars écouter le show d'Olivia qui est parfait. Elle est généreuse, les musiciens sont concentrés, et tout passe. Je pars ensuite au stand de merchandising pour vendre mes disques. Les ventes sont maigres, mais beaucoup de gens viennent me parler.
Le lendemain, après une nouvelle nuit dans le tourbus, je descend du véhicule, et me concentre tout de suite dans le concert . Nous sommes devant le Zenith de Limoges et je suis concentré au maximum. Lors de la balance, je sens que j'aurai besoin au début de mon concert de quelque chose de sonore le temps de me faire à l'idée d'être de nouveau sur la scène d'un Zenith. Je programme un bruit stupide d'arpegiator sur mon Korg. En arrivant sur scène pour le concert, je suis effectivement surpris par les gens. Le trac pousse un peu plus haut son pic durant une ou deux secondes. Heureusement, j'ai prévu mon bruit débile. Je lance donc cette boucle en DoMajeur en même temps qu'un "je m'appelle KIM", et prend deux ou trois secondes pour me calmer. Puis lance le rythme de "Mary Lee Doo", je suis parfaitement dans le concert, et je sens les gens connectés. Ce coup ci, je n'ai perdu que deux ou trois secondes. Je n'avais encore jamais enchainé deux salles aussi grandes à la suite. C'est assez violent. Le concert de Limoges se passe parfaitement. Des montées, des descentes, de l'energie, du chant doux. Jean, le technicien, me fait un signe. Ca tombe bien, j'ai dit tout ce que je voulais dire. Mission accomplie. Je descend de scène, regarde le concert d'Olivia. C'est un show très joli, energique et rodé, et meilleur que celui de Pau. La veille, je ne l'avais pas entendue m'appeler pour faire le salut final avec elle. Ce coup ci, je n'y loupe pas. C'est un rituel, Olivia appelle toujours les premières parties à venir saluer le public à la fin de la soirée. Je remonte donc sur scène avec elle et ses musiciens. Nous sommes tous acclamés, et tout çà commence un peu à me bouleverser. Une fois les saluts finis, je suis troublé,je pars donc au merchandising, et, par la même, dans le materiel, les chiffres, et les choses concrètes. Les ventes se passent bien mieux que la veille. J'en suis ravi, mais je dois redescendre. Je pars donc en loge vérifier 25 fois mon matériel, faire l'inventaire, vérifier, et redescendre. Il me faudra quelques minutes. Ces deux concerts se sont très bien passés. Je redescend petit à petit. Dernière nuit dans le tourbus. Au matin, nous sommes à Toulouse, je prend un train vers Paris. Et là, il ne s'agit plus d'une redescente mais d'une chute. Je suis épuisé. D'un coup. Je somnole, je dors, et le soir à 19h, je suis au lit, mort de fatigue. A mon réveil, je lis les mots sur le mur de ma page KIM facebook ,et je suis content.
Ciao.
Je devais faire ses premières parties à Pau le 2 decembre et à Limoges le 3. Etant seul sur scène, j'ai été invité à passer trois nuits dans le tourbus, profitant ainsi de la vacance d'un des managers qui n'était pas là sur ces dates, et m'enlevant au passage de nombreuses heures de train. Nous partîmes de la gare de Lyon, donc, et roulâmes jusqu'à Pau, de nuit, dans cet hotel à roulettes au confort parfait. Après une bonne soirée avec les musiciens d'Olivia Ruiz dans le salon privé du véhicule, rythmée par moulte blagues et anecdotes de concerts récents des uns et des autres, je partais dans ma petite couchette cosy pour passer une nuite comme je les aime, au ronron de la route. Car si je suis insomniaque, le tourbus est le seul endroit où je dors comme une pierre. Je l'avais pris au retour de dates avec les Dionysos, et je savais à l'avance que j'allais dormir paisiblement. J'ai l'impression de regarder un film le dimanche soir, ou bien de rentrer de la plage et de somnoler dans la voiture, puis je tombe. Le meilleur est au reveil, quand on ouvre la porte et que l'on est dans une autre ville. Dans le cas d'un Zenith, c'est encore meilleur car ces salles là sont en périphérie des villes, et ainsi on est obligé de croire ce que l'on nous annonce. "On est à Pau"! Ok. On pourrait être à Grenoble que je ne pourrais pas plus le prouver. Sauf que je vois les Pyrénées. On est à Pau. Et le Zenith est énorme. Un des plus grands de France. 7500 places. Je n'ai absolument rien à faire jusqu'à ma balance de 17h30 et il est 10h. Petit dejeuner avec quelques techniciens, puis déjeuner avec le team d'Olivia Ruiz, puis un peu d'internet, puis je joue un peu de guitare dans la loge, puis je fais une sieste, puis c'est à moi de balancer. J'ai amené trois claviers, mon lecteur mp3, l'omnichord, le stylophone et la guitare. Je suis hyper chargé. La balance se passe bien, même si j'ai une inquietude. Je ne ressens pas la salle. Le Zenith de Paris m'avait effrayé ( avec Dionysos il y'a trois ans), celui de Nantes m'avait excité ( toujours avec Dionysos il y'a un an et demi ), mais celui de Pau me semble un peu froid. Des sensations sans aucune raison. Au diner, je sens le trac monter. A 19h, c'est fouttu, on est dans l'heure du concert, j'ai peur. Je monte sur le coté de la scène un quart d'heure avant. Puis c'est à moi. Les talkie wakies des techniciens réclament un "noir salle" qui signifie qu'on éteint les lumières pour que je rentre sur scène avec une lumière qui éclaire la scène. Le noir salle marche à tous les coups: les gens applaudissent. Je leur demande encore plus d'applaudissements. Il faut dire que le trac me tend d'un coup. Impossible de se détendre. Tant pis. Je prend quelques secondes. Les gens se demandent ce qu'il se passe. Je redemande des applaudissements. Rien n'y fait. J'ai beaucoup trop de trac. Je lance tout de meme "Mary Lee Doo" qui me permet de me cacher derriere mon clavier avec le son épais et rassurant du Korg. Je sens que je ne suis pas avec les gens. Mais pas du tout. Il y'a comme un drap entre nous. J'enchaine avec "Solid Rock" qui me rassure aussi, puis enchaine avec "Macadam Vacarme". Apres tant de rock, je me sens enfin détendu. J'ai donc perdu 7 minutes sur les trente qu' Olivia Ruiz m'offre en première partie. Je lance "Weblog miracle", et le concert démarre enfin pour moi. Et pour les autres aussi. Comme par hasard, je sens enfin le public avec moi. Je n'ai pas dit "attentif", j'ai dit "avec moi". Connecté. Ces choses là sont réciproques, j'en suis sur. Le public ne se connecte pas si on ne le connecte pas. Les 23 dernières minutes se sont ensuite très bien passées. Un technicien me fait un signe que mon temps de passage est presque fini. C'est un caprice que j'ai : meme dans le cas d'un Zenith, il est hors de question que j'ais une set list. Les techniciens sont donc obligés de me prevenir de la fin approchante de mes passages car je n'ai pas de concert type, ni de durée définie. A la descente de scène, les gens applaudissent chaleureusement. C'est gagné. Mais il en a fallu de peu pour que je me plante. Erreur de concentration. La concentration d'un concert commence, d'après moi, des le matin de ce dernier. Or, je m'étais laissé distraire par le tourbus, les montagnes, et tout le reste. Arrivé en loge, j'écoute l'enregistrement du concert que j'ai en mp3 sur mon dictaphone numérique. Je trouve le début plus exécuté qu'interprété. Je pars écouter le show d'Olivia qui est parfait. Elle est généreuse, les musiciens sont concentrés, et tout passe. Je pars ensuite au stand de merchandising pour vendre mes disques. Les ventes sont maigres, mais beaucoup de gens viennent me parler.
Le lendemain, après une nouvelle nuit dans le tourbus, je descend du véhicule, et me concentre tout de suite dans le concert . Nous sommes devant le Zenith de Limoges et je suis concentré au maximum. Lors de la balance, je sens que j'aurai besoin au début de mon concert de quelque chose de sonore le temps de me faire à l'idée d'être de nouveau sur la scène d'un Zenith. Je programme un bruit stupide d'arpegiator sur mon Korg. En arrivant sur scène pour le concert, je suis effectivement surpris par les gens. Le trac pousse un peu plus haut son pic durant une ou deux secondes. Heureusement, j'ai prévu mon bruit débile. Je lance donc cette boucle en DoMajeur en même temps qu'un "je m'appelle KIM", et prend deux ou trois secondes pour me calmer. Puis lance le rythme de "Mary Lee Doo", je suis parfaitement dans le concert, et je sens les gens connectés. Ce coup ci, je n'ai perdu que deux ou trois secondes. Je n'avais encore jamais enchainé deux salles aussi grandes à la suite. C'est assez violent. Le concert de Limoges se passe parfaitement. Des montées, des descentes, de l'energie, du chant doux. Jean, le technicien, me fait un signe. Ca tombe bien, j'ai dit tout ce que je voulais dire. Mission accomplie. Je descend de scène, regarde le concert d'Olivia. C'est un show très joli, energique et rodé, et meilleur que celui de Pau. La veille, je ne l'avais pas entendue m'appeler pour faire le salut final avec elle. Ce coup ci, je n'y loupe pas. C'est un rituel, Olivia appelle toujours les premières parties à venir saluer le public à la fin de la soirée. Je remonte donc sur scène avec elle et ses musiciens. Nous sommes tous acclamés, et tout çà commence un peu à me bouleverser. Une fois les saluts finis, je suis troublé,je pars donc au merchandising, et, par la même, dans le materiel, les chiffres, et les choses concrètes. Les ventes se passent bien mieux que la veille. J'en suis ravi, mais je dois redescendre. Je pars donc en loge vérifier 25 fois mon matériel, faire l'inventaire, vérifier, et redescendre. Il me faudra quelques minutes. Ces deux concerts se sont très bien passés. Je redescend petit à petit. Dernière nuit dans le tourbus. Au matin, nous sommes à Toulouse, je prend un train vers Paris. Et là, il ne s'agit plus d'une redescente mais d'une chute. Je suis épuisé. D'un coup. Je somnole, je dors, et le soir à 19h, je suis au lit, mort de fatigue. A mon réveil, je lis les mots sur le mur de ma page KIM facebook ,et je suis content.
Ciao.
mercredi, décembre 02, 2009
COCO TEASER 3:
Voici le troisième épisode de mes "Coco Teasers", servant à faire de la publicité sur internet pour mon nouvel album, "Mary Lee Doo". Chaque mois, un nouvel extrait présenté par des oeufs qui parlent.
Demain je joue au Zenith de Pau en première partie d'Olivia Ruiz, et le lendemain au Zenith de Limoges, toujours en première partie d'Olivia Ruiz. J'ai un trac monstre, alors faire parler des oeufs me détend.
Ciao.
Demain je joue au Zenith de Pau en première partie d'Olivia Ruiz, et le lendemain au Zenith de Limoges, toujours en première partie d'Olivia Ruiz. J'ai un trac monstre, alors faire parler des oeufs me détend.
Ciao.
vendredi, novembre 27, 2009
BRETAGNE
Je n'ai pas encore parlé de mon passage par la Bretagne, les 20 et 21 novembre. J'ai commencé par Vannes, au Bruit qui court. Un bar assez petit, mais où l'association qui me recevait avait bien fait son travail. Son correct, promo réalisée et donc des gens au concert. Jorge Bernstein and the PiouPiou Fuckers faisaient ma première partie de façon plus ou moins acoustique, et ce n'était pas la première fois. Très chouette. Mon concert s'est bien passé, même si j'ai eu un peu de mal à capter l'attention. Aussi parfois faut il se mettre au diapason d'un lieu. Durant les quinze premières minutes, j'ai pensé, à tort, que certaines personnes du public ne m'écoutaient pas. Puis, au bout d'un moment, je me suis rendu compte de l'inverse. Il me manquait simplement un peu de confiance en moi et de l'empathie pour me rendre compte que l'écoute était là, mais que le public était timide. Une fois ce quart d'heure passé, je rentrais dans un concert à tendance folk, malgré mes synthés.
Le lendemain, je jouais au Clonalilty, à Chateaulin. Ce fut une super soirée. Des gens m'attendaient de pied ferme. Il est vrai que mes deux derniers concerts à Chateaulin s'étaient très bien passés. D'un concert à l'autre, j'avais même vu des têtes revenir. Même phénomène qu'à Tarbes, donc. Un public qui se construit et qui se fidélise. Le tout est desormais que je continue de passer régulièrement dans ces villes. Par le passé, j'ai eu des relations suivies avec des villes. Comme avec Marseille de 1994 à 1996. J'avais sorti deux 45 tours sur des labels de Marseille, puis y avais joué deux fois. Les gens revenaient. Puis plus rien. Je n'ai plus été programmé, et j'ai perdu mes habitués. Il y'a ensuite eu l'est de la France avec Grenoble, Lyon et la région de Chambery, où, au début des années 2000, je sortais des disques sur les labels du coin, je jouais en concert, et le public se fidélisait. Et puis plus rien. Vers Colmar il y'a eu le même cas. Ainsi que dans le centre de la France. Quant aux autres pays, c'est encore plus difficile de garder contact. C'est pourquoi je profite desormais de ces moments où les rapport avec un public dans une ville se consolident. Arrivé à Chateaulin, je m'installe, les gens arrivent, et un bon nombre portent des badges "KIM". Certains me demandent des chansons avant mon concert, d'autres me parlent d'anecdotes lues dans mon blog. Une immense confiance en moi m'envahit. Celle là même qui fait rater des concerts parfois. Alors je me calme, je monte dans le salon particulier, et déchiffre d'anciennes paroles à moi en vue de futures rééditions de mon catalogue. Puis je pars pour jouer. Trop ennervé, je propose de commencer uniquement par mes ballades. Les gens sont attentifs. Je joue mes chansons les plus douces, puis balance "she's a lion", accompagné par les batteries de mon lecteur mp3. Les piles me lachent et je dois marquer une pause. En même temps, çà tombe bien car je dois faire deux concerts. On est dans un pub. C'est ainsi dans les pubs. Le temps de recharger mes piles de mp3, je reviens pour une partie du concert beaucoup plus rock, mais aussi beaucoup plus synthétique, avant de faire une très longue partie de stand up. L'autre point positif de ce week end fut les ventes de disques. Plein sont partis. A tel point que je n'ai plus trop d'exemplaires de mon dernier disque à vendre lors de mes prochains concerts.
Ce week end m'a fait un grand bien. J'ai fait le plein de confiance pour mes prochaines dates en premières parties d'Olivia Ruiz à Pau et Limoges. J'étais justement à son Zenith parisien. Une fois dans les loges, on lui a remit son disque de platine. Environ 400 000 exemplaires de son dernier album vendus. Impressionant.
Cette semaine, je me suis occupé de contrats avec Julien de Gimme Shelter. Comme je l'expliquais plus haut, la totalité de mes albums va bientot être réeditée.
Ce sont de longs contrats à signer, chanson après chanson, album après album. J'ai toujours déposé mes chansons à la Sacem, ce qui fait que nous devons effectuer des nouveaux dépots dans lesquels il est stipulé que Gimme Shelter s'occupe desormais de mes éditions musicales. C'est très long. Il nous arrive de faire dix pas sur une déclaration puis de revenir en arrière car quelque chose pose problème. A çà il faut ajouter que les labels qui ont sorti mes disques ont quasi tous cessé leur activité, ce qui complique parfois la donne. Il faut chercher les anciens éditeurs, reprendre les papiers, signer encore des papiers. Mais le resultat va bientôt se faire sentir. En 2010, la totalité de mes albums sera disponible à nouveau, tout d'abord en numérique, et peut être en physique. A suivre.
Ciao.
Le lendemain, je jouais au Clonalilty, à Chateaulin. Ce fut une super soirée. Des gens m'attendaient de pied ferme. Il est vrai que mes deux derniers concerts à Chateaulin s'étaient très bien passés. D'un concert à l'autre, j'avais même vu des têtes revenir. Même phénomène qu'à Tarbes, donc. Un public qui se construit et qui se fidélise. Le tout est desormais que je continue de passer régulièrement dans ces villes. Par le passé, j'ai eu des relations suivies avec des villes. Comme avec Marseille de 1994 à 1996. J'avais sorti deux 45 tours sur des labels de Marseille, puis y avais joué deux fois. Les gens revenaient. Puis plus rien. Je n'ai plus été programmé, et j'ai perdu mes habitués. Il y'a ensuite eu l'est de la France avec Grenoble, Lyon et la région de Chambery, où, au début des années 2000, je sortais des disques sur les labels du coin, je jouais en concert, et le public se fidélisait. Et puis plus rien. Vers Colmar il y'a eu le même cas. Ainsi que dans le centre de la France. Quant aux autres pays, c'est encore plus difficile de garder contact. C'est pourquoi je profite desormais de ces moments où les rapport avec un public dans une ville se consolident. Arrivé à Chateaulin, je m'installe, les gens arrivent, et un bon nombre portent des badges "KIM". Certains me demandent des chansons avant mon concert, d'autres me parlent d'anecdotes lues dans mon blog. Une immense confiance en moi m'envahit. Celle là même qui fait rater des concerts parfois. Alors je me calme, je monte dans le salon particulier, et déchiffre d'anciennes paroles à moi en vue de futures rééditions de mon catalogue. Puis je pars pour jouer. Trop ennervé, je propose de commencer uniquement par mes ballades. Les gens sont attentifs. Je joue mes chansons les plus douces, puis balance "she's a lion", accompagné par les batteries de mon lecteur mp3. Les piles me lachent et je dois marquer une pause. En même temps, çà tombe bien car je dois faire deux concerts. On est dans un pub. C'est ainsi dans les pubs. Le temps de recharger mes piles de mp3, je reviens pour une partie du concert beaucoup plus rock, mais aussi beaucoup plus synthétique, avant de faire une très longue partie de stand up. L'autre point positif de ce week end fut les ventes de disques. Plein sont partis. A tel point que je n'ai plus trop d'exemplaires de mon dernier disque à vendre lors de mes prochains concerts.
Ce week end m'a fait un grand bien. J'ai fait le plein de confiance pour mes prochaines dates en premières parties d'Olivia Ruiz à Pau et Limoges. J'étais justement à son Zenith parisien. Une fois dans les loges, on lui a remit son disque de platine. Environ 400 000 exemplaires de son dernier album vendus. Impressionant.
Cette semaine, je me suis occupé de contrats avec Julien de Gimme Shelter. Comme je l'expliquais plus haut, la totalité de mes albums va bientot être réeditée.
Ce sont de longs contrats à signer, chanson après chanson, album après album. J'ai toujours déposé mes chansons à la Sacem, ce qui fait que nous devons effectuer des nouveaux dépots dans lesquels il est stipulé que Gimme Shelter s'occupe desormais de mes éditions musicales. C'est très long. Il nous arrive de faire dix pas sur une déclaration puis de revenir en arrière car quelque chose pose problème. A çà il faut ajouter que les labels qui ont sorti mes disques ont quasi tous cessé leur activité, ce qui complique parfois la donne. Il faut chercher les anciens éditeurs, reprendre les papiers, signer encore des papiers. Mais le resultat va bientôt se faire sentir. En 2010, la totalité de mes albums sera disponible à nouveau, tout d'abord en numérique, et peut être en physique. A suivre.
Ciao.
jeudi, novembre 26, 2009
PHOTOS PAR GUILLAUME LEGLISE DU TOURNAGE DU CLIP "MY FAMILY"
vendredi, novembre 20, 2009
LE NOEL DES BLOGUEURS:
Je participe à un concours qui s'appelle Le Noël des blogueurs http://club.rdc.fr/ avec mon calendrier dodécaphonique. C'est un concours organisé par le site Rue du Commerce.
J'en profite pour expliquer une nouvelle fois mon "Calendrier Dodécaphonique".
Tout d'abord, une définition du dodécaphonisme ici: http://fr.wikipedia.org/wiki/Dod%C3%A9caphonisme
Ensuite je dirais ceci: 12 mois, 12 couleurs, 12 portraits de musiciens, 12 notes, 12 gammes majeures correspondantes.
Soit un bon moyen d'apprendre les mois de l'année avec un peu de solfège, un peu d'harmonie, quelques anecdotes sur la musique et le tout à l'aquarelle.
Ciao.
mercredi, novembre 18, 2009
MON CALENDRIER CHRONIQUE SUR LE SITE DE MAGIC:
QUELQUES IMAGES DE MON CALENDRIER PRISES EN PHOTO AVEC MA WEBCAM:
LAVAUR 14 11 09 puis TARBES 15 11 09
J'ai joué samedi à Lavaur près de Toulouse, et voici quelques vidéos et photos qu'une des personnes du public m'a envoyées. Il y' avait quelques ivrognes, comme d'habitude, et on s'en rend compte en regardant les extraits vidéos. Mais il y' avait aussi quelques personnes qui s'étaient déplacées de Toulouse et les environs pour venir me voir, et qui se sont un petit peu disputé avec les ivrognes pour pouvoir écouter mon concert. Ce qui m'a beaucoup plu. Il y'avait une batterie là bas, dont j'ai pu jouer.
Mais cette date me permettait surtout de jouer au Celtic Pub de Tarbes, lieu où je fais mes meilleurs concerts depuis quelques temps. Il y'a là bas des gens qui suivent mes disques depuis le début. Je peux jouer des chansons de 1995, c'est assez rare. J'y ai fait un concert de deux heures et demi. Tout passait: mes chansons douces, mes moments de rock, mes moments synthétiques, et même des improvisations de claviers, des immitations de chanteurs français nuls, des longs moments de stand up. Je n'ai pas d'images, mais Tarbes restera pour moi parmi les villes où je préfère jouer, avec Rouen, Chateaulin et Paris.
Ciao.
mardi, novembre 17, 2009
MON CALENDRIER DODECAPHONIQUE ET GRAPHIQUE POUR 2010
Ces derniers temps, j'ai préparé çà: mon "calendrier 2010 dodécaphonique et graphique". Chaque mois un portrait de musicien, une note, une gamme de solfège, le tout peint en 12 couleurs, à l'aquarelle, en format A4 relié. Voici la couverture.
Vous pouvez le commander à mklabelcom@yahoo.fr
Pour ceux qui ne savent pas ce qu'est le dodécaphonisme:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dod%C3%A9caphonisme
Bien sur, il y' a de la place chaque jour pour écrire des choses.
Avec un remerciement particulier au Pop In, partenaire de cet objet.
Ciao.
samedi, novembre 14, 2009
LE CLIP DE NOEL 2009 POUR LES ENFANTS
Pour un concours de blogeurs sur le thème de Noël, j'ai fait cette chanson et ce clip.
Je vous tiendrai au courant des résultats fin décembre.
CIAO.
Je vous tiendrai au courant des résultats fin décembre.
CIAO.
jeudi, novembre 12, 2009
UNE PENSEE POUR SOPHIE VIGUIER.
Je viens d'apprendre le décès de Sophie Viguier. Cette jounaliste m'a soutenu, je ne savais pas que sa maladie était revenue. Elle est partie ce matin. J'adresse une pensée à tous ses proches.
Ciao.
Ciao.
mercredi, novembre 11, 2009
TEASER MARY LEE DOO NUMERO DEUX
Je n'en avais pas parlé dans le blog afin de vous faire la surprise, mais il y' a quinze jours environ j'ai eu l'idée de continuer à faire des teasers. J'en avais fait un pour la sortie de mon dernier disque, "Mary Lee Doo". Un teaser est une sorte de bande annonce publicitaire pour la sortie d'un disque. Je m'étais vraiment amusé à faire celui de "Mary Lee Doo" avec des oeufs qui chantent. Je me suis dit qu'aucun protocole ne m'interdisait de faire encore un autre teaser. Le procédé reste le meme mais le scénario change. Voici donc le deuxieme teaser. J'étais tellement content que j'ai décidé d'en faire un par mois, avec ces oeufs qui parlent.
Ciao.
Ciao.
vendredi, novembre 06, 2009
LE CONCOURS DU DESSINATEUR BOULET:
Par hasard, je tombe sur cette page
http://www.editions-delcourt.fr/special/
Il s'agit d'un concours auquel j'avais participé. Il fallait faire un fanart du dessinateur Boulet, dont j'aime beaucoup les "Notes". J'avais lu sur son blog qu'il fallait tenter de dessiner quelque chose qui renvoie à ses dessins. J'avais fait cette image que j'avais posté dans mon blog au mois d'aout et qui, elle même, renvoie à un des gags d'un de ses livres. Bref, je constate que mon dessin a été publié sur son site. Je n'ai rien gagné, et je fais partie de la cinquantaine de dessins, mais pour moi c'est un véritable encouragement. J'avais dessiné çà avec le logiciel Paint. Je compte essayer de dessiner d'avantage en ce moment. Je lis un livre que m'a offert David Argellies, "faire de la bande dessinée" par Scott Mc Cloud. Je découvre qu'en plus d'être très difficile d'imaginer pouvoir achever un jour de dessiner une bande déssinée dont je serais content, il est très dur de se mettre à entreprendre quelque chose de nouveau à l'age que j'ai. Je ne suis pas vieux, je n'ai que 32 ans, mais j'ai 16 ans de musiques publiées et jouées en concert. En bédé, je n'ai rien à part mes dessins dans mes cartons et quelques comics photocopiés et parfois vendus en concert. A force de lire ce livre, je découvre aussi que "le facteur" pourrait bien être un personnage à creuser. Ce qui m'étonne. Je découvre surtout que commencer une nouvelle activité est angoissant. La peur d'être un imposteur prend le pas. Ca me faisait çà souvent en musique. En plus, lorsque j'ai commencé, j'avais 16 ans et je me prenais vraiment pour un imposteur. Cette mini panique vient du fait d'un manque de légitimité pourtant obligatoire lorsque l'on commence une discipline artistique. On commence par se "prendre pour", et çà ne renvoie pas une bonne image. Aujourd'hui, avec le chemin que j'ai parcouru en musique, certains systèmes fonctionnent et sont les miens. Certaines de mes démarches ont fait leur preuve. Certaines méthodes sont miennes. Je découvre, grâce à mon envie de faire de la bédé, que je suis à une certaine distance parcourue en musique. Et au début d'une montagne énorme en dessins. Impossible de savoir si je vais faire ne serait ce qu'un pas. Mais voila déjà un petit quelque chose: ce bout de dessin publié sur le site de Boulet.
Ciao.
http://www.editions-delcourt.fr/special/notes_de_boulet/concours_fanarts/galerie_fanarts.php
Il s'agit d'un concours auquel j'avais participé. Il fallait faire un fanart du dessinateur Boulet, dont j'aime beaucoup les "Notes". J'avais lu sur son blog qu'il fallait tenter de dessiner quelque chose qui renvoie à ses dessins. J'avais fait cette image que j'avais posté dans mon blog au mois d'aout et qui, elle même, renvoie à un des gags d'un de ses livres. Bref, je constate que mon dessin a été publié sur son site. Je n'ai rien gagné, et je fais partie de la cinquantaine de dessins, mais pour moi c'est un véritable encouragement. J'avais dessiné çà avec le logiciel Paint. Je compte essayer de dessiner d'avantage en ce moment. Je lis un livre que m'a offert David Argellies, "faire de la bande dessinée" par Scott Mc Cloud. Je découvre qu'en plus d'être très difficile d'imaginer pouvoir achever un jour de dessiner une bande déssinée dont je serais content, il est très dur de se mettre à entreprendre quelque chose de nouveau à l'age que j'ai. Je ne suis pas vieux, je n'ai que 32 ans, mais j'ai 16 ans de musiques publiées et jouées en concert. En bédé, je n'ai rien à part mes dessins dans mes cartons et quelques comics photocopiés et parfois vendus en concert. A force de lire ce livre, je découvre aussi que "le facteur" pourrait bien être un personnage à creuser. Ce qui m'étonne. Je découvre surtout que commencer une nouvelle activité est angoissant. La peur d'être un imposteur prend le pas. Ca me faisait çà souvent en musique. En plus, lorsque j'ai commencé, j'avais 16 ans et je me prenais vraiment pour un imposteur. Cette mini panique vient du fait d'un manque de légitimité pourtant obligatoire lorsque l'on commence une discipline artistique. On commence par se "prendre pour", et çà ne renvoie pas une bonne image. Aujourd'hui, avec le chemin que j'ai parcouru en musique, certains systèmes fonctionnent et sont les miens. Certaines de mes démarches ont fait leur preuve. Certaines méthodes sont miennes. Je découvre, grâce à mon envie de faire de la bédé, que je suis à une certaine distance parcourue en musique. Et au début d'une montagne énorme en dessins. Impossible de savoir si je vais faire ne serait ce qu'un pas. Mais voila déjà un petit quelque chose: ce bout de dessin publié sur le site de Boulet.
Ciao.
jeudi, novembre 05, 2009
Mon clip chroniqué sur le site de MAGIC:
Ca n'a pas trainé, et çà m'a fait plaisir. Une fois de plus, Magic me chronique. Ce coup ci sur le site, et ce coup ci pour parler de mon dernier clip:
http://www.magicrpm.com/artistes/kim/vid
Ciao.
http://www.magicrpm.com/artistes/kim/videos/my-family
Ciao.
AVEC PACOVOLUME DANS TELERAMA, UNE PHOTO DE 2007:
PacoVolume a été chroniqué dans Telerama, hier, et une photo de 2007 illustre l'article. On y voit Cocktail Bananas etre le backing band de Jean François PacoVolume. Depuis il a changé de musiciens. Sur la photo, on voit Henry, Hugo, Jean François, David et moi meme. Ce qui est drôle, c'est le titre qui ressemble au nom de son backing band d'alors. Il y'a meme un post, surement, dans mon blog concernant ce concert. Ca fait un moment que nous n'avons pas tous joué ensemble. Cette photo qui ressort par hasard nous a donné un brin de nostalgie. Et pourtant, c'était il y' a seulement deux ans.
Ciao.
mardi, novembre 03, 2009
"My family", le clip.
Realisation Leo Frenay, Scenario et dessins Kim Giani, assistant Mathieu Muller, avec Laurent Jarrige, Camille Hugues, Celine Casagrande, Marie Archambeaud, Mathieu Muller, Matthieu Panicucci, Caroline Voisin, Kim Giani, Guillaume Leglise, Sullivan Corredo.
Ciao.
Ciao.
samedi, octobre 31, 2009
UN POINT SUR MA PRESSE DE CES DERINERS MOIS.
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