Comme à chacun de mes disques, les lecteurs de mon blog bénéficient d'un peu d'avance et reçoivent mes publications avant tout le monde. "Dreamarama" reprend chaque single que j'ai publié cette année. Après avoir été un projet de feuilleton web avec un clip par semaine et une sortie digitale chaque lundi d'un single, plus ou moins accessible, également disponible en streaming, et solicitant la fidélité autant que le hasard, mon marathon de singles devient triple album. Je ne considérerai jamais "dreamarama" comme une compilation, mais bel et bien comme un prolongement de cette expérience visant à proposer une autre façon d'écouter de la musique, par la fréquence. Certains n'aimant pas la fréquence et le support digital, je prolonge cette expérience des lundis avec un triple album. La raison est simple. Aujourd'hui, à mon avis, s'opposent deux grands groupes d'auditeurs. Les attentifs qui ont besoin d'un support joli à regarder en même temps qu'ils dégustent l'ouvrage et les impulsifs qui demandent à la musique un maximum d'immédiateté, tant dans le support que dans le format, tant dans l'accéssibilité que dans le partage. Les premiers sont à l'aise avec les disques concepts mais boudent le digital qu'ils jugent gadjet. Les seconds considèrent que l'objet est mort et que la musique doit être instinctive et qu'il n'est plus l'heure d'écouter la musique avec intelect, mais bel et bien avec rapidité de l'instant et en grande quantité. Les premiers jugent les seconds de prédateurs puérils, assassins de l'industrie musicale. Les seconds jugent les premiers de snobs ringards et réactionnaires, bourgeois d'un temps révolu et d'une industrie terminée. Les premiers peuvent écouter un triple album de 2h20 avec un coffret flanqué de deux mini toiles et d'une pochette qui renvoie à celle d'un album antérieur, ajouté d'un sticker et d'une pochette en trois parties racontant un mini sketch. Les seconds aiment à partager des vidéos rapidement tournées et à consommer du single court et expérimental. En publiant 52 singles par an avec 52 clips, mais en les regroupant dans un triple album concept avec des dessins, je m'adresse autant aux uns qu'aux autres, et espèrent bien les rassembler autour de mon triple album. J'ai simplement adapté les formats pour que chacun s'y retrouve.
Pour ce qui est de la musique aussi j'ai fait des grands écarts. Pour une fois j'ai chanté dans trois langues. J'ai autant enregistré en analogique qu'en numérique. Autant au quatre pistes à cassettes qu'au magnetophone à bandes, autant à l'ordinateur qu'à l'ipad, autant en acoustique qu'en électrique, autant en midi qu'en audio, autant seul qu'accompagné, autant expérimental que pop, autant dansant qu'ambiant, autant de sources provenant des années 90, 00, au 10, autant dessiné que clipé en vidéo, autant en animation 3D qu'en Paint Windows Movie Maker, autant en sketch qu'en vidéo, autant en noir et blanc qu'en couleurs, en plan séquence qu'en vidéo monté, autant cadré que mal cadré, autant isolé que rassemblé en plusieurs thèmes, autant hurlé que chuchoté, autant triste que gai.
J'ai rassemblé dans "dreamarama" la quasi totalité de la matière dont j'ai besoin en musique, vidéo, dessin, gags, drames, surf, rock, claviers, sketchs, nouvelles technologies, anciennes, pour ne rien exclure. J'ai fait l'inverse de ce qu'attendent actuellement les maisons de disques. Aucun tri, rien à branler, aucun calcul, aucun plan, que de l'action sans aucun sens défini, que du spontané, de l'ancien, du neuf, du dans tous les sens, du qu'on n'a pas le droit de le faire, du sans promo, du trop, du beaucoup trop, du too much, du mauvais gout, de la mélodie, bref, ce que je veux faire sans me poser de questions. Parce que je m'en bas les steacks.
Ciao
Pour ce qui est de la musique aussi j'ai fait des grands écarts. Pour une fois j'ai chanté dans trois langues. J'ai autant enregistré en analogique qu'en numérique. Autant au quatre pistes à cassettes qu'au magnetophone à bandes, autant à l'ordinateur qu'à l'ipad, autant en acoustique qu'en électrique, autant en midi qu'en audio, autant seul qu'accompagné, autant expérimental que pop, autant dansant qu'ambiant, autant de sources provenant des années 90, 00, au 10, autant dessiné que clipé en vidéo, autant en animation 3D qu'en Paint Windows Movie Maker, autant en sketch qu'en vidéo, autant en noir et blanc qu'en couleurs, en plan séquence qu'en vidéo monté, autant cadré que mal cadré, autant isolé que rassemblé en plusieurs thèmes, autant hurlé que chuchoté, autant triste que gai.
J'ai rassemblé dans "dreamarama" la quasi totalité de la matière dont j'ai besoin en musique, vidéo, dessin, gags, drames, surf, rock, claviers, sketchs, nouvelles technologies, anciennes, pour ne rien exclure. J'ai fait l'inverse de ce qu'attendent actuellement les maisons de disques. Aucun tri, rien à branler, aucun calcul, aucun plan, que de l'action sans aucun sens défini, que du spontané, de l'ancien, du neuf, du dans tous les sens, du qu'on n'a pas le droit de le faire, du sans promo, du trop, du beaucoup trop, du too much, du mauvais gout, de la mélodie, bref, ce que je veux faire sans me poser de questions. Parce que je m'en bas les steacks.
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