En y pensant bien, je me fais la réflexion suivante: dans le milieu de la musique enregistrée et sa production, il semblerait que l'emploi du subjonctif soit utilisé à la place du bon vieux temps grammatical appelé "futur" et qui nous permet de nous projeter concrètement, et à la place du bon vieux temps "présent" qui permet une fulgurance d'une franche réalité. Ainsi j'ai entendu des tas de producteurs parler ainsi: " faudrait essayer de voir si il y'a pas un truc à essayer avec ce groupe" ou " ca serait mieux si tes chansons étaient acoustiques " puis " j'aimerais bien êcouter tes nouveaux trucs". Je pense que tout serait plus sain si la profession s'entraînait à employer le présent ou le futur: " essayons quelque chose avec ce groupe " ou " j'ai envie d'écouter tes nouveaux trucs" ou "tes chansons seront mieux, je pense, en acoustique". Ainsi, les paroles ont un vrai poids, une possible résonnance, et peut être une influence concrète. L'emploi de ce temps prouve l'incertitude de ce métier. A l'inverse, chez un tourneur on entend souvent le " es tu libre le 23 juin " des mois avant ce fameux 23 juin. Le présent est utlilisé à la place du futur, car il y'a une demande concrète. Ce qui prouve que le concret fixe au présent une affaire qui roule. En revenant au présent, l'industrie du disque peut trouver des solutions à sa crise d'une façon gratuite, celle d'une grammaire proche de la réalité. Une fois cette réalité assumée, on peut tirer des conclusions et avancer. Mais pas avant et pas dans le flou du subjonctif et du doute qui l'accompagne.
Ciao
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