J'ai bientôt 40 ans. Dans deux mois. Je me rends compte qu'il est plus difficile pour moi qu'auraravant de proposer de la pop musique. C'est embétant car j'ai encore très envie d'en faire. J'ai commencé à me rendre compte vers 2011 que le public qui venait à mes concerts était plus jeune que moi. En 2012 je me suis rendu compte encore plus franchement de cet état de fait puisqu'une mode de pop francophone mi lofi mi néo new wave faisait son apparition. Des lors, mes chansons, certes lofi mais anglophones, même si néo new wave également, peinait à faire résonner un écho chez la génération née dans les années 90. Quant à ma génération, entre famille et emplois difficiles, ils se faisaient rares à mes concerts et ceux des autres. Le temps change. J'ai senti tout ça. Au même moment le théâtre m'a fait de l'oeil. J'ai alors été engagé comme compositeur dans un duo jeune public ("Play") , puis dans du théatre jeune public toujours comme compositeur ("Les fusées") , puis musicien d'une comédie musicale ("Mistinguett") , puis musicien comédien cartooniste d'un spectacle seul scène jeune public ("Planète Fanfare") . Les choses se sont enchainées et j'ai pris cela pour un appel de la providence. La pop change, je suis largué, mais le théâtre me dit bonjour. Allons y. Par la suite j'ai monté un duo de danse et musique ("De La") puis un seul en scène tout public de théâtre ("La musique, tout ça tout ça"). Depuis 2010 j'ai aussi été engagé comme musicien. Batteur pour Carmen Maria Vega, Victorine, Cléa Vincent, Baptiste W Hamon, Daniel Johnston, Natas Loves You, Batist, Sofia Bolt. Guitariste pour Carmen Maria Vega, Baptiste W Hamon, Yuksek, pianiste pour Mathias Malzieu, arrangeur et réalisateur pour Carmen Maria Vega. Puis j'ai dessiné, puis j'ai peint, puis j'ai exposé pour mes premièrs fois mes dessins.
Toutes ces activités me sont tombées dessus par hasard. Comme les propositions me plaisaient, j'ai tenté plein de choses. En tant que chanteur de pop, il me devenait plus difficiles de trouver des engagements de concerts et mes disques se vendaient moins. Malgré tout il m'ètait toujours possible de publier des disques grâce à de fideles mélomanes que je remercie secrètement. J'ai aussi la chance d'avoir un entourage de labels passionnés, comme Midnight Special Records, par exemple.
Loin de sortir les violons, je tente ici de raconter que depuis quelques années j'ai tenté de nouvelles choses, de nouvelles formes, puisque la mode changeait.
Mes dessins ont rencontré des applaudissements. J'ai senti que je racontait en dessin la même chose que dans les chansons, et que mes peintures nourriraient un jour mes musiques. Je ne sais pas encore comment. En tant que musicien pour d'autres j'ai mieux connu mes forces et mes faiblesses. En tant que compositeur de spectacles également. En tant que co auteur co compositeurs de chansons ou musique aussi, pour Yuksek, Cléa Vincent, Carmen Maria Vega ou Mathias Malzeu, à chaque fois, que ce soit pour une musique ou un texte, j'ai senti que j'avais des possibilités melodiques ici et des fermetures émotionnelles là. Le bilan était parfois dur à encaisser, lorsque je rencontrais un os. Parfois il était rassurant quand ce que je proposais semblait convenir.
Mon premier one man show m'a surpris aussi. 23 pages de textes que j'ai écrit et qui creuse d'après moi toujours le même sillon de la totalité de ce que je fais. Je rencontre les mêmes timidités, les mêmes facilités, les mêmes énergies.
J'ai reçu une critique mitigée pour mon one man dans Criticomique. C'est dur à recevoir. Surtout que ce spectacle n'était pas écrit pour être fun. Et je me souviens d'avoir vécu la même chose avec les mauvaises chroniques de mon album "Mary Lee Doo" en 2009. Soudain la boucle est bouclée. Grâce à la pluridisciplinarité, je comprends qu'à certains endroits je dois me renforcer, à d'autres m'assouplir, et que, dans chaque formes, je rencontre les mêmes aspects.
Toutes ces activités me sont tombées dessus par hasard. Comme les propositions me plaisaient, j'ai tenté plein de choses. En tant que chanteur de pop, il me devenait plus difficiles de trouver des engagements de concerts et mes disques se vendaient moins. Malgré tout il m'ètait toujours possible de publier des disques grâce à de fideles mélomanes que je remercie secrètement. J'ai aussi la chance d'avoir un entourage de labels passionnés, comme Midnight Special Records, par exemple.
Loin de sortir les violons, je tente ici de raconter que depuis quelques années j'ai tenté de nouvelles choses, de nouvelles formes, puisque la mode changeait.
Mes dessins ont rencontré des applaudissements. J'ai senti que je racontait en dessin la même chose que dans les chansons, et que mes peintures nourriraient un jour mes musiques. Je ne sais pas encore comment. En tant que musicien pour d'autres j'ai mieux connu mes forces et mes faiblesses. En tant que compositeur de spectacles également. En tant que co auteur co compositeurs de chansons ou musique aussi, pour Yuksek, Cléa Vincent, Carmen Maria Vega ou Mathias Malzeu, à chaque fois, que ce soit pour une musique ou un texte, j'ai senti que j'avais des possibilités melodiques ici et des fermetures émotionnelles là. Le bilan était parfois dur à encaisser, lorsque je rencontrais un os. Parfois il était rassurant quand ce que je proposais semblait convenir.
Mon premier one man show m'a surpris aussi. 23 pages de textes que j'ai écrit et qui creuse d'après moi toujours le même sillon de la totalité de ce que je fais. Je rencontre les mêmes timidités, les mêmes facilités, les mêmes énergies.
J'ai reçu une critique mitigée pour mon one man dans Criticomique. C'est dur à recevoir. Surtout que ce spectacle n'était pas écrit pour être fun. Et je me souviens d'avoir vécu la même chose avec les mauvaises chroniques de mon album "Mary Lee Doo" en 2009. Soudain la boucle est bouclée. Grâce à la pluridisciplinarité, je comprends qu'à certains endroits je dois me renforcer, à d'autres m'assouplir, et que, dans chaque formes, je rencontre les mêmes aspects.
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