Depuis "Dreamarama", mon triple album de 2013, je n'ai pas publié d'album pop. Ce que j'entends par album pop c'est un mélange de rythmes entrainants, de mélodies entêtantes, combinés à des idées de production modernes et accessibles à la fois, aux textes intimes tout autant qu'universels. Voila ce qu'est pour moi un disque pop.
Si j'emploie ce terme c'est pour différencier mes disques pop de mes albums consacrés a une pratique ou un objet. Par exemple mes musiques de spectacles sont reliées aux spectacles. Mes récents albums sont des bandes originales de spectacles pour le théâtre. C'est une discipline bien différente de l'écriture d'un album pop. Depuis "Dreamarama" j' ai aussi sorti des albums consacrés à un concept. En 2014, "KIMSxKIM" était un album de reprises d'interprètes se nommant comme moi, "KIM". Puis en été j'ai sorti "Ballads" un disque entegistré avec beaucoup de musiciens, et centré autour de mes ballades, avec seulement 2 chansons entièrement nouvelles, une relecture, et bien sûr l'interprétation improvisée des musiciens Clément Daquin (ALB), Sofia Bolt, Cléa Vincent, Baptiste W Hamon, Batist, Henri Caraguel, Valerie Hernandez (Animau), Guillemette Foucard (Yvonne Lanuit), Rémi Foucard (Neon Flake), Guillaume Léglise (My Borken Frame), Paulette Wright, Mathias Malzieu, tous venus entegistrer avec moi cet album en condition live. Plus tard à la fin de l'année 2014 je publiais "Lost Mambos Lofi's Antéchrist Massacre & Blues de Geek", un double disque qui rassemblait mes singles sur 20 ans. Puis début 2015 je publiais chez Equilibre Fragile un album banjo/chant, "banjo tape". Enfin en avril 2015 sortait ma première collaboration avec Midnight Special Records, sous la forme d'un long format, "KIM sings the blues", avec uniquement des covers de blues. Et depuis, j'ai publié la B.O des "Fusées", du spectacle "De La" ("de la drum", "de la piano") et "Planéte Fanfare". Voila pour le récapitulatif.
Pourtant depuis janvier 2014 je passe du temps à CBE studio, ou chez moi, pour écrire un nouveau disque de pop. J'ai commencé en 2013, réellement. Une des chansons de "Dreamarama" a été mise de coté. Je la voulais pour mon album pop à venir et je pense bien qu'elle y figurera. Début 2014 j'enregistrais une dizaine de brouillons chez CBE. La plupart des chansons ont éte écartées de l'album. Elles ne correspondent pas à la couleur que j'avais envie d'aborder. Bien sûr en ne vous faisant rien écouter, vous vous demandez de quoi je parle. La couleur musicale que j'évoque n'a pas ici d'importance. Ce qui en a, en revanche, c'est cet alignement dont on a besoin pour fabriquer un nouvel album. Un carrefour entre soi, les autres, et l'époque. Disons que ce que j'ai enregistré en 2014, même si j'y ai mis de l'envie, ne correspondait malheureusement ni à ce que j'avais envie de chanter à ce moment là, ni (et là je sélectionne a l'instinct) à ce que les gens pourraient avoir envie de s'entendre proposer. Je m'arrête sur ces deux points. Tout d'abord, mes envies. Si ça ne me tente pas de chanter ma mélodie, alors c'est qu'il y' a quelques chose qui cloche. Mon accompagnement? Mon paterne rythmique? Ma tonalité? L'instant? Après avoir retourné mes brouillons dans tous les sens. J'ai vu que ce n'était pas le moment pour ces chansons là. Je ne le sentais pas. Je ne me sentais pas concernés par leur dessins mélodiques. C'est ainsi. Sachez que c'est toujours une déception. Parfois il s'agit d'un manque de culture. Peut être n'ai je pas bien ficelé mon accompagnement. Rendez vous une autre fois, quand l'apprentissage d'un jeu musical que je ne connais pas encore me permettra de revenir sur ces brouillons. Et puis c'est un coût d'aller en studio. Et se rendre compte que les chansons enregistrées ne me motivent pas pour le moment est assez décevant. Pour sûr j'y reviendrai. Plus tard.
Le deuxième point concerne le public. Et là, c'est un pari. Au feeling je dirais que ce que j'ai enregistré comme brouillons chez Cbe en 2014 n'aurait pu entrer en résonnance avec rien de notre quotidien et j'en suis le premier fâché. La bonne chanson pop se doit de se fondre avec modernité dans notre quotidien pour augmenter ses chances d'être entendue, tout en restant intemporelle pour ne pas mal vieillir. En somme mes chansons de 2014 étaient ringardes. Dans l'écriture même. Sans ajouts. Je les retaperai plus tard.
Le reste de l'année 2014, j'avais les mixs de "ballads" a préparer. Puis Carmen Maria Vega me demandait d'écrire pour elle. Ce que je fis, avec "Trans", que nous jouons pendant ses concerts, et qui se trouvera sur son prochain album. Ensuite il y'eut l'album "banjo tape" puis les autres, et ainsi début 2016 je me retrouvais avec un album à fabriquer, un album de pop, et des brouillons dans tous les sens. J'ai pensé que seuls Marius Duflot et Victor Peynichou du label Midnight Special Records pourraient avoir une vision fraiche de mes brouillons. Nous avons commencé à enregistrer chez eux. Autarcie totale. Quand je prépare un disque pop, je préfère être le moins déconcentré possible. Ainsi, l'équipe se réduit à trois personnes: Marius, Victor et moi. Parfois Marius et moi. Parfois seul chez moi. Deux musiciens sont venus jouer d'instrument dont je ne sais pas jouer. Pour le reste, je joue tout. Marius joue parfois un peu de basse ou de clavier. Il mixe. Réalise, avec Victor, et moi. Je rentre chez moi, change les tonalités, les paroles, les rythmes. Certaines chansons en sont à leur cinquième version. Je reconnais que ca peut être épuisant. C'est une des raisons pour lesquelles j'enregistre les albums pop seul. A contrario de mes disques collégiaux enregistrés a plusieurs, souvent en live.
Je pense avoir 10 brouillons qui me plaisent aujourd'hui. Dont 7 sont prémixés. Un titre est même paru en 45 tours, digital et clip chez Midnight Special Records en février. "Racha from Aleppo". Un second single est prévu pour le printemps.
Parallèlement ce week end je suis parti près de Nantes enregistrer un album en duo avec Jorge Bernstein & The Pioupiou Fuckers en forme de rencontre, avec 6 chansons à moi, 3 à eux, 2 à nous. Nous le mixerons plus tard et le gardons sous le coude. Jorge Bernstein, tout comme moi, ont des choses sur le feu a terminer avant. Quoi qu'il en soit, un enregistrement live m'a fait beaucoup de bien.
Si j'emploie ce terme c'est pour différencier mes disques pop de mes albums consacrés a une pratique ou un objet. Par exemple mes musiques de spectacles sont reliées aux spectacles. Mes récents albums sont des bandes originales de spectacles pour le théâtre. C'est une discipline bien différente de l'écriture d'un album pop. Depuis "Dreamarama" j' ai aussi sorti des albums consacrés à un concept. En 2014, "KIMSxKIM" était un album de reprises d'interprètes se nommant comme moi, "KIM". Puis en été j'ai sorti "Ballads" un disque entegistré avec beaucoup de musiciens, et centré autour de mes ballades, avec seulement 2 chansons entièrement nouvelles, une relecture, et bien sûr l'interprétation improvisée des musiciens Clément Daquin (ALB), Sofia Bolt, Cléa Vincent, Baptiste W Hamon, Batist, Henri Caraguel, Valerie Hernandez (Animau), Guillemette Foucard (Yvonne Lanuit), Rémi Foucard (Neon Flake), Guillaume Léglise (My Borken Frame), Paulette Wright, Mathias Malzieu, tous venus entegistrer avec moi cet album en condition live. Plus tard à la fin de l'année 2014 je publiais "Lost Mambos Lofi's Antéchrist Massacre & Blues de Geek", un double disque qui rassemblait mes singles sur 20 ans. Puis début 2015 je publiais chez Equilibre Fragile un album banjo/chant, "banjo tape". Enfin en avril 2015 sortait ma première collaboration avec Midnight Special Records, sous la forme d'un long format, "KIM sings the blues", avec uniquement des covers de blues. Et depuis, j'ai publié la B.O des "Fusées", du spectacle "De La" ("de la drum", "de la piano") et "Planéte Fanfare". Voila pour le récapitulatif.
Pourtant depuis janvier 2014 je passe du temps à CBE studio, ou chez moi, pour écrire un nouveau disque de pop. J'ai commencé en 2013, réellement. Une des chansons de "Dreamarama" a été mise de coté. Je la voulais pour mon album pop à venir et je pense bien qu'elle y figurera. Début 2014 j'enregistrais une dizaine de brouillons chez CBE. La plupart des chansons ont éte écartées de l'album. Elles ne correspondent pas à la couleur que j'avais envie d'aborder. Bien sûr en ne vous faisant rien écouter, vous vous demandez de quoi je parle. La couleur musicale que j'évoque n'a pas ici d'importance. Ce qui en a, en revanche, c'est cet alignement dont on a besoin pour fabriquer un nouvel album. Un carrefour entre soi, les autres, et l'époque. Disons que ce que j'ai enregistré en 2014, même si j'y ai mis de l'envie, ne correspondait malheureusement ni à ce que j'avais envie de chanter à ce moment là, ni (et là je sélectionne a l'instinct) à ce que les gens pourraient avoir envie de s'entendre proposer. Je m'arrête sur ces deux points. Tout d'abord, mes envies. Si ça ne me tente pas de chanter ma mélodie, alors c'est qu'il y' a quelques chose qui cloche. Mon accompagnement? Mon paterne rythmique? Ma tonalité? L'instant? Après avoir retourné mes brouillons dans tous les sens. J'ai vu que ce n'était pas le moment pour ces chansons là. Je ne le sentais pas. Je ne me sentais pas concernés par leur dessins mélodiques. C'est ainsi. Sachez que c'est toujours une déception. Parfois il s'agit d'un manque de culture. Peut être n'ai je pas bien ficelé mon accompagnement. Rendez vous une autre fois, quand l'apprentissage d'un jeu musical que je ne connais pas encore me permettra de revenir sur ces brouillons. Et puis c'est un coût d'aller en studio. Et se rendre compte que les chansons enregistrées ne me motivent pas pour le moment est assez décevant. Pour sûr j'y reviendrai. Plus tard.
Le deuxième point concerne le public. Et là, c'est un pari. Au feeling je dirais que ce que j'ai enregistré comme brouillons chez Cbe en 2014 n'aurait pu entrer en résonnance avec rien de notre quotidien et j'en suis le premier fâché. La bonne chanson pop se doit de se fondre avec modernité dans notre quotidien pour augmenter ses chances d'être entendue, tout en restant intemporelle pour ne pas mal vieillir. En somme mes chansons de 2014 étaient ringardes. Dans l'écriture même. Sans ajouts. Je les retaperai plus tard.
Le reste de l'année 2014, j'avais les mixs de "ballads" a préparer. Puis Carmen Maria Vega me demandait d'écrire pour elle. Ce que je fis, avec "Trans", que nous jouons pendant ses concerts, et qui se trouvera sur son prochain album. Ensuite il y'eut l'album "banjo tape" puis les autres, et ainsi début 2016 je me retrouvais avec un album à fabriquer, un album de pop, et des brouillons dans tous les sens. J'ai pensé que seuls Marius Duflot et Victor Peynichou du label Midnight Special Records pourraient avoir une vision fraiche de mes brouillons. Nous avons commencé à enregistrer chez eux. Autarcie totale. Quand je prépare un disque pop, je préfère être le moins déconcentré possible. Ainsi, l'équipe se réduit à trois personnes: Marius, Victor et moi. Parfois Marius et moi. Parfois seul chez moi. Deux musiciens sont venus jouer d'instrument dont je ne sais pas jouer. Pour le reste, je joue tout. Marius joue parfois un peu de basse ou de clavier. Il mixe. Réalise, avec Victor, et moi. Je rentre chez moi, change les tonalités, les paroles, les rythmes. Certaines chansons en sont à leur cinquième version. Je reconnais que ca peut être épuisant. C'est une des raisons pour lesquelles j'enregistre les albums pop seul. A contrario de mes disques collégiaux enregistrés a plusieurs, souvent en live.
Je pense avoir 10 brouillons qui me plaisent aujourd'hui. Dont 7 sont prémixés. Un titre est même paru en 45 tours, digital et clip chez Midnight Special Records en février. "Racha from Aleppo". Un second single est prévu pour le printemps.
Parallèlement ce week end je suis parti près de Nantes enregistrer un album en duo avec Jorge Bernstein & The Pioupiou Fuckers en forme de rencontre, avec 6 chansons à moi, 3 à eux, 2 à nous. Nous le mixerons plus tard et le gardons sous le coude. Jorge Bernstein, tout comme moi, ont des choses sur le feu a terminer avant. Quoi qu'il en soit, un enregistrement live m'a fait beaucoup de bien.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire